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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Retraites

Bulletin international de l’UNIRS n°15 de août 2025

UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Voici le numéro 15 du bulletin international de l’UNIRS.

Retraité·es ukrainien·nes : souffrance et pauvreté
70% des retraité·es ukrainien·nes perçoivent une pension inférieure à 116 euros selon le vice-ministre de la politique sociale de l’Ukraine (2023). Population des plus vulnérables, les retraité·es ukrainien·nes vivent un calvaire depuis le 24 février 2022. Dans la misère, elles et ils doivent affronter les affres d’une guerre qui détruit ce qu’ils ont mis une vie à construire.
Olena Tkalich, journaliste, rédactrice en chef de l’agence d’information Socportal, a bien voulu répondre à nos questions sur la situation de cette partie de la population souvent oubliée.

Propos recueillis par Patrick Le Tréhondat.

2025 - 8 - 27 - UNIRS International 15-1
2025 - 8 - 27 - UNIRS International 15-2
2025 - 8 - 27 - UNIRS International 15-3
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Retraites

Retraites : les mauvaises idées du président du COR

Publié le 10 juin 2025

Depuis qu’il est sous la direction de Gilbert Cette, économiste macroniste, le Conseil d’orientation des retraites (COR) rédige des rapports qui poursuivent tous un même but : susciter un sentiment de panique par l’affirmation de déficits réels ou supposés, certains parfaitement fantaisistes puisque prévus en 2070, c’est-à-dire dans 45 ans (!) pour imposer de nouvelles régressions au droit légitime à disposer de sa retraite.

En l’occurrence pour faire face aux déficits Cette n’a d’autre idée que de repousser une nouvelle fois l’âge légal de départ à plus de 66 ans ! Cette hypothèse serait « expansive », toute autre, comme l’augmentation des cotisations sociales, serait « récessive ».

Mais à supposer que les prochaines années soient déficitaires, et quand bien même ces déficits atteindraient 1,4 % du PIB en 2070 (rappelons que le COR avait prévu que les années 2022/2023 seraient déficitaires alors qu’elles ont été en réalité excédentaires), le problème, quoi qu’en pense Gilbert Cette, n’est pas l’âge légal mais encore et toujours les recettes qui font défaut au système.

Et il est évident que plus notre population vieillit, plus les besoins en financement de nos retraites seront importants. Commençons donc par revisiter les 80 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales dont l’efficacité est plus que douteuse. Instaurons une véritable égalité salariale entre femmes et hommes, augmentons le taux d’emploi des femmes au niveau de celui des hommes, luttons réellement contre le chômage, augmentons les salaires… Ce sont aussi des dizaines de milliards d’euros qui échappent à la collectivité et à la justice sociale.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’y a qu’un seul moyen d’obtenir satisfaction : instaurer le rapport de force pour financer nos retraites et notre protection sociale. En cette année des 80 ans de la sécurité sociale, la construction de mobilisations et de grèves sera le plus sûr moyen de fêter son anniversaire.

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Retraites

La « Fake News » de l’abattement de 10 % pour frais professionnels sur les pensions

Publié le 25 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Assez de mensonges pour accabler les personnes en retraite.

Voici le communiqué des retraité·es Solidaires, au sujet de la « Fake News » de la soi-disant déduction de 10 % du revenu pour « frais professionnels » des retraité·es.

Les retraité·es auraient un abattement sur leur revenu de 10 % au titre de « frais professionnels » ? C’est faux. Cette affirmation mensongère s’avère d’autant plus malhonnête qu’elle est arrivée par Gilbert Cette, président du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), qui est censé s’y connaitre en matière de retraite…

La réalité, vérifiable dans le Code Général des Impôts (CGI), est tout autre :

La déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels est réservée aux traitements et salaires des salarié·es : c’est l’article 83, 3° du CGI.

L’abattement de 10 % concerne les pensions et rentes viagères avec un minimum et un plafond : c’est l’article 158, 5-a, alinéas 2 et 3 du CGI. Cet abattement a été instauré par l’article 3 – I de la loi de finances pour 1978 (loi n° 77-1467 du 30 décembre 1977, JO du 31 décembre 1977 p. 6316).

