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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Défense de nos libertés

Communiqué LDH 78 -Expulsion du bidonville d’Issou

Après l’expulsion du bidonville d’Issou
Aujourd’hui 25 août 2021, la préfecture des Yvelines a fait procéder par les forces de police à l’expulsion des familles Roms sans logis qui vivaient sur un terrain, dans un bois, (bidonville) à ISSOU.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne peut que s’élever et protester énergiquement contre cette expulsion. Celle-ci est à la fois inhumaine et contre productive.
Ces familles étaient progressivement arrivées sur ce terrain depuis octobre 2018, les premières suite à leur expulsion d’un autre bidonville à Triel.
Le terrain qu’elles occupaient à Issou était loin de toute agglomération et ne provoquait pas de nuisances particulières.
Sur ce terrain certaines familles avaient réussi à avoir une certaine stabilité, cela à permis notamment la scolarisation de plusieurs enfants à l’école primaire d’Issou. Cette mesure d’expulsion intervient à la fin du mois d’août, avec une telle rapidité que les familles n’ont pas eu le temps de déposer un recours contre la procédure d’expulsion, bien qu’elles aient entamé les démarches pour le faire. La plupart des familles sont réticentes à accepter les quelques nuitées d’hôtel proposées, car elles craignent d’être remises à la rue au bout de quelques jours ou semaines, comme c’est souvent arrivé dans des situations analogues lors de l’expulsion d’autres
bidonvilles.
Cette mesure d’expulsion aggrave donc la situation de la plupart des familles, remettant en cause la scolarisation des enfants, elle contraint ces familles à rechercher un nouveau terrain ailleurs.
Pourtant, la préfecture met en place une démarche pour la résorption à moyen terme de 3 bidonvilles du département, en vertu de l’instruction gouvernementale du 25 janvier 2018, qui appelle à dépasser l’approche des évacuations pour apporter le plus en amont possible des réponses adaptées aux caractéristiques des bidonvilles et des personnes.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne comprend pas pourquoi les habitants du bidonville d’Issou n’ont pas bénéficié de cette démarche, plutôt que de subir cette expulsion brutale qui va les obliger à tout reconstruire ailleurs.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme demande que les services de l’Etat proposent aux habitants de bénéficier de cette démarche, accompagnée d’une solution transitoire d’hébergement.

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Internationalisme

Solidarité internationale avec les grévistes d’Altucex

Les ouvriers en grève à l’usine Tubacex dans l’État espagnol ont pris
contact avec nous pour les aider à relayer leur appel à la solidarité
internationale ce que nous faisons ici. Vous trouverez ci-joint un de
leur texte expliquant la lutte (plus de 150 jours de grève) et le numéro
de compte de leur Caisse de Solidarité. Pour des dons en liquide il est
possible d’envoyer un courrier à l’adresse du Local Camarade,
« Association Spartak » 54 boulevard Déodat de Séverac 31300 Toulouse,
en nous précisant le motif de l’envoie.

Vive la solidarité internationale des prolétaires !

