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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation

Le Grand JT de l’Éducation (11/12/2023) – “Quand l’extrême droite rêve de faire école”

Alors que le mouvement “Parents vigilants” gagne du terrain et met la pression sur le corps enseignant, l’équipe du “Grand JT de l’Éducation” s’interroge sur les ambitions de l’extrême-droite. Pourquoi ce parti rêve-t-il de faire école ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Grégory Chambat, enseignant, militant à Solidaires – SUD Éducation 78, et auteur du livre Quand l’extrême droite rêve de faire école.

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Internationalisme Palestine

Appel à la mobilisation partout en France pour un cessez-le feu à Gaza

HALTE AUX MASSACRES A GAZA ET EN CISJORDANIE ! CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN

Ce qui est en train de se passer à Gaza est un crime contre toute l’Humanité.

Après quelques jours de trêve, les bombardements, attaques militaires par voies terrestres, aériennes et maritimes ont immédiatement repris avec plus d’intensité qu’avant la trêve. L’armée israélienne vise maintenant le Sud, là où des centaines de milliers de personnes ont été obligées de se réfugier. En tout, 1,9 million de personnes ont été déplacées.

C’est une guerre atroce et criminelle entreprise par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne de Gaza. Les 18.000 morts, dont plus de 70% de femmes et d’enfants, les 49.000 blessés, les milliers de disparus, les familles anéanties, les 75 journalistes tués sont autant de vies, de personnalités, de visages dont il faut rappeler le souvenir. Nous condamnons les arrestations massives indiscriminées dans la population de Gaza, elles sont menées dans conditions inhumaines et dégradantes.

C’est une guerre qui vise à vider Gaza de sa population par n’importe quel moyen. Les crimes commis le 7 octobre ne peuvent justifier une telle attaque contre toute une population et ses infrastructures vitales.

Des rapporteurs de l’ONU évoquent « un risque de génocide ».

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, a activé l’article 99 pour alerter d’une catastrophe humanitaire « aux conséquences irréversibles pour les Palestiniens dans leur ensemble et pour la paix et la sécurité dans la région ». Nous dénonçons le veto des Etats-Unis au Conseil de sécurité du 8 décembre qui a mis en échec la résolution exigeant un cessez- le- feu. Ce veto est un permis de massacrer délivré à Netanyahou

En Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 260 morts depuis le 7 octobre. Plusieurs communautés ont été chassées de leurs terres, les cultures palestiniennes sont prises pour cible.

  • Nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique. Les arrestations de masse, extrêmement violentes, touchent toute la population, hommes, femmes et enfants. Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations.
  • Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza. Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes dans des conditions inhumaines. 150 prisonniers ont été libérés pendant la trêve. Mais depuis le 7 octobre, l’armée israélienne a procédé à plus de 3 000 arrestations en Cisjordanie occupée y compris à Jérusalem-Est.
  • Nous demandons la libération des otages civils israéliens. Nous demandons la protection de la population palestinienne de Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est
  • Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël et en arrêtant immédiatement toute coopération militaire et sécuritaire.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique l’arrêt de la colonisation et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU, y compris la résolution 194 qui prévoit le droit au retour des réfugiés.
Cessez-le feu total, immédiat et permanent !

Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population !

Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Nous appelons à manifester, se rassembler partout en France sur les bases de cet appel.

Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

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Éducation

Uniforme à l’école : quand Gabriel Attal fait sienne la politique éducative de l’extrême droite

Les dernières annonces “Choc des savoirs” sont particulièrement inquiétantes : Gabriel Attal renonce à la visée émancipatrice de l’accès pour tous les élèves à un même enseignement en dessinant des voies de ségrégation scolaire avec les groupes de niveau ou les classes prépa-lycée, mais aussi en renforçant le poids des résultats dans le parcours scolaire des élèves. Le député d’extrême droite Roger Chudeau a reconnu dans ses annonces le programme pour l’éducation du Rassemblement national et s’en est félicité. 

