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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile

Sud Renault, 6,1% d’inflation : et nos salaires ?

Alors que de nombreux salariés Renault voient leur salaire stagner suite à la suppression des AGS, l’INSEE annonce en juillet une augmentation de 6,1 % des prix sur un an. SUD appelle les salariés à se mobiliser pour obtenir une augmentation significative et générale des salaires.

Selon l’INSEE, « en juillet 2022, les prix à la consommation augmentent de 6,1 % sur un an ». Face à cette flambée des prix, il faut une augmentation de salaire au moins égale à l’inflation pour qu’aucun salarié ne perde de pouvoir d’achat. Or la direction de Renault a supprimé les Augmentations Générales de Salaire (AGS) pour toutes les catégories de personnel, y compris cette année pour les APR et les ETAM.

La direction se félicite des bons résultats financiers du premier semestre 2022 [1] :

  • « Amélioration significative de la profitabilité : 4,7 % de marge opérationnelle »
  • « Forte génération de free cash-flow : 956 millions d’euros »
  • « Renforcement de la structure financière : dette nette réduite de 1,2 milliard d’euros à -426 millions d’euros »
  • « Résultat net des activités poursuivies à 657 millions d’euros, en hausse de 458 millions d’euros par rapport à l’année dernière »

Renaut a donc dans ses caisses de quoi augmenter les salaires de tous : APR, ETAM et Cadres.

SUD demande la réouverture de négociations sur les salaires et appelle les salariés à la mobilisation, seule capable d’obtenir des AGS dignes de ce nom, dès la rentrée de septembre.

Notes

[1] Source : Renault Group relève ses perspectives financières 2022 et accélère sa transformation

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Écologie Éducation Luttes féministes

Sud éducation : Campagne de syndicalisation

C’est quoi un syndicat féministe ?

  • Un syndicat qui accompagne les victimes de violences sexuelles et sexistes : c’est indispensable car trop souvent, l’employeur refuse de prendre ses responsabilités et d’appliquer la loi.
  • Un syndicat qui se mobilise contre les inégalités salariales et la précarité : les femmes occupent les postes les moins bien rémunérés (AESH, professeure des écoles…). Il faut agir sur les salaires, exiger la titularisation des personnels précaires et en finir avec les temps incomplets imposés.
  • Un syndicat qui forme les personnels : SUD éducation propose des formations pour lutter contre les stéréotypes de genre, les violences et les inégalités de genre mais aussi pour construire une pédagogie antisexiste.
  • Un syndicat qui défend le droit de disposer de son corps et de décider librement de son genre, de son prénom, de sa sexualité.

C’est quoi un syndicat de lutte ?

  • Un syndicat qui défend les personnels : les militant·es de SUD éducation sont présent·es pour vous informer sur vos droits et pour les faire respecter
  • Un syndicat pour gagner de nouveaux droits : SUD éducation mène des batailles pour le paiement de l’indemnité REP/REP+ pour les AED et les AESH, pour imposer des seuils d’effectifs réglementaires
  • Un syndicat qui agit contre les discriminations
  • Un syndicat pour transformer la société : face à la crise sociale et environnementale, il faut se mobiliser et élaborer des alternatives !
  • Un syndicat déterminé et combatif : les avancées sociales se gagnent par la construction d’un rapport de force, lui-même le résultat des luttes collectives et de l’expression de la solidarité. SUD éducation est notre outil !
  • Un syndicat qui défend le service public d’éducation : SUD éducation organise des mobilisations pour l’accès de tou·tes les élèves à l’école : les élèves allophones, les élèves en situation de handicap, les élèves en difficultés scolaires et/ou sociales….

C’est quoi un syndicat autogestionnaire ?

  • Un syndicat où tout le monde peut prendre part aux décisions : à SUD éducation, tou·tes les adhérent·es peuvent participer aux assemblées générales organisées régulièrement pour prendre les décisions concernant l’activité syndicale, les luttes à mener et les grandes orientations. La démocratie directe est la règle.
  • Un syndicat sans permanent·e : à SUD éducation, des militant·es peuvent bénéficier d’une décharge syndicale pour faire vivre le syndicat au jour le jour et mettre en œuvre les décisions collectives, mais leur temps de travail ne doit jamais être inférieur à un mi-temps.
  • Un syndicat sans chef·fe : à SUD éducation, on peut avoir des responsabilités et représenter le syndicat dans les instances ou face à l’administration mais personne ne décide à la place des autres. SUD éducation, c’est un syndicat sans hiérarchie qui défend une école sans hiérarchie.
  • Un syndicat qui pratique la rotation des mandats : des responsabilités peuvent être confiées collectivement à des militant·es (pour tenir des permanences, siéger en instance, accompagner les collègues), mais ces mandats sont limités dans le temps. À SUD, pas de déchargé·e à vie, pas de carrière de syndicaliste : juste vos collègues qui s’engagent.

