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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Italie : une loi liberticide, esclavagiste et policière, qu’il faut absolument arrêter !

Nous relayons l’appel lancé par les camarades du Réseau Libre de lutter, en Italie. Le projet de loi liberticide du gouvernement Meloni, en soi, mérite un soutien international à celles et ceux qui s’y opposent. Mais comme l’expliquent nos camarades du Réseau Libre de lutter, le rôle d’avant garde joué par nombre de mesures des gouvernements italiens, en matière de mesures racistes, discriminatoires, liberticides, réactionnaires, impose d’autant plus une réponse internationaliste. Le faire connaître est un premier pas en ce sens.

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Nous appelons les camarades d’autres pays à prendre au sérieux ce qui se passe en Italie ces jours-ci : la Chambre des députés a approuvé, mercredi 18 septembre, un projet de loi du gouvernement Meloni qui frappe sévèrement toute forme de protestation de masse et de résistance, même passive, contre les interventions policières contre les manifestations et à l’intérieur des centres de détention pour migrants et des prisons. Bientôt, cette loi liberticide, d’État policier est censée être définitivement approuvée par le Sénat et entrer en vigueur.

À notre avis, il s’agit d’un saut quantitatif et qualitatif dans la répression étatique, organiquement fixé dans un ensemble de normes juridiques qui introduisent de nouveaux crimes et de nouvelles peines aggravantes, qui ne concerne pas seulement la situation italienne, mais peut devenir un modèle pour d’autres pays européens et non européens.

Il ne faut pas oublier qu’au cours des vingt dernières années, l’Italie a été – en Europe – à l’avant-garde du racisme d’État contre les populations immigrées, et en particulier contre les travailleurs immigrés. Ni qu’il y a un siècle, elle était la patrie du fascisme, une forme particulièrement féroce d’agression capitaliste contre le mouvement prolétarien.

C’est pourquoi nous attendons des camarades d’autres pays qu’ils diffusent notre dénonciation et les initiatives de lutte du Réseau Libre de Lutter. […]

DDL 1660 (Disegno de legge – Projet de loi) : une loi liberticide, esclavagiste et policière, qu’il faut absolument arrêter !

Depuis de nombreuses années, sous les prétextes les plus divers, des gouvernements de différentes couleurs ont mis en place des lois visant à restreindre la liberté de faire grève, de lutter, de manifester.

Le gouvernement Meloni est déterminé à poursuivre cette opération en faisant faire à la répression étatique des luttes et de la contestation elle-même un saut qualitatif et quantitatif par le biais du projet de loi 1660, qui se trouve depuis le 10 septembre à la Chambre des députés pour y être discuté et approuvé très rapidement.

Avec cette « loi matraque », le gouvernement veut régler les comptes avec toutes les réalités et les expériences de la lutte en cours et créer les instruments juridiques nécessaires pour prévenir et étouffer dans l’œuf les futurs conflits sociaux inévitables. La tendance croissante à la guerre sur le front extérieur nécessite un contexte social pacifié sur le front intérieur, et tous les appareils d’État « travaillent » dans ce sens.

En introduisant de nouveaux délits et de nouvelles majorations de peines, le DDL 1660 frappe à la fois les manifestations contre les guerres, à commencer par celles contre le génocide des Palestiniens de Gaza, et celles contre la construction de nouvelles colonies militaires ; les piquets de travailleurs ; les protestations contre les « grands travaux », les catastrophes écologiques, la spéculation énergétique ; les formes de lutte que ces mouvements adoptent pour accroître leur efficacité comme les blocages de routes et de voies ferrées ; les occupations de logements vacants. La loi contient également des dispositions très sévères contre toute forme de protestation et de résistance, même passive, dans les prisons et les Centres de détention des immigrés sans permis de séjour, même contre les protestations des membres de leur famille et des sympathisants qui les soutiennent.

La DDL 1660 va même jusqu’à sanctionner le « terrorisme de la parole », c’est-à-dire la détention d’écrits qui font l’apologie de la lutte – car derrière le recours à la catégorie « terrorisme », utilisée à dessein pour créer la peur, il n’y a rien d’autre que la lutte des classes, la lutte contre le colonialisme et les luttes sociales et écologiques.

Le revers de la médaille, c’est un ensemble de règlements qui assurent, outre l’accroissement de leurs pouvoirs, l’impunité totale de la police, la déchargeant de toute responsabilité pour son comportement, y compris les cas de plus en plus fréquents d’« abus d’uniforme », punissant sévèrement toute forme de résistance à ses actions, et lui donnant le droit de porter des armes même en dehors de son service.

