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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Retraites

Déclaration de l’Union syndicale Solidaires réunie en comité national les 19 et 20 avril 2023

La lutte pour la défense de nos retraites engagée depuis janvier est d’une intensité rare. Notre détermination est intacte. La grande majorité des travailleuses et travailleurs soutient la mobilisation : nous avons gagné la bataille des idées sur cette loi injuste, brutale et injustifiée. L’unité intersyndicale a jusqu’ici été primordiale et nous entendons la préserver.

Si nous n’avons pas pu passer un cran décisif, en particulier en mars par la grève reconductible et nos actions, nous n’avons cependant pas perdu. L’exécutif essaye de tourner la page depuis des semaines, sans succès. La multiplication des violences policières, des gardes à vue, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester révèlent la fuite en avant de l’exécutif sur la question sociale et a ouvert une crise démocratique profonde. Les violences orchestrées par l’État à Saint-Soline, comme les attaques contre la Ligue des droits de l’Homme ou les menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre sont préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

Solidaires va mettre toute son énergie dans les jours qui viennent pour que le 1er mai unitaire rassemble des millions de travailleuses et travailleurs, dans une ambiance populaire, festive et déterminée. Ce sera un moment important pour montrer la force de notre mouvement social, avant le retour du Conseil constitutionnel du 3 mai sur la possibilité d’un RIP (référendum d’initiative partagée).

Solidaires entend continuer la lutte, le plus unitairement possible pour faire vivre la colère sociale, par des journées d’actions spécifiques, par la multiplication d’initiatives (rassemblement sur les déplacements de l’exécutif et des parlementaires qui soutiennent la loi, casserolades, déploiement de banderoles, actions symboliques…). Les « 100 jours de Macron » sont un Waterloo annoncé : il n’y aura pas de retour à la normale.

Le 1er mai sera l’occasion de rappeler que notre lutte est internationale : le monde entier nous regarde et les soutiens sont légion. Nous nous battons pour un autre partage des richesses, contre un système capitaliste qui cherche à s’accaparer toujours plus nos vies et plus largement les ressources communes. Nous luttons pour nos retraites, nos salaires, nos conditions de travail, pour nos droits et libertés et pour porter nos alternatives et solutions face à l’ensemble des urgences sociales et écologiques, face aux discriminations et dominations.

Dans ce contexte, nous savons que l’extrême droite, ennemie des travailleuses et des travailleurs, est en embuscade pour prendre le pouvoir d’État. Ses violences contre les militant·es et les locaux syndicaux se multiplient. Nous serons toujours sur sa route. Nous n’oublions pas sa violence intrinsèque. Nous participerons du 2 au 5 juin à l’organisation de commémorations pour notre camarade Clément Méric, membre de Solidaires Étudiant-es assassiné il y a 10 ans à Paris par des néo-nazis.

Pour renforcer l’outil incontournable de résistance qu’est le syndicat, l’heure est à la syndicalisation massive et au développement de nouvelles sections syndicales dans les entreprises, dans les administrations ou d’implantations territoriales par les unions locales. Nous invitons les travailleuses et travailleurs à se syndiquer en masse et à rejoindre l’Union syndicale Solidaires si elles/ils partagent nos valeurs et pratiques.

Pour mettre tous ces éléments en avant auprès du plus grand nombre, Solidaires et ses syndicats vont se déployer massivement par des actions et des diffusions de tracts, en particulier le lundi 24 avril, à une semaine du 1er mai.

