Les personnels de l’APAJH étaient en grève ce mardi 3 août (voir article de presse ci-dessous) pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords de Ségur…



Les personnels de l’APAJH étaient en grève ce mardi 3 août (voir article de presse ci-dessous) pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords de Ségur…
Depuis maintenant plusieurs années les bureaux de poste du département des Yvelines disparaissent petit à petit (Ecquevilly, Bouafle, Mézières…).
Le groupe La Poste justifie la fermeture des établissements par une « adaptation au changement de mode de vie et de consommation des Français ». La Poste souhaite varier ses « formes de présence en s’appuyant sur des formats innovants », mais qui ne proposent cependant pas toujours des services complets.
Les formats innovants en question sont les agences communales, comme ce qu’est devenue la poste d’Ecquevilly et les relais, ce qu’est devenue celle de Bouafle.
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Les fiches « Connaître ses droits » sont à jour et disponibles ici
Une bonne lecture pendant l’été
https://onadesdroits.solidaires.org/les-fiches-con
Nous faisons face au développement du variant delta. La vaccination est un élément clef pour stopper ou limiter les dégâts de l’épidémie. Mais le gouvernement, par le biais du pass sanitaire, adopte une démarche autoritaire. Pire, il n’annonce que des mesures de régression sociale et rien sur la crise écologique.
La vaccination obligatoire de certaines professions sert à cacher l’incurie du gouvernement depuis le début de la pandémie. Alors que les personnels de santé ont été exposé-es sans protection, sans matériel adéquat pendant de nombreux mois, c’est la culpabilisation sur la vaccination, voir le licenciement qui leurs sont imposés. Les héros et héroïnes d’hier, qui étaient sommé-e-s de travailler auprès des patient-e-s même quand ils/elles étaient positives au covid, sont stigmatisé.es aujourd’hui.
Les cartes de vaccination en région parisienne montrent que ce sont les villes ou les quartiers les plus riches où la vaccination est la plus importante. Cela révèle à quel point l’accès à la vaccination reste une question sociale. Le pass sanitaire qui restreint les libertés et la vie sociale est bien aussi une mesure inégalitaire et antisociale.
Se faire vacciner doit rester un acte de volontariat. C’est l’information transparente, convaincre de cette nécessité qui doit primer. Il faut multiplier le travail de terrain et les points de vaccination pour rapprocher la possibilité de se faire vacciner du plus grand nombre, donner des droits sur le temps de travail… Il y a nécessité de fournir aux personnes les plus éloignées de l’information, les moyens d’appréhender le sujet et de répondre à leurs questions. La pédagogie et les moyens plutôt que le bâton et l’autoritarisme.
Ce n’est pas une forme de répression, de restriction des droits, le contrôle chaque jour un peu plus poussé de la population, qui pourra nous faire aller vers une responsabilisation collective sereine. L’annonce de sanctions professionnelles à partir du 15 septembre ou de privation de salaire ne sont pas acceptables.
L’autoritarisme se cache souvent sous les meilleures intentions et malheureusement les lois sécurité globale, et “séparatisme” nous ont déjà prouvé les dérives autoritaires et liberticides de ce gouvernement.
Les choix qui sont faits ne remettent toujours pas en cause les politiques néolibérales qui ont cassé l’hôpital et plus généralement le service public de santé, et mis en danger les malades et les soignant-es lors des premières vagues.
Nous n’oublions pas les milliers de suppressions de lits pour raisons « économiques », les nombreux hôpitaux fermés, les démissions de soignant-es liées aux conditions de travail dégradées !
Nous voulons vaincre ce virus. Nous portons des revendications dans ce sens depuis le début de la crise. Cela passe par la gratuité des masques, la création de lits et de services et le recrutement massif des personnels nécessaires dotés des moyens matériels indispensables pour les hôpitaux publics, les EHPAD, les associations sociales et médico-sociales, un accès facile aux soins sur l’ensemble des territoires.
La lutte contre le virus est internationale. Les annonces de “dons de vaccins” sont une fois de plus l’exercice du pouvoir des pays riches sur les plus pauvres. Croire que nous pourrons vaincre la maladie sur un seul territoire est un leurre. Pour bloquer le virus, c’est une solidarité mondiale qu’il faut développer, qui passe par la levée des brevets sur les vaccins et les traitements anti covid, et enfin la constitution d’un pôle public du médicament pour en finir avec les lobbys pharmaceutiques en pleine course au profit.
Dans ces circonstances où chacun·e ressent un épuisement plus ou moins grand, nous n’oublions pas non plus les effets économiques et dégâts humains que cela signifie, de cette pandémie qui n’en finit pas.