Examinons les nouveaux règlements en détail.

1. Des règles draconiennes contre les manifestations et les piquets de grève des travailleurs

La plus lourde de toutes est celle qui prévoit jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour quiconque manifeste de manière « menaçante ou violente » pour empêcher la réalisation d’un « ouvrage public » ou d’une « infrastructure stratégique » (civile ou militaire) – dans ce cas, les circonstances atténuantes ne peuvent pas s’appliquer. Les manifestations contre la TAV, le Pont du détroit de Messine, les nouvelles bases militaires, la plantation d’éoliennes, etc. entrent toutes dans ce champ d’application. Mais même s’il ne s’agit pas de ce type de travaux, la nouvelle peine pour résistance, violence ou menace (même la simple menace !) à l’encontre d’un fonctionnaire (même un seul), ou d’un organe de l’État, lors d’une manifestation, n’importe quelle manifestation de rue – contre la guerre ou contre la fermeture d’une usine ou pour la liberté des camarades arrêtés – va d’un minimum de 3 à un maximum de 15 ans d’emprisonnement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître à ceux qui sont épris de démocratie, il s’agit de règles répressives plus sévères que celles contenues dans le code fasciste Rocco, qui stipulait que la résistance à un fonctionnaire public dans le cadre de protestations collectives était une circonstance atténuante.

Le blocage des routes ou des voies ferrées, moyen de lutte efficace utilisé dans les manifestations les plus déterminées, redevient un délit (maintenant un délit administratif) et est puni d’une peine allant de 6 mois à 2 ans. Le fait de commettre une infraction à proximité d’une installation ferroviaire constitue une circonstance aggravante.

Le DDL 1660 aggrave également la sanction pour ceux qui « dégradent » ou « détériorent » des biens meubles et immeubles « utilisés dans l’exercice de fonctions publiques » : peine d’emprisonnement de 6 mois à 1 an, pouvant aller jusqu’à 3 ans en cas de récidive (pour avoir écrit sur des murs !).

L’extension de la Divieto di Accedere alle manifestazioni SPOrtive (DASPO) aux abords des chemins de fer et des ports a également une fonction évidente de dissuasion contre la participation aux manifestations (nous avons tous à l’esprit l’occupation de la gare de Bologne ou les manifestations pour la Palestine dans les ports de Gênes, Salerne et Marghera). Le décret-Caivano, qui a renforcé la répression à l’encontre des mineurs, le prévoit déjà, en donnant au juge le pouvoir d’ordonner aux mineurs de ne pas participer à des manifestations politiques ou à des protestations.

De cette manière, la militarisation des territoires réalisée ces dernières années par les « Fogli di via » (assignation à résidence)), les signatures forcées, les Daspo, les interdictions de manifester et les interventions policières de plus en plus fréquentes et dures contre les manifestations et les protestations, fait un saut qualitatif.

2. De lourdes sanctions contre les occupants de logements vacants et les sympathisants

L’occupation « non autorisée » de logements vides, effectuée avec « violence ou menace » (mais la violence contre les biens est le simple cassage d’une serrure), par des familles ou des individus sans abri est punie de peines allant de 2 à 7 ans – et la réintégration rapide du propriétaire dans la possession du bien occupé devient la responsabilité de la police, qui peut le faire sans attendre une quelconque enquête judiciaire sur les circonstances spécifiques qui ont conduit à l’occupation. La sanction s’étend également aux individus ou collectifs qui apportent leur soutien (« ceux qui coopèrent »), alors que l’on est exonéré si l’on coopère activement avec les forces de police pour expulser ou dénoncer les occupants ou les sympathisants.

L’aggravation des peines pour la mendicité participe également de cette criminalisation de la précarité et de la marginalité sociale.

3. Le « terrorisme de la parole » est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 ans !

La DDL introduit deux nouvelles infractions commises, la première par quiconque « se procure ou détient de la documentation préparatoire à la réalisation d’attentats terroristes et de sabotages », la seconde par quiconque « distribue, diffuse, dissémine ou fait connaître par quelque moyen que ce soit du matériel contenant des instructions sur la préparation ou l’utilisation de matières explosives ou [note bien] sur toute autre technique ou méthode en vue de réaliser un ou plusieurs délits non fautifs contre la sécurité publique, puni d’un maximum d’au moins cinq ans d’emprisonnement ».