Déduction forfaitaire pour frais professionnel et abattement de 10 % avec un plafond ne sont pas de même nature, d’un point de vue fiscal. Cet abattement de 10 % est le résultat de choix politiques opérés en fonction du système fiscal qui est déclaratif et des capacités à frauder des uns et des autres. Destiné à alléger la charge fiscale des titulaires de pensions, de retraites et de rentes viagères, il a été accordé par souci d’équité, compte tenu du fait que seuls les retraité·es étaient pénalisés par les modifications successives apportées dans le cadre du calcul de l’impôt, (dont les grands bénéficiaires étaient les contribuables autres que les retraités et les salariés) cet abattement est la contrepartie du fait que les revenus des retraités avaient été et continuaient d’être déclarés par des tiers sans participation à la fraude fiscale.

La suppression de l’abattement de 10% conduirait à majorer fortement le taux d’imposition à l’impôt sur le revenu des personnes retraitées et à rendre imposables des personnes retraitées qui, au préalable, ne l’étaient pas.

Elle toucherait plus fortement les personnes aux pensions les plus modestes car l’abattement de 10 % actuel, est plafonné à 4 321 euros pour les revenus de 2023 imposables en 2024, ce qui correspond à un revenu de 3 600 euros mensuels par foyer fiscal ; seront particulièrement touchés les retraité·es qui seuls, ou à deux perçoivent moins de 3 600 euros par mois.

Nous déplorons le dévoiement du débat public sous le flot continu des fausses nouvelles, des approximations … que les présidents du COR et du Medef, des responsables politiques reprennent et amplifient. Nous voyons bien que ce discours vise à reprendre aux personnes retraitées la revalorisation de leurs pensions qui leur a été appliquée pour 2025, au titre du rattrapage de l’inflation de 2024, suite au rejet du PLFSS 2025 du gouvernement Barnier. Les idéologues doctrinaires au service des riches continuent de mettre en avant, un jour les retraités, un jour les chômeurs, un jour les travailleurs immigrés, un jour les fonctionnaires, pour continuer d’exonérer les très riches d’impôts et de cotisations.

Avec les retraité·es, l’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraitées et retraités s’opposera à toute atteinte au pouvoir d’achat des retraité·es.

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antimilitarisme Collectivités territoriales Retraites Services publics

DU FRIC POUR NOS SERVICES PUBLICS ET NOTRE SANTÉ, PAS POUR LA GUERRE !

RETRAITE A 60 ANS ET CONGÉS MALADIE PAYÉS A 100% !

CONGÉS MALADIE DES AGENTS PUBLICS PAYES A 90%, UN SCANDALE… DE PLUS.

Les agent.es publics sont en moyenne malade 1 jour de plus par an que les salarié.es du privé. 1 jour sur 220 travaillés chaque année ! Des “abuseurs” comme le disent certains employeurs
territoriaux. Bayrou leur offre un cadeau de 900 millions par la baisse de 10% de notre rémunération durant les arrêts maladie. Tout en supprimant 2.2 milliards de dotations. Double ou triple peine, avec la journée de carence, et la baisse de notre régime indemnitaire dans certaines collectivités.

Nos employeurs territoriaux se taisent, trop contents de ce « cadeau »

PAS DE FRIC POUR LA POPULATION, MAIS DU FRIC POUR LA GUERRE !

Le budget 2025 de Macron-Bayrou c’est 30 milliards de moins pour les services et les politiques
publiques afin de maintenir les 200 milliards de subvention aux grandes entreprises, qui engraissent leurs actionnaires. Pas de fric pour la protection de l’enfance. Pas de fric pour les crèches. Pas de fric pour les EHPADs Pas de fric pour des repas de qualité dans les écoles, collèges, lycées. Pas de fric pour nos salaires…

Mais du fric pour les patrons et actionnaires, notamment de l’armement ! Pas un euro pour les patrons ! Pas un euro pour la guerre ! Du fric pour les besoins de la population !

