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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Les directions de Renault et de PEI choisissent l’épreuve de force

Dévalidation des badges des grévistes de PEI, envoi de vigiles, d’huissiers et de chiens.. La direction de Renault refuse même de rencontrer une délégation des salariés en grève depuis 3 semaines. Quant à celle de PEI, elle est aux abonnés absents.

Face aux revendications des salariés de PEI : le mépris et l’absence de dialogue

80 salariés de la société PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre, sont en grève depuis mardi 3 mai suite à l’annonce d’une nouvelle baisse de la prestation de nettoyage décidée par Renault.

Jeudi 5 mai, la direction de l’établissement a dévalidé les badges de tous les grévistes. Le prétexte invoqué a été « l’intrusion » des grévistes au Design. Or les grévistes de PEI, dont plusieurs travaillent habituellement au Design, ne sont pas entrés par « intrusion », mais avec l’autorisation du responsable de la sécurité du Technocentre. Les grévistes ont même laissé leur téléphone portable dans un sac avant d’entrer au Design, comme le responsable de la sécurité leur avait demandé.

C’est donc du fait de la direction de l’établissement que les grévistes sont bloqués à l’extérieur du Technocentre. C’est aussi la direction de Renault, et pas les grévistes, qui bloque les entrées du Technocentre pour empêcher les grévistes d’entrer sur leur lieu de travail.

Les grévistes ont également proposé de faire un service minimum de nettoyage, notamment des sanitaires. A ce jour, celui-ci leur est toujours refusé. Au contraire la direction de PEI, avec l’accord de celle de Renault, fait venir des salariés qui habituellement ne travaillent pas au Technocentre pour occuper les postes de travail des grévistes.

Les salariés de PEI qui travaillent se tirent une balle dans le pied. Ils affaiblissent la grève, dont la victoire leur serait aussi bénéfique. Et ils montrent qu’ils peuvent faire le travail à moins nombreux.

La direction de Renault veut faire des économies sur les salariés les plus mal payés du TCR. Les salariés de PEI ont été aux premières loges pendant le Covid. Ils ont travaillé sans masque lors du premier confinement. Plusieurs ont attrapé le Covid, le transmettant à leurs proches dont certains ont été en réanimation et sont toujours malades. Ils font des périodes de chômage partiel et perdent du salaire, et maintenant Renault supprime une partie du nettoyage les vendredis. Voilà comment ils sont remerciés !

Ces économies entrainent la suppression de 30 emplois parmi les salariés de PEI du Technocentre, et autant sur les sites Renault du Plessis, de Boulogne et de Paris.

Ce que les grévistes de PEI demandent :

  • Que ces suppressions de postes se fassent par un plan de départs volontaires (pour les salariés proches de la retraite notamment qui sont usés par le travail) avec des indemnités de départ supra-légales,
  • Qu’il n’y ait aucun licenciement ni mutation imposée,
  • Le maintien à 100 % des salaires qui sont déjà bas. En effet, la plupart des salariés gagnent le SMIC horaire, et beaucoup de salariés sont à temps partiel.
  • Que les salariés non-grévistes de PEI assurent uniquement la prestation correspondant à leur poste de travail habituel, et que les grévistes puissent assurer un service minimum.
  • Le déblocage des badges de tous les grévistes, y compris ceux des délégués de PEI, et l’accès au Technocentre des élus CSE et des Délégués Syndicaux de PEI.

Les directions de Renault et de PEI se renvoient la balle. La direction de Renault dit que ce n’est pas à elle de gérer la baisse du personnel de PEI. Tandis que celle de PEI dit qu’elle n’a pas d’argent pour maintenir les salaires et financer un plan de départs volontaires. Pourtant, cette diminution d’activité chez PEI est bien la conséquence d’une décision de Renault. Et PEI a été racheté par le groupe T2MC qui se vante d’être dans les 10 plus grosses sociétés de nettoyage de France.

Versez à la caisse de grève des PEI

Notre demande de CSSCT extraordinaire est restée sans réponse aussi bien de la part de la direction que des rapporteurs de proximité de la CFE-CGC et de la CFDT.

SUD demande la tenue d’une réunion entre toutes les parties, direction de Renault, de PEI, représentants des grévistes et des salariés du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit.