Compte tenu de l’extrême élasticité et de l’arbitraire du concept de « terrorisme » – les terroristes sont, selon l’État italien, les organisations palestiniennes qui luttent pour la libération de leur peuple contre l’État colonial, raciste et génocidaire d’Israël, tandis que l’État d’Israël, tout en commettant un génocide par des moyens terroristes, ne fait que se « défendre » – il est évident que quiconque possède du matériel provenant de ces organisations, ou, par exemple, du matériel utile à la lutte contre les grands travaux (comme des instructions sur la manière de franchir une clôture), est passible, dans le premier cas, d’une peine de 2 à 6 ans, dans le second, d’une peine de 6 mois à 4 ans.

4. Les mesures contre les immigrés et les prisonniers sont parmi les plus brutales et les plus haineuses

Toutes les mesures pénales décrites jusqu’à présent touchent également les immigrés (il suffit de penser aux piquets de grève des travailleurs, qui, ces dernières années, ont été tenus presque exclusivement par des porteurs et des chauffeurs logistiques immigrés, ou à l’occupation de maisons), mais certaines mesures particulièrement odieuses les touchent spécifiquement et aggravent la législation spéciale déjà existante contre les immigrés, mise en place au cours des trente dernières années sous la bannière du racisme d’État.

Tout d’abord, un nouveau crime est introduit, qui frappe avec une extrême violence toute personne qui « promeut, organise ou dirige une émeute » dans un centre de rétention, un hotspot ou même dans un « centre d’accueil » normal – la peine est de 1 à 6 ans (pour ceux qui y participent, elle est de 1 à 4 ans), et peut aller jusqu’à 20 ans si un membre des forces de police ou du personnel du centre subit des blessures graves ou très graves. Mais qu’est-ce qu’une émeute ? Comme pour le terme « terrorisme », le flou et l’arbitraire de la notion servent à élargir le nombre d’auteurs punissables et à alourdir les peines – déjà aujourd’hui, la « violence », la « menace » ou la « résistance active » peuvent être punies, mais avec la nouvelle loi, il sera facile de « construire » l’hypothèse d’une émeute.

Deuxièmement, les immigrés enfermés dans les centres de rétention, les hotspots et les centres d’accueil peuvent être lourdement sanctionnés en cas de « résistance passive » aux « ordres donnés » (qui ne doivent même pas être légitimes) non seulement par les policiers, mais aussi par le personnel des centres qui n’appartient pas aux forces de l’ordre de l’État – une règle destinée à éduquer les personnes enfermées dans les centres de rétention, les hotspots et les centres d’accueil à la soumission absolue.

Troisièmement, le délai pendant lequel l’État peut révoquer « la citoyenneté accordée à un « étranger » pour des condamnations liées au « terrorisme » est porté à 10 ans (contre 2 actuellement).

Enfin, pour disposer d’un téléphone portable, l’immigré originaire d’un pays non européen doit être en possession d’un permis de séjour, que la législation de l’État rend très difficile à obtenir afin de préserver une zone d’immigration sans permis de séjour à surexploiter. Compte tenu de l’importance des téléphones portables pour tout type de communication aujourd’hui, il s’agit d’une grave amputation de la socialité des nouveaux immigrants et d’un obstacle majeur à leur processus de régularisation. Cette règle a été insérée au dernier moment et démontre qu’en l’absence d’une forte mobilisation publique et de masse, le processus parlementaire ne fera qu’exacerber la charge répressive de ce DDL.

Dans le même temps, le nouveau délit de révolte pénitentiaire ou carcérale tombe comme un couperet sur le dos des prisonniers (dont 32% sont des immigrés) – dans ce cas, quiconque « promeut, organise ou dirige une révolte » est puni d’une peine d’emprisonnement de 2 à 8 ans, pour ceux qui y participent la peine est de 1 à 5 ans, mais avec des circonstances aggravantes (utilisation d’armes, blessés ou morts) la peine s’élève jusqu’à 20 ans ! La résistance passive aux ordres des gardiens de prison est également punie.

Si cela ne suffit pas, une circonstance aggravante spéciale est introduite pour le délit d’incitation à la désobéissance aux lois, s’il est commis en prison ou par le biais d’écrits ou de communications destinés aux détenus.

5. Il ne pouvait manquer une disposition spécifique à l’égard des femmes

Et c’est bien le cas. Jusqu’à présent, le report de l’exécution de la peine pour les femmes enceintes ou les mères d’enfants de moins d’un an était obligatoire ; avec la DDL 1660, il devient facultatif, comme il l’est aujourd’hui pour les mères d’enfants de 1 à 3 ans.

