L’actualité de ces dernières semaines sur le front de l’antifascisme dans les Yvelines…
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L’actualité de ces dernières semaines sur le front de l’antifascisme dans les Yvelines…
Face à la remise en cause permanente des libertés publiques, à la persistance d’un racisme systémique, une coalition regroupant des organisations syndicales, associatives, des collectifs militants des quartiers populaires ainsi que des juristes et chercheurs en sciences sociales s’est constituée. Attac participe à ce cadre. Une première initiative aura lieu jeudi 4 avril à 18h30 à la Bourse du travail, salle Henaff, 29 boulevard du Temple, Paris 11.
Les lois liberticides se cumulent. L’étau sur nos droits se resserre, la restriction s’opérant de façon cumulative par touches successives. Les règles de l’état d’exception ont été transposées dans la loi ordinaire.
Résultat : des assignations à résidence, des manifestations interdites, des perquisitions abusives, des interpellations préventives, des arrestations arbitraires, la liberté d’expression – notamment des associations – étouffée, voire pire des dissolutions. Tout cela à l’encontre d’une population révoltée par les injustices sociales et l’inaction écologique.
De plus en plus de syndicalistes sont interdit-es d’exercer et renvoyé-es devant les tribunaux. Des journalistes empêché·es d’exercer. Alors que règne une crise du logement, le gouvernement ne trouve pas mieux à faire qu’à s’attaquer aux sans-logis et au logement social. La chasse aux migrant·es continue et va même s’amplifier suite à l’inique loi Immigration. Les jeunes perçu·es comme arabes, noir·es, roms, gitan·es subissent sans raison des contrôles au faciès répétés et d’autres violences policières pouvant aller jusqu’au meurtre.
C’est aussi la logique du soupçon envers les personnes de religion musulmane, ou renvoyées à cette assignation, qui est devenue l’une des obsessions des gouvernements successifs. Un racisme systémique est à l’œuvre et les constats des organismes protecteurs des droits sont invariablement méprisés. Dans cette situation, où l’extrême droite attend patiemment son heure, il nous faut inventer des outils communs, une structure en commun. Avec notre diversité d’idées et de combats, uni·es il nous faut réagir !
Avec la participation de juristes, de chercheurs en sciences sociales, de militant-es des quartiers populaires et des organisations comme la CGT, la FSU, Solidaires, l’Union Syndicale Lycéenne, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des Avocats de France, La marche du 21, Droit au Logement, Attac, la Fondation Copernic, Coudes à Coudes, le Collectif de défense des quartiers populaires, le Collectif Peuple révolté, les Soulèvements de la terre, les Effrontées, le Collectif LPRS, Droits et mouvement sociaux, etc.
Au début du mois de mars, la librairie militante libertaire Publico, située dans le XIe arrondissement de Paris, a subi deux actes violents à quelques jours d’intervalle, qui émanent clairement de l’extrême-droite.
A chaque fois, ces attaques n’ont fait que peu de dégâts et heureusement personne n’a été blessé, mais cela aurait pu être plus grave et nous prenons ces attaques tout à fait au sérieux.
L‘union syndicale Solidaires condamne très fermement ces attaques contre la librairie Publico et assure de sa solidarité syndicale les animateurs/trices de cette librairie, les membres de son organisation et le public qui la fréquente.
En s’attaquant une nouvelle fois à une librairie militante, engagée, qui diffuse des textes et des idées progressistes, anti-capitalistes, autogestionnaires, anti-racistes et anti-fascistes, l’extrême-droite montre qu’elle ne supporte pas la liberté de penser, les lieux de Culture et les actions menées par des organisations ou des collectifs luttant pour une autre société.
C’est déjà cette haine des débats, cette opposition violente aux idées anti-autoritaires, de diffusion des luttes du mouvement ouvrier et syndical, qui était à l’œuvre dans l’attaque contre la librairie de la Libre Pensée dans le Ve arrondissement de Paris en avril 2023, contre la librairie La brèche dans le XIIe arrondissement de Paris à l’été 2023 et dans les attaques très violentes contre la librairie La Plume Noire de Lyon en 2020 et 2021.
