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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Défense de nos libertés

Contrat d’engagement républicain : les élus locaux doivent protéger la liberté associative

Communiqué commun (dont Solidaires)

Les organisations et associations signataires avec leurs représentants locaux saisissent les maires et les présidences des collectivités territoriales avec leurs associations d’élus (Maires de France, Départements de France, Régions de France…) sur les conditions de mise en œuvre du contrat d’engagement républicain et sur le soutien nécessaire à la liberté associative :

« En dépit des sérieuses réserves de la Défenseure des droits, du Haut conseil à la vie associative, de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, le décret du 31 décembre 2021 instaurant le « contrat d’engagement républicain » prévu par la loi « confortant les principes de la République » a été publié le 1er janvier 2022, pour une mise en œuvre immédiate. Nos organisations et associations ont fortement alerté les pouvoirs publics sur les contraintes posées par le dispositif ainsi détaillé, qui va au-delà des prescriptions déjà trop lourdes posées par la loi qui l’institue, avec de graves risques de stigmatisations et d’interprétations divergentes ou arbitraires. Ce « contrat » organise, au mépris de la liberté associative, une surveillance généralisée des associations qui solliciteront auprès de vous des subventions ou la mise à disposition d’une salle publique. Remettant en cause l’autonomie des collectivités territoriales, plusieurs associations d’élus et de collectivités ont pointé un transfert excessif de responsabilités et de lourdes difficultés opérationnelles. En effet, ce « contrat » vous contraint aussi car les élus locaux ne devraient plus seulement apprécier la qualité du projet présenté par une association pour décider de le soutenir ou non, mais devraient mettre en place un contrôle général de son organisation, du comportement de ses membres ou de ses actions de plaidoyer. Cet acte de défiance envers toutes les associations risque de les fragiliser au moment même où leur engagement est essentiel pour le maintien de la paix sociale et l’exercice de la citoyenneté. Nous vous informons que des recours seront engagés devant le Conseil d’Etat contre ce décret, en pointant les atteintes aux libertés d’expression et d’association, la disproportion du mécanisme de responsabilité collective pesant sur les dirigeants, salariés, membres et bénévoles des associations, et l’inconstitutionnalité des nouveaux dispositifs d’agrément prévu. Cependant, le « contrat d’engagement républicain » est d’ores et déjà pleinement applicable ouvrant des difficultés et tensions que vous pouvez aider à prévenir.

C’est pourquoi, tout en respectant la loi qui l’impose, nous vous demandons de rendre ce « contrat » sans effets, particulièrement sur les dispositifs de contrôle intrusifs envisagés par le décret, et à le faire savoir, car il est possible de lutter contre les dérives et comportements sectaires ou intégristes sans porter atteinte aux libertés de toutes et tous, à la libre expression et à l’engagement citoyen.
La période est déjà difficile pour une grande partie de la population et les actions de solidarité sont plus que nécessaires. Ce contexte appelle encore plus à favoriser et à soutenir la richesse et la diversité associative avec leurs projets collectifs qui sont, par nature, la traduction d’une citoyenneté inscrite dans l’intérêt général. »


Premiers signataires : Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Amis de la terre ; Assemblée citoyenne originaires de Turquie (Acort) ; Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) ; Collectif des associations citoyennes (CAC) ; Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep) ; La Cimade ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Comité pour la santé des exilés (Comede) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Fédérations des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s (Fasti) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes égalité ; Fondation Copernic ; France nature environnement ; Groupe d’information et de soutien des immigré-e-s (Gisti) ; Mémorial 98 ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Planning familial ; Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) ; Union syndicale Solidaires ; Syndicat des avocats de France (Saf) ; Syndicat de la magistrature (SM).

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Éducation En grève ! Précarité

AESH : Audience au ministère mais toujours pas de solutions

En grève reconductible depuis le 10 janvier, après de nombreuses AG, rassemblements, audience au département, au rectorat, les AESH du 94 ont obtenu une audience au ministère de l’éducation nationale.