L’autre face du DDL 1660 est l’énorme augmentation des pouvoirs et des protections des forces de police

Leurs pouvoirs sont accrus directement lors du dégagement des maisons occupées et par le droit de porter en dehors du service, même sans permis, des armes non réglementaires ; indirectement par l’augmentation généralisée des peines pour toute forme de résistance, même passive, à leurs ordres et pour toute forme d’atteinte, même très légère, à leur corps – qui est punie d’office par des peines de 2 à 5 ans, contrairement aux atteintes aux citoyens ordinaires, qui ne sont punies que sur plainte et avec des peines plus légères. Le seuil de 5 ans est important car il permet à la justice de mettre l’auteur présumé en prison par le biais de la détention préventive. Policiers, carabiniers, gardiens de prison deviennent ainsi des corps sacrés, comme l’ordre du capital au service duquel ils se trouvent.

C’est pourquoi ce DDL liberticide, esclavagiste et policier, rédigé sous la dictée des commandements militaires et pour les besoins de la course à la nouvelle guerre mondiale, doit être dénoncé et stoppé !

Nous le rejetons dans son intégralité, parce qu’il frappe toutes les luttes et formes de protestation en cours, et parce qu’il sert à imposer dans les usines, les entrepôts, les écoles, les prisons, l’ensemble de la société, une économie de guerre et une discipline de guerre qui retombent avec leurs terribles coûts matériels et humains sur les classes laborieuses, qui constituent l’écrasante majorité de la société.

Ces réglementations d’État policier rappellent de plus en plus la structure classique des lois martiales promulguées en temps de guerre. C’est précisément pour cette raison qu’une mobilisation extraordinaire est nécessaire contre le DDL 1660, capable de s’opposer à la fois à son caractère odieusement répressif et vindicatif et au contexte de guerre dont il s’inspire.

Rete Liberi/e di lottare – Fermiamo insieme il DDL 1660

(Réseau Libre de lutter – Arrêtons ensemble le DDL 1660)

La loi a été votée à la Chambre des député.es le 18 septembre ; elle doit encore passer au Sénat.

prime adesioni (in ordine alfabetico)

Assemblea in solidarietà con la resistenza palestinese, Trento – Associazione Libertade, Sardegna – Blocchi precari metropolitani, Roma – Brescia anticapitalista – Cagliari Social Forum – Casa del popolo, Teramo – Centro Handala Ali – 22 comitati sardi contro la speculazione energetica (*) – Comitato 23 settembre – Comitato No Tav di Trento – Comitato permanente contro le guerre e il razzismo, Marghera – Coordinamento dei Comitati di lotta di Roma e Viterbo – Cpa Firenze Sud – Cub Pisa – CUB Rail – “Dobbiamo vivere” / Lavoratori disoccupati e precari, Torino – Gpi / Giovani Palestinesi d’Italia – International Migration Alliance / sez. Italia – Laboratorio politico Iskra – Liberare tutt*, coordinamento contro la repressione e il carcere – Madri contro la repressione – Movimento di lotta per il lavoro 7 novembre, Napoli – Movimento No Tav – Osservatorio Repressione – Panetteria occupata, Milano – SI Cobas – Sbm / sindacato di base multicategoriale, Trento – Verona per la Palestina – Tendenza internazionalista rivoluzionaria – Udap / Unione Democratica Arabo-Palestinese – Ultima generazione – Usb sociale Sardegna

Nuove adesioni (in ordine alfabetico)

Associazione culturale La credenza, Bussoleno – Associazione marxista rivoluzionaria Controvento – Associazione Yairaiha onlus – Associazione politico-culturale Notti rosse Casalgrande (Reggio Emilia) – Attac Italia – Cobas Cagliari – Cobas Pubblico Impiego, Lombardia – Collettivo radiofonico Radio Grad, Pisa – Collettivo studentesco Liceo B. Croce, Palermo – Comitato anti-razzista 5 luglio, Fermo – Comitato Piazza Carlo Giuliani Odv, Genova – Giovani comunisti/e – Laboratorio politico perUnaltracittà, Firenze – Mamme in piazza per la libertà di dissenso, Torino – Movimento Nonviolento Sardegna – No Camp Derby, Pisa – Parallelo Palestina – Rifondazione comunista – Pcl – Terra e Libertà, Calabria.