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Les salarié·e·s de la société de nettoyage de PEI occupent le siège social de Renault à Boulogne Billancourt

 

Les salarié·e·s de PEI qui assurent le nettoyage du Technocentre (Yvelines), en grève depuis le 3 mai, occupent depuis ce matin le siège de Renault quai Le Gallo à Boulogne Billancourt.Ils et elles dénoncent un plan d’économie de Renault qui se traduit par la suppression de 60 emplois sur les sites Renault d’Ile de France.

Il y a toujours le piquet de grève aux entrées PC 4 & PC 65 du Technocentre.

La direction de Renault qui refuse la tenue d’une réunion entre toutes les parties, les directions de Renault et de PEI, les représentant·e·s des grévistes et des salarié·e·s du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit est la seule responsable de ces blocages.

Les 3 mails envoyés à la direction ET aux rapporteurs de proximité de la CFE-CGC et de la CFDT demandant un CSSCT extraordinaire sont restés sans réponse. La situation des salarié·e·s de PEI semble ne pas intéresser ces gens-là.


Déclaration SUD sur la grève de PEI au CSE du 19 mai

Les élus SUD sont intervenus lors du Comité Social et Economique de Guyancourt/Aubevoye du Jeudi 19 mai 2022 pour demander la tenue d’une réunion entre toutes les parties (Renault, PEI et grévistes) pour trouver une issue positive à ce conflit.

Comité Social et Economique du Jeudi 19 mai 2022

Déclaration SUD sur la grève des salariés de PEI au Technocentre

Les salariés de la société PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre, sont en grève depuis mardi 3 mai suite à l’annonce d’une nouvelle baisse de la prestation de nettoyage décidée par la direction de Renault.

Mardi 3 mai, avant même le déclenchement de la grève, la direction de l’établissement a refusé l’accès au Technocentre à plusieurs délégués de PEI, dont la direction de PEI lui avait envoyé les noms. Cette situation perdure toujours aujourd’hui et constitue une entrave à la libre circulation des représentants du personnel et syndicaux.

Jeudi 5 mai, la direction de l’établissement a dévalidé les badges de tous les grévistes. Le prétexte invoqué a été l’« intrusion » des grévistes au Design. Nous avons déjà signalé à la direction que les grévistes de PEI, dont plusieurs travaillent habituellement au Design, ne sont pas entrés par « intrusion », mais avec l’autorisation du responsable de la sécurité du Technocentre. Les grévistes ont même laissé leur téléphone portable dans un sac avant d’entrer au Design, comme le responsable de la sécurité leur avait demandé.

Les grévistes, leurs représentants et les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, demandent le déblocage des badges de tous les grévistes, y compris ceux des délégués de PEI.

C’est donc du fait de la direction de l’établissement que les grévistes sont bloqués à l’extérieur du Technocentre.

Les grévistes ont également proposé de faire un service minimum de nettoyage, notamment des sanitaires. A ce jour, celui-ci leur est toujours refusé.

Au contraire la direction de PEI, avec l’accord de celle de Renault, fait venir des salariés qui habituellement ne travaillent pas au Technocentre pour faire le ménage et occuper les postes de travail des grévistes.

Les grévistes, leurs représentants et les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, demandent que cette situation cesse, que les salariés non-grévistes de PEI assurent uniquement la prestation correspondant à leur poste de travail habituel, et que les grévistes puissent assurer un service minimum.

Les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye demandent également la tenue d’un CSSCT extraordinaire sur le sujet du nettoyage, avec la présence d’élus du CSSCT de PEI.

Sur le fond de ce conflit, la direction de Renault veut faire des économies sur les salariés du nettoyage, c’est-à-dire les plus précaires et les plus mal payés du Technocentre. Ces salariés ont été aux premières loges pendant le covid. Ils ont travaillé sans masque lors du premier confinement. Nombre d’entre eux ont attrapé le Covid, le transmettant à leurs proches dont certains ont été en réanimation et sont toujours malades. Et voilà comment ils sont remerciés.