Un rappel des revendications et de la problématique du 94 :
Les AESH du 94 ont été incitées à signer un avenant à leur contrat qui les obligeaient :
- à travailer 22h au lieu de 21h sans augmentation de salaire
- accepter de couvrir parfois jusqu’à 15 établissements suite à la mise en place des PIALS
Ces modifications ne répondaient en rien aux demandes des AESH :
- un statut de fonctionnaire
- une formation régulière
- un temps plein à 24h qui pourrait pallier au manque cruel d’AESH face aux 1300 élèves du Val de Marne sans AESH.
- la suppression des PIALS

Une audience attendue mais très décevante :
L’administration au niveau du département et de la région a toujours eu le même discours en annonçant que la responsabilité était du niveau ministérielle. Malheureusement, lors de cette audience ministérielle, le discours n’a pas du tout répondu à nos attentes.
Les responsables en face de nous n’avaient apparemment pas eu connaissances des avenants et n’ont donc pas pu nous répondre sans accepter de regarder ceux que nous avions. Ils ont également annoncé que le grand nombre d’établissements (15) couvert par une AESH et inscrit dans les avenants n’était qu’hypothétique même si nos craintes étaient légitimes. Ils ont même osé affirmer que la nouvelle grille salariale nationale était une avancée vers un statut de fonctionnaire… pour 10€ par mois en plus… Nouvelle grille qui ne s’applique pas dans le 94 pour des raisons « informatiques ».
Les témoignages des AESH indiquant l’absence totale de formation malgré les demandes et plusieurs années d’enseignements ont également surpris sans pouvoir « l’expliquer ».
Concernant le nombre croissant d’élèves en situation de handicap, le ministère s’étonne sans proposer de solutions face aux démissions et aux difficultés de recrutement.
Les pials sont « encore en chantier » ce qui leur paraît normal malgré le fait que le 94 soit le seul département à ne pas réussir à mettre en place
Ils nous ont donc affirmé qu’ils allaient contacter le département du 94, comme s’ils découvraient la situation, sans pouvoir s’engager.

Des actions qui vont continuer :
La grève reconductible a de nouveau été votée lors de l’assemblée générale jeudi 10 février avec d’autres persepectives.
Mercredi 16 février à 14h : rassemblement devant le rectorat de Créteil avec les enseignantes
Jeudi 17 février à 9h : Assemblée Générale à la maison des syndicats
Jeudi 17 février à 14h30 : rassemblement devant la préfecture car la demande d’audience des unions départementales Solidaires, CGT, FSU et FO est restée sans réponse.
Une journée de grève nationale pour les conditions de travail des AESH semble s’organiser début avril.

Pour soutenir la grève illimitée des AESH du 94, versez à la caisse de solidarité :
https://www.leetchi.com/c/caisse-de-solidarite-avec-la-greve-illimitee-des-aesh-du-val-de-marne

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Actu Solidaires 78 La Poste Répression

À Versailles, la police intervient mitraillette en main pour sortir un facteur d’une salle de pause !

Vincent, secrétaire départemental de SUD POSTE 78, était en simple déplacement syndical sur le centre courrier de Versailles pour informer les postier.e.s du projet de suppression d’emplois et d’aggravation de la précarité et des conditions de travail des facteur.ice.s de la commune.

Une nouvelle fois, la direction de La Poste a tenté de museler son expression en employant l’artillerie lourde : pour interdire l’information légitime de Vincent aux agents sur le devenir de leurs métiers et de la manière dont La Poste compte continuer à dégrader le service postal de la distribution du courrier sur la commune, elle n’a pas trouvé d’autres moyens que d’appeler la police, qui l’a dégagé manu militari ainsi que d’autres collègues jusque dans la salle de pause, armes lourdes en bandoulière ! Un postier a même été menacé d’être conduit au poste de police pour non présentation de son identité pour avoir oser filmer ce qui se passait !