Ulteriori adesioni

Collettivo femminista di inchiesta sociale Ipazia, Napoli – Collettivo Hurriya, Pisa – Centro sociale Foa Boccaccio, Monza – Comitato Besta, Bologna – Comitato internazionalista, Como – Csoa ex-Snia, Roma – Carc – Melitea – Odissea, giornale di Milano – Plat, Bologna – Rete ambientalista/Movimento di lotta per la salute G. Maccacaro – Rosa rossa, blog anticapitalista – Soccorso Rosso Internazionale (Torino, Roma) – Pcmli – Uds della Campania – Coordinamento di solidarietà con il popolo palestinese, Roma

Ultime adesioni

Campagna Lasciatecientrare/MaipiuCie, Gruppo anarchico Bakunin (Roma e Lazio), Cub Trento, Bilocale Popolare di Sferracavallo (Orvieto), Presidio No Inceneritori No Aeroporto (Firenze), Collettivo transfemminista FuoriGenere (l’Aquila), Rete Jin – nodo di Milano, Collettivo Controtendenza (Piacenza), Ambulatorio medico popolare, Milano – Casematte (L’Aquila), Genova antifascista, Nuova Resistenza, Unione degli studenti (a livello nazionale), Mezzoradaria (Radio Città Fujiko), Link – coordinamento universitario, Rete della conoscenza, Rete Mai più Lager No ai Cpr, Cantiere sociale Cienfuegos (Firenze), Laboratorio politico Alberone (Roma), Futura società, Circolo Prc Di Vittorio/Lenin (Torino), Risorgimento socialista, Collettivo Caracol (Palermo), Fuori da Nato e guerre (Ravenna), Forum nazionale Salviamo il paesaggio Difendiamo i territori

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Accueils Solidaires 78 Actu Solidaires 78

Mardi 24 septembre : pot de rentrée syndicale de SUD – Solidaires 78

Nous vous attendons nombreux et nombreuses au pot de rentrée du syndicat, à aprtir de 18 h jusqu’à 22 h…

Entrée libre et gratuite

L’Accueil syndical hebdomadaire de Solidaires78 propose : une rencontre festive Mardi 24 septembre dès 18h à la Librairie la Nouvelle Réserve de Limay .

Pour commencer cette rentrée sociale et politique plombante, soyons déterminé.es ensemble à ne pas subir et à ne pas lâcher nos engagements et nos luttes.

La fin des vacances d’été est rarement enthousiasmante pour ceusses qui triment dur, que ce soit dans les entreprises, les services, l’éducation ou le commerce.

Mais là, on atteint le summum au vu des annonces et des désastres en tous genres qui s’amoncellent sur le dos des salarié.es et des plus démuni.es.

Venez en discuter !

Chacun et chacune peut – si possible- amener de quoi partager victuailles et boissons, rien de tel que le partage et à la bonne franquette !

Adresse : Librairie La Nouvelle Réserve, 5 rue du Maréchal Foch, Limay 78520 – Tel 09 72 48 11 55

Solidaires 78 :   solidaires78@wanadoo.fr 

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Accidents du travail Actu Solidaires 78

Mézières-sur-Seine : agir pour en finir avec l’hécatombe invisible des accidents mortels au travail



Ce mardi 17 septembre se déroulaient les obsèques de l’agent municipal de Mézières-sur-Seine décédé, à l’âge de 58 ans, des suites d’une chute du toit d’un centre de loisirs dans l’exercice de son travail.
L’Union syndicale Solidaires 78 s’associe à la douleur de sa famille, de ses proches, de ses collègues (dont seul·es quelque un·es ont été autorisé·es par leur hiérarchie à s’absenter pour un dernier hommage à leur camarade !).
Mais notre organisation syndicale tient également à faire part de sa très vive colère.
L’agent décédé à Mézière est le 214e mort au travail recensé (tous ne le sont malheureusement pas) en France depuis le 1er janvier 2024.

Des déclarations honteuses…
Pour le maire de Mézières, interrogé par la presse, « Les accidents du travail sont souvent très bêtes. »… Déclaration indigne ! Les accidents du travail sont le fait de choix dans l’organisation du travail, du trop fréquent non-respect des règles de sécurité, d’un management de plus en plus toxique, y compris dans la fonction publique, et s’il fallait constater une « bêtise » accidentogène, ce serait d’abord et avant tout celle des employeurs…

Trop de précédents dans les Yvelines
– On se souvient qu’en janvier 2019, Michel Brahim, autoentrepreneur couvreur de 68 ans, décédait après une chute de 18 mètres depuis le toit de la préfecture des Yvelines… Quel symbole !
– En février 2024, un chauffeur de poids lourd âgé de 50 ans a été grièvement brûlé dans un accident du travail survenu à Limay. Il a été recouvert par une centaine de kilos de chaux éteinte, provoquant des brûlures graves sur une grande partie de son corps.
– En avril 2024, à Versailles, des inspecteurs du travail ont considéré qu’il existait un « danger grave et imminent de chute de hauteur » pour les salariés de la société GL Events qui installaient les tribunes et gradins du stade éphémère de l’équitation aux JO de Paris. Le Tribunal administratif avait été saisi. Au moins 31 accidents du travail très graves ont été recensés pour les travaux liés au JO de Paris 2024.

