Rendez-vous 18 h 30 devant la mairie de Mantes-la-Ville.
Catégorie : Palestine
Texte de Solidaires lu à la manifestation en soutien au peuple palestinien à Mantes, le vendredi 6 décembre
Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable en palestiniens et israéliens
Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.
Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et elles n’ont jamais vu.
Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.
Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.
Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…
A l’approche de la fin de l’année, nous allons manifester en masse pour exprimer notre indignation et exiger que cela s’arrête. Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.
Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre
israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité. L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?
Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :
– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,
– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.
– Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.
– Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le-feu,
– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,
– Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.
– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,
– La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit
international :
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple
palestinien à l’autodétermination,
– La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,
– Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.
– La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute
instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.
Nous appelons la population de notre pays à une mobilisation sans précédent, partout en France pour crier notre indignation et exiger que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.
À lire, le nouveau dossier de l’Agence Média Palestine ici :
Criminaliser la solidarité : un an de répression en France du mouvement pro-palestinien
Voilà le n°124 du bulletin Solidaires et internationalistes ! Un bulletin pour que les militantes et militants aient connaissance de l’activité internationale de notre Union syndicale.
Au sommaire :
- Réseau syndical international de solidarité et de luttes
- Palestine
- Ukraine
- Venezuela
- Haïti
- Centres d’appel
- Hong Kong
- Italie
- Georges Abdallah
- Iran
- Sahara occidental
- Contre-G20.
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Depuis le dimanche 24 novembre, je fais l’objet d’une campagne de haine orchestrée par l’extrême droite française et ses alliés. Cette opération d’une violence inouïe a été initiée sur les réseaux sociaux puis relayée par l’ensemble des médias conservateurs (télévision, radio, presse…).
La virulence de l’attaque m’a contraint de suspendre mes comptes et de restreindre les moyens de me contacter, notamment sur mon site personnel. En effet, cette vague de cyberharcèlement s’est accompagnée d’un déferlement d’injures et de menaces quant à mon intégrité physique.
L’ampleur de ce lynchage illustre de façon dramatique les temps obscurs que nous traversons. Ce nouvel épisode des « guerres culturelles » à la française constitue un test pour les libertés démocratiques ainsi que pour notre capacité à faire société dans un contexte de crises multiples.
L’extrême droite française et ses alliés m’ont odieusement calomnié en raison de mon faciès, de mon patronyme, du pays de naissance de mes parents, de la religion de mes ancêtres, de mon parcours universitaire, de mon statut social, de mes convictions politiques, etc.
Décidément, rien ne m’aura été épargné.
Mais ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas seulement de ma personne.
Des pans entiers de la population sont dans le viseur d’une meute hostile à tout ce qui touche à la question algérienne, à la culture musulmane, à l’histoire coloniale, au pluralisme intellectuel, aux valeurs humanistes et aux idéaux révolutionnaires.
Dans ces circonstances, il n’est pas possible de reculer ou de céder à la peur. Tous les moyens légaux doivent être employés pour contrer cette offensive réactionnaire. L’heure est grave. Chacun doit prendre ses responsabilités.
Je tiens à remercier chaleureusement ma famille, mes amis, mes camarades, mes collègues et mes lecteurs pour leur soutien indéfectible. Je tiens aussi à saluer tous ceux qui, par-delà nos divergences, ou sans même me connaître, ont manifesté leur solidarité en ces temps difficiles.
Je n’oublierai jamais vos mains tendues. Tous ces gestes m’ont réchauffé le cœur et renforcé ma détermination. Vous pourrez toujours compter sur moi pour chercher la vérité et la dire.
Courage à nous tous !
Nedjib SIDI MOUSSA
Paris, le 1er décembre 2024
Un texte de soutien :
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/271124/soutien-nedjib-sidi-moussa
Une cagnotte pour des frais en justice :
https://www.cotizup.com/soutiennedjibsidimoussa
Après la première séance de ciné-débat avec le film No Other Land au cinéma Pandora d’Achères le 12/11 dernier, auquel ont participé plus de 60 personnes, le Collectif Palestine des Mureaux organise et co-organise :
– le 3/12 (14h) Projection du film Gaza mon amour lors d’une séance ciné-Senior au cinéma des Mureaux suivie de quelques échanges.
Vente de gâteaux palestiniens au profit des rescapés de Gaza
Le 30 Nov à Mantes La Jolie (cf PJ)
Merci pour votre soutien
Organisé par l’Association de Solidarité Inter-Peuples et des militantes palestiniennes du réseau “La Palestine nous unit” et du collectif CNASaR ( Comité National d’Accueil et de Soutien aux Rescapés du Génocide en Palestine)
Le Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours organise et anime un ciné-débat autour du film No Other Land vendredi 22 novembre 20h30 au Cinéma Frédéric Dard des Mureaux.
Un film documentaire exceptionnel qui a déjà reçu de nombreux éloges de la presse et du public.
On suit avec empathie les deux jeunes protagonistes bientôt amis : un militant palestinien contre l’expulsion massive et violente de sa communauté en Cisjordanie par l’occupant israélien et un journaliste israélien qui se joint à son combat de 5 ans.