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Retraites

CA Unirs, plaquette dette, Trump Musc

Publié le 27 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Voici le compte-rendu complet du premier CA après l’AG. Il s’est tenu sur deux jours, les 17 et 18 mars 2025.

Il a accueilli un spécialiste de la dette, Patrick Saurin, qui a présenté la plaquette « Qu’est-ce que la dette publique ? D’où vient-elle ? À qui profite-t-elle ? ».

Il a pris le temps de discuté de la note de Gérard Gourguechon « Trump et Musk au pouvoir, une nouvelle phase du capitalisme ? ».
Le compte-rendu et ces deux textes figurent en fichier ci-contre.

Ordre du jour de ce CA de l’Unirs

Approbation des comptes-rendus

Bilan de l’Assemblée Générale de l’UNIRS du 28 janvier 2025

Il s’agit de la première réunion du C.A. après notre AG 2024 du 28 janvier 2025, qui va tirer le bilan de cette AG et voir comment améliorer notre fonctionnement pour l’an prochain.

Présence et participation : présence des structures nationales et des UDIRS. Gestion des interventions, sur le Rapport d’activité, la Motion d’orientation, les propositions de modification du barème des cotisations pour les structures nationales et les structures départementales, les dossiers revendicatifs, l’intervention d’Ophélie pour le Secrétariat National. Gestion de la visioconférence.

Organisation matérielle de l’AG : organisation de l’accueil, organisation de la salle, gestion des horaires, organisation de la coupure du midi (apéritif, repas sur place, etc.), documents distribués aux camarades.

Organisation des débats : envoi des documents en amont de la tenue de l’AG, conséquences du report de l’AG du 11 décembre 2024 au 28 janvier 2025, ordre du jour retenu, rôle de la présidence de séance et du secrétariat de l’UNIRS + Réfléchir à la fixation d’une date butoir pour l’envoi d’amendements à la Motion d’orientation et respect de cette date butoir, question de la gestion des amendements (soit le C.A. les intègre, ou pas, ensuite, soit les structures à l’origine de ces amendements, les maintiennent ou pas, mais, qui tranche ?

Lors de l’AG ? Avant l’AG ? Comment ?) + Retenir l’idée de « Vœux » ou de « Motions d’actualité » à décider éventuellement au dernier moment et donc en dehors de tout mandat des structures présentes en amont.

Élection d’un Bureau / Secrétariat UNIRS

Il s’agit de désigner un Secrétariat / Bureau parmi les membres élus au C.A. par l’A.G. du 28 janvier 2025. Ce secrétariat comme ce C.A. fonctionneront jusqu’à la prochaine AG de l’UNIRS fixée au mercredi 10 décembre 2025, sachant que toute modification est possible en cours d’année. Il faudrait prévoir un ou une camarade pour la trésorerie, avec Carine.

Programme de travail pour les prochains mois

Réfléchir au développement de l’UNIRS : renforcer notre activité là où nous sommes présents et aider à l’installation de nouvelles équipes là où nous sommes jusqu’à présent absents.

Réfléchir à une journée de « formation / information.

Réfléchir aux moyens à retenir pour que des structures départementales et nationales évoluent quant à leur positionnement sur notre droit de vote dans les instances de Solidaires.

Réfléchir aux moyens d’action, aux appels au boycott, etc.

Mise en place d’un groupe de travail sur la situation des personnes retraitées immigrées (droit à la retraite, logement, foyers Adoma, etc.).

Comment mieux valoriser le travail fait dans les CDCA et lien avec les travaux du HCFEA.

Les services publics et les personnes âgées.

Le pouvoir d’achat des personnes retraitées.

La fin de vie.

La « recomposition syndicale » et, plus largement, quel syndicalisme pour aujourd’hui et pour demain ?

Libre échange, protectionnisme et l’accord Mercosur, avec les conséquences sur l’agriculture, etc.

