Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Culture Idées, débats, cultures

Exposition « RE-EXISTENCE » chapitre 2 à Limay

Erwan KÉRUZORÉ, « artiste ouvrier » – dans l’esprit d’un Maximilien Luce et des artistes libertaires fin du 19e et début 20e siècles – limayen, invité à présenter son travail plastique aux Réservoirs, avait réuni, sous le titre « RÉ-EXISTENCE », plusieurs exposants autour des thématiques qui lui sont chères pour manifester un art engagé qui vise à dénoncer les formes plus ou moins insidieuses des violences et aliénations induites par la société.

Erwan KÉRUZORÉ, attaché à ce projet, a imaginé un second chapitre pour les Réservoirs ; ainsi, reprenant le principe de 2019, il assure le commissariat de cette nouvelle exposition intitulée « RÉ-EXISTENCE II » qui se tiendra du 10 mars au 17 avril 2022 au Centre d’exposition les Réservoirs jusqu’au 17 avril, Limay.

Exposants : Erwan KÉRUZORÉ – Malachi FARRELL – Pierre ARDOUVIN – BRODETTE – Adel BENTOUSI – Pierre GRANDCLAUDE. Auteur : Florian GAITÉ


Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile Idées, débats, cultures Lecture

5 avril Sud Renault Guyancourt – Conférence/débat avec Daniele Linhart


Mardi 5 avril 2022 à 12h, Daniele Linhart sera au Technocentre. La sociologue et directrice de recherche émérite au CNRS y débattra des derniers modes d’organisation du travail et de management que les salariés de Renault connaissent bien. Venez nombreux !

Mardi 5 avril, venez débattre avec Danièle Linhart autour de son dernier livre « L’insoutenable subordination des salariés »

Nous sommes tous impactés par les changements profonds impulsés à marche forcée par l’entreprise, de plus en plus souvent et violemment : volonté d’étendre à toute l’entreprise un mode de fonctionnement façon start-up et des méthodes de travail « agiles », bureaux partagés, télétravail, évaluation des salariés sur leurs comportements professionnels, réorganisations permanentes… alors que le groupe Renault se dote d’une nouvelle « raison d’être ».

Pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent tout cela, vous êtes invités à participer à cette conférence qui sera suivie d’un débat avec les salariés.

Sociologue et directrice de recherche émérite au CNRS, Danièle Linhart est l’auteure de nombreux ouvrages, seule ou en collaboration. Ce qui fait d’elle une spécialiste reconnue du monde du travail. Depuis de nombreuses années, elle étudie, dans le cadre de ses travaux de recherche, les évolutions du travail dans les entreprises, les stratégies managériales et les nouvelles formes de mobilisation des salariés.
 

Mardi 5 avril 2022 à 12h

Conférence/débat avec

Daniele Linhart

dans les locaux du syndicat SUD

au Technocentre

Son dernier livre, paru en 2021, est une lecture sociologique des innovations managériales en cours, qui tendent à faire oublier les véritables objectifs des employeurs : continuer à mettre en œuvre la subordination des salariés, seule garantie de leur exploitation « légitime ».

« Les salariés sont pris dans un dilemme qui les met en grande vulnérabilité. Au-delà du besoin financier qui les tient, et malgré les contraintes permanentes qu’impose la subordination inscrite dans leur statut, ils ont pour leur travail de réelles aspirations en termes de sens, d’utilité sociale, d’identité professionnelle et citoyenne.

Cette situation permet aux directions d’entreprise d’asseoir et de pérenniser leur emprise sur leurs salariés, de façon de plus en plus savante et sophistiquée. En stimulant et exacerbant les désirs qui sous-tendent leur rapport au travail, elles parviennent à imposer de nouvelles méthodes d’organisation et d’implication des salariés, toujours plus déstabilisantes et délétères. » (extrait de la quatrième de couverture).

Ne ratez pas cette occasion unique d’échanger !

Rendez-vous mardi 5 avril à 12h au Technocentre,
dans les locaux du syndicat SUD (bâtiment Logistique, porte 1, 1er étage), buffet sur place.

Catégories
Actu Solidaires 78 Idées, débats, cultures Lecture

29 mars (Limay) comment animer une union syndicale locale – Lecture en arpentage

Dans le cadre de ses accueils syndicaux, Solidaires 78 organise un débat-formation “Comment animer une union locale ?” sous forme de lecture en arpentage le mardi 29 mars à partir de 17 heures à la librairie La Nouvelle Réserve (Limay)

Entrée libre et gratuite.

La lecture en arpentage, c’est quoi ?

L’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie.