Un débat aura lieu après la projection avec Lana Sadeq, présidente du Forum Palestine Citoyenneté et Nitzan Perelman, spécialiste de la société israélienne, co-fondatrice du site Yaani.
De nombreux documents – dont les activités du Collectif des Mureaux depuis plus d’un an – seront à votre disposition avant et après le film dans le hall du cinéma.
AFPS – LDH – MRAP – CGT – FSU – Solidaires
Le 13 novembre prochain devrait avoir lieu, à Paris, un gala organisé par l’association Israël Is Forever, avec, comme invité-vedette, le ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les organisateurs ont comme objectif la « mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ».
À l’heure où l’État d’Israël poursuit depuis plus d’un an une guerre totale contre le peuple palestinien à Gaza et aussi en Cisjordanie, en commettant quotidiennement des massacres qui apparaissent comme une stratégie de terreur à l’égard de la population palestinienne… À l’heure où la Cour internationale de justice (CIJ) déclare, à travers plusieurs ordonnances, que la perpétration d’un génocide à Gaza était plausible et où elle rappelle aux États qu’il est de leur devoir de tout faire pour empêcher ce génocide… À l’heure où la même CIJ a rappelé que la colonisation du territoire palestinien occupé est illégale et a statué que cette occupation est illégale… À l’heure où l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) exige qu’Israël se retire de ce territoire et que les États s’abstiennent de toute activité de nature à soutenir la colonisation…
La tenue de ce gala dans la capitale française, constituerait une injure au droit international et une marque de mépris pour l’ONU et pour les ordonnances prononcées par la plus haute juridiction internationale ainsi que pour la résolution votée par la France le 18 septembre.
Rappelons qui sont les deux principaux acteur et actrice de ce gala révoltant :
Nili Kupfer-Naouri, présidente de l’association Israël Is Forever, organisatrice du gala, est une avocate ayant les nationalités française et israélienne qui tient publiquement des propos qui s’apparentent à de l’apologie de crimes de guerre. Parmi ses nombreuses déclarations, citons : « Il n’y a pas de population civile innocente à Gaza » ou : « Qu’il ne reste plus rien de Gaza et qu’on [peut] y installer une grande hityashvut, une grande réimplantation juive » ou encore « Nous ne voulons plus de voisins barbares. Nous comprenons que nous devons obtenir notre sécurité et c’est par l’émigration en masse des arabes de Gaza et par une installation juive ». De plus, Nili Kupfer-Naouri a publié sur son réseau social une photo où on la voit participant à une manifestation au poste frontière de Rafah, empêchant les camions d’aide humanitaire d’entrer à Gaza pour porter secours à la population civile, acte qui vient en contradiction avec l’ordonnance de la CIJ du 26 janvier 2024.
Bezalel Smotrich est le ministre israélien des Finances et le ministre exerçant la tutelle sur la Cisjordanie occupée. Habitant dans une colonie et se revendiquant lui-même « fasciste », Smotrich incarne la figure du sionisme religieux le plus fanatique. Depuis son entrée au gouvernement le 29 décembre 2022, le nombre de colonies et les hectares de terres confisqués par Israël ont augmenté dans des proportions jamais vues depuis les accords d’Oslo. Toutes ses déclarations traduisent son mépris du droit international, à l’image de « Nous encourageons la colonisation avec force travail et d’une manière stratégique dans tout le pays ». Elles révèlent aussi tout le racisme et la haine qui animent ce personnage, comme celle où il avait indiqué qu’il « était justifié et moral de bloquer l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, même si cela pouvait entraîner la mort de deux millions de Palestiniens. ». Déjà présent à Paris en mars 2023, Smotrich avait déclaré : « Il n’y a pas de Palestinien, car il n’y a pas de peuple palestinien… C’est la vérité historique, c’est la vérité biblique et cette vérité, les Arabes en Israël doivent l’entendre de même que certains Juifs ».
En mars 2023, la France, par la voix du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères avait dénoncé les « propos irresponsables » de Smotrich. Aujourd’hui, comment comprendre qu’il soit autorisé à appeler à la haine, à faire l’apologie d’actes criminels sur le territoire français, ce qu’il ne manquera pas de faire, chacun le sait, à partir du moment où il sera autorisé à venir en France.
Pour la justice, pour le respect de la mémoire des dizaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens massacrés à Gaza et en Cisjordanie, pour l’arrêt de la monstrueuse guerre d’anéantissement et de conquête menée par le gouvernement israélien d’extrême droite en Palestine et au Liban, ce gala de la haine et de la honte ne doit pas avoir lieu.
Depuis plus d’un an, le déferlement de violence de l’armée israélienne sur Gaza est insensé : plus de 43 000 Palestiniens et Palestiniennes tuées dont plus de 14 000 enfants, d’après l’Unicef, sans compter les plus de 100 000 blessé·es et plus de 10 000 personnes portées disparues. Toutes les infrastructures ont été bombardées, il ne reste plus rien de Gaza.