Ces économies entrainent la suppression de 30 emplois parmi les salariés de PEI du Technocentre, et autant sur les sites Renault du Plessis, de Boulogne et de Paris.
Les grévistes et leurs représentants demandent :

  • Que ces suppressions de postes se fassent par un plan de départs volontaires (pour les salariés proches de la retraite notamment qui sont usés par le travail) avec des indemnités de départ supra-légales,
  • Qu’il n’y ait aucun licenciement ni mutation imposée,
  • Le maintien à 100 % des salaires qui sont déjà bas. En effet, la plupart des salariés gagnent le SMIC horaire, et beaucoup de salariés sont à temps partiel.

Les directions de Renault et de PEI se renvoient la balle. La direction de Renault dit que ce n’est pas à elle de gérer la baisse du personnel de PEI. Tandis que celle de PEI dit qu’elle n’a pas d’argent pour maintenir les salaires et financer un plan de départs volontaires.

Pourtant, cette diminution d’activité chez PEI est bien la conséquence d’une décision de Renault. Pourtant, PEI a été racheté par le groupe T2MC qui se vante d’être dans les 10 plus grosses sociétés de nettoyage de France.

Les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye demandent la tenue d’une réunion entre toutes les parties, direction de Renault, de PEI, représentants des grévistes et des salariés du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit.

SUD Renault Guyancourt/Aubevoye
1, avenue du Golf
TCR LOG 0 23
78084 GUYANCOURT Cedex
www.sudrenault.org

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 32

Au sommaire : grève nettoyage, soignant·es… Guyancourt, Buchelay


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


7ème jour de grève des salariés de PEI, entreprise de nettoyage, à Renault Guyancourt

https://sudrenault.org/7eme-jour-de-greve-des-salaries-de-pei

Voici le lien vers la collecte en ligne pour le soutien aux salarié·e·s de PEI en grève totale depuis le 3 mai 2022. https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/solidarite-grevistes-de-pei-technocentre-renault

Si vous perdez ce lien ou voulez en parler, c’est simple : Il suffit chercher Papayoux Solidarité, puis, sur ce portail, dans l’onglet “campagnes publiques”, taper PEI.

Merci d’avance pour votre solidarité. SUD Renault Guyancourt/Aubevoye 1, avenue du Golf  TCR LOG 0 23   78084 GUYANCOURT Cedex www.sudrenault.org


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Renault – 4ème jour de grève des salariés de PEI

La grève des salariés de PEI continue. La direction de Renault leur a bloqué l’accès aux bâtiments du Technocentre depuis jeudi matin, mais les grévistes sont bien déterminés à continuer à se faire entendre.

Jeudi 5 mai : En arrivant le matin sur le site, les salariés de PEI ont découvert qu’ils ne pouvaient plus pénétrer dans les locaux du Technocentre [1] : la direction de Renault avait dévalidé leur badge, y compris ceux des délégués du personnel PEI du Technocentre. Ils ont juste pu entrer dans la partie de l’accueil située avant les tourniquets. Malgré ce blocage, les grévistes ont fait du bruit toute la journée pour continuer à se faire entendre.

Les directions de Renault et de PEI ont d’autre part sélectionné quelques salariés, en leur disant qu’ils n’étaient pas concernés par les motifs de la grève, qu’ils ont fait rentrer par l’entrée livraison, dite « PC4 », à l’arrière du site.
 

Signez la pétition de soutien aux salariés de PEI en grève

La direction de Renault a également convoqué un CSSCT (Comité Hygiène Sécurité Conditions de Travail) pour « faire le point sur la prestation de nettoyage » avec les représentants du personnel Renault. Le nouveau directeur du Technocentre y assistait. Face aux retours des salariés inquiets de l’état des sanitaires, la direction a assuré construire des solutions de « back-up » pour maintenir le niveau de propreté du site, mais elle n’a pas voulu dire lesquelles. Elle a affirmé également avoir des « contacts pluri-quotidiens » avec la direction de PEI, mais là aussi sans en dire plus.

C’est en fait par la presse que les grévistes ont appris que « concernant l’entretien du centre de recherche et de développement, le nouveau contrat prendra effet le 20 mai prochain » (Le Parisien du 5 mai 2022). Il est fortement à craindre que ce nouveau contrat soit revu à la baisse par Renault et qu’il ait des conséquences néfastes pour les salariés de PEI : réduction des horaires de travail (et donc des salaires), mutations sur d’autres sites, voire des licenciements.
 