C’est quoi un syndicat écologiste ?

  • Un syndicat qui lutte pour une justice sociale et climatique Pour réduire les inégalités des coûts de déplacement, SUD éducation revendique la prise en charge intégrale de l’abonnement de transports en commun et le possible cumul avec le forfait mobilité durable qui doit être doublé.
  • Un syndicat qui pense global : SUD éducation est membre du collectif «Plus Jamais ça» et du réseau syndical international de solidarité et de luttes, parce que que la réponse aux défis planétaires doit se faire de manière unitaire et internationale.
  • Un syndicat qui prépare l’avenir : parce que l’écologie ça s’apprend, SUD éducation croit au rôle déterminant de l’école. Les programmes ont un rôle à jouer pour familiariser les élèves avec les enjeux climatiques et développer les
    emplois de la reconversion écologique.
  • Un syndicat qui pense local ! Parce que les collectivités doivent agir à leur échelle et rénover les bâtiments scolaires pour réduire leur consommation, repenser l’alimentation dans les cantines et végétaliser les cours d’école.

C’est quoi un syndicat interpro ?

  • Un syndicat pour être Solidaires : SUD éducation est membre de l’Union syndicale Solidaires avec d’autres syndicats du privé, des transports, de l’industrie, de la culture, de la Fonction publique, des services… C’est ce qui permet d’être plus fort face au gouvernement et au patronat sur les grands sujets du monde du travail : retraites, salaires, emploi, conditions de travail.
  • Un syndicalisme « hors-les-murs » : notre syndicalisme ne s’arrête pas aux murs de nos établissements, nos écoles et nos services. Le logement, le racisme, le sexisme et les LGBTI+phobies, l’écologie : ce sont des questions qui intéressent les salarié·es et les concernent. Elles sont donc pleinement syndicales.
  • Un syndicat présent partout : chaque syndicat SUD éducation participe à une structure interprofessionnelle Solidaires départementale. C’est la garantie de solidarités concrètes à l’échelon le plus proche : le quartier, la ville, le département.
  • Un syndicat pour changer la société : car ce n’est pas seulement le travail : c’est la vie entière qu’il faut changer ! Ce sont celles et ceux qui travaillent qui font tourner la société aujourd’hui. Demain, c’est à nous qu’il appartiendra de construire un futur émancipé du capitalisme. C’est aussi pour ça que l’interpro est utile.

5 flyers de syndicalisation : qu’est-ce qu’un syndicat de féministe, de lutte, autogestionnaire, écologiste et interpro ?

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Actu Solidaires 78 Campagne partageons le travail

Campagne partageons le travail

L’Union syndicale Solidaires lance de juin 2022 à juin 2023 une campagne de fond pour aller en direction du maximum de travailleuses et travailleurs. Échanger sur le travail, ses finalités, ce qu’il faut faire pour l’améliorer, en prendre le contrôle collectivement : c’est la campagne partageons le travail. Dans un premier temps de cette campagne, durant l’été 2022, nous allons dans les secteurs professionnels et dans nos unions départementales aller discuter retraites et protection sociale, en faisant le lien avec la question de l’inflation, des salaires et revenus et en intégrant les luttes contre les discriminations et dominations.

Une campagne inédite et ambitieuse de juin 2022 à juin 2023 de l’Union syndicale Solidaires

En septembre dernier, en congrès, nous avons décidé de construire une campagne d’action syndicale de grande ampleur qui soit « offensive » sur la question du travail au sens large.

Son objectif ?

Nous allons nous adresser à des millions de salarié·es et proposer un syndicalisme « en positif », mobilisateur qui mette en avant les spécificités de notre projet syndical.