Vincent, secrétaire départemental du syndicat revient sur la vidéo de l’intervention de la police dans la PDC de Versailles hier. https://fb.watch/b3jforvwB2/

La Poste serait-elle devenue une zone de non-droit ?
Pour qu’un tel déploiement de force soit possible, il faut une bonne raison. Celle invoquée par La Poste a été qu’« un individu de 1m95 était présent sur le site » et que « cette personne n’est pas mandatée par une organisation syndicale ».

Notre camarade est pourtant parfaitement connu des services postaux des Yvelines et dûment mandaté par Sud PTT 78 pour exercer ses prérogatives syndicales.



La véritable raison, c’est la tentative, à Versailles comme ailleurs sur le territoire, de faire taire, quoiqu’il en coûte, toutes celles et ceux qui empêcheront La Poste de mettre en place ses projets de casse du service public postal, que ce soit sur l’accessibilité bancaire aux plus démunis ou de précarisation de l’ensemble des métiers du Groupe. Vincent est à nouveau convoqué en entretien préalable ce vendredi 11 février. Après 9 convocations en 6 ans à des conseils de disciplines pour des faits ayant trait directement à son activité syndicale, la Fédération SUD PTT soutient pleinement Vincent, l’ensemble des syndicalistes réprimés ainsi que celles et ceux qui luttent pour défendre une Poste au service du public, pas du fric.

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Santé-Social

Virus n° 13

Virus, le journal de la section Sud Santé sociaux de l’hôpital de Versailles est sorti !


Édito

Les présidentielles approchent et avec elles leur lot de promesses.

Nous ne décrypterons pas les programmes de chaque parti politique, ce n’est pas notre rôle, mais vous donner, pour ce qui nous concerne en tant que fonctionnaire, l’orientation des tendances politiques.

La gauche (Parti Communiste Français, Lutte Ouvrière, Nouveau Parti Anticapitaliste, La France Insoumise, Europe Écologie Les Verts) est pour la défense et le renforcement de la fonction publique via les impôts, la lutte auprès des travailleuses et travailleurs pour sauver les emplois et le bien commun (Ex. Sécurité Sociale).

La droite (Parti Socialiste, La République En Marche, Les Républicains) et l’extrême droite (Rassemblement National, Union Populaire Républicaine, Reconquête, Patriotes) veulent supprimer des centaines de milliers d’emplois chez les fonctionnaires, voire nous privatiser, et sont pour l’individualisme. La baisse des impôts qu’ils prônent contribue à tuer financièrement les services publics.


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antifascisme Secteur informatique

Solidaires Informatique : contre le fascisme, riposte syndicale

L’extrême-droite tente de s’imposer partout dans la société, et l’informatique n’est pas épargnée.

En juin 2021, le candidat d’extrême-droite Eric Zemmour dinaît avec Stanislas et Godefroy de Bentzmann, respectivement codirecteurs de la SSII Devoteam et président du syndicat patronal Syntec Numérique. Ce dîner, organisé par le neveu et fils Theobald de Bentzmann et son associé Julien Madar, dirigeants de la start-up Chefing, réunissait également d’autres grands noms des affaires : Henri de Castries (ex-patron de AXA), Bruno Delpit (administrateur chez Safran) notamment.
Plus largement, les récents articles parus dans Mediapart ont montré qu’une part du patronat soutenait le candidat raciste, sexiste, LGBTI-phobe multirécidiviste : Pierre-Édouard Stérin, Charles Beigbeder, Julien Madar (proche des Bentzmann), Charles Gave, Charlotte Bolloré, etc.
Cet appétit du patronat pour l’extrême-droite n’est pas une nouveauté ; il y a plusieurs années, le candidat, alors condamné pour provocation à la haine raciale, était invité à l’université d’été du MEDEF. Le patronat français aurait-il besoin de ces discours haineux pour diriger ses entreprises ?