Et c’est à ce moment que Macron nous annonce, en termes elliptiques, qu’il va continuer de dérouler sa politique de casse sociale à court ou moyen terme. Nos retraites et notre protection sociale, nos services publics (avec une énième “réorganisation” de l’État), les indemnisations des chômeuses et chômeurs… sont les cibles.
Ce n’est pas l’annonce d’un “revenu d’engagement” pour les jeunes de 18 à 25 ans dans une logique de “devoirs et de droits”, sorte de garantie jeunes revisitée, qui permettra de répondre aux enjeux de précarités.
C’est une véritable remise en cause de notre modèle social et une volonté de destruction de notre protection sociale. Le gouvernement entend protéger les plus riches et les dominants. Le monde d’après de Macron, c’est bien celui d’avant en pire.
Alors que la crise écologique et climatique s’aggrave, Macron propose un même modèle de société basé sur un capitalisme prédateur et destructeur. C’est acter une fuite en avant irrémédiable.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il est vraiment temps de changer de politique, et ce système qui ne peut qu’aggraver les inégalités sociales, les catastrophes écologiques, et la répression de la population.
Nous pouvons vaincre le chômage et la misère. Il y a nécessité de poser la question du partage du temps de travail, de nouveaux types de financement pour les services publics, d’un modèle de transition écologique ambitieux. Cela passe forcément par un autre partage des richesses et une rupture avec le mode de production et de consommation capitaliste.
Dans ce contexte, l’Union syndicale Solidaires continue à construire unitairement la lutte en appelant à la convergence, en proposant nos alternatives syndicalement et dans le cadre du collectif “Plus jamais ça”. Nous n’obtiendrons rien sans nous mobiliser fortement !
Il est plus qu’urgent de changer de politique et de système, pour la justice sociale, écologique et un monde où les dominations et inégalités cessent.
L’Union syndicale appelle dès à présent à construire une rentrée sociale à la hauteur des attaques en préparation contre le monde du travail.
Du 24 au 28 août 2021, rendez-vous à Nantes pour construire ensemble l’Université d’Été des mouvements sociaux et des solidarités !
La pandémie mondiale a été un puissant révélateur des inégalités entre et au sein de chaque pays, des effets concrets globaux de la crise climatique mais aussi un accélérateur des politiques régressives des gouvernements.
Face aux crises que se multiplient et s’accumulent, nous appelons l’ensemble des organisations de solidarités, associations, syndicats, médias indépendants, collectifs et réseaux de luttes, tou·tes celles et ceux qui se reconnaissent dans notre appel à participer à la co-construction d’une Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités.
N.B. : des militant·es de Solidaires 78 seront présent·es à Nantes pour l’Université d’été…
Le dernier accueil syndical de la saison aura lieu mardi 6 juillet, à la librairie la Nouvelle Réserve (Limay).
Nous reprendrons cet accueil début septembre et nous transmettrons le programme du mois.
Bon repos à toutes et à tous et à bientôt…
Mardi 29 juin, des organisations de l’enseignement public agricole (FSU, CGT, FO, SUD, UNSA), du monde paysan (Confédération paysanne, Fadear) ou de parents d’élève (FCPE) organisaient un pique-nique citoyen dans les Yvelines contre l’ouverture en septembre d’Hectar, une école d’agriculture privée pouvant accueillir 2000 personnes par an et bénéficiant de fonds publics. À cette occasion, nous avons interrogé Dominique Blivet, secrétaire national de Sud-Rural-Territoires.
Qu’est-ce que le projet Hectar ?
C’est un projet de formation agricole privé pour adultes financée par Xavier Niel (patron de Free et actionnaire du journal Le Monde – NDLR). Le but officiel est de faire face aux nombreux départs dans le monde agricole. Mais l’objectif est surtout pour Xavier Niel de se placer sur le marché de la formation agricole pour adultes.
Vous dénoncez une vision libérale de l’enseignement agricole. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Pour nous, l’agriculture ne peut pas être considérée comme une marchandise. Les enjeux d’autonomie alimentaire sont des fondamentaux qui ne peuvent être laissés aux entreprises privées. Nous sommes favorables à une formation agricole publique, gratuite, et tournée vers la transition écologique et agricole.
En quoi Hectar représente-t-il une menace pour l’enseignement public ?
Hectar est un projet qui se présente comme philanthrope, mais il est déjà financé par la région île de France. De même, il est financé par des fondations comme celle de Danone qui en profite pour faire de l’optimisation fiscale. Tout cet argent public serait bien plus utile pour financer la formation agricole qui a de réels besoins que l’État ne prend plus en charge.