L’union syndicale Solidaires appelle à s’organiser et à agir de manière unitaire pour mettre fin à ses agressions et pour s’opposer à l’extrême-droite, sous toutes ses formes et à ses idées, d’où qu’elles viennent.
L’extrême-droite a toujours été et sera toujours l’ennemi du mouvement syndical, des luttes sociales et de la Culture. Maintenant, faisons-la reculer !
L’école est une véritable obsession pour l’extrême droite, c’est ce que nous démontre Grégory Chambat qui nous propose un tour d’horizon des attaques de l’extrême droite contre l’école. Pour combattre l’extrême droite sur ce terrain, il est nécessaire d’en connaître les méfaits mais cela ne suffit pas. L’auteur nous engage à reprendre le combat pédagogique pour une école véritablement émancipatrice.
Dans ce court, mais dense, ouvrage, Grégory Chambat, enseignant et militant syndical, coanimateur la revue et de site Questions de classe(s), est l’auteur de plusieurs ouvrages : sur l’extrême droite à l’école, L’école des reac-publicains (Libertalia, 2016); sur les résistance à l’école caserne : L’école des barricades (Libertalia, 2014), Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste (avec Laurence Biberfeld, Libertalia, nouvelle édition 2021) et Pédagogie et révolution. Questions de classes et relecture pédagogique (Libertalia, nouvelle édition 2015).
Autant dire que l’auteur maîtrise son sujet! Comme un prolongement de L’école des réac-publicains, Grégory Chambat, revient ici sur une obsession souvent minorée de l’extrême droite : l’école. En effet l’extrême droite rêve de «faire école», au double sens du terme (quand on voit comment la droite et la macronie se sont évertuées à faire entrer dans une seule loi sur l’immigration toutes les ignominies de l’extrême droite on se dit que la première partie de ce programme est déjà en bonne voie de réalisation).
Pour comprendre «l’intérêt jamais démenti» de l’extrême droite pour l’école il faut, nous dit Grégory Chambat, «revenir sur son histoire et ses combats pour une école de la soumission et de la ségrégation scolaire». Si l’école est une cible privilégiée de l’extrême droite c’est parce qu’au fil des siècles l’institution scolaire «s’est érigée en garant de l’ordre établi».
Ainsi l’histoire de cette institution de puis la Révolution est celle d’un champ de luttes entre des rares aspirations émancipatrices (souvent du côté des instituteurs et institutrices) et des volontés de conserver et légitimer un ordre social établi. C’est non seulement le rêve des réactionnaires mais également celui de républicains tels que Lamartine ou Jules Ferry. Dans cette histoire, une constante : faire de l’institution scolaire la responsable de la perte de grandeur de la France.
C’est bien évidemment sous Vichy que s’est mis en oeuvre le «programme scolaire» de l’extrême droite. Il est à noter que les instituteurs, institutrices et les professeur·es furent les premières victimes des lois de Vichy (avant même que soit déclaré l’état français!). S’ensuivit une attention toute particulière aux questions scolaires, l’école devant être le fer de lance de la «Révolution nationale» portée par Pétain.
C’est d’ailleurs encore sur l’école que s’est reconstruite l’idéologie de l’extrême droite contemporaine autour du Grece (Groupement de recherche et d’étude pour la civilisation européenne) et de sa revue théorique Nouvelle école.
La (longue) liste des responsables de la baisse du niveau scolaire, vu de l’extrême droite, donne à voir, en creux, ce que serait une éducation à sa botte. Dans la liste des fautifs et fautives, que nous restitue Grégory Chambat on y trouve : les immigré·es, les pédagogues, les sociologues, les historien·nes , mai 68, les syndicalistes, les woke, les féministes, les pauvres, les handicapé·es, les déviant·es, les inadapté·es! Ce qui constitue «une forme de reconnaissance de la pertinence du combat de toutes celles et tious ceux qui ne se satisfont pas de l’école telle qu’elle est et luttent pour un système éducatif émancipateur dans une société égalitaire» conclut l’auteur.