En finir avec l’impunité patronale
Depuis 2 ans l’Union syndicale Solidaires 78 a mené un travail d’information, de sensibilisation et de mobilisation sur ce sujet encore tabou et trop souvent relégué à la rubrique « faits divers » alors qu’il s’agit d’un enjeu social et politique.
Chaque année, 1 million de travailleurs et travailleuses sont victimes d’accidents du travail, plus de 800 personnes perdent leur vie à leur travail en France – soit plus de 2 morts par jour – un chiffre qui ne cesse d’augmenter. Dans son enquête sur le sujet, Matthieu Lépine, que Solidaires 78 avait invité à Limay, rappelle que, en Europe, « c’est en France qu’on meurt le plus au travail avec 3,53 accidents mortels pour 100 000 personnes en activité. »
En 2023 et 2024, avec nos camarades de l’UL CGT de Poissy, nous nous sommes rassemblé·es le 28 avril, à l’occasion de la journée internationale de la sécurité et de la santé au travail, devant la plaque dédiée à la mémoire de 4 égoutiers décédés à Poissy…

Construisons la riposte
Mais nous ne voulons plus commémorer les morts·es au travail, nous voulons les empêcher et en finir avec l’impunité patronale et managériale. Ils et elles doivent rendre des comptes.
On ne doit jamais mourir au travail. Et pour cela il faut s’organiser et se mobiliser collectivement.

Union syndicale Solidaires 78, le 20 septembre 2024

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Actu Solidaires 78 En grève !

Grève du 1er octobre – Se mobiliser pour tout changer !

1 octobre 2024

Après avoir imposé la réforme des retraites contre l’avis d’une très large partie de la population et sans majorité à l’Assemblée, Emmanuel Macron persiste à appliquer à tout prix sa politique au service du patronat et des plus riches. Il s’apprête à faire adopter un budget d’austérité.

Nous avons une majorité !

Il existe une majorité dans ce pays, composée de celles et ceux qui travaillent pour gagner leur vie.

Elle exprime des revendications claires pour changer la vie en positif :

-augmenter le SMIC, augmenter les salaires, les indexer sur les prix

-abroger la réforme des retraites

-développer les services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire

Emmanuel Macron ne comprend que le rapport de force. Pour imposer le changement, nous devons le construire.

L’Union syndicale Solidaires appelle, dans l’unité avec la CGT et la FSU, à se mobiliser massivement par la grève et les manifestations le 1er octobre pour imposer nos mesures d’urgence !

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

Grèves et manifestations le 1er octobre

Affiches et visuels

Expression intersyndicale interprofessionnelle

Le communiqué CGT-FSU-Solidaires et organisations de jeunesse

Expressions des secteurs

Appel de SUD éducation

Appel de SUD-Solidaires BPCE

Appel de SUD Industrie

Appel de SUD Rural-Territoires

Appel de Solidaires Finances publiques

Appel de SUD Rail

Tract thématique

Réforme des retraites : à partir du 1er octobre on termine le travail !

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(re)Penser notre syndicalisme Vidéo

Vidéos des débats sur le stand de Solidaires à la fête de l’Huma

Lutter pour nos services publics contre la désespérance sociale

Avec Gaëlle Martinez (déléguée générale Solidaires Fonction publique), Antoine Chuzeville (SNJ), François Ringoot (SUD Santé-Sociaux), Julien Troccaz (SUD Rail), Maud Valegeas (SUD éducation)

Gagner le congé hormonal : un pas vers l’égalité au travail ?

Avec Annabel Brochier, psychologue du travail et ergonome, Myriam Lebkiri secrétaire confédérale CGT responsable des questions femme-mixité, Violette Mussat, secrétaire de Solidaires Paris, membre de la commission femmes de Solidaires national, Julie Ferrua, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires

Rentrée sociale : se mobiliser pour tout changer !

Avec – Thomas Vacheron secrétaire confédéral CGT, Benoît Teste Secrétaire général de la FSU, Agathe Bonnard Secrétaire fédérale de Solidaires étudiant-es, Karel Talali Secrétaire général de l’Union étudiante, Murielle Guilbert et Julie Ferrua co-déléguées générales de l’Union syndicale Solidaires

Après le succès du RN dans les urnes, comment faire reculer l’extrême droite ?

