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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 24


Au sommaire : Mantois, Rambouillet, Versailles, Freneuse,
Santé-social, éducation, grève…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr

Grève à l’éducation nationale : c’est historique !

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Actu Solidaires 78 Automobile

Renault condamné pour travail dissimulé

Un an après avoir été épinglée pour prêt illicite de main d’œuvre, la direction de Renault écope d’une nouvelle condamnation pour travail dissimulé au Technocentre et à Aubevoye.

Après plusieurs suicides au Technocentre en 2006/2007 ayant entrainé 3 condamnations pour faute inexcusable de l’employeur, la direction de Renault avait été mise en demeure par l’inspection du travail de stopper ses agissements illégaux : absence de contrôle du temps de travail, amplitudes de journée anormales, non-respect des temps de repos…

Sous le coup de cette injonction, la direction a fini par concocter un accord de « Maitrise du Temps de Travail et mise en place d’Horaires Variables » signé par les seuls syndicats CFDT et CFE-CGC en 2011. Cet accord était censé mettre en échec le dépassement horaire massif dans l’établissement de Guyancourt/Aubevoye.
Mais le dispositif mis en oeuvre a ses effets pervers : les dépassements d’heures sont capitalisés dans un compteur « Horaire Variable », lui-même écrêté et remis à zéro chaque fin d’année. Ce dispositif a permis à la direction de Renault d’encaisser plus de 120 000 heures de travail gratuites en 5 ans, en écrêtant les heures supplémentaires.

Une fraude aux salaires et aux cotisations sociales qui représente l’équivalent d’une équipe projet de 75 personnes travaillant une année au noir au Technocentre et à Aubevoye.

Nos contestations et demandes de renégocier l’accord de 2011 n’y ont rien fait. Le syndicat SUD a dû assigner Renault au Tribunal Judiciaire de Nanterre pour exiger l’arrêt de l’écrêtage.

Toute heure travaillée doit être payée ou récupérée

Dans son jugement du 6 décembre 2021, le Tribunal Judiciaire de Nanterre a estimé que : « Cest en toute connaissance de cause que la société Renault ne rémunère pas les heures supplémentaires ainsi écrêtées et a ainsi sciemment commis le délit de travail dissimulé », ce que les élus SUD n’ont cessé de dénoncer.

  • Un écrétage illégal : Le tribunal interdit de fait à la société Renault de procéder à l’écrêtage des compteurs individuels, sous peine d’une astreinte de 5 000 euros par infraction et par jour de retard.
  • Cadres : Le tribunal fait droit à notre demande de permettre aux salariés cadres d’accéder enfin à leur compteur d’horaires. Ceux-ci en étaient privés jusqu’alors au motif qu’ils étaient au forfait jours.
  • Préjudice : Renault est condamné à verser à SUD la somme de 100 000 € de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi en raison du délit de travail dissimulé, ainsi que les frais de justice engagés.
  • Poursuites pénales : Le jugement peut être transmis au Procureur de la République, qui pourra décider de poursuites devant un Tribunal Correctionnel, en associant l’URSSAF dans une procédure pénale.

Ce jugement constitue une victoire pour plus d’un millier de salariés qui voient leur excédent horaire passer à la trappe chaque 31 décembre.

Mais la direction de Renault s’entête. Elle a fait appel du jugement du 6 décembre, ce qui a pour effet de suspendre son éxécution, et a écrêté de nouveau les compteurs Horaire Variable le 31 décembre 2021.

Comment récupérer ses heures écrêtées ?

Vous pouvez récupérer vos heures écrêtées et vos salaires confisqués ces dernières années.

SUD s’engage à vous accompagner s’il le faut aux Prud’hommes. Contactez-nous dès maintenant !

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Actu Solidaires 78 Pourquoi des prisons ?

Contre la prison de Magnanville, et les autres, faire entendre des voix critiques ! (VI) Témoignage

En préparation de la rencontre organisée par Solidaires 78 sur les prisons, le mercredi 2 février, nous poursuivons la publication de lettres de prisonnier·es.

Nous vous invitons également à écouter cette émission de radio sur la pauvreté en prison.


Se trouver confronté au monde carcéral du jour au lendemain est irréel ; seuls ceux qui y sont confrontés peuvent le comprendre. On croit que l’on fait un cauchemar et qu’on va se réveiller ; mais le problème, c’est que c’est la réalité. Eh ouais : la prison, c’est l’absence, l’impuissance, le manque, l’éloignement, la « détresse ». Et c’est cette dernière qui peut engendrer le suicide. De plus, l’administration tente de déstructurer l’individu, elle lui montre dans tous les sens du terme qu’à ses yeux il n’a pas le droit, pas le choix, il n’a pas le pouvoir de décider ; en fait, il doit obéir. Excusez-moi, mais on n’est pas vos chiens, OK ? On le crie
haut et fort ! Il y a des choses inacceptables et intolérables.
On tombe dans la haine simple puis, progressivement mais sûrement, dans la haine de la société. En bref, on est là car la société ne veut plus de nous pendant un « certain temps », bien sûr, mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’avant de rentrer en prison on était « innocent », mais en sortant, la prison aura fait de nous des témoins, des victimes de cette société carcérale, soi-disant « développée » vue de l’extérieur, mais terriblement
arriérée vue de l’intérieur. Le temps fait réfléchir, et moi
j’ai le choix entre deux chemins : soit le « suicide », soit me « battre ».
J’ai choisi de me battre et j’en suis fière. Je remercie certaines détenues de Fresnes d’avoir été et d’être là (elles se reconnaîtront), avec qui j’ai pu discuter de tout et de rien, qui m’ont remonté le moral quand cela n’allait pas bien, qui m’ont fait rire à en pleurer, qui pendant quelques minutes m’ont fait oublier où je me trouvais.
À toutes les détenues et tous les détenus : le suicide n’est pas une solution, profitez de la vie au maximum même en prison ; car même incarcéré, on apprend énormément sur soi, sur les autres et sur cette société avec sa justice à moitié pourrie. La vie nous expose à des situations difficiles qu’il convient de régler ; alors courage, car tout a une fin, tout passe, à la fin, il n’y a que la prison qui restera à sa place.