Le gouvernement favorise-t-il ce type de projet ?
Le gouvernement favorise ce genre d’initiative puisque dans leur logique libérale tout ce qui est service public est présenté comme ringard, tout ce qui relève des multinationales est vu comme moderne et innovant. L’État organise la pénurie de moyens pour le service public pour mieux vanter les mérites des acteurs privés. Au-delà de Xavier Niel, l’autre actionnaire de ce projet n est autre que Audrey Bourolleau, ancienne conseillère d’Emmanuel Macron, chargée de faire une évaluation de la formation agricole publique. Elle a bien compris les enjeux, mais elle ne partage pas nos remèdes. Elle a pris les infos et a pu se créer son entreprise.
Source : Site Rapport de forces
Le 29 juin, SUD Rural Territoire se joindra aux camarades du SNETAP-FSU, de la CGT Agri, de FO Enseignement Agricole, du SEA-UNSA, la FCPE, de la Confédération Paysanne et d’ISF Agrista (Ingénieurs sans frontières) pour exprimer notre indignation et notre désaccord contre l’ouverture de l’école privée d’agriculture Hectar.
Hectar est un projet financé par le richissime Xavier Niel et mené par Audrey Bourolleau (ex-conseillère de M. Macron) qui vise à ouvrir le « plus grand campus agricole du monde » dès septembre 2021 : une offre de formation aux métiers de l’agriculture, gratuite et destinée aux adultes… de quoi mettre à mal une fois de plus l’avenir des CFPPA et des établissements publics de la région ! Ce projet a également reçu le soutien financier du conseil régional d’Île-de-France alors que les budgets dédiés à l’enseignement agricole s’amenuisent intolérablement et que des postes d’agents sont supprimés !
L’annonce de l’ouverture pour septembre prochain du Campus agricole « Hectar » est un signal négatif pour l’enseignement agricole public. Cette école misant sur la formation de pair à pair a l’ambition de former 2 000 agriculteurs à l’heure où le renouvellement des générations d’agriculteurs est un vrai défi.
L’agriculture et l’alimentation sont des Biens Communs. Les notion de souveraineté et de sécurité alimentaires sont à la base du fondement du concept de l’État. Plus que jamais, nous avons besoin de nous organiser collectivement à l’échelle nationale et internationale pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à l’alimentation et à la production agricole. Plus que jamais nous avons besoin de citoyens et de producteurs ayant une conscience des enjeux globaux et d’une vision complexe des agro-écosystèmes. Une telle école privée et gratuite sera libre de promouvoir ses propres valeurs accompagnées de ses propres solutions technicistes. Quelles seront les garanties sur le fond de ces formations ?
Crédits d’impôts, subventions du conseil régional d’Île-de-France, nos gouvernants choisissent d’accorder des moyens à une école privée sans exercer de regards sur les programmes et méthodes employés. Alors que les moyens pour l’enseignement agricole public se réduisent comme peau de chagrin (-300 équivalents temps plein sur le quinquennat), la marchandisation de la formation professionnelle introduite par la loi Penicaud de 2018 favorise un enseignement privé.
Contre l’école Hectar, il nous faut collectivement refuser et dénoncer cette vision libérale de la formation professionnelle et d’une agriculture toujours plus techniciste sans réelle approche globale. Il est de notre devoir d’exiger la priorité à l’offre publique de formation corrélée à un plan ambitieux. Il permettra d’assurer le renouvellement de la moitié des agricultrices et agriculteurs qui partiront en retraite sous 8 à 10 ans. Il accompagnera la nécessaire transition agro-écologique et la ré-installation sur tout le territoire de fermes à taille humaine respectueuses des animaux, de la terre, des femmes et des hommes qui y travaillent.
Cet été, ce seront plus de 800 000 contrats saisonniers qui seront à pourvoir.