Avec Thomas Lemahieu, Grand reporter à l’Humanité, Violaine Girard, Maîtresse de conférences en sociologie, Aurélien Boudon, secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires

Syndicats et mouvement social : quel rapport au NFP ?

Avec Aurélie Trouvé députée LFI – NFP, un représentant·e EELV-Les Verts, Maxime Quijoux sociologue, un Représentant·e du Npa, Murielle Guilbert co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires

Contre l’offensive transphobe : quelle perspective après le mouvement Riposte-Trans ?

Avec Agathe Solidaires étudiant·es, Louise Fransgenre, Alice de OST. Animé par Elsa de l’Union syndicale de Solidaires et membre de la commission Genres et Sexualités de Solidaires

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Luttes féministes

Samedi 28 septembre : pour un accès universel à l’IVG : mobilisons-nous

Le droit à l’avortement, durement conquis, est menacé aujourd’hui dans de nombreux pays. En France, l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est légalisée depuis 1975 et la liberté d’avorter est inscrite dans la Constitution depuis le mois de mars 2024. Mais l’accès à ce droit fondamental reste difficile pour de nombreuses femmes. Les attaques conservatrices ne cessent de remettre en question ces acquis. Avec plus de 140 sièges pour le Rassemblement National et ses alliés à l’Assemblée Nationale ainsi qu’un 1er ministre qui avait voté contre le remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale, nous devons être plus vigilant-es que jamais !

Un droit attaqué à travers le monde

Dans 21 pays, l’avortement est criminalisé, exposant des millions de femmes à des risques de grossesses forcées et à des sanctions pénales sévères pour celles qui cherchent à avorter et à celles et ceux qui les aident. En Argentine, aux États-Unis, en Hongrie ou en Italie, des gouvernements conservateurs ou d’extrême droite s’efforcent de restreindre ce droit, remettant en cause le droit des femmes à disposer de leur corps.

En France, l’accès à l’avortement se restreint !

  • Fermetures de centres IVG : La restructuration des hôpitaux et des services publics de santé entraîne des fermetures de maternités et de centres IVG, notamment en zones rurales. Chaque année, entre 5 et 10 maternités ferment, réduisant l’accès à l’IVG pour de nombreuses personnes.
  • Diminution des subventions publiques aux associations, affaiblissant des structures comme le Planning Familial.
  • Double clause de conscience : Les professionnel·les de santé peuvent refuser de pratiquer des avortements en invoquant leur clause de conscience. Cela crée des obstacles considérables, d’autant plus que cette clause spécifique à l’IVG s’ajoute à la clause de conscience générale dont bénéficie déjà tout le personnel médical.
  • Matériel inadapté et manque de personnel formé : Dans certains hôpitaux, les équipements ne sont pas adaptés aux nouvelles conditions liées à l’allongement des délais légaux, obligeant parfois les femmes à subir des méthodes plus lourdes et intrusives.
  • Culpabilisation et désinformation : L’extrême droite et les mouvements conservateurs diffusent des messages culpabilisants et réactionnaires. Des militants anti-choix harcèlent les femmes aux abords des centres IVG, diffusent des informations trompeuses et attaquent les droits reproductifs.

Solidaires revendique :

  • Un accès garanti et égalitaire à l’avortement sur tout le territoire, avec le maintien et la réouverture des centres IVG de proximité.
  • La suppression de la double clause de conscience spécifique à l’IVG, et une stricte application des lois pénalisant le délit d’entrave.
  • Des moyens financiers et humains accrus pour les services publics de santé et pour les associations œuvrant pour les droits des femmes et des minorités de genre.
  • Une véritable éducation sexuelle pour toutes et tous dans les établissements scolaires, comme le prévoient déjà les lois de 2001.
  • Un congé rémunéré totalement en cas d’IVG, d’au moins 3 jours sans justificatif pour les personnes concernées et/ou accompagnantes.
  • Une grande campagne nationale et internationale pour sensibiliser sur l’importance des droits reproductifs et l’accès à des soins sûrs et gratuits.
  • L’inscription du droit à l’IVG dans la Charte européenne des droits fondamentaux, pour que ce droit soit protégé et respecté partout en Europe.

Le 28 septembre : dans la rue pour défendre nos droits !

Le droit à l’avortement est un acquis fragile. Ne laissons pas des gouvernements conservateurs et misogynes décider pour nous. Mobilisons-nous pour que chaque femme et chaque personne susceptible d’avorter ait accès à un avortement sûr, légal et gratuit, en France comme à l’international.