Pour Solidaires, c’est toujours le retrait

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Actu Solidaires 78

RDV Assemblée de mobilisation des Mureaux

En pièces jointes le tract de l’Assemblée de mobilisation des Mureaux et villes alentour tracté ce matin à la zone des Garennes aux Mureaux :

– recto : tract de l’Assemblée de mobilisation

– verso : communiqué national pour le 1er mai

Prochains rendez-vous locaux :

Samedi prochain 22 avril Manifestation, départ à 11h au Marché de Bécheville

Lundi prochain 24 avril  Assemblée de mobilisation à 18h30

Samedi prochain 29 avril Manifestation, départ à 11h au Marché de Bécheville 

Lundi 1er mai Rassemblement à 10h au rond-point des Bougimonts

Lundi 1er mai Départ collectif en train pour la manifestation à Paris (14h République)

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Actu Solidaires 78 Retraites

Rien ne nous arrêtera ! L’agenda de la semaine du 17 avril 2023

Rien ne nous arrêtera ! L’agenda de la semaine du 17 avril 2023

Lundi 17 avril
- Action surprise !
- AG des Mureaux 18h30-20h30 à l’UL CGT, 86 avenue Aristide Briand → des actions y seront décidées pour la semaine.

Mardi 18 avril

- 17 h – 19 h accueil syndical Librairie La Nouvelle Réserve Limay
- 20h Limay, la nouvelle réserve : concert de soutien aux grévistes du Mantois avec les Pigs in cornfield.


Mercredi 19 avril

17h-19h de nouveau à Montigny-le-Bretonneux, à l’entrée de la Diagonale – 17h : expression libre et artistique, distribution de flyers (collectif contre la retraite à 64 ans SQY)
17h30 : Assemblée populaire in-situ, préparation des actions à venir
18h15 : manifestation

Jeudi 20 avril
- ANNULÉ Jeudi 20 avril, 20 h rencontre à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay avec Matthieu Lépine auteur de L’Hécatombe invisible 

Samedi 22 avril
- 11h rassemblement aux Mureaux, marché de Becheville. Manif selon le nombre.
- 15h-17h Rassemblement à Plaisir, centre commercial Monplaisir, 1170 avenue de ST Germain (collectif contre la retraite à 64 ans SQY)

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Retraites : ce n’est pas fini !

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.
Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).  L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique.  Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.  C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme,  l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays.

Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale.

Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.


L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Rail Retraites Transport

SUD RAIL : au combat ! Appel unitaire à la grève jeudi 20 avril

Ça y est, nous sommes libéré·e·s de toute cette mascarade institutionnelle que l’on a voulu mettre au même niveau que notre colère sociale et le rapport de force historique construit dans toute la France.

Les membres du Conseil Constitutionnel ont très logiquement soutenu celles et ceux qui les ont désigné·e·s.

Le Président de la République a, quant à lui, promulgué en pleine nuit cette loi avec une certaine lâcheté.

L’équation est très simple : nous n’avons plus rien à perdre et tout à gagner.

En allant chercher la non application de cette loi injuste et brutale, notre victoire sera encore plus franche et cruciale … car maintenant, c’est à terre que nous devons mettre la Macronie !

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

La loi retraite promulguée cette nuit : un passage en force inacceptable

Seulement quelques heures après la décision du Conseil Constitutionnel et les manifestations qui l’ont suivi un peu partout en France, Emmanuel Macron a décidé de promulguer sa réforme des retraites en pleine nuit.

Alors que depuis le début de ce mouvement inédit des millions de personnes sont dans la rue pour dire non à cette réforme des retraites, ce président nous démontre une nouvelle fois son mépris total à l’encontre de la jeunesse, des travailleurs∙euses et des retraité∙es. Il n’entend rien depuis le début de ce mouvement et persiste à mettre de l’huile sur le feu en promulguant sa loi alors que l’intersyndicale a renouvelé hier soir sa demande solennelle de ne pas la promulguer.

A nos revendications, à la colère sociale, Emmanuel Macon fait le choix de n’avoir pour seule réponse que la répression. Interpellations, gardes à vue, nasses, coups de matraques, grenades sur les manifestant∙es visant à dissuader les lycéen∙nes, étudiant∙es, travailleurs∙euses et retraité∙es de manifester.