Rappelant que cette école de l’extrême droite existe déjà dans de nombreux pays, Grégory Chambat conclut en nous proposant des pistes pour construire la riposte. Ce combat sera, selon lui, à la fois syndical, social, pédagogique, historique, collectif et culturel. Un salutaire livre de combat à partager largement dans les salles de profs et au-delà!
David (UCL Savoies) pour le journal Alternative libertaire
Les articles parus sur VISA en janvier. |
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RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS ET LES SYNDICATS D’ARGENTINE |
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ANALYSE DE SOLIDAIRES – Loi immigration : revue de détail d’un texte xénophobe |
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La loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » adoptée le 19 décembre porte la marque de la défiance envers l’autre. Le projet initial était déjà très dur, le résultat final est pire. La personne étrangère n’est donc pas la bienvenue en France et même si le Conseil Constitutionnel pourra en enlever quelques bouts, le… afficher en ligne. |
APPEL DE LA CGT A LA MANIFESTATION DU 21 JANVIER CONTRE LA LOI IMMIGRATION |
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Le 21 janvier, 201 personnalités de tous horizons, culturel, associatif, syndical et politique, appellent à se mobiliser pour exiger que le président de la République ne promulgue pas la loi dite « immigration ». La CGT appelle le monde du travail à se mobiliser massivement et à faire de cette journée une puissante journée de… afficher en ligne. |
Communiqué de la Fédération CGT des organismes sociaux sur la loi immigration |
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On nous avait vendu le vote Macron comme un vote « barrage» au Rassemblement National. Le barrage n’aura pas tenu longtemps et la Macronie, de glissement en appels du pied aux thèses de l’extrême droite, a définitivement basculé cette nuit dans une nouvelle ère, celle du fascisme. Loi raciste, loi scélérate, loi abjecte, qui résonne… afficher en ligne. |
Manipulation du RN sur la grève des aides à domicile de l’entreprise « A Dom Drôme/Ardèche » |
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ANALYSE DE LA FSU SUR LE LOI IMMIGRATION |
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INTERSYNDICALE ESR : LOI IMMIGRATION, UN RECUL INACCEPTABLE DES DROITS DES ETRANGERS·ES |
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Communiqué SUD PTT – PROPOS RACISTES À LA POSTE DE MAYOTTE : LES NOIRS N’ONT PAS COMPRIS ? |
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Le lundi 8 janvier 2024 l’ensemble des organisations syndicales postales de Mayotte (CGT, UNSA, FO, SUD) communiquaient conjointement pour dénoncer les propos scandaleux tenus par un directeur commercial. Le 14 décembre 2023, lors de la présentation du Plan d’Action Commerciale et de Services, ce monsieur a tranquillement déclaré « il y a trop de noirs dans… afficher en ligne. |
Commandez la brochure argumentaire de VISA |
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VISA 09 : Loi immmigration un pas de plus vers l’extrême droite – Rassemblement le 14 janvier à 11h à Foix |
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Rendez-vous à partir de 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay pour une soirée jeu avec La Horde
Entrée libre et gratuite !
Propos racistes, manifs homophobes, violences fascistes, ça suffit : contre l’extrême droite, à vous de jouer !
Avec quelques ami·es, vous décidez de monter un groupe antifasciste et de mettre en place des actions qui vont vous demander du temps, des moyens, et un peu d’organisation… Mais comme la vie est pleine d’imprévus, les choses ne se dérouleront pas toujours comme vous l’aviez espéré !
Réalisé par la Horde et édité par Libertalia, Antifa le jeu est un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un·e militant·e, avec des compétences particulières.
Initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans, le jeu a finalement été édité en septembre 2021 par les éditions Libertalia. Le jeu a été épuisé en quelques mois, et il a été décidé de le rééditer : si le jeu est le même sur le fond, on en a profité pour le rendre plus simple, plus compact et moins cher.