LA CAISSE DE SOLIDARITÉ DE TUBACEX
UN OUTIL POUR UNE LUTTE DE PLUS DE 150 JOURS

Nous sommes tous fiers de ce que nous avons obtenu jusqu’à présent après plus de cinq mois de grève. L’unité et la détermination des salariés de Tubacex sont devenues exemplaires, telles que les mobilisations et activités menées lors des piquets de grève et les manifestations dans tout le Pays Basque. Cependant il faut être conscients que les conséquences économiques d’une grève indéfinie qui se prolonge depuis plus de 150 jours, peuvent être dévastatrices pour les salariés.
Afin de palier ce problème important il a été mis en place un système vital pour être capables, entre tous, d’aider les collègues qui se retrouvent dans une situation économique à risque : la Caisse de Solidarité de Tubacex.
Depuis le 11 février, les salariés contraints aux services minimums abusifs établis par l’entreprise, ont décidé de recueillir des contributions volontaires sur leurs salaires afin de couvrir les frais des piquets de grève et de créer un fond de solidarité. A cette initiative de nos
collègues, se sont ajoutés, dès le premier jour, la contribution de travailleurs d’autres entreprises, les dons de particuliers et d’institutions, la collecte de tombolas et tirages au sort, ainsi que les importantes contributions données par les salariés licenciés, afin que nous puissions tous continuer cette longue bataille jusqu’à la victoire. À ce jour, nous continuons de
recevoir de nombreuses collaborations au travers d’urnes installées aux entrées, ainsi que notre compte bancaire de la Caisse de Solidarité ES31 3008 0214 16 4417535921
Notre lutte est menée pour empêcher la sous-traitance, la précarisation de nos emplois, pour garantir la survie et le futur de notre entreprise et notre Vallée, et aussi pour la réadmission des 128 camarades licenciés. Malheureusement il est vrai que chaque jour qui passe, chaque journée de grève, affaibli un peu plus notre situation économique. Cependant, à ce jour, la Caisse de Solidarité dispose d’un capital suffisant pour tous les salariés qui souhaitent faire une demande de prêt pour leurs dépenses les plus urgents. Ces prêts sont garantis minimum 25% à fond perdu.
La Caisse de Solidarité vise à être un outil de cohésion, une expression de fraternité, un mécanisme qui clame qu’IL N’Y A PAS D’EXCUSES POUR NE PAS CONTINUER LA LUTTE. Il faut être bien clair que les fonds apportés à la Caisse de Résistance sont pour nous tous, mais ne sont pas à nous, sinon pour tout camarade qui pourrait en avoir besoin.
Nous, les salariés de Tubacex, souhaitons mettre en valeur cet outil de Caisse de Solidarité, qui a été mis en place de façon égale, afin de combattre l’avidité égoïste du patronat et l’avarice
impitoyable de la direction; cet outil est une nécessité pour les personnes qui en ont besoin mais aussi pour nous tous, les salariés, qui comprenons que cette lutte est une responsabilité collective pour la défense des intérêts de la classe ouvrière.
Gora langileon borraka !!

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Défense de nos libertés Transport

SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!

Disons-le sans détour : la vaccination générale à l’échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie. C’est bien la levée des brevets et des politiques sanitaires ambitieuses en moyens humains et matériels qui vaincront cette pandémie. A l’inverse, l’usage d’un outil qui nous entraîne dans une société de surveillance, qui encourage les discours anti-scientifiques voire complotiste et ceux de l’extrême droite n’a aucun avenir. Tout comme un discours qui stigmatise les personnes craignant encore de se faire vacciner et qui vise à brader le droit du travail …
Comme l’état d’urgence sanitaire, le pass sanitaire pourrait s’inscrire dans la durée et se muer en carte d’identité biométrique. De lois sur la sécurité intérieure en renouvellement de l’état d’urgence, les prétendues mesures sécuritaires nous ont enseigné que leur détournement et leur pérennisation étaient systématiques… au détriment de nos droits et de nos libertés.

Un Pass Sanitaire Antisocial !!

La Fédération SUD-Rail se positionne contre le pass sanitaire. Il se construit contre les travailleuses et les travailleurs, surtout ceux et celles qui étaient premier-ère-s de corvées, travaillant sans aucune protection lors de la première vague et qui seront cette fois-ci les premier-ère-s sanctionné-e-s ! Ce n’est pas acceptable !
Et pendant que ces décisions heurtent et divisent la population, de graves attaques contre les droits sociaux sont annoncées. Autoritarisme et casse sociale vont de pair… Emmanuel Macron confirmant, entre-autres, sa volonté de reporter l’âge légal de départ en retraite et la fin de tous les régimes spéciaux. Alors que le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en 2020, le gouvernement ne revient aucunement sur toutes les largesses et veut faire payer la crise aux salarié-e-s.

« la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. »

Défenseure des droits

Un Pass Sanitaire Discriminatoire !!