Arpentage et éducation populaire
La lecture collective, ou arpentage, est utilisée comme un outil d’éducation populaire. Il ne s’agit pas d’un apprentissage et d’une restitution scolaire, mais bien de s’approprier un texte, de s’en saisir afin de le faire résonner en nous, au sein d’un groupe.
En effet, il est moins question d’en faire un résumé classique que de susciter la réflexion, la remise en question de soi et de ses pensées, de se positionner vis-à-vis de nos expériences et de celles des autres et de populariser la lecture.
Cela va plus loin qu’une lecture individuelle, sans pour autant la remplacer. Celle-ci est militante, puissante. L’objectif est de susciter l’échange, les conversations, de mettre en perspective différents points de vue et les émotions qui naissent à la lecture de l’ouvrage.
Dans l’arpentage, l’élément le plus important est le collectif. Chacun.e, en fonction de son vécu, aura sa manière propre de parler de l’œuvre, et c’est ce qui fait toute la richesse de cette méthode de lecture collective.
La force de l’arpentage est sa fonction revendicatrice : l’accès aux écrits est un moyen de structurer notre propre pensée, partager les lectures permet donc de lutter contre les inégalités d’accès aux connaissances écrites.
L’arpentage en pratique ? Une lecture collective aux formes multiples
L’arpentage peut prendre des formes multiples : chacun.e peut lire une partie de l’ouvrage et la restituer aux autres. L’œuvre peut ainsi être entièrement couverte et mise en commun.
Et matériellement ? Tous les moyens sont bons : emprunter les ouvrages dans des bibliothèques ou à des ami·es, les acheter dans nos librairies indépendantes préférées, photocopier la partie choisie ou même découper le livre de base !
Une autre option consiste à lire à plusieurs un même passage ou chapitre afin de créer une discussion, d’échanger, de mutualiser les points de vue, les interprétations d’un même texte. A coup sûr, il y aura autant d’avis que de lecteur·rices et c’est précisément l’effet qui est recherché.

L’arpentage dans un atelier d’éducation populaire

Objectifs :
– désacraliser l’objet « livre », populariser la lecture
– expérimenter un travail coopératif et critique
– créer une culture commune autour d’un sujet, d’un savoir théorique
– comprendre qu’aucun savoir n’est neutre, que tout point de vue est situé


Origines :
Méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée par les praticiens de l’entrainement mental pendant la seconde guerre mondiale par des résistants (autour de Dumazedier), diffusée plus largement par Peuple et Culture, mouvement d’éducation populaire, à partir des années 1950. Plus récemment, Jean Claude LUCIEN (Peuple et Culture Normandie) a continué l’élaboration de cette méthode. Christophe CHIGOT (Crefad-Lyon) et Anthony DUROY (Agora Peuple et Culture) l’ont reprise sous une forme et un fond légèrement différent.

Témoignages :

” À Sud éducation 78, on a pratiqué une lecture en arpentage en stage syndical, autour du livre « La force du collectif ». Il y a eu bien sûr des exclamations lorsque le livre a été déchiré, puis chacun·e s’est mis en posture de lecture, a pris connaissance (possession?) de ses pages. J’ai été impressionnée par l’intensité de l’activité mais j’avoue ne plus me souvenir de ce qui en est ressorti.
Je pense que c’est aussi parce qu’il y avait globalement consensus sur l’interprétation et sur la manière dont le livre résonnait en nous.
Si je devais recommencer avec un public adulte, je choisirais plutôt un livre polémique, qui peut déranger. Je pensais à un moment à « Pour une culture du viol à la française », de Valérie-Rey Robert, qui est massif, qui convoque plein de références et… qui bouscule (et c’est un bien!).”

En 2018, plusieurs personnes se sont prêtées au jeu de l’arpentage. Voilà ce qu’elles en racontent.


“Ce que j’ai surtout aimé c’est de pouvoir verbaliser une lecture, je trouve souvent que ce que je lis reste enterré en moi, se décompose et finit aux oubliettes.
Et là en le déterrant, eh bien ça le rend vivant directement, ça me laisse plus de souvenirs sur cette lecture. Ça me permet de me la rappeler et d’entendre des anecdotes des autres personnes autour du livre. C’est très actif. “

“J’ai adoré ce moment. Et je suis rentrée avec une tête pleine de livres que je souhaiterais arpenter !”

“Ce que j’ai apprécié c’est de travailler sans stress : pas d’évaluation, pas de compétition, pas d’exigences particulières, juste lire et restituer ce que l’on a compris ou pas. D’avoir lu une partie d’un livre que je n’aurai sûrement jamais lu de mon propre chef et d’en parler avec d’autres personnes avec des sensibilités et des expériences différentes dans un cadre agréable et calme.”