Dans cette nouvelle édition, la façon de jouer a été simplifiée afin de rendre les parties plus rapides (de 90 minutes dans la première édition, on est passé à environ 30 minutes pour une partie), plus fluides et plus intuitives.
Les différentes phases de jeu sont identiques à celles de la première édition :
1) La mise en place : le groupe se constitue (chaque joueur et joueuse choisit d’incarner un·e militant·e), des événements (d’un niveau de difficulté variable) se sont produits ou vont avoir lieu, et des circonstances particulières viennent poser le cadre de la partie.
2) La réunion : le groupe décide sur quel événement il souhaite réagir et quelles actions organiser face aux événements.
3) La préparation : le groupe va préparer chaque action en utilisant des moyens militants ou matériels.
4) Les actions ont lieu, mais leur efficacité va être impactée par des imprévus, positifs ou négatifs, et par la météo si les actions ont lieu en extérieur.
5) On fait le bilan de chaque action : l’efficacité cumulée des actions prévues face à un événement doit être égale ou supérieure au niveau de difficulté de l’événement. Si c’est le cas, le moral du groupe s’améliorera ; en cas d’échec, le moral du groupe baissera. Il est également possible que des militant·es ou des sympathisant·es se fassent arrêter. Si un·e militant·e se fait arrêter deux fois, il ou elle passe en procès, et le groupe devra mettre en place un comité de soutien le mois suivant…
Le changement le plus important de cette nouvelle édition, c’est le remplacement des jetons par des cartes. Au début de la partie, les joueurs et joueuses prennent en main un paquet de cartes correspondant à ce que sait faire leur militant·e, ce qui leur permet de prendre en compte plus facilement les différents moyens mis à leur disposition. Les compétences spéciales des militant·es sont plus faciles à identifier, mais comme il existe 14 moyens militants et qu’on n’a en main que 12 cartes, cela signifie qu’il y a aussi deux choses que chaque militant·e ne sait pas faire !
La phase de préparation des actions se joue désormais en quatre tours : il n’y a plus besoin de gérer le temps, on part du principe que chaque tour correspond à une semaine, au cours de laquelle chaque militant·e va utiliser un moyen pour préparer une action.
À chaque tour, les joueurs et joueuses posent une carte de leur main (un « moyen militant ») et, s’iels le souhaitent, une carte « moyen matériel », mais en engageant la trésorerie du groupe. On pose ainsi les différentes cartes « moyen » sur le côté gauche des planches action, et c’est leur nombre qui permet de connaitre le niveau d’efficacité de chaque action.
Au fur et à mesure de l’existence du groupe (et donc des parties), les militant·es vont se retrouver dans des situations de plus en plus complexes, présentées dans différents scénarios en utilisant une sélection des cartes du jeu : une bande néonazie s’implante dans la région, votre ville tombe aux mains de l’extrême droite… Plusieurs options (dates anniversaires, motivations secrètes…) sont également proposées, afin de rendre la tâche des joueurs et joueuses plus ardue. Antifa le jeu est aussi un jeu participatif : vous pourrez ainsi imaginer des scénarios et les partager sur le site de La Horde !
La Horde est un collectif antifasciste issu du réseau No Pasaran. Ses militant·es sont des compagnons de longue date des éditions Libertalia. Ensemble, en 2019, nous avions publié Antifa, de Bernd Langer, une histoire de l’antifascisme en Allemagne.
À l’initiative de la CGT, de la FSU, de Solidaires et de Visa, rencontre débat “Agir syndicalement contre l’extrême droite” lundi 15 janvier.
Horaires et lieu à confirmer
* L’arpentage est né dans les cercles ouvriers de la fin du XIXe siècle. Il permet alors à des personnes n’ayant pas pu faire d’études d’accéder au savoir, via la lecture partagée d’essais. Plus tard, cette méthode est utilisée par les résistant·es de la Seconde Guerre mondiale, notamment sous l’impulsion du sociologue Joffre Dumazedier et de l’historien Benigno Cacérès, figures de l’éducation populaire.