Chaque année, leur nombre augmente de plus de 10%, ils représentent plus de 40% des recrutements annuels. Dans certains secteurs comme la viticulture ou le cueillage, c’est la quasi totalité des embauches qui se fait sous cette forme ; mais les contrats saisonniers représentent aussi 70 % des embauches dans la restauration et l’hôtellerie et le secteur de l’animation socio-culturelle, plus de la moitié pour les manutentionnaires, plus de 20% pour les aides à domicile et aides ménagères, et près d’un quart pour les agents d’entretien des locaux…
Loin de l’image courante du job d’été agréable, le travail saisonnier concerne aujourd’hui de nombreuses populations précaires et est souvent l’occasion d’abus qu’il faut faire cesser. Pour ces contrats, on retrouve notamment des jeunes qui veulent payer leurs études, des retraité-e-s qui doivent compléter leur faible pension, des seniors licenciée- s qui n’arrivent pas à retrouver un emploi, des femmes avec des périodes d’inactivité forcée, des travailleur-euses migrant-es soumi-es à des situations d’esclavage moderne, et des chômeur-euses de longue durée…
Ces salarié-es sont bien souvent les plus éloigné-es des organisations syndicales et les moins informé-es de leurs droits. Pourtant, il existe de nombreux droits et recours pour se faire respecter. L’Union Syndicale Solidaires a donc réédité son guide récapitulant l’essentiel de ce qu’il faut savoir lorsqu’on effectue un travail salarié saisonnier. Ce guide donne les bases juridiques des droits des salarié-es en se référant systématiquement au code du travail et traite particulièrement des points posant le plus souvent problèmes (contrat de travail, rémunération, heures supplémentaires, temps de pause, travail de nuit, congés payés, arrêt maladie, congé pour examen…).
Durant cet été, comme les années précédentes, les Unions départementales de Solidaires comme ses organisations professionnelles iront à la rencontre des salarié-és saisonniers pour les informer sur leurs droits et les aider à les faire respecter.
Travail saisonnier – Le guide des droits des salarié-es saisonnier-ères
Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Jean Castex était à Jambville pour promouvoir le SNU (Service national universel); dispositif qui vise à enrégimenter la jeunesse…
Solidaires, signataire de l’appel “Le Service national universel : c’est toujours non !” continuera à se battre contre le SNU
Action des militant.es de Greenpeace à Versailles le samedi 3 juillet
L’État devra verser 1 500 euros à un jeune homme après son séjour à la prison de Porcheville (Yvelines). Les fouilles qu’il a subies en détention ont été jugées illégales.
Mobilisation contre la fermeture d’une classe à l’école élémentaire du Bois de la Garenne à Voisins-le-Bretonneux.
Tract d’appel à la grève aux urgences de l’hôpital Mignot de Versailles.
Conditions de travail dégradées, perte de sens de notre métier et qualité de travail déplorable, épuisement professionnel, heures supplémentaires à gogo, vacataires et intérimaires s’enchaînent quotidiennement.
Matériels manquants et/ou obsolètes. Locaux trop petits et manque de lits d’aval. Insultes, agressions, personnes alcoolisées sont devenues le quotidien des urgences.
Après la vague COVID qui a submergé tout le monde, le monde d’avant a repris ses marques et c’est aujourd’hui à une vague de patient· e·s dont l’état s’est dégradé pendant la pandémie que doit faire face le service des urgences. Sauf qu’il manque 20 infirmier· e·s sur 65, qu’il manque des aides soignant· e·s, qu’il manque 30% de médecins dans les effectifs et que l’encadrement est aussi en sous-effectif. Impossible de continuer dans ces conditions-là. L’épuisement est général, pas une catégorie de personnel n’est épargnée. Et les arrêts pour épuisement professionnel commencent à tomber. La prise en charge des patient· es avec le minimum de sécurité n’est aujourd’hui plus assuré.
En 12H, une infirmière et/ou une aide-soignante peuvent avoir à gérer jusqu’à 48 patient· e· s, c’est-à-dire consacrer 15 minutes à chacun· e.
A l’UHCD, c’est 1 infirmier· e pour 10 patient· es qui auraient leurs places en USC, du fait de la prise en charge lourde de ces patient· es. C’est 1 infirmier· e pour prendre en charge jusqu’à 25 patient· es le matin à sa prise de service.
Cela fait des années que le malaise persiste aux urgences. Les départs se succèdent et les arrivées sont trop peu nombreuses. L’expérience des partant· es a fait place à de jeunes diplômé· es jeté·es dans le grand bain. L’accompagnement de ces jeunes professionnels ne peut se faire correctement, avec un doublage nécessitant plus de temps.
Après celui du mois de mars pour les urgences pédiatriques, un CHSCT extraordinaire c’est tenu le 29 juin pour les urgences adultes. Il a été demandé un effectif minimum par secteur afin de pouvoir assurer une prise en charge des patient· e· s avec le strict minimum de sécurité. D’autres pistes de travail sur la fluidité de la prise en charge des patient· e· s au sein de l’établissement, mais aussi à l’extérieur ont été abordées. C’est pour toutes ces raisons que les personnels des urgences adultes et pédiatriques seront en grève le lundi 5 juillet.
Section SUD Santé Sociaux du Centre Hospitalier de Versailles – Poste 8059 Mail sudsante@ch-versailles.fr – facebook SUD Santé Sociaux CH Versailles