Rappel du calendrier des prochaines réunions du C.A. jusqu’à la prochaine AG du 10 décembre.

Point Trésorerie

et sur la campagne de collecte des cotisations 2025. Mise en application du nouveau barème voté par l’AG.

Débat sur la Dette

à partir du document rédigé par Anne et précédemment envoyé, avec la présence de Patrick Saurin (camarade retraité membre de SUD-Solidaires BPCE et auteur notamment du livre « Les prêts toxiques, une affaire d’État »). À l’issue de ces échanges, il sera possible d’éventuellement enrichir le dossier UNIRS déjà écrit sur la dette et de compléter puis de valider le projet en cours de Note de l’UNIRS également sur la dette.

Actualités des retraité·es et du G9 :

réunion du G9 du mardi 18 février à la CGT, journée du 8 mars, préparation de la journée nationale « Retraitées et Retraités » du jeudi 20 mars et les suites possibles, l’argumentaire sur la place des retraité·es en prenant en compte les remarques de l’AG.

Contexte politique, économique, social, syndical, environnemental :

réflexion sur l’arrivée au pouvoir de Trump et Musk dans le pays le plus riche et le plus armé de la planète, une nouvelle phase du développement du capitalisme. Nos échanges pourraient déboucher sur la rédaction d’une Note UNIRS à diffuser largement.

Réflexions sur notre développement,

notre fonctionnement, notre démocratie interne, etc.

Notre présence dans les CDCA

et comment valoriser le travail qui y est fait.

Prochaine rencontre du RSISL,

le Réseau Syndical International de Solidarité et de Lutte en novembre 2025 en Toscane.

Suite de nos échanges sur la Sécurité sociale alimentaire.

Suite de nos échanges sur le contenu du 100 % Sécu.

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Écologie Retraites

Communiqué de l’Unirs « Pour le gouvernement, réautoriser des pesticides est plus important que le droit de choisir sa fin de vie »

Le gouvernement voulait imposer un changement du calendrier parlementaire pour faire passer en priorité un projet de loi autorisant de nouveau des pesticides néonicotinoïdes interdits en France depuis 2018.

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Retraites

Solidaires ne participera pas au conclave-mascarade

Publié le 18 mars 2025

La prochaine réunion du conclave aura lieu ce mercredi 18 mars sur les retraites de la fonction publique.

François Bayrou a vendu la mèche. En ajoutant aux nombreuses conditions qu’il avait déjà posées que l’âge de départ en retraite resterait à 64 ans quoi qu’il en soit, cette réunion ne sera donc qu’un simulacre de négociation. D’autant qu’avec “l’effort de guerre” la petite musique d’un recul de l’âge de départ se fait à nouveau entendre, c’est intolérable !

Désormais, en plus de ne pas toucher à l’âge de départ à 64 ans, il faut un régime à l’équilibre à horizon 2030, ne pas occasionner de dépenses supplémentaires pour les finances publiques et ne pas augmenter les cotisations patronales, ce qui revient à supprimer toute marge de manœuvre à la négociation.

Mercredi, il s’agira uniquement pour le gouvernement de recueillir des “points d’attention” et d’organiser les apparences d’une consultation, alors même qu’il verrouille l’objet de la discussion.

Il appartient au Gouvernement de mettre sans délai sur la table des propositions d’amélioration de la retraite avec pour Solidaires pour objectif la retraite à 60 ans et 37,5 annuités. Quand 100 milliards d’euros de dividendes ont été versés en 2024 aux actionnaires du CAC 40, il est donc parfaitement atteignable.

Les salarié·es n’ont pas à être celles et ceux sur qui pèsera un soi-disant besoin d’économie de guerre. La précarité en hausse, la stagnation salariale et la dégradation des conditions de travail pèsent lourdement sur les conditions de vie des travailleurs et travailleuses.

En conséquence, Solidaires ne se rendra pas à la réunion du conclave de mercredi 19 mars. Seule une mobilisation sera à même d’imposer le sujet au Gouvernement.

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