La Défenseure des droits alerte sur les risques de discrimination qui pèsent sur les salariés : « Les mesures prévues par le projet de loi ont pour conséquence d’opérer in fine une distinction entre les travailleurs détenteurs de l’un des trois documents demandés et les autres. » Elle pointe également le fait que « les personnes en situation de pauvreté pourraient être doublement victimes ». En effet, « la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. » Quoi dire de plus ??

SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!

SUD-Rail s’oppose au contrôle des pass sanitaires et à la contrainte de la vaccination que souhaite imposer l’Etat via la direction SNCF à ses salarié-e-s. Nous appelons les cheminot-e-s à ne pas réaliser de contrôle sur les pass sanitaire et à continuer d’effectuer leurs seules missions de sécurité et de contrôle des titres de transports.
Même si la question du licenciement n’est plus sur la table après le passage du texte au sénat, si l’État et la direction de la SNCF venaient à confirmer leurs intentions de sanctionner, par une suspension ou un reclassement un-e salarié-e de la SNCF qui ne disposerait pas d’un certificat de vaccination, SUD-Rail n’hésitera pas à appeler à la grève sur l’ensemble de l’entreprise.
Les travailleur-se-s du rail ne seront pas les victimes de la politique inconséquente du président Macron et seront toujours en 1ère ligne pour lutter pour les droits et le libre arbitre des salarié-e-s !

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Actu Solidaires 78 antifascisme Défense de nos libertés Santé-Social

Intervention de Solidaires Yvelines au rassemblement du 14 août aux Mureaux

En, France, le gouvernement «Macron» a profité de l’atonie des mouvements sociaux pendant la période du confinement pour accentuer des mesures liberticides. Solidaires 78 revendique la liberté individuelle et collective, particulièrement la liberté de s’exprimer et de manifester, remises en cause par le pouvoir dès l’été 2020.

Elle demande l’abrogation du carcan législatif autoritaire ; notamment, le projet de loi «confortant les principes de la République» (ex-séparatisme), la proposition de loi sur la «sécurité globale», le nouveau schéma national du maintien de l’ordre de septembre 2020 et les décrets de fichage généralisé de la population de décembre 2020. Sans oublier l’arrêt des états d’urgences sanitaires et sécuritaires devenus permanents.

Sous prétexte de la gestion de la crise sanitaire, le régime «Macron» applique la continuité de sa politique autoritaire.

Avec le pass sanitaire, nous dénonçons deux nouvelles atteintes aux droits des salarié.es :

1) la garantie dans le monde du travail du traitement objectif et non-discriminant des données de santé (notamment par la médecine du travail)

2) L’interdiction de la sanction pécuniaire pour les salarié.es…

avec le pass sanitaire et c’est une première, la légalisation donne pouvoir aux employeurs de pratiquer de la discrimination dans l’emploi et dans un cadre sanitaire.

Plus globalement, le paradigme de la société « Macronienne » se met en place, par un passage en force en pleine été, sans véritablement débat démocratique, une étape a été franchi vers une société de la suspicion et la généralisation de la défiance des uns et des autres. Ce gouvernement réussit à instaurer des pratiques de surveillances sociales en contraignant la population au passe sanitaire, par la menace de sanctions sur l’emploi de certains travailleurs et travailleuses de secteurs ciblés par le pouvoir, notamment la santé et le médico-social. De véritables outils de surveillance et de contrôle de la population sont renforcés.

Le tour de force a été de faire voter une loi soi-disant d’exception qui oblige à une partie de la population de surveiller l’autre.

La loi permet dorénavant de stigmatiser officiellement une partie de la population, en rendant notamment la vie impossible aux personnes qui n’adhèrent pas à la vaccination généralisée.

Qu’en est il de la mobilisation sur les Yvelines ? plus particulièrement dans le secteur du médico-social

Une première journée de mobilisation réussie pour  Les personnels de l’APAJH en grève le mardi 3 août pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords du Ségur de la santé.