“C’est intéressant de ne pas être toute seule. Ça permet de se lancer. On sent un soutien, ne serait ce que parce qu’il y a des gens autour, un thé, on se dit qu’on va y arriver.
Et puis être obligée de restituer, ça force à trouver ses propres mots. Du coup on retient mieux que lorsque l’on ne fait que le lire. Je suis presque sûre que je serai capable d’en parler.”

“Quand je lis seule, c’est toujours passionnant, mais je ne suis pas capable d’en parler ensuite.
C’est bien de prendre le temps, ensemble.
Je me demandais comment allait se faire les connexions entre les parties. J’avais mon petit chapitre perdu là…  Mais peu à peu ça prend forme !”

Pour plus d’info sur la lecture en arpentage, on peut aller voir par là :
http://www.scoplepave.org/pour-discuter
http://la-trouvaille.org/arpentage/

Catégories
Actu Solidaires 78 antifascisme Idées, débats, cultures

Face à la menace fasciste…

Une quarantaine de personnes sont venues échanger et débattre avec Ludivine Bantigny, à l’invitation de l’union syndicale Solidaires 78 et de la librairie la Nouvelle Réserve ce mercredi 24 novembre.

Des débats passionnés sur une question qui, il y a quelques mois encore, semblait purement “historique” : la possibilité du fascisme…

En rappelant ce qui constitue le fondement même de cette idéologie, l’historienne Ludivine Bantigny a mis en lumière ce qui se joue aujourd’hui, entre ruptures et continuités des stratégies de conquête du pouvoir par l’extrême droite.

Dans une région qui a vu s’installer pour la première fois en Île-de-France un maire Front national (à Mantes-la-Ville), la question des résistances a bien entendu été à l’ordre du jour.

Loin d’être une réponse au capitalisme et à sa version autoritaire qu’est le néo-libéralisme, le fascisme est bien, hier comme aujourd’hui, une “option” pour la classe dirigeante et le grand patronat.

C’est donc en continuant la lutte contre ce système économique inique que nous devons mener le combat contre la peste brune, en multipliant les luttes sociales, en développant nos propres médias pour faire face à la bataille culturelle menée par l’extrême droite, en retrouvant les chemins du collectif… Cette soirée est un premier pas qui en appelle d’autres.

C’est pourquoi Solidaires 78 convie chacun et chacune à poursuivre le débat sur la lutte antfascisme ce mardi 30 novembre lors de son accueil syndical qui se tiendra exceptionnellement au local de Sud Rail, 14, rue des 2 gares à Mantes-la-Jolie de 17 h à 19 h.


Quelques lectures évoquées lors de cette soirée

Ludivine Bantigny et Ugo Palheta, Face à la menace fasciste, textuel.

Ugo Palheta, La possibilité du fascisme, La Découverte

Daniel Guérin, Fascisme et grand capital, Libertalia

Eric Vuillard, L’ordre du jour, Actes Sud

Catégories
Idées, débats, cultures Lecture Pourquoi des prisons ?

Les utopiques n° 18 – Dossier Prison : réalités et alternatives

Le dossier de cette livraison est consacré à la prison. Il s’inscrit pleinement dans notre démarche : à la fois une revue syndicale, ouverte à tous les sujets et un outil de débat, donc où sont exprimées des idées parfois divergentes.

Cécile Marcel, directrice de la section française de l’Observatoire international des prisons, dresse un état des lieux. Julien Gonthier et Florent Cariou évoquent la problématique du travail des prisonniers et des prisonnières : rémunération, conditions de travail, droit syndical, etc., tout est loin des règles applicables au dehors de la prison. La situation sanitaire connue depuis plus d’un an n’est pas sans conséquences : propagation du virus, confinement interdisant les visites. Des prisonnières et prisonniers de Muret et la revue L’Envolée racontent
En prison aussi, on oublie trop souvent les femmes. Leurs conditions de détention, les problèmes spécifiques qui sont les leurs sont ici traités à travers articles et entretiens, avec Barbara et avec l’équipe de Citad’elles, que nous devons à Élisabeth Claude.

Deux entretiens, l’un avec Gwenola Ricordeau, l’autre avec Joël Charbit expliquent la revendication abolitionniste et la stratégie syndicale dans les combats des personnes détenues. Christian Mahieux retrace par ailleurs des luttes des prisonnières et prisonniers : Groupe information prisons, lancé en 1971 par Jean-Marie Domenach, Michel Foucault et Pierre Vidal-Naquet, Comité d’action des prisonniers, animé notamment par Serge Livrozet, et d’autres journaux/mouvements (Prisons, Otages, Rebelles…). Un autre entretien, cette fois avec un regret, Alexis Grandhaie, ex-secrétaire général de la CGT Pénitentiaire, n’a pas souhaité que nous reprenions son interview ; et les actuels responsables de cette structure n’ont pas répondu à notre sollicitation.