Non content de flatter l’électorat réactionnaire, contre les revendications des personnels de davantage de moyens pour réduire les inégalités scolaires et sociales, le ministre Attal poursuit “l’extrême droitisation” de sa politique éducative entamée à la rentrée avec l’interdiction des abayas en annonçant à présent l’expérimentation de l’uniforme à l’école. 

Dans un guide à destination des collectivités territoriales volontaires, le ministère de l’Éducation nationale a donné les contours de l’expérimentation de l’uniforme à l’école, au collège et au lycée. Les collectivités volontaires devront fournir un trousseau aux élèves (polos, pull, pantalon) d’une valeur de 200 euros avec un appui financier du ministère. 

SUD éducation dénonce cette mesure réactionnaire : pour améliorer le climat scolaire et combattre les inégalités, le service public d’éducation a besoin de moyens. Plutôt que d’uniformiser les tenues des élèves, le ministère de l’Éducation nationale devrait au contraire s’assurer que les droits des élèves sont respectés, que toutes et tous ont un toit, bénéficient de repas chauds au quotidien et ont accès aux soins médicaux nécessaires.L’argent public doit être utilisé pour lutter contre les inégalités sociales et pour la reconversion écologique du bâti scolaire, pas pour caporaliser les élèves. À nouveau, le ministre fait preuve de populisme dans des réponses toutes faites qui passent à côté des besoins des élèves et des personnels, à commencer par baisser le nombre d’élèves par classe. 

Derrière les annonces sur l’uniforme ou la défense de l’autorité des professeurs, le ministre continue à supprimer des postes. Pour défendre l’autorité des professeurs ou sortir du “Pas de vague”, les personnels n’ont pas besoin de grands discours ministériels mais de vrais moyens pour améliorer leurs conditions de travail. Le ministre Gabriel Attal fait peser sur les élèves en difficultés et leurs familles la responsabilité de la dégradation des conditions de travail des personnels qui incombe pourtant à son propre ministère. 

SUD éducation est particulièrement inquiet de la place grandissante du discours de la l’extrême droite dans le débat public sur l’école. Le Rassemblement national mise sur son discours sur l’école pour progresser dans l’opinion publique en faisant porter la responsabilité de la “baisse du niveau” sur les élèves racisé·es, les élèves en situation de handicap et les élèves en difficultés sociales. 

SUD éducation entend s’opposer fermement à l’extrême droitisation de la politique éducative du ministère. Nous ne cesserons de rappeler, avec SUD éducation, la tâche qui incombe au service public d’éducation : celle de former, d’émanciper et de faire émerger chez les élèves un esprit critique.

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Actu Solidaires 78 Automobile

Des quotas de notation à Renault

La saison des « people review » bat son plein à Renault. Ces comités de carrière sont chargés d’évaluer les salariés. Cette notation déterminera ensuite leur évolution salariale. Or les dés sont pipés car la direction a fixé des quotas de notation, en toute illégalité.

La saison des « people review » bat son plein à Renault depuis la mi-novembre. Ces comités de carrière sont organisés par service puis par direction afin d’évaluer la contribution individuelle de chaque salarié. Au sein de ces comités, des représentants de la fonction RH (Ressources Humaines) et de la hiérarchie (chefs d’équipe, chef de service…) sont chargés de noter les salariés selon deux grands critères :

  • Le « Quoi » : c’est le niveau global d’atteinte des objectifs fixés, mesurable à l’aide d’indicateurs.
  • Le « Comment » : il s’agit de noter le « comportement professionnel » du salarié.

En fonction du niveau obtenu dans chacun de ces deux critères, chaque salarié se voit ensuite positionné dans le « tableau à 9 cases » de l’évaluation :

Tous les tutoriels de l’entreprise concernant la « people review » précisent que cette « évaluation est importante pour la révision du salaire et l’évolution de la suite du parcours professionnel ». Le résultat de cette évaluation détermine en fait le niveau des augmentations de salaire et des primes individuelles (part variable) qui seront versées au mois d’avril suivant. Or la direction ajoute un troisième paramètre qui supplante tous les autres : les quotas de notation. C’est ce qu’elle appelle les « golden rules », les « règles d’or » de l’évaluation.