Ce personnel est également scandalisé parce que : 

Pas suffisamment « soignant·es » pour bénéficier du Ségur

mais suffisamment «soignant·es » pour le dilemme en pleine été, l’injonction  : t’es vacciné·es ou t’es viré·es ! 

La reconnaissance des efforts réalisés pendant la pandémie de la COVID 19 se transforme, aujourd’hui, en culpabilisation et en sanction. Le pouvoir se défausse et essaye de maquiller ses propres carences et incompétences à gérer cette pandémie en stigmatisant ceux et celles qui se sont véritablement mobilisés·es en première ligne.

Sur le foyer des Réaux à Elancourt, c’est près de la moitié du personnel qui s’est mis en grève. Personnel motivé à se faire entendre, et l’ambiance festive mais déterminée a permis d’obtenir un rendez-vous avec la Directrice Générale de l’APAJH 78. Cette dernière a en effet interrompu ses congés annuels afin de rencontrer une délégation.

Concernant ce rendez-vous, voici ce qu’il en ressort :

La Direction fera respecter la réglementation concernant l’obligation vaccinale malgré les menaces de démission de certain·es collègues.

En cas de complications pour un·e salarié·e suite à l’injection d’un vaccin contre la COVID, la Direction se décharge de toutes responsabilités…

Pour l’attribution des 183 € à l’ensemble des professionnels du médico-social, l’ARS ferait actuellement une enquête dont l’objectif est de calculer le montant du “surcoût” d’attribution du Ségur à l’ensemble des professions.

Lecture d’un extrait du Communiqué de presse du 26 juillet 2021 du Syndicat de la Médecine Générale qui rejoint les voix de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, de la Quadrature du net, de la Confédération paysanne contre le Pass sanitaire qui est une obligation vaccinale déguisée restreignant les libertés et créant des discriminations sociales :

Pour nous, la vaccination est un outil parmi d’autres pour faire face à la pandémie de SARS-Cov2.

Pour l’adulte, l’apport des vaccins actuellement commercialisés par rapport aux risques de contamination et de gravité de la maladie Covid semble favorable en regard de leurs effets secondaires. Mais il nous semble difficile d’évaluer l’efficacité d’une vaccination de masse à ce jour. De plus, sur le long terme, nous ne disposons pas, aujourd’hui de données confirmant ce rapport favorable, et l’obligation de Pass sanitaire et donc de vaccination chez les plus de 12 ans (à partir du 30 septembre 2021) nous parait donc démesurée. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a d’ailleurs rendu un avis très réservé sur la vaccination des 12-16 ans.

Nous sommes pour une politique de vaccination en France qui tienne compte des difficultés d’accès aux soins, avec notamment des moyens humains pour aller vers les populations à risques (âge, obésité, comorbidités, conditions sociales précaires…) qui permettent réellement à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de se faire vacciner.

Nous sommes pour la suppression des brevets sur les vaccins pour permettre l’accès à la vaccination pour tous et toutes les adultes et personnes fragiles, dans tous les pays.

Oui le passe sanitaire est antisocial !

Nous le répétons ce gouvernement par le passe sanitaire inscrit dans la loi le chantage à l’emploi, fragilisant ainsi le contrat de travail.

Ce gouvernement hypocrite !

Macron et son gouvernement font preuves, depuis le début, d’incohérences sanitaires, de mensonges et manipulations, de divisions, de discriminations, de dérives autoritaires et de répression. Un chiffre accablant :  Combien de lits ont été rajoutés à l’hôpital public ?

ZERO …. pire : 1800 lits ont été supprimés au 1er semestre 2021 !

Au plus près du terrain, Un médecin de l’hôpital d’Aix a fait parvenir ce message sur les réseaux sociaux :

Ci-dessous l’extrait :

“Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux refuseraient des patients s’ils n’ont pas de pass sanitaire ?

Qui aurait pu croire qu’un jour des citoyens seraient employés bénévolement pour fliquer leurs semblables ?

Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux préfèreraient payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires plutôt que d’engager du personnel soignant ?

Qui aurait pu croire qu’un jour vous pourriez perdre votre travail si vous n’êtes pas vacciné ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on nous dirait que les services hospitaliers sont débordés pendant que dans le même temps on ferme des centaines de lits ?

Qui aurait pu croire qu’un jour en France on demanderait à des restaurateurs ou autres commerçants de trier leurs clients ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on obligerait toute une population à se faire vacciner sous la menace de privation de liberté ?

Qui aurait pu croire qu’un jour un président traite « d’ultra violents qui voudraient détruire la démocratie » des centaines de milliers de gens qui crient à la liberté ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on imposerait des lois anti constitutionnelles ?

Qui aurait pu croire qu’un jour tant de gens accepteraient tout ça sans réagir ?”

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Défense de nos libertés Santé-Social

Obligation vaccinale / Pass Sanitaire – Mise au point fédé Sud Santé Sociaux

Incapable d’obtenir la confiance et l’adhésion, le gouvernement impose le contrôle et la contrainte .

La Fédération SUD Santé Sociaux n’a jamais été hostile à la vaccination. Elle n’a jamais conseillé à quiconque de ne pas se faire vacciner.
Elle défend le respect du droit de chacun-e à la liberté de choix.

La Fédération SUD Santé Sociaux, avec d’autres organisations nationales et internationales, exige la levée des brevets sur les vaccins et les traitements anti CO-VID, et leurs mises à disposition en tant que bien commun pour permettre à tous les pays de pouvoir en bénéficier. L’industrie pharmaceutique et biomédicale doit être sortie de la logique marchande, l’intérêt de la population doit être sanctuarisé et ne pas passer après les profits des entreprises !
De surcroît, ces mesures permettraient aussi de lever les suspicions de collusions entre nos gou-vernements et les industries pharmaceutiques.

Comme la Fédération SUD Santé Sociaux, d’autres organismes dénoncent l’obligation vaccinale discriminatoire faite au personnel des hôpitaux mais aussi de toutes celles et ceux intervenant auprès de personnes vulnérables :
- Plus de 100 personnalités s’engagent contre la loi sanitaire et appellent à la signature d’une pétition que l’on peut retrouver sur le site de Solidaires.
- La défenseure de droit a fait aussi plusieurs remarques tant sur le fond que sur la forme de ces dispositions.
Pourtant le président avait promis qu’il n’y aurait pas d’obligation vaccinale. Surtout, la France a signé avec l’ensemble des pays de l’union européenne une résolution, la résolution 2361 du 27 janvier 2021, prescrivant une attitude respectueuse des libertés énoncé dans les paragraphes
7.3.1 : “de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obliga-toire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ;”
7.3.2 : “de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner “

La Fédération SUD Santé Sociaux rappelle aussi que depuis le début de la pandémie, en plus de son incurie, le gouvernement n’a cessé de prendre des décisions où l’incohérence le disputait à la fourberie :
-  même positifs asymptomatiques, les hospitaliers ont dû continuer à travailler.
-  mensonges sur les stocks et l’utilité des masques
-  promesses non tenues quant à la reconnaissance de maladie professionnelle
-  Ségur de la Santé discriminatoire accentuant les inégalités et les pratiques managériales maltraitantes.

Dans le même temps, les lanceur-ses d’alerte, les représentant·es syndicaux·ales qui osent dénoncer l’incurie, le cynisme et les mensonges sont systématiquement poursuivi·es….

La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce la stratégie du gouvernement qui vise
-  à diviser la population entre les gentill·e·s vacciné·e·s et les méchant·e·s non-vacciné·e·s comme elle l’a fait avec les gentil·e·s confiné·e·s et les mauvais·es confiné·e·s, entre les bon·ne·s masqué·e·s et les mauvais·es masqué·e·s, entre celles et ceux qui font le choix de suivre les recommandations et celles et ceux qui s’interrogent, interrogent et déran-gent.
-  à se décharger sur une partie de la population de la responsabilité qui est la sienne dans la gestion de la crise que nous traversons.