Article du Parisien sur la grève PEI

Le directeur du Technocentre a également envoyé un mail dans la matinée à tous les résidents pour les rassurer sur les « perturbations » engendrées par le « mouvement social des équipes PEI en charge du nettoyage » et affirmer « pouvoir aboutir rapidement à une situation maîtrisée ».

Vendredi 6 mai : Les grévistes ont découvert qu’ils ne pouvaient même plus rentrer à l’accueil du Technocentre. La direction avait fait installer des barrières 20 mètres devant l’entrée du bâtiment de l’Avancée, avec la présence de « gorilles » chargés de filtrer les entrées. Les grévistes de PEI, qu’ils soient ou non délégués, se sont vus refusés de nouveau l’entrée, même pour aller aux toilettes.

Lors d’une nouvelle assemblée générale, les grévistes ont élu un comité d’organisation de la grève composé de délégués et de non syndiqués, avec autant de femmes que d’hommes.

Ils ont appris que la direction de Renault menaçait de faire appel à une autre société pour faire le ménage si PEI n’assurait pas un service minimum. Les grévistes ont longuement discuté de cette nouvelle situation, d’abord dans le comité d’organisation de la grève, puis en Assemblée Générale. Face au chantage de faire intervenir une autre société, les grévistes ont accepté d’assurer un service minimum à certaines conditions :

  • Mise en place d’un service réellement « minimum » qui ne vise pas à briser la grève,
  • Ouverture des négociations,
  • Accès au Technocentre pour les grévistes et les délégués.

Ces propositions ont été ont votées à l’unanimité des grévistes.

Les revendications des grévistes de PEI sont toujours :

  • Paiement des salaires à 100% (le chômage partiel mis en place depuis 2 ans fait perdre jusqu’à 2 à 300 € par mois à certains salariés, et la perte de salaire serait encore supérieure avec le non-paiement des vendredis),
  • Fin de la politique des paliers [2],
  • Arrêt de la dégradation des conditions de travail,
  • Aucun licenciement, aucune mutation imposée.

La lutte continue !

Notes

[1] Jusqu’à jeudi matin, la direction de Renault avait interdit l’accès au site uniquement aux élus du personnel et aux représentants syndicaux de PEI extérieurs au site, et cela avant même le déclenchement de la grève, ce qui est illégal. A partir de jeudi matin, ce sont tous les grévistes qui ont subi le même sort.

[2] Renault impose des « paliers » budgétaires dans ses contrats commerciaux passés avec PEI, ce qui lui permet de baisser le tarif de la prestation en cas de circonstances exceptionnelles.

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Technocentre Renault : Solidarité avec les salariés de PEI !

Après avoir fait grève lundi et mardi dernier, les salariés de PEI se sont remis en grève ce matin pour exiger le maintien de leur salaire et aucun licenciement suite aux mesures d’économies décidées par la direction Renault sur les prestations de services aux résidents du Technocentre.

Communiqué de l’intersyndicale SUD/FO/CGT/CFDT de PEI

Suite à de nouvelles mesures d’économies décidées par la direction de Renault sur les prestations de service aux résidents, l’ensemble des salariés de PEI qui assurent le nettoyage du Technocentre Renault à Guyancourt se sont mis en grève illimitée le mardi 3 mai 2022, pour revendiquer le maintien de leur salaire à 100%, ainsi qu’aucun licenciement ni aucune mutation.
 