La proximité entre l’extrême-droite et le capital ne date pas d’hier : les capitalistes ont souvent fait le choix du fascisme dans l’histoire. « Hitler plutôt que le Front Populaire », disait François de Wendel, président du comité des forges (ancêtre de l’UIMM, la fédération patronale de la métallurgie), grand patron et grand-oncle du baron Seillère, ancien dirigeant du MEDEF.
La bourgeoisie semble trouver à la fois dans le fascisme un marché en expansion plein d’opportunités financières et un moyen d’étouffer toutes revendications de justice et d’égalité sociale.

L’informatique n’est pas épargnée par la montée du fascisme ; la présence du président du Syntec Numérique le montre bien. Au cours des dernières années, nous avons pu constater l’implantation progressive de la haine dans le secteur du numérique dans l’indifférence des directions d’entreprises : que ce soit avec la ferme à trolls racistes présents sur le site jeuxvideo.com, l’utilisation d’algorithmes par Cambridge Analytica pour promouvoir l’élection d’un candidat réactionnaire, ou l’activité grandissante des fascistes sur les réseaux sociaux.

Il n’y a rien à attendre du patronat et de la bourgeoisie dans la lutte antifasciste.
Notre lutte pour l’émancipation passe par une riposte populaire massive et organisée.
Dans les entreprises, cette organisation, c’est le syndicat.

Solidaires Informatique est antifasciste :
nous nous tiendrons toujours aux côtés de celles et ceux qui subissent et combattent le racisme, le fascisme et contre toutes les oppressions.

Contre le fascisme et la misère
la lutte sociale est nécessaire

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Éducation Précarité Ressources juridiques

Témoignage d’AESH : action sociale du ministère, faisons valoir nos droits !

Je suis AESH sur le second degré et maman solo de deux enfants. Je témoigne que j’ai pu avoir une aide financière grâce au soutien de syndicalistes qui m’ont écoutée et dirigée vers une assistante sociale de la DSDEN, qui pouvait m’aider dans ma situation, car je rencontre des difficultés financières.

J’ai donc pris l’initiative d’écrire et d’expliquer ma situation à l’assistance sociale de la DSDEN des Yvelines. Un mois après, on m’a contactée pour avoir plus d’informations et de précisions, puis on m’a demandé d’envoyer des documents* pour pouvoir monter un dossier « d’aide exceptionnelle » et passer en commission. Je suis passée en commission le 7 décembre 2021 et durant les vacances on m’a annoncé que mon dossier avait été accepté et que j’allais recevoir une aide d’environ 1 000 euros qui serait versée fin janvier 2002.

Donc je voulais faire part qu’il existe une aide financière qu’on appelle aide exceptionnelle, mais aussi d’autres (dossier de demande d’emprunt financier jusqu’à 2 000 euros et qui peut être remboursé sur plusieurs mois ou années selon vos contrats…).

Il suffit pour cela de se rapprocher de l’assistance sociale de la DSDEN pour avoir plus d’informations (privilégier plutôt par mail à l’adresse : ce.ia78.asp@ac-versailles.fr).

Moi-même je ne pensais pas que tout cela existait, alors que je suis dans ma troisième année en tant qu’AESH. N’hésitez pas pour faire votre une demande, et rapprochez-vous des syndicalistes qui se trouvent sur votre lieu de travail pour des conseils.

Voir en ligne : L’ensemble des aides disponibles, quelle que soit son poste, contractuel ou titulaire, est inventorié ici

P.-S.

*RIB, justificatif de salaire, contrat, avis d’imposition, charges diverses, prêts et crédits, dépenses imprévues motivant la demande… (liste complète à demander à l’assistance sociale)

Contact
Fédération Sud éducation
Solidaires 78
Les guides juriques Sud éducation

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Actu Solidaires 78 En grève ! Santé-Social

Retour sur la grève du 1er février dans le secteur médico-social

Bilan du 1er février dans le social et médico-social : on était entre 200 et 250 à Versailles à l’appel de la SUD et CGT, dynamiques et motivé·es, l’article d’actu 78 est vraiment complet même si la journaliste n’a pas interrogé les syndicats, refus de recevoir une délégation (soi-disant pour des très bonnes raisons d’arrêts Covid, télétravail, etc.). 