Car ce sont bien les gouvernements successifs qui ont :

-  systématisé les coupes budgétaires et l’industrialisation dans les hôpitaux,
-  plombé les dépenses de la Sécurité Sociale,
-  fermé des milliers de lits,
-  supprimé des milliers de postes malgré les alertes répétées des collectifs soignants et de la Fédération SUD Santé Sociaux !

La Fédération SUD Santé Sociaux s’insurge contre l’instrumentalisation systématique des personnels de santé ! La Fédération SUD Santé Sociaux rappelle que les soignant·es sont des pro-fessionnel·les qui ont su se réorganiser pendant les pics d’hospitalisation dus au COVID-19. Ils et elles ont fait des choix de santé publique pour sauver le plus de patient·es possible malgré le manque de moyens et doivent donc bénéficier de leur libre arbitre sur la vaccination …

Enfin, concernant le Pass Sanitaire :
Avec le Pass Sanitaire étendu ce sont les libertés fondamentales de toutes et tous qui à terme sont remises en question, soit de se déplacer, se rendre au travail, d’aller faire ses courses, de se soigner, d’utiliser les services publics en général.
Rendre les tests PCR payants pour les non vacciné·es, c’est dégrader l’accès au dépistage pour les populations les plus précarisées. C’est une aberration en matière de santé publique et de lutte contre la pandémie.

Sans surprise, le Conseil constitutionnel a validé la loi dans son ensemble, avec quelques modifications à la marge sur les amendes, ainsi que l’interdiction de licenciement. La mise en place du Pass Sanitaire provoque déjà des questionnements sur les contrôles, et à lui seul il ne pourra empêcher la propagation du Virus. Le Conseil Constitutionnel a acté les privations de libertés !

La Fédération SUD Santé Sociaux a déposé un préavis de grève afin de permettre aux agent-es et salariés qui le souhaitent de pouvoir exprimer leur réprobation des mesures qu’on leur impose et pour continuer à réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail et des conditions d’accueil des populations auprès desquelles ils et elles interviennent.

Paris le 10 Août 2021

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antifascisme

Dégradation des locaux de Solidaires : l’extrême droite sera toujours notre ennemie !

Vraisemblablement dans la nuit du 12 au 13 août, les murs des locaux de l’Union syndicale Solidaires ont été dégradés et recouverts d’inscriptions. Si les slogans inscrits sont peu lisibles, mais visiblement racistes, les croix celtiques, symboles de l’extrême droite radicale, ne laissent pas de doutes sur la provenance de cette dégradation.

Ce n’est, hélas, pas la première fois que des locaux syndicaux ou du mouvement social sont la cible d’attaques de l’extrême droite. Plus grave, celle-ci n’hésite pas à s’en prendre de plus en plus souvent physiquement aux militant-es syndicaux, antiracistes, féministes, antifascistes, montrant ainsi que derrière un discours policé, les vieilles haines et méthodes restent les mêmes.

Cette dégradation de locaux n’est évidemment rien comparé à ce qu’ont pu subir des militant-es ces dernières années… mais cela ne doit pas être minimisé, parce que c’est la même logique.

Dans un contexte où les idées d’extrême droite se banalisent, relayées par des responsables politiques de partis de gouvernement et des éditorialistes à longueur d’antenne, c’est un nouveau signal pour l’ensemble des antifascistes : l’extrême droite est à l’offensive, sur tous les terrains, et n’hésite pas à s’en prendre à celles et ceux qui s’opposent à elle.

L’heure n’est pas à la « vigilance », mais bien à la contre-offensive : dans nos entreprises et nos services, dans nos quartiers comme dans nos manifestations, l’extrême droite doit être combattue sur tous les terrains. L’Union syndicale Solidaires continuera à prendre toute sa place dans ce combat.

Paris, le 13 aout 2021

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