Tract de l’intersyndicale SUD/FO/CGT/CFDT de PEI


La Direction PEI a une fois encore laissé éclater au grand jour son mépris des salaries au travers de leurs élus au Comité social et économique (CSE).
En suspendant notre mouvement de 48 heures sur les sites Renault, nous pensions que la société PEI allait répondre favorable à nos revendications, mais au lieu de ça, PEI n’a fait que confirmer la poursuite de sa précarisation et de la baisse de notre pouvoir d’Achat Pire encore, elle nous a indiqué que cette politique allait s’intensifier dans les prochains jours et
Cela risque de se pérenniser de manière de définitive.
Renault doit assumer ses responsabilités !
Comme à chaque fois, le donneur d’ordre « Renault » cherche à baisser le coût du contrat, c’est lui qui fixe un prix pour faire des économies.
Comme Renault peut-elle faire des économies sur le dos des salaires au SMIC et qui sont déjà amputé depuis plus de 2 ans de 30% en raison d’un programme de chômage partielle qui n’en
finit pas.
Mensuellement chaque agent perd environ 200 à 300 € par mois, ce montant oblige beaucoup d’entre nous à faire des sacrifices sur notre budget courses afin de boucler notre fin de mois, alors
que parallèlement Renault a annoncé en 2021 faire un milliard d’euros de bénéfices.
Tous les agents de propreté intervenant sur Renault ont vécu une période inédite et bouleversante et que devant cette crie, ces salariés étaient en première ligne sur le front à risquer leur vie.
Notre métier est utile et vital pour la survie des autres, c’est pour cette raison que devant autant de mépris, que nous devons rester mobilisé.
La seule récompense que nous avons eu pour notre engagement depuis plus de 2 ans, est de continue à perdre du pouvoir d’achat de manière continue.

Nos collègues de Renault ont été récompensé de leurs efforts et nous exigeons également le même traitement.
– Plus de chômages partiels sur tous les sites
– Pas de fermeture du vendredi
– Fin de la politique des paliers
– Fin de la dégradation de nos conditions sociales
A sa s’ajoute une volonté de la part de Renault de faire taire nos organisations syndicales, afin de faire avorter toute tentative de mouvement.
Renault refuse l’accès à nos représentants du personnel et aux délégués syndicaux de PEI sur ces établissements, se rendant coupable d’un délit d’entrave.
TOUS MOBILISÉS ET TOUS UNIS !
pour faire cesser la dégradation de nos conditions de travail

Ambiance garantie sur le piquet de grève des salariés de PEI aujourd’hui !




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Alerte sur l’état de santé des salariés du Technocentre et d’Aubevoye

Jeudi 28 avril, les médecins du travail présentaient au CSE de Guyancourt/Aubevoye le bilan annuel du service de santé au travail de l’établissement : l’occasion de dévoiler la face cachée du plan « Renaulution » de réduction des coûts et de ses déclinaisons CAR21 et CAR22 de réduction du personnel.

Comité Social et Économique du Jeudi 28 avril 2022
Information sur le rapport technique des médecins du travail pour l’année 2021
Information sur le rapport annuel administratif et financier 2021 du Service Médical

Déclaration SUD

Les élus SUD reconnaissent et saluent l’engagement de tous les acteurs – infirmiers et médecins – du Service de Santé au Travail au cours d’une année 2021 pour le moins exigeante en matière de santé physique et psychologique des salariés, compte tenu d’une part de la pandémie de Covid, mais aussi du télétravail en mode hybride, du fonctionnement en mode « Agile », des transformations et des restructurations de l’entreprise.

Les élus SUD souhaitent partager comme le service santé au travail les points d’inquiétude suivants exprimés dans les différents rapports, à commencer par le manque de personnel au service santé, le départ de médecins et des réorganisations incessantes du service de santé.

A cela s’ajoute la difficulté persistante du suivi des accidents de travail avec un logiciel (SI-ATMP) non adapté. Sur ce point SUD réitère sa demande à la direction et au service condition de travail faite lors du CSE du 29 avril 2021, « de mettre en place au plus vite un plan d’action afin d’apporter les correctifs nécessaires à cet outil. Il n’est pas acceptable que l’outil informatique complique la tâche du personnel de santé lors de la déclaration des accidents de certains salariés ainsi que des prestataires ou salariés extérieurs. »

Cette situation aboutit à une annulation de visites prévues et à un manque de temps du service médical pour prendre en charge les Risques Psychosociaux (RPS) des salariés, alors que le service de santé au travail signale dans ses rapports présentés aujourd’hui aux membres du CSE :