Cette année, les quotas de notation fixés par la direction sont les suivants :

  • Contribution insuffisante : 5% des salariés
  • Contribution partielle : 10% des salariés
  • Contribution forte : 55% des salariés
  • Contribution excellente : 20% des salariés
  • Contribution exceptionnelle : 10% des salariés

Chaque salarié ne sera donc pas noté selon le travail qu’il a effectué, mais il sera repositionné dans le « tableau à 9 cases » en fonction de ces quotas. Tous les membres d’un service ne pourront pas avoir le même niveau de contribution, ou se répartir dans deux ou trois cases du tableau. Leurs hiérarchiques directs devront discriminer les membres de leurs équipes, trouver absolument des collègues qui seraient moins bons ou meilleurs que les autres, même si la nature obligatoire de ce jugement le rend forcément arbitraire et artificiel. Ce sont des méthodes illégales et délétères.

Le « forced ranking » est illicite. La société Hewlett-Packard France (HPF) en a fait les frais. HPF a été définitivement condamné par la Cour de cassation en 2013 pour avoir effectué « la mise en œuvre d’un mode d’évaluation reposant sur la création de groupes affectés de quotas préétablis que les évaluateurs sont tenus de respecter » (voir le jugement de la Chambre sociale de la Cour de cassation n° 11-26539 du 27 mars 2013).

La direction oblige ainsi les managers de terrain à faire un « tri » dans leurs équipes. Ces quotas divisent, individualisent et opposent les salariés entre eux. Ils visent à les mettre en concurrence. Ils ont une effet psychologique énorme sur les salariés et un effet non moins important sur leur évolution salariale.

Le syndicat SUD appelle la direction à faire cesser cette pratique illicite et à enterrer définitivement tout processus qui définit et met en œuvre des quotas de notation dans l’entreprise.

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Conditions de travail

L’urgence salariale à l’ordre du jour dans tous les secteurs !

À l’issue de deux années marquées par l’inflation, la question salariale est plus que jamais à l’ordre du jour, et devient cruciale pour boucler les fins de mois ou parfois même vivre.

Ainsi au Crédit Agricole, dans la branche des prestataires de services, à La Poste, dans l’animation, dans l’industrie, dans le ferroviaire, dans les transports urbains et interurbains, dans la Fonction publique et dans bien d’autres secteurs encore nos organisations réclament, souvent dans l’unité, des augmentations de salaires urgentes, tandis qu’en face les employeurs disent qu’il n’y a pas de marge de négociation possible. !

Dans le même temps, les bénéfices explosent avec sur l ‘année 2022 :

  • 28 milliards pour les banques françaises
  • 23 milliards pour CMA CGM
  • 19,5 milliards pour Total
  • 16,8 milliards pour Stellantis

L’argent pour les salaires, pas pour les actionnaires !

De l’argent il y’en a ! L’urgence est au partage des richesses. L’Union syndicale Solidaires appelle les salarié·es à rejoindre les luttes existantes, à se réunir dans les entreprises, les administrations pour établir collectivement leurs revendications et construire la mobilisation pour des hausses de salaire immédiates !

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les
    entreprises, administrations)
  • l’indexation des salaires sur l’inflation
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antiracisme Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations

Communiqué de l’UCIJ – Après le vote de l’Assemblée, amplifions la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin

Uni.es contre l’Immigration Jetable. Pour une politique migratoire d’accueil

https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable/blog

Communiqué de presse 13 décembre 2023

Après le vote de l’Assemblée, amplifions la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin

L’Assemblée Nationale a voté la motion de rejet préalable du projet de loi « Asile et Immigration » du gouvernement. L’UCIJ se félicite du rejet de ce projet répressif et discriminatoire, courtisant toujours plus l’idéologie d’extrême droite pour laquelle l’étranger est un délinquant en puissance.