Environ 5000 à Paris avec plus de syndicats

Prochaine grosse échéance le 15 mars (anniversaire de la CC66 menacée +++ notamment)

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Éducation En grève !

Le Rectorat de Versailles tranche dans le vif des personnels administratifs des collèges

Ce mardi 8 février 2022, les personnels du collège La Vaucouleurs de Mantes-la-Ville (78) ont voté la grève pour le jeudi 10 février contre une nouvelle suppression de poste de secrétaire

Mardi 1er février, nous avons en effet appris la suppression d’un poste administratif, qui s’ajoute à la disparition d’un autre poste administratif à l’intendance, après un départ à la retraite en janvier 2022.

Dès le jeudi 3 février, une grève avait déjà été décidée et votée à l’unanimité des 38 présent·es pour lundi 7 février. Cette détermination des personnels a conduit le Dasen à accorder une audience en urgence à une délégation de personnels, le vendredi 4 février. Durant cet échange, le Dasen a affirmé son soutien à l’équipe et demandé d’attendre le groupe de travail du mardi 8 février, qui pourrait décider de sauver le poste. Les personnels, partagé·es, ont accepté de suspendre le mouvement.
Mais le groupe de travail réuni ce jour n’a donné aucune assurance pour le maintien du poste.

Le rectorat, responsable de cette suppression de poste, ne tient compte ni des besoins des familles, accrus depuis la crise sanitaire, ni des spécificités de l’établissement :
- nécessité d’un accompagnement individualisé pour les demandes de bourse et l’utilisation des fonds sociaux, en augmentation constante depuis 3 ans en particulier grâce au travail des secrétaires, qui maintiennent un contact humain avec les familles.
- établissement classé en zone Politique de la ville.
- travail coopératif essentiel avec les professeur·es pour une orientation de qualité des élèves de 3e qui sont rarement sans affectation grâce à cela.
- travail de constitution et de suivi de dossiers important du fait de la présence des trois dispositifs de l’école inclusive : UPE2A, Ulis et Segpa, situation quasi unique dans le département.

Nous ne pouvons accepter la logique d’économie qui préside aux choix de l’institution et se traduit par des suppressions de postes administratifs en plus des suppressions de classe que nous subissons déjà depuis 4 ans.
Les personnels administratifs ne sont ni un “privilège” ni un “luxe”. Bien que souvent oublié·es et invisibilisé·es, elles et ils font pleinement partie de la communauté éducative et leurs missions sont essentielles dans le service public d’éducation que nous voulons pour nos élèves et pour leurs familles, digne, accueillant et humain.

C’est pourquoi les personnels seront en grève le jeudi 10 février, avec le soutien des fédérations de parents. Ils et elles se rendront devant le rectorat et exigeront d’être reçues en audience pour le maintien du poste administratif.

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Actu Solidaires 78 La Poste Répression

Sud PTT : police avec mitraillette dans les bureaux de poste, militants syndicaux fichés, postiers rebelles licenciés… Conférence de presse le 14 février à Versailles


La Poste à la dérive !

Communiqué de Sud PTT 92


La Poste veut concurrencer Amazon et en adopte les méthodes.
Elle est prête à aller très loin pour se débarrasser de toutes les voix dissonantes : syndicalistes combatifs ou postiers qui ne sont tout simplement pas d’accord avec sa stratégie du profit maximum (700 millions versés aux actionnaires pour 2021 !).