L’Union syndicale rappelle que manifester est un droit, et que la participation à une manifestation non déclarée ne constitue pas un délit. Elle condamne la multiplication des arrestations arbitraires suite aux cortèges spontanés, dont celles de plusieurs des camarades de l’Union et exige leur libération immédiate.
L’Union syndicale Solidaires appelle à poursuivre la mobilisation pour l’abrogation de cette loi. Elle réunira l’ensemble de ses structures (unions départementales, fédérations et syndicats professionnels) dès la semaine prochaine, afin de décider c∙ollectivement des suites à donner à la mobilisation.
Avec l’intersyndicale, elle soutient d’ores et déjà les rassemblements, actions et initiatives qui seront décidées localement dans les jours à venir.
Elle appelle à déferler massivement le 1er mai partout dans le pays et de faire de cette journée celle de l’expression de la colère populaire contre la réforme, le déni de démocratie et pour un meilleur partage des richesses.
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antifascisme Défense de nos libertés

Soutien à la LDH – « Nous continuerons »

Communiqué de presse en soutien à la LDH attaquée par Darmanin semaine dernière par les organisations (associations et syndicats) membres du cadre opposé à la loi séparatisme.

Nous continuerons !

Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des Droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ».

Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’intérieur.

Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques.

La Ligue des Droits de l’Homme a été créée il y a 125 ans, au lendemain de l’affaire Dreyfus, par des esprits résistants en vue de combattre l’injustice antisémite, elle a été de toutes les luttes historiques contre le fascisme, pour la laïcité, pour la garantie des libertés publiques et la reconnaissance de nouvelles. Jusqu’à ce jour, le seul régime à avoir remis en cause son existence était celui de Vichy en 1940.

L’actualité la plus récente a rappelé l’utilité de l’action de la LDH qui a, grâce à ses observateurs et observatrices, dénoncé les dérives du maintien de l’ordre et l’entrave à l’intervention des secours sur Sainte-Soline. La ligue a appelé à une désescalade de la violence, et se trouve encore à l’origine avec plusieurs organisations et syndicats, des récentes condamnations de préfectures, en raison de l’atteinte portée à la liberté de manifestation.

La LDH est à l’origine de bien des avancées du droit et des libertés avec des contentieux qu’elle a gagnés, devant le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation et le Conseil d’Etat.

Comme à son habitude, le ministre de l’intérieur ignore que le soutien financier aux associations n’implique pas que les collectivités soient en accord avec l’ensemble des revendications ou des positionnements politiques pris par l’association dans le débat public.

Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.

La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’Etat de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.

La rhétorique déployée par le ministre de l’intérieur est dangereuse et témoigne du basculement de ce dernier, et du gouvernement auquel il appartient, dans l’illibéralisme autoritaire.

Le ministre sape le fondement même de l’idée politique en disqualifiant toute opposition, la faisant désormais passer pour du “terrorisme intellectuel“. Si vous n’êtes pas d’accord avec G. Darmanin, vous êtes suspect.

Mais les tentatives de bâillonnement seront vaines car, pour reprendre les termes du Président de la LDH, « nous continuerons ».

Plus que jamais nous continuerons et agirons ensemble, contre ceux et celles qui s’en prennent au modèle démocratique, contre ceux et celles qui veulent gouverner avec et par la peur, contre ceux et celles qui entendent mettre en œuvre un projet délétère et qui génèrent eux-mêmes le séparatisme contre lequel ils et elles disent lutter, contre ceux et celles qui sont à l’origine de la mise à mal du contrat social et de la République.

SIGNATAIRES :

La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

Le Comité pour le Respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)

Anticor

FSU

Fondation Copernic

UNEF

MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

Union syndicale Solidaires

Le Syndicat de la magistrature

Gisti – Groupe d’information et de soutien des immigré·es

DAL – Droit Au Logement

Association de Travailleurs Maghrébins de France ( ATMF)

L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT)

ATTAC France

La Fédération nationale de la Libre Pensée

Greenpeace France

CGT

L’Association des Marocains en France (AMF)

Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR).

Memorial 98

Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

Femmes Egalité

Alternatiba

Anv-Cop21

Collectif des associations citoyennes (CAC)

Utopia 56

Emmaüs France

VoxPublic

Le Comede

Groupe d’Accueil et de Solidarités (GAS)

Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé)

La Cimade

La Fédération des associations de solidarités avec tou-te-s les immigré-e-s

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