La Coordination des prisonniers en lutte, active dans l’Espagne de la fin du franquisme, est évoquée par Daniel Guerrier. Interviewé par Nara Cladera, Josu Urrutikoetxea, militant basque, une des voix annonçant la dissolution de l’ETA en 2018, nous parle de la situation des prisonniers politiques, dans l’État espagnol et en France. Une illustration par Philippe Arnaud, avec Georges Ibrahim Abdallah, enfermé depuis trente-sept ans.

Stéphane Bouchet apporte l’éclairage d’un syndicat organisant le personnel pénitentiaire. Plusieurs acteurs et actrices de mouvements associatifs et syndicaux abordent d’autres sujets :
Tristan Renard, la psychiatrisation de la prison et la pénalisation de la psychiatrie ;
le GENEPI, la probatoire et la réinsertion ; Marion Bagnaud, les personnes détenues étiquetées « radicalisées » ; Karim Taharount, la double peine. Une présentation du Syndicat de la magistrature complète le panorama.

Fil rouge depuis notre numéro du printemps, la Commune n’est (toujours) pas morte ; Patrick Le Moal interroge : Quelle justice en révolution ?

Hors dossier, nous proposons trois textes :
une réflexion sur les tâches syndicales dans la période,
la reprise d’un écrit de Bernard Noël à propos du massacre d’État du 17 octobre 1961,
et enfin, sur l’initiative de François Préneau, la réédition d’un document de Robert Cruau traitant de tâches révolutionnaires en France… en 1943. _

Documents à télécharger

Les utopiques 18 Sommaire Edito Pre sentation des Utopiques n 18

Catégories
Idées, débats, cultures Lecture

We are all very anxious

Voilà un texte qui interpelle, concernant ce phénomène qui se répand :  “l’éco-anxiété”…

“Un document très intéressant rédigé par “The Institute for Precarious Consciousness” analysant l’anxiété non pas sous le prisme individuel, mais comme problème systémique et nécessaire au système capitaliste. C’est pas toujours évident à lire- 24 pages-, mais très instructif, et surtout i.els proposent des actions à mettre en place. Entre autre l’idée de mettre en place des groupes de discussion afin d’échanger sur nos expériences personnelles, vécus et ressentis dans cette société, pour pouvoir trouver de nouveaux modes d’action.”

https://iaata.info/IMG/pdf/we-are-all-very-anxious-brochure.pdf

Aussi sur ce site :  ( à la rubrique Analyse et mémoire)   :  https://iaata.info/Nous-sommes-toustes-tres-anxieux-euses-4108.html
IAATA – Information Anti Autoritaire Toulouse et Alentourshttps://iaata.info/

Catégories
Idées, débats, cultures Lecture

“Ne travaillez jamais – la critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord”

Université Populaire du Mantois Samedi 3 juillet à 15h au Collectif 12 dans le cadre de la “Fabrique du possible”

  •   Rencontre avec William LOVELUCK autour du livre 

“Ne travaillez jamais – la critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord”  animé par Jean-Patrick ABELSOHN

Arthur Rimbaud écrit « jamais je ne travaillerai » dans un poème du recueil « Une saison en en enfer ».

80 ans plus tard, Guy Debord, théoricien du mouvement situationniste écrit « ne travaillez jamais » sur un mur parisien. Ce fut l’un des premiers mots d’ordre apparu à Nanterre en 1968.

William Loveluck est un des traducteurs du livre d’Alastair Hemmens “Ne travaillez jamais – La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord “.

Dans cet ouvrage l’auteur part à la recherche de celles/ceux qui se sont risqués à critiquer le travail dans sa nature même.

William Loveluck présentera  les idées développées dans ce livre et le courant de réflexion critique sur la notion de valeur et échangera de longs moments.

Cette séquence était initialement prévue le 22 mai 2020 dans le cadre du cycle « Autour du travail » initié avant la crise sanitaire par l’Université Populaire du Mantois

Cette rencontre sera suivie d’un spectacle à 18h: « En attendant Friot » de la Compagnie En Déliaison

Sous forme d’un débat houleux et loufoque, trois personnages vont s’affronter sur des notions de valeur économique, de salaire à vie, de création monétaire, de tondeuse et d’État social…

L’entrée est libre et gratuite, réservations au 01 30 33 39 42 ou à reservation@collectif12.org

Friche A. Malraux

174 boulevard du Maréchal Juin 78200 Mantes-la-Jolie

RSS
Follow by Email