Voir aussi ici


Quelques exemples saillants : la vidéo dune intervention de police mitraillette à la main dans les locaux et la salle de pause de la PDC de Versailles contre un syndicaliste :
https://www.youtube.com/watch?v=KlT_giBzblQ
https://twitter.com/gaelquirante/status/1491129428696776705?s=21
https://fb.watch/b4OccqFNyw/

La vidéo explicative des évènements ci-dessus de Vincent de SUD Poste 78 :
https://fb.watch/b4OqCbdTbr/
https://www.youtube.com/results?search_query=sud+poste+92

Les explications sur la photo de Xavier et Gaël, représentants SUD Poste 92 tombée de la poche d’un vigile posté à l’entrée du même bureau de poste :
https://www.facebook.com/1407940982847628/posts/275094094854761
8/
La Poste vient de licencier un postier non-syndiqué parce qu’il avait levé le poing et crié « résistance » à la fenêtre pour saluer une manifestation qui passait devant son bureau !
Elle s’apprête à révoquer de la fonction publique un fonctionnaire
militant CGT pour la première fois depuis 1951 en montant un
dossier de toute pièces contre lui :
https://fb.watch/b5DGSCjphA/
Un rassemblement aura lieu mardi 15 février à 12h au 100 rue
Maurice Arnoux à Montrouge, en présence de personnalités
comme Xavier Mathieu.
Un point presse aura lieu avec des postiers et syndicalistes d’un peu partout dans le pays pour exposer plus en détails la politique expéditive de La Poste :


Conférence de presse le 14 février à 11h Versailles, 50 rue Molière, devant le bureau de poste où la police est intervenue le 7 février avec mitraillette.

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Automobile

Tout augmente sauf nos salaires

Dans le cadre des NAO, les syndicats CGT, SUD et SM-TE du Technocentre appellent à un rassemblement mardi 15 Février 2022 à 10h sur le parvis de la Ruche (côté PAUL), pour exiger une Augmentation Générale des Salaires (AGS) face à la montée de l’inflation.

La direction de Renault a entamé les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) de 2022 qui, comme chaque année, ont pour objectif de définir les mesures salariales qui seront mises en œuvre dans l’année.

Une première réunion avec les représentants syndicaux centraux a eu lieu le 8 février. La direction a présenté son bilan salarial de 2021, soit :

  • 0% d’Augmentation Générale des Salaires (AGS),
  • 0,3% de mesures individuelles (ancienneté, dispositifs spécifiques et réglementaires, passages Cadre, préparations CUET et Unités d’Expérience Métier filière 100…),
  • un maintien du salaire lors des périodes de chômage partiel payé par les congés des salariés et qui ne coute rien à Renault.

Une deuxième réunion aura lieu lundi 21 février où la direction de Renault doit annoncer ses mesures salariales pour 2022. Mais à la réunion du 8 mars, la direction a déjà annoncé la couleur :

Pour la direction, il n’est donc pas question de parler d’Augmentation Générale des Salaires (AGS) mais uniquement d’Augmentation Individuelle (AI), alors que les prix s’envolent et que l’INSEE prévoit une inflation de 3 à 3,5% pour le 1er semestre 2022.

D’autre part, la direction met en balance dans ces NAO son engagement à respecter les accords qu’elle a signés. Comme si c’était un objet de négociation, alors que c’est la loi.

L’absence d’AGS entrainera pour de nombreux salariés une baisse de leur salaire réel. Pour obtenir des AGS, il va donc falloir nous faire entendre.

C’est pourquoi dans le cadre des NAO, les syndicats CGT, SUD et SM-TE appellent l’ensemble des salariés du Technocentre à un rassemblement sur le parvis de la Ruche (côté PAUL) mardi 15 Février à 10h.
 

Télécharger le tract intersyndical du lundi 15 février 2022

Les syndicats CGT, SUD et SM-TE de Renault Guyancourt appellent également à une heure de grève, pour que les salariés qui le souhaitent puissent exprimer leur mécontentement plus fortement.

En l’absence de mobilisation, la direction fera ce qu’elle veut. Nous n’avons par exemple aucune garantie que les salariés éligibles à la RCC ne soient pas discriminés lors de l’attribution des Augmentations Individuelles. Des AGS à hauteur minimum de l’inflation sont donc indispensables pour ne pas voir baisser notre pouvoir d’achat.

Pour les salariés en télétravail, il est proposé de faire « écran noir » pendant une heure ou de se connecter par Teams.

Pour nos salaires : mobilisons-nous mardi 15 février !

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