Nous allons mettre en avant des revendications immédiates, pour répondre à l’urgence du quotidien, mais aussi montrer comment les articuler avec un projet de transformation sociale de moyen terme qui vise à améliorer le travail et la société en profondeur.

En quoi c’est une campagne inédite ?

C’est que nous allons la mener évidemment de façon interprofessionnelle, avec du matériel et des initiatives de l’Union, mais également, en parallèle, dans nos secteurs professionnels et nos union départementales, pour être au plus près des particularités de chacun et chacune.

Nous avons dégagé 4 grands moments avec à chaque fois un thème général que nous articulons avec l’urgence sur les salaires et la lutte contre les discriminations :

  1. De juin à septembre 2022, nous allons travailler sur les retraites et la protection sociale. Il s’agira de détruire les idées reçues et les mensonges (l’allongement de l’espérance de vie oblige sans évoquer la durée de vie en bonne santé, la dette qui obligerait à augmenter le temps de travail…). Nous allons porter la discussion vers les salarié·es sur la finalité du travail et sur le partage des richesses actuel.

Solidaires revendique la retraite à 60 ans au maximum (moins dans les métiers difficiles) avec un retour aux 37,5 années de cotisations.

Il va s’agir également de rappeler sur ce premier temps de campagne que face à l’inflation il faut des salaires qui permettent de vivre dignement, en net ET en brut.

Cela signifie :

  • un SMIC net à 1700 euros. Pas de retraites, chômage ou minima sociaux en dessous du SMIC ;
  • + 400 euros par mois immédiatement pour toutes et tous ;
  • l’égalité réelle femmes/hommes dans les revenus ;
  • une échelle des salaires limitée de 1 à 5 dans les entreprises et administrations pour redistribuer les richesses et limiter la dégradation écologique liée aux hauts revenus.
  1. D’octobre à décembre 2022 nous mettrons les services publics au centre de la campagne. Il s’agit d’expliquer leur place primordiale pour le bien commun dans notre société, ce qui passe par leur renforcement et leur extension. Cela implique d’avoir des recrutements à la hauteur des besoins de fonctionnaires, une fonction publique indépendante au service de l’intérêt général, protectrice, un vrai plan de titularisation générale et sans condition des précaires, mais aussi de réfléchir à l’extension du domaine des services publics et en créer de nouveaux !
  2. De janvier à mars 2023 nous avancerons sur la question de la transition écologique. Il s’agit d’accélérer la réflexion et les propositions concrètes dans nos syndicats sur le sujet, en particulier sur la question des reconversions écologiques. Quelles revendications et quels leviers dans nos secteurs et territoires pour faire face à l’urgence climatique ? Nous organiserons en janvier 2023 nos secondes journées nationales « reconversions sociales et écologiques ». Solidaires a également proposé à la FSU et à la CGT d’organiser des rencontres/formations intersyndicales écologistes pour nos adhérent·es qui devraient se tenir courant 2023.
  3. Enfin, d’avril à juin 2023, nous allons réfléchir sur la démocratie au travail. Quelles sont les alternatives possibles dans la démocratie au travail, ce qui oblige à réfléchir sur la forme des entreprises et administrations, et de reposer la question du pouvoir des travailleuses et des travailleurs (coopération, autogestion…), en étant capable de remettre en cause des organisations du travail présentées comme évidentes et de peser dans le débat public avec la création d’un « futur désirable » décidé par les travailleurs et travailleuses qui rompt avec le « there is no alternative » (au capitalisme).

Pour chacune de ces thématiques générales, nous allons y insuffler ce qu’est Solidaires. Et nous préparerons en 2023 des temps forts pour finir la campagne et fêter les 25 ans de notre Union syndicale.

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Actu Solidaires 78

9-10-11 septembre – Solidaires à la fête de l’Huma : tout le programme

L’Union syndicale Solidaires tiendra un stand durant la fête de l’humanité du 9 au 11 septembre 2022.