  • Beaucoup d’anxiété « suite aux différentes annonces de CAR21, avec le départ d’un certain nombre de collègues  ». D’autres salariés sont inquiets « de voir les ressources humaines et intellectuelles de l’entreprise disparaitre. »
  • Des difficultés dans « l’organisation du travail et des projets », « l’arrêt de projets », des salariés disant « on ne sait pas où va l’entreprise », « je ne sais pas si ma mobilité va aboutir », déplorant le « manque de reconnaissance » et parfois « des propos inopportuns de la hiérarchie ou de collègues, mal perçus par les salariés » ; alors que « la charge de travail a augmenté du fait des départs de collègues et selon les secteurs ».
  • « Les sujets de sollicitations d’accompagnement des salariés ont été particulièrement lourds et denses, dans un contexte de modifications des repères, associant transformation de l’entreprise et des compétences, mise en place de l’organisation de travail hybride, retours progressifs des activités sur les nouveaux espaces de travail partagés du reTCR. »

Les élus SUD seront vigilants afin que le processus de déclaration des accidents ne soit pas gêné par des considérations informatiques.

Concernant le site d’Aubevoye, nous regrettons le turn-over des médecins du travail et l’absence de rapport sur la santé des salariés du CTA.

Pour conclure, les élus SUD assurent à tous les personnels de santé au travail de leur soutien dans une année 2022 à très haut risque en termes de RPS, avec un nouveau plan de départs CAR22, des restructurations en vue et la problématique du suivi de la santé des télétravailleurs.

Nous demandons à la direction de l’établissement de bien mesurer et de prendre en compte ces alertes du service médical qui montrent un contexte néfaste pour les salariés, et d’assurer ses obligations légales en ce qui concerne la santé mentale et physique des salariés qui sont sous sa responsabilité.

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Horse et Ampère sont dans un bateau…

C’est encore par la presse que nous avons appris que Luca De Meo, le Directeur Général de Renault, et Thierry Pieton, son nouveau Directeur Financier, avaient rencontré fin mars des « analystes financiers » pour faire le point sur un projet de découpage de Renault en plusieurs entités.

Vendredi 8 avril lors du All-Staff Meeting de l’Ingénierie, son Directeur, Gilles Le Borgne, interpellé sur ce projet de scission par un élu SUD, a déclaré qu’il était «  trop tôt pour en parler » car il s’agirait d’une « étude exploratoire ».

Pourtant la presse fait référence à une possible mise en bourse dès 2023 d’une entité regroupant les activités Electriques et Mobilize (qui porterait le nom de « Ampère » ou « New Mobility » selon l’agence de presse Bloomberg) et à un transfert des activités Thermiques et Hybrides dans une joint-venture (nommée « Horse ») où Renault serait minoritaire.

«  Plusieurs groupes de travail, épaulés par des consultants, planchent activement sur la création de deux structures juridiques distinctes – nom de code “Ampère” pour les actifs électriques et “Horse” (clin d’oeil à l’unité traditionnelle de puissance du cheval-vapeur) pour les actifs thermiques et hybrides », Reuters 7 avril 2022.

« Luca De Meo, le directeur général de l’entreprise, a confirmé que le projet est bien à l’étude, lors de la cérémonie de remise de son prix de « L’Homme de l’année » décerné le 12 avril par Le Journal de l’Automobile. L’idée est de conserver le Groupe Renault en tant que holding cotée et de créer deux filiales. L’une centrée sur la France, et éventuellement cotée à part, regrouperait l’ensemble de la chaîne de valeur des activités électriques, l’autre rassemblerait à l’étranger les activités thermiques et s’adosserait à un partenaire industriel, de long terme, lequel pourrait devenir majoritaire. » Le Monde du 21 avril 2022.

D’après la CGT de Renault Lardy : «  Ampère pourrait regrouper, dès fin 2022, les salariés de l’ingénierie travaillant sur les plateformes véhicules électriques et sur l’électronique véhicule (hardware et software) : elle pourrait compter dès son lancement 3000 salariés. Horse regrouperait dans un premier temps les usines à l’étranger (et une partie de Cléon ?) et Renault rechercherait un « partenaire » (fonds d’investissement ou autre constructeur) qui prendrait des parts majoritaires. Les salariés de la Mécanique pourraient rester dans un premier temps dans Renault Group avant d’être scissionnés en 2024 dans Ampère ou Horse en fonction de leur activité. » (Tract CGT Renault Lardy du 12 avril 2022)

Un démantèlement aux conséquences énormes pour les salariés

En cas de scission, les accords d’entreprise qui déterminent les droits des salariés (emploi, salaires, temps de travail, mutuelle…) seraient entièrement revus au moment de leur transfert dans ces nouvelles entités, comme c’est le cas pour les salariés de Renault Douai, Maubeuge et Ruitz transférés dans la filiale Renault Electricity, ou pour les salariés de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie qui ont été transférés chez P2M en utilisant l’article le L1224-1 du Code du travail.