Reprenons le contrôle de nos corps et de nos vies !

My Voice, My Choice: Pour un avortement sans danger et accessible, signez la petition :

https://www.myvoice-mychoice.org/fr
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Internationalisme Kanaky

Kanaky : l’Etat français tue encore

13 morts recensés officiellement depuis mai en Kanaky – Nouvelle-Calédonie. C’est un des bilans de la politique gouvernementale dans cette colonie française d’Océanie. S’y ajoutent la déportation en France, à 20 000 kilomètres de chez eux, de plusieurs prisonniers politiques ou encore la misère pour des milliers de personnes, qui ont perdu leur emploi, comme le rappelle l’Union des Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) qui organise une banque alimentaire pour la solidarité concrète et urgente.

La nuit dernière, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a tué deux hommes de la tribu Kanak de Saint-Louis ; dans « une opération de police » disent les communiqués officiels. « Opération de police », c’est ce même terme qui était utilisé lorsque la Guerre d’Algérie pour la décolonisation de ce pays s’appelait « les évènements d’Algérie » … D’ailleurs, aujourd’hui, les partisans de la Nouvelle-Calédonie française reprennent le terme « évènements en Nouvelle Calédonie ».

Il y a une continuité de la politique coloniale des gouvernements français. On la retrouve aussi en Martinique avec le couvre-feu imposé dans plusieurs quartiers, alors que la question initiale est celle de la vie chère.

Toujours et partout, l’Etat colonial ignore les revendications, méprise la population locale, créé les conditions d’une situation conflictuelle violente … et réprime, avec les armes dont il dispose : police, armée, justice, …

Toujours et partout, l’Etat colonial ouvre la voie à l’extrême droite raciste et tente de diviser les mouvements qui revendiquent la fin de la colonisation.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa solidarité avec le peuple Kanak et ses organisations, notamment avec l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités. Nous appuyons les revendications immédiates : libération des prisonniers politiques, prise en compte des urgences économiques et sociales, etc. Elles s’inscrivent dans la nécessité d’un processus de décolonisation du pays. De France, l’Union syndicale Solidaires y prend sa part, par ses propres actions, son soutien aux mouvements Kanak, sa participation au collectif Solidarité Kanaky et à divers comités locaux de solidarité avec la lutte du peuple Kanak et contre la répression.

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Seule la lutte paie !

Nouveau gouvernement : un mauvais signal qui ne répond pas aux urgences sociales et écologiques

Après de longs atermoiements, le nouveau gouvernement vient d’être nommé.

Sa composition confirme le choix d’Emmanuel Macron de poursuivre envers et contre tout sa politique antisociale, combattue par de nombreuses grèves et largement minoritaire dans les urnes.

Ce choix abîme un peu plus la démocratie. Il incarne la confiscation du pouvoir par une élite au service des intérêts du capital qu’il faut défendre à tout prix et risque de renforcer l’extrême droite dans les urnes. Il ne répond ni aux très nombreuses urgences sociales et écologiques, ni à l’intérêt général.

Ce gouvernement va accentuer la politique menée depuis plusieurs années qui accentue les inégalités et constitue un grave danger pour la protection sociale, les services publics et la planète.

Pour l’Union syndicale Solidaires, l’urgence est à l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires, la justice fiscale, des investissements dans les services publics et la transition écologique. Ce sont ces exigences que nous porterons.

Face à cette provocation et ce déni de démocratie, il n’y a qu’une seule réponse possible.

L’union syndicale Solidaires appelle à la grève et la manifestation le 1er octobre.

L’urgence est à la mobilisation des travailleurs et des travailleuses pour abroger la réforme des retraites, reconstruire des services publics à hauteur des besoins sociaux et pour de véritables augmentations de salaire.

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Industrie

Toutes et tous en soutien aux salariés de chez VALÉO Rassemblement le 17 septembre 11H30 à PARIS

Les salariés de 3 sites valéo sont en lutte depuis maintenant 4
mois environ, ils ont décidé de monter au siège de VALEO à
Paris afin de montrer à la direction que les salariés ne lâcherons
rien !

100 rue de Courcelles à Paris
17ème à 11H30


Les syndicats SUD Industrie 38-42-69 et SUD industrie
Francilien seront en soutient aux salariés menacés par un
patronat qui se goinfre de nos impôts et de notre savoir faire !
Ne les laissons plus piller nos richesses.
Nous appelons l’ensemble des militant-e-s à nous rejoindre au
Après avoir pillé les richesses de milliers de salariés ils sont jetés
dehors !

Droit de veto des CSE !
Socialisons les moyens de production !


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