Au stand, vous trouverez :

  • des syndicalistes pour répondre à vos questions (et des fiches connaitre ses droits)
  • toutes les explications pour vous syndiquer Solidaires
  • une table de solidarité avec la lutte des travailleurs sans-papiers en grève (DPD, Chronopost et RSI), avec des T-Shirt de soutien, les caisses de grève
  • des tables spécifiques de Solidaires Etudiant.es, d’ASSO et du SNJ
  • un bar et un espace de convivialité
  • du matériel militant, des autocollants, des stickers, des affiches et des tatoos gratuits
  • des débats avec pleins d’invité.es
Programme Stand

Le programme des débats au stand Solidaires

Ils seront retransmis en direct sur la chaîne YouTube de l’Union : www.youtube.com/c/UnionsyndicaleSolidaires

Vendredi 9 septembre


19h-21h Concert Reprise rock de Foby



Samedi 10 septembre


10h-11h / Situation des services de santé en France : pourquoi une telle dégradation et une telle précarité, quelles solutions de court terme ?

Avec Franck Banizette secrétaire du syndicat, Sud Santé Sociaux 91, Laurence Gauthier du collectif de défense des hôpitaux Nord-Essonne, Sandra Douailler du collectif de défense de l’hôpital de Dourdan, Anissa Amini, secrétaire générale adjointe de la fédération Sud Santé Sociaux.


11h30-12h30 / Salaires, retraites : quelles perspectives, comment gagner ?

Avec : Philippe Martinez secrétaire générale de la CGT, Benoît Teste secrétaire général de la FSU, Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-délégué.es généraux de l’Union syndicale Solidaires.



14h-15h00 / Quel rôle des syndicats dans les luttes féministes (au travail, pour la défense de l’avortement, contre les violences sexistes et sexuelles)

Avec: Murielle Guilbert du secrétariat national et de la commission femmes de Solidaires, Sophie Binet de la CGT, Ana Azaria de Femmes Egalité

15h30-16h30 / Agir syndicalement contre les LGBTIphobie : visibiliser les discriminations, construire des outils et des luttes syndicales

Avec : Julie Ferrua du secrétariat national et de la commission genre et sexualité de Solidaires, Lucile Jomat et Nicolas Lamartine de SOS homophobie, Alexandra Meynard de la CGT et Fleury Drieude de la FSU


17h-18h / Sans papiers en lutte : comprendre et soutenir la grève engagée depuis fin 2021 à DPD, Chronopost et RSI

Avec : Aboubacar Dembele, Dioum Elhadji & Mahamadou Toure délégués des 3 piquets, Giorgio de SUD Poste 91, Eddy Talbot de la fédération SUD PTT

18h30-19h30 / Face à l’urgence écologique, agir avec les salarié.es pour changer les système de production et de consommation

Avec : Didier Aubé du secrétariat national et de la commission écologie de Solidaires, Alban Mosnier d’Attac et du collectif du 91 de PJC l’alliance écologique et sociale, Loïc du collectif Zaclay / Contre la ligne 18

20h-21h / Comment le syndicalisme étudiant s’inscrit-il dans des luttes globales et unitaires ?

Avec: un.e membre de Solidaires Etudiant-e-s Syndicat de Lutte (SESL), une membre de la FSE, un.e membre de la CGT-CELA


Dimanche 11 septembre

11h30-12h30 / Quel syndicalisme dans le secteur de la logistique ?

Avec Elie Lambert du secrétariat national et de la commission syndicalisation/développement, Joseph Mukoko élu SUD au CSE d’Amazon Brétigny et Amazon France, Joscelin Guttermann de SUD Rail PSE travailleur dans le fret.


14h-15h / Services publics notre bien commun : les défendre, en créer de nouveau !

Avec : Gaëlle Martinez déléguée générale de Solidaires Fonction publique, un.e camarade de SUD Education, Anne Guyot Welke secrétaire générale de Solidaires Finances publiques, Jean- Marc Devauchelle secrétaire générale de la fédération SUD Santé Sociaux



15h30-16h30 / Invasion de la Russie en Ukraine : quelles solidarités internationales, quelles conséquences économiques et sociales sur nos vies ?

Avec : Cybèle David du secrétariat national membre du groupe de travail Ukraine, un camarade de Sud industrie sur l’économie de guerre, Ophélie Vildey du secrétariat national et membre de la commission économie



17h-18h15 / L’extrême-droite, ennemie des travailleuses et des travailleurs : la combattre partout, tout le temps.

Avec : Aude Gremy (commission antifasciste de Solidaires), une représentante de VISA, un représentant de La Horde, un.e représentant.e de la coordination unitaire antifasciste

Programme débats
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Éducation

On ne veut pas (r)entrer dans le rang ! Le nouveau n° du journal de Sud éduc 78

Le numéro de rentrée du journal de Sud éducation 78 est sorti !