Le cœur du projet du ministre de l’Intérieur était de faire de cette la loi « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Il s’agissait de renforcer considérablement les dispositifs destinés à précariser, réprimer et expulser les étranger·es, comme de s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Sans qu’aucune solution de régularisation ne soit apportée à la situation des centaines de milliers de personnes sans-papiers, qui vivent, travaillent et payent des impôts en France.

Pour autant, ne nous y trompons pas. Le rejet de ce texte pousse Les Républicains et le Rassemblement National à de nouvelles surenchères afin d’adopter les mesures votées au Sénat, encore plus xénophobes que celles du projet Darmanin. Si ce dernier a perdu, nous n’avons pas encore gagné, et nous devons amplifier nos mobilisations.

L’UCIJ a mobilisé sans relâche depuis des mois contre cette loi, nous continuerons à le faire et nous appelons à rejoindre les actions organisées autour du 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant.es.

A Paris, la manifestation partira de l’Opéra à 17h. Pour tous les autres rendez vous : https://antiracisme-solidarite.org/agenda/

Aujourd’hui, le gouvernement doit renoncer à cette loi. Fort.es de ce premier recul, plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits et nous poursuivrons le combat en ce sens.

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Conditions de travail

Sud Rural Territoire – SCOOP : le Père Noël n’existe pas !

Je vous écris depuis le sapin de Noël…

En cette période de fêtes de fin d’année, d’aucun·e·s pourraient être tenté·e·s d’écrire au Père Noël pour lui demander gentiment une meilleure rémunération, de meilleures conditions de travail et plus généralement une meilleure reconnaissance de leurs activités professionnelles.

Pour les gentils enfants qui écrivent au Père Noël (ignorant encore qu’il n’existe pas), La Poste met chaque année en place un service chargé de leur faire de gentilles réponses qui n’engagent à rien. Leurs parents, s’ils ont la maille, pourront exaucer secrètement tout ou partie de leurs vœux…

Par contre, pour les adultes, l’histoire nous enseigne que les progrès en matière de justice sociale et de respect des travailleuses et travailleurs n’ont jamais été obtenus que quand elles et ils ont réussi à imposer leurs revendications aux classes dominantes par la seule “magie” du rapport de force !

Il ne vous aura pas échappé qu’après les contre-réformes des retraites cette année et de la Fonction Publique en 2018, le gouvernement entend en imposer une nouvelle en 2024, avec toujours l’argument fallacieux “d’améliorer l’efficacité de l’action publique” (on attend toujours les améliorations des précédentes “réformes”).

Alors plutôt qu’un courrier à un personnage imaginaire, préparons de larges mobilisations pour enfin faire barrage aux politiques ultra-libérales destructrices de nos conquêtes sociales passées !

Mais que cela ne nous empêche pas de célébrer dans la plus grande convivialité
la fin de cette année calamiteuse
et l’espoir d’une meilleure année à venir.

Vigilance et Résistance !

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Solidaires Sans frontières : Bulletin n°15

Sommaire


p. 2 Décryptage du projet de loi Darmanin


p. 2 Après le vote de l’Assemblée, amplifions la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin – UCIJ


p. 3 Liste des mobilisations


p. 4 Parlement de rue : Personne n’est « sans-papiers »


p. 5 Retour en images sur la mobilisation du 3 décembre


p. 6 Les drames n’arrivent jamais par hasard – Rémi de Solidaires Douanes


p. 7 Notre système institutionnel permet de violer ou de battre une femme en toute impunité dès lors qu’elle est en situation irrégulière – Tribune


p. 9 Chronopost : 2 ans de lutte des travailleurs sans-papiers


p. 10 Informations diverses

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