Depuis un mois, un nouveau but semble être poursuivi, toujours en contravention avec le droit international, que l’État israélien bafoue continuellement, et dont les États occidentaux ne semblent pas beaucoup s’émouvoir non plus : l’armée génocidaire vide la partie de la bande de Gaza qui se situe au nord de la ville de Gaza, pour créer une “zone tampon”. Une telle zone de 600 m de large existe déjà depuis près de 20 ans, en toute illégalité, tout comme le strict blocus imposé depuis 2007, mais le plan actuel semble vouloir étendre cette zone de 600 m à 6 km de large.
Problème : cette terre n’est pas “sans peuple”. Elle contient des villes et des camps de réfugié·es : Jabalya, Beit Hanoun, Beit Lahia, Al Shati, Nazla, etc. Bien que cette zone ait été lourdement bombardée dès octobre 2023, avec de nombreuses victimes civiles et bâtiments détruits, bien qu’une grande partie de la population ait évacué vers le sud où on leur avait menti en leur promettant la sécurité, une partie de la population est restée, et on trouvait 100 000 réfugié·es encore présents et présentes à Jabalya par exemple, et peut-être 400 000 dans toute cette zone.
La vie des 400 000 Palestiniennes et Palestiniens ne semble pas compter. Pour les “convaincre” de partir, l’armée a employé les moyens inhumains habituels : villes encerclées, interdiction aux convois humanitaires de rentrer, famine grandissante, manque d’eau et de médicaments, bombardements par avions, par drones, par chars, par robots tueurs, bombardements des trois derniers hôpitaux de la zone dans lesquels se réfugient personnel médical, patients et familles déplacées, bombardements d’écoles et de refuges, bombardement de la dernière boulangerie de toute la zone… là encore contrevenant à de nombreuses dispositions du droit international.
Des dizaines de milliers de personnes sont déplacées de force (20 000 au cours de la seule journée du 18 octobre, d’après l’ONU), dont l’armée coloniale sépare les hommes qu’elle déshabille, menotte, dont elle bande les yeux, et qu’elle emmène dans des lieux inconnus.
Les scènes apocalyptiques se succèdent (1). On estime que plus de 1 000 personnes ont été tuées par l’armée israélienne dans cette zone en moins d’un mois, avec le bombardement d’immeubles remplis de civils, 150 le 24 octobre et une centaine de plus le 29, mais il est très difficile d’avoir des chiffres précis, car les rues sont trop dangereuses pour aller chercher les cadavres sous les décombres. Cela démontre encore une fois le travail incroyable et nécessaire des derniers journalistes courageux qui réussissent à envoyer des informations, qui sont eux aussi ciblés par l’armée israélienne, au quotidien dans leur travail. Comme le rappelle le dernier communiqué intersyndical des fédérations de journalistes (2) : au moins 143 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis octobre 2023, dont Hassan Hamad, journaliste de 19 ans, assassiné le 6 octobre à Jabalya, et trois autres journalistes à Al Shati le 27 octobre. Nous devons relayer leur parole le plus possible.
Pendant ce temps, le 28 octobre 2024, le parlement israélien ne trouve rien de mieux à faire que d’interdire les activités de l’UNRWA. Créée en 1949, l’UNRWA est une agence de l’ONU chargée des réfugié·es palestinien·nes. Si la loi est mise en application, cela aurait des conséquences dramatiques dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. L’UNRWA fournit des soins de santé, de l’éducation et une aide à des millions de Palestinien·nes. Elle joue un rôle humanitaire essentiel en plein génocide dans la bande de Gaza. Son interdiction vise également à enlever toute référence internationale au statut de « Réfugié » accordé par l’ONU à chaque descendant.es des Palestinien·nes expulsé·es en 1947-1948 et en 1967 par l’armée sioniste.
Les accusations mensongères portées par Israël mettent encore une fois en lumière le but ultime de ce régime : anéantir le peuple palestinien par tous les moyens possibles. Les armes, la famine, la privation de soins, la privation d’instruction : voilà ce qui attend les Palestinien.nes.
Les Nations Unies, l’OMS et même les USA alertent sur les conséquences dévastatrices que cela va engendrer.
L’union syndicale Solidaires rappelle son attachement au droit international. Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et pérenne en Palestine et au Liban, l’entrée de l’aide humanitaire, la fin du blocus et la reconstruction de Gaza. Nous demandons aux autorités françaises de prendre les mesures nécessaires pour aider l’UNWRA à poursuivre et étendre ses activités en Palestine occupée, en particulier par des sanctions contre l’État israélien qui bafoue l’ONU.
Les Palestinien.nes doivent pouvoir vivre dignement, comme le prévoit le droit international. Aux côtés de nos camarades Palestiniens et Palestiniennes, nous revendiquons, le droit au retour de toutes et tous les réfugié-es, la fin de la colonisation, de l’occupation et des politiques d’apartheid menées envers la population palestinienne. Déterminé-es, nous appelons à continuer et amplifier notre participation à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) dont nous pouvons toutes et tous nous saisir(3), ainsi qu’à toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien !
Free Palestine ! Viva Palestina ! Tahia Falestine !