Dix questions sur l’antifascisme
« Pour résister au climat de peur que veulent instaurer les groupes nationalistes violents, à la propagande raciste qui sature l’espace public, c’est à nous de proposer des alternatives en actes, de déconstruire les idées toutes faites sur l’antifascisme, de populariser notre lutte. »
À la fois mouvement d’autodéfense et mouvement d’émancipation, pratique politique d’action directe, d’information, d’éducation populaire et de contre-culture, l’antifascisme est bien plus varié que l’image qu’il renvoie dans les médias ou dans le monde politique, où on se plaît à le caricaturer. En dix chapitres, ce livre présente l’histoire et l’actualité de la lutte antifasciste, ainsi que les enjeux auxquels elle doit faire face. Il a pour ambition de donner suffisamment d’éléments à la fois théoriques et pratiques afin de présenter l’antifascisme dans sa complexité, sa richesse, mais aussi ses contradictions.
« La Horde est un collectif antifasciste qui existe depuis plus de dix ans et qui rassemble des militant·es de différentes générations, certain·es étant engagés dans la lutte contre l’extrême droite depuis plus de trente ans, tandis que d’autres, plus jeunes, participent activement aux nouvelles formes prises par le mouvement antifa. Notre collectif est un outil au service des groupes locaux et des individus qui s’organisent contre les mouvements nationalistes, et c’est en lien et en coopération avec eux que nous agissons. »
208 pages — 10 €
Format 108/178
Parution : 15 septembre 2023
Lettre d’informations mensuelle de la Horde – Janvier 2024
-Notre Analyse de la récupération du meurtre de Thomas à Crépol
https://lahorde.samizdat.net/Meurtre-de-Thomas-a-l-extreme-droite-rien-se-cree-rien-ne-se-perd-tout-se
-Reims : l’extrême droite et les nazis en toute impunité
https://lahorde.samizdat.net/A-Reims-l-extreme-droite-et-les-neonazis-battent-le-pave-en-toute-impunite
– Saint Brieuc : Un local associatif attaqué par des fascistes
https://lahorde.samizdat.net/Soutien-a-la-Serre-attaque-par-des-nazis-le-week-end-dernier
– Poitiers : auto-défense populaire face aux agressions fascistes
https://lahorde.samizdat.net/Agression-fasciste-a-Poitiers-l-heure-est-a-l-auto-defense-populaire
– Un témoignage sur les méfaits des « Parents Vigilants » zemmouriens
https://lahorde.samizdat.net/Parents-vigilants-l-abus-d-ecole-n-est-pas-dangereux-pour-la-sante
– Communiqué de SUD-PTT contre la loi « immigration »
https://lahorde.samizdat.net/Contre-la-loi-Macron-Le-Pen
– Veille Antifasciste : Etat des lieux de l’extrême droite dans le Morbihan
https://lahorde.samizdat.net/Lettre-d-information-du-Collectif-antifasciste-du-Morbihan-automne-2023
– Veille antifasciste : Etat des lieux de l’extrême droite au Pays Basque Nord
https://lahorde.samizdat.net/Bilan-2023-des-activites-de-l-extreme-droite-au-Pays-Basque-Nord
– Interview de G. Chambat sur la pénétration des idées de l’extrême droite dans le milieu scolaire
https://lahorde.samizdat.net/Interview-de-Gregory-Chambat-auteur-de-Quand-l-extreme-droite-reve-de-faire
– Retour en vidéo sur les 10 ans du Lyon Antifa Fest
https://lahorde.samizdat.net/Lyon-Antifa-Fest-Une-decennie-d-histoire
cela s’est passé en…
Le mot de ce mois est «éducation»…
– 2020: Blanquer fait résonner les idées du RN au ministère de l’éducation nationale.
https://lahorde.samizdat.net/blanquer-lecho-de-lextreme-droite-au-ministere-de-leducation-nationale
– 2014 : Propositions des municipalités FN en matières de projets éducatifs.
https://lahorde.samizdat.net/les-projets-educatifs-des-municipalites-fn
– 2017: Analyse et riposte syndicales aux tentatives de l’extrême droite d’entrer dans les écoles.
https://lahorde.samizdat.net/lecole-cible-des-droites-extremes-riposte-syndicale-video
Éphéméride antifasciste. N’hésitez pas à nous aider à l’enrichir.
https://lahorde.samizdat.net/janvier
Et toujours…
Matériel de propagande contre l’extrême-droite
Avec nos nouveaux stickers
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Antifa – le jeu
(Disponible)
https://lahorde.samizdat.net/ANTIFA-un-jeu-cooperatif-antifasciste
Un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un·e militant·e, avec des compétences particulières.