Sonia

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Actu Solidaires 78 En grève ! Transport

Grève des bus à Kéolis

Il était temps de réagir et de nous faire entendre.

Nous avons été entendu mais nous restons vigilants.

L’intersyndicale UST/SUD, CFDT et UNSA de Kéolis Seine et Oise EST (plus de 330 salariés) a engagé le mouvement de grève le 10 janvier 2022 pour obtenir des avancées dans le cadre du transfert des deux dépôts d’Ecquevilly et de Carrière sous Poissy précédemment Transdev (Cf. tract).

Le 10 et le 11 janvier, 100% des salariés du dépôt d’Equevilly et 95% de celui de Carrière sous Poissy ont fait grève ce qui a paralysé la circulation des bus dans les secteurs de Poissy, Carrières Sous Poissy, Ecquevilly et les Mureaux.

Le 11 janvier, la direction acceptant plusieurs revendications et s’engageant à négocier sur les autres, un accord a été signé. Ce qui a entraîné la levée du préavis de grève et la reprise du travail.

Toutefois fois l’intersyndicale se réserve le droit de reprendre le mouvement social a tout moment dans le cas où les engagements pris par la direction se seront pas respectés.

Source : 78actu.fr
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Actu Solidaires 78 Santé-Social

20 janvier – Ciné débat Attac – Solidaires 78 aux Mureaux avec le film La fracture

Jeudi  20 janvier 2022  à 20h30  – Cinéma  des Mureaux  78  :  77 rue Paul Doumer

Entrée :  3.50 ( coupon Télérama) ou 6€ –   Pass sanitaire

-Débat avec des hospitalier.es de Sud santé 78 et des Gilets Jaunes

Quelques critiques presse  :

Ecran Large: un tourbillon féroce, et un grand numéro d’équilibriste entre le rire et les larmes, la rage et la tendresse, l’intime et le politique. Avec des acteurs épatants, une énergie de cinéma revigorante, et une vague d’émotion folle.

Dernières Nouvelles d’Alsace : des gilets jaunes victimes de violences policières ; un hôpital débordé autant que dévoué ; des vies en souffrance : une comédie sociale hilarante et noire. Une France au bord de la rupture, qui a mal.

aVoir-aLire.com: Catherine Corsini mêle habilement, avec un bel équilibre, actualité sociale récente et comédie douce-amère. Une réussite portée par une belle brochette d’acteurs.

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Actu Solidaires 78 Pourquoi des prisons ?

Communiqué Solidaires 78 Non à la construction de nouvelles prisons, à Magnanville comme partout ailleurs !

Solidaires Yvelines organise avec la librairie La Nouvelle Réserve avec des membres du journal l’Envolée, porte voix des prisonniers qui résistent au sort qui leur est fait, et Nadia Menenger, autrice de plusieurs livres sur la prison,une rencontre sur le thème

“Des prisons, pour quoi faire ?” mercredi 2 février 19h à Limay.

De nombreuses raisons nous poussent à nous opposer au projet de construction d’une nouvelle prison à Magnanville :

Le problème de la surpopulation carcérale et des conditions de détention reste entier, et cela ferait la 4ème prison dans les Yvelines.

Depuis 30 ans le nombre de détenus en France a doublé : 70 000, avec un taux d’occupation en moyenne de 142% en maisons d’arrêt et quartiers de maisons d’arrêt et des conditions de survie toujours aussi déplorables et indignes.

→ Refuser la construction de nouvelles prisons, c’est d’abord refuser qu’une partie de la population puisse être privée d’humanité par le traitement qui leur est imposé dans un modèle de société étouffant et inadapté aux enjeux actuels.

– Les 700 emplois directs promis en lien avec la construction ne sont ni démontrés ni alléchants pour les jeunes du coin. Alors que 17 postes d’enseignants sont supprimés à la rentrée 2021 dans les Yvelines, manque de 89 équivalents temps plein à l’hôpital de Meulan-Les Mureaux, Renault supprime 2000 postes dans l’ingénierie, un maire local se vante des emplois associés à une prison ?

→ Enfin, une prison construite sur des champs, contribuerait àbétonner encore plus de terres agricoles, en régression de 20 % depuis 1950 entraînant l’effondrement du nombre de paysans.

La prison est un mode de gestion et d’exclusion des populations pauvres, précaires et marginalisées (en majorité) dont un tiers pour des délits minimes et sans l’exercice d’une justice impartiale. Personne n’ira en prison pour avoir détourné des millions d’argent public, vendu des engins de mort à des dictatures !

Il urgent d’éradiquer les causes sociales du système qui produit la prison : il faut augmenter les salaires, revaloriser l’allocation chômage et les retraites, créer les postes nécessaires dans la santé et l’éducation, lancer une refonte complète du système judiciaire, qui ne saurait exister sans une refonte du système économique.

Au-delà de notre opposition à ce projet, nous souhaitons plus largement que les habitants, les travailleurs, les syndicalistes de la région, puissent venir échanger avec des militant.es qui s’interrogent sur la place de la prison dans notre société et qui luttent contre l’ordre carcéral qui y règne.

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 23


Au sommaire : Chanteloup, Gargenville, Jouars-Pontchartrain, Poissy, Les Mureaux, Mantes-laJolie,
Transport, éducation, grève…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Source : 78actu.fr
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