La mise en bourse de « Renault new mobility » et la vente de ses activités Thermiques et Hybrides permettraient à Renault d’obtenir du cash. Mais quel sera avenir pour les salariés qui travaillent sur le Thermique ou l’Hybride alors que, selon la presse, Horse serait délocalisée hors de France ? Quelles seront les possibilités de reconversion vers Ampère lorsque leur travail sera terminé et que la branche sera coupée ? Quel avenir pour les sites d’Aubevoye et de Lardy ?

Horse « basée à l’étranger, pourrait conclure un ou des partenariats extérieurs », Reuters 7 avril 2022.

Pour en savoir plus sur ces projets et pour obtenir des garanties afin que cette scission ne conduise pas à rabaisser nos droits, à imposer des transferts de salariés dans d’autres sociétés ou filiales et à réduire encore davantage les emplois, il faudra que les salariés prennent leurs affaires en main et se mobilisent.

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Sud Renault Guyancourt : non au démantèlement du Technocentre

Jeudi 14 avril 2022, la direction de l’établissement Renault Guyancourt/Aubevoye a convoqué une réunion extraordinaire du Comité Social et Economique pour informer et consulter les élus du personnel sur son projet de cession du Technocentre qu’elle a nommé « Campus ».

L’immobilier du Technocentre appartient aujourd’hui à la Société Civile Immobilière (SCI) « Plateau de Guyancourt », filiale à 100% du Groupe, qui loue le site à Renault. Le projet présenté à ce CSE consiste à la cession par Renault de ses parts dans cette SCI d’ici la fin 2022. Renault conclura alors un bail de 18 ans (+9 ans renouvelables) avec les nouveaux propriétaires du Technocentre.

L’objectif de la direction de Renault est d’occuper seulement 76% des surfaces actuelles du Technocentre. Renault abandonnera le Gradient en juin 2023, l’Avancée (hors Design, ateliers et étages 2B/4B et 2C/4C) en décembre 2023, Astéria et Pluton fin 2024.

D’autres sociétés occuperont les surfaces libérées, ce qui pose un certain de problèmes : confidentialité des études et prototypes Renault, gestion des espaces communs (Amphi Georges Besse, Hall de la Ruche, Parkings, réfectoires, accueil…), partage des responsabilités entre propriétaire et locataires… Les restaurants seront mutualisés. Le bailleur aura la responsabilité de la Centrale Fluides et Energies, du bâtiment Odyssée et du PLE (Haute tension).

Déclaration SUD sur le projet de cession de l’immobilier du Technocentre et de son exploitation en mode Campus

Pour les élu-e-s SUD, le projet exposé est clairement fondé sur des arguments économiques que nous ne maitrisons pas puisque le projet n’est pas réellement chiffré dans la présentation.

Mais ce projet nous interpelle sur plusieurs aspects. En effet il interroge sur l’avenir même du site TCR en tant que site Renault. Nous avons la conviction que ce découpage va permettre d’accompagner et même faciliter un découpage et une fin progressive de nos activités sur le site.

Cette optimisation à des fins économiques, nous laisse craindre une complexification de l’organisation au quotidien pour les résidents par une dispersion des responsabilités et de multiples évolutions des processus de résolution des incidents (accidents du travail, organisation des cantines, Fuites, ascenseurs, …) qui touchent directement des problèmes d’hygiène et sécurité au travail.

Pendant toute la période de mise en place du découpage du site en plusieurs zones distinctes, nous pressentons une forte désorganisation de la vie des résidents lors des travaux multiples de découpage concret du site (mise ne place de barrière, fermeture de route, de porte d’accès, …).

Pour ces raisons les élu-e-s SUD voterons CONTRE ce projet [1].