Édito

On ne veut pas (r)entrer avec cette précarité démultipliée que subissent nos collègues contractuel·les.
On ne veut pas (r)entrer dans des classes à 35 élèves, imposées pour des raisons budgétaires.
On ne veut pas (r)entrer sans infirmièr·es scolaires, sans PsyEN, sans assistant·es sociales, etc.
On ne veut pas (r)entrer sans personnels administratifs, sans agent·es d’entretien et de restauration.
On ne veut pas (r)entrer pour subir les discours démagogiques et infantilisants de nos chef·fes.
On ne veut pas (r)entrer sans réelle augmentation de salaire pour tou·tes et sans réels moyens pour l’éducation.
On ne veut pas (r)entrer avec des collègues qui deviennent nos chef·fes.
On ne veut pas (r)entrer lorsque nos collègues AED, AESH touchent un salaire en dessous du seuil de pauvreté.
On ne veut pas (r)entrer avec un réseau numérique sous la coupe d’un département incompétent à la fois sur les questions techniques et pédagogiques.
On ne veut pas (r)entrer dans des établissements parfois délabrés et énergivores, sans aucune réaction des pouvoirs publics.
On ne veut pas (r)entrer quand la jeunesse est mise sous la tutelle des ministères du travail et de l’armée.

On veut (r)entrer en s’organisant, en se mobilisant, en luttant, solidairement.


Au sommaire :

Édto – On ne veut pas (r)entrer dans le rang !
Mais surtout, méfiez-vous des chefs d’établissement
Élections professionnelles 2022 – Votons Sud éducation
Job dating : 20 mn pour être embauché·e
Inégalités : À 2,2 km près…
Démagogie – Devoirs-faits tous azimuts
Personnels administratifs : savoir pour ne pas se faire avoir
Agent·es lycées et collèges : vous avez des droits !
Dossier – Mais, au fait, ça sert à quoi déjà un syndicat ?
Notre histoire : naissance du syndicalisme dans l’éducation
Futurs « chefs d’école » : vos missions… si vous les acceptez !
AED en lutte : période d’essai, non-renouvellement… Vigilance !
Pédagogie – Parlons rentrée…
École – hôpital : luttons ensemble pour défendre nos services publics
Sud-horoscope de rentrée : un autre avenir est possible !

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En grève ! Internationalisme

Au Royaume-Uni, la vague de grèves salariales se durcit

Cheminots, dockers, avocats… Chaque jour ou presque, le pays est confronté à un nouveau mouvement de colère.

« L’été du mécontentement », comme il a été surnommé, a débuté en juin et tend à se durcir. Il s’agit désormais de la plus grande vague de grèves depuis une trentaine d’années.

A l’appel des syndicat CWU, RMT et UCU[1], une campagne unitaire a été lancé mi-août intitulée Enough is enough[2].L’objectif : gagner sur la question du coût de la vie, c’est-à-dire de la rémunération des travailleurs et travailleuses, des pensions des retraité∙es, des indemnités des personnes sans ressources… Bref, de faire payer les riches, les patrons, de remettre en cause l’exploitation capitaliste.

De nombreuses grèves locales et sectorielles ont été déclenchée, notamment dans le ferroviaire : jeudi 18 août, les trains britanniques étaient en grève et la circulation fortement perturbée. Le lendemain, le métro de Londres se trouvait à l’arrêt. Le surlendemain, les trains étaient de nouveau bloqués. 

Plusieurs journées d’action sont organisées allant jusqu’aux grèves nationales étalées entre les 26, 27 et 30 août à l’appel de CWU. Notons également la volonté de rassembler les milieux syndicaux, associatifs, culturels, dans un mouvement social qui créé ainsi la politique est une nouveauté d’importance.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à ces mobilisations. La question salariale et du partage des richesses est centrale dans la période, en France aussi, c’est pourquoi nous appelons à une grève et une mobilisation d’ampleur à construire dans la durée dès le 29 septembre.

[1] Communication Workers Union (CWU) – National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT) – University and College Union (UCU).

[2] Littéralement : « Assez, c’est assez » ; en français, nous dirions « Trop, c’est trop ». Site de la campagne : « Nous disons “assez” »

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