Dans cette nouvelle édition, la façon de jouer a été simplifiée afin de rendre les parties plus rapides (de 90 minutes dans la première édition, on est passé à environ 30 minutes pour une partie), plus fluides et plus intuitives.
La loi immigration vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale grâce aux voix de l’extrême-droite dont elle reprend plusieurs idées fortes. Il s’agit de la loi la plus régressive depuis 40 ans en matière d’immigration. Elle aura des conséquences terribles sur la vie de centaines de milliers d’habitant·es étrangère·es dont beaucoup sont nos collègues de travail. L’Union syndicale Solidaires appelle à se mobiliser pour empêcher qu’elle soit promulguée et appliquée.
(article 19)
Le délai pour recourir au DALO (Droit au logement opposable), toucher les prestations familiales, l’allocation d’autonomie mais aussi les APL passe de 6 mois à 5 ans (30 mois pour les personnes qui travaillent) pour les étrangér·eres hors UE (et Suisse). Des dizaines de milliers de personnes vont ainsi perdre le droit à des aides qu’elles touchaient jusque-là ou se retrouver exclues de l’accès au logement. Il s’agit d’une déclinaison de la “préférence nationale” chère au Rassemblement national. À situation égale, votre collègue Algérien n’aura plus les mêmes droits que votre collègue Italien.
(articles 27, 29 et 34)
L’article 27 durcit les conditions de la circulaire Valls, renvoie à une liste de métiers en tension qui peut évoluer à tout moment et est trop limitative. Surtout, il ne crée pas de critères automatiques et renvoie à l’arbitraire préfectoral la décision d’accorder un titre de séjour limité à 12 mois. Il ne permettra donc pas plus de régularisations qu’aujourd’hui. De plus, l’article 34 durcit les sanctions contre les employeurs. Si c’est plutôt une bonne chose pour lutter contre les patrons exploiteurs, la loi actuelle n’est déjà quasiment pas appliquée. Cela peut par contre dissuader des employeurs de soutenir leur employé dans ses démarches.
Le statut d’entrepreneur individuel sera lui conditionné à un titre de séjour spécifique (article 29). Nombreux sont pourtant les étranger·es qui exercent comme livreur à vélo ou VTC.
Enfin, l’article 17 qui crée le délit de séjour irrégulier (3 750 euros d’amende) expose toute personne sollicitant sa régularisation à être sanctionnée au titre de ce nouveau délit.
Mise en place d’une caution, augmentation des frais d’inscription pour les étudiant·es étranger·eres (hors UE et Suisse à nouveau…) le message est clair : il s’agit de sélectionner par l’argent.
(article 9)
Si l’AME (aide médicale d’état) n’est pas supprimée, E. Borne a promis de rouvrir le dossier en 2024. D’ores et déjà la loi durcit les conditions d’accès au titre de séjour “étranger-malade”.
Le texte contient plusieurs mesures qui nourrissent les pires amalgames et vont à l’encontre de valeurs essentielles comme l’égalité entre toutes et tous. Le retour de la déchéance de nationalité induit l’idée qu’il y a deux niveaux de français·es puisque certain·es pourraient commettre l’innommable sans perdre leur nationalité. D’une manière générale, la loi porte atteinte à de nombreux droits de la défense et aux libertés individuelles. Ainsi l’article 41 permet à l’autorité administrative de placer en rétention un demandeur d’asile pendant l’examen de sa demande d’asile
L’Union syndicale Solidaires appelle à se mobiliser pour que cette loi ne soit pas appliquée.