Questions des élus SUD

Services généraux :
SUD attire l’attention sur le point suivant : La gestion et l’entretien des parties communes comme les voiries et parking seront du ressort du bailleur (Autres surfaces communes » en p.8 de la présentation). Actuellement, si une anomalie ou situation dangereuse est observée, le salarié Renault est en contact direct avec le service concerné. De plus, pour obtenir sa « ristourne CRAMIF », la direction s’enorgueillit chaque année de réaliser différents travaux d’amélioration dans le but de réduire les risques d’accidents du travail ou de trajet.
Cependant, à l’avenir, ce sera au bailleur de réaliser ces travaux. Le but du bailleur étant de rentabiliser au maximum son investissement pour verser un maximum de dividendes, nous pensons qu’il sera beaucoup plus réticent que Renault pour faire les travaux de sécurisation et d’amélioration. De ce fait, nous redoutons l’augmentation d’Accidents du Travail dus au bâti, voies d’accès etc…
Par ailleurs, cela fait un intermédiaire entre le salarié présent sur le site et l’entité en charge des travaux d’amélioration.
1) Que deviendront les salariés du service Immobilier et services généraux ?

Activités syndicales :
2) Les locaux syndicaux des OS Renault ne figurent pas en page 8 de la présentation. Seront-ils toujours inclus dans le bail à long terme Renault ?
3) Lorsque d’autres entreprises seront présentes sur le site et partageront avec les salariés RSA des locaux communs comme La Ruche et les Self, les organisations syndicales de ces autres sociétés pourront-elles exercer leurs activités telles diffusions de tracts, enquêtes etc sans risque d’intervention de la sécurité ?
4) Les OS des autres sociétés présentes sur le « campus » disposeront-elles de locaux syndicaux ?

  • Dans l’affirmative, à quel endroit ?
  • Comme pour les OS Renault, à l’extérieur ? Dans l’affirmative, où ?
  • Est-il prévu de partager les locaux syndicaux actuels suivant le même prorata que celui de l’occupation du « campus » ?
    5) Les OS des autres sociétés présentes sur le « campus » disposeront-elles de panneaux syndicaux ?

Confidentialité :
6) Il a été affirmé que l’accès à tous les bâtiments occupés par des salariés Renault serait sécurisé par badges. Cependant, la confidentialité concerne également les nombreux véhicules en cours de développement qui circuleront et se gareront sur les parties communes comme c’est le cas actuellement. Quid de la confidentialité autour de ces véhicules ? (photos et autres risques).

Labos :
7) Lors du CSSCT du 11/04/22, il a été affirmé par la direction que Renault sous-louerait certaines zones du Labo à la société Perkins-Elmer. Est-ce vraiment légal ?

Eco-fourre-tout :
8) Il s’agirait pour la direction de « développer un éco-système sur le site en mode campus ». Que veut dire le terme « éco-système » ? ECO comme ECOnomique ou comme ECOlogique ?

Notes

[1] L’ensemble des élus du personnel, tous syndicats confondus, a voté contre le projet Campus.

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Sud Renault Guyancourt : visionnez le débat avec Danièle Linhart

Mardi 5 avril 2022, Danièle Linhart était au Technocentre dans les locaux du syndicat SUD.

Vous pouvez voir ou revoir l’intégralité de sa conférence et du débat qui a suivi, un moment d’échange passionnant qui permet de prendre du recul sur ce que nous vivons dans l’entreprise.

Après une courte introduction permettant de planter le décor des modes d’organisation du travail et de management chez Renault, la directrice de recherche émérite au CNRS a développé les thèmes qui sont le fil conducteur de ses recherches : évolution du taylorisme vers des nouvelles méthodes de management qui nient le statut de professionnel du salarié, jusqu’à l’« entreprise libérée » derrière laquelle se cache toujours le lien de subordination du salarié à son employeur.

Aucun discours académique ni jargonnant de la part de la sociologue, mais une conférence vivante, illustrée par les nombreuses expériences de Danièle Linhart au sein des grandes entreprises. Le débat qui a suivi a permis un échange avec des salariés du Technocentre qui vivent au quotidien ces nouvelles formes d’organisation et de management.

Bref, un débat passionnant qui a permis de prendre du recul. Et une réflexion que chacun peut prolonger en lisant le dernier livre de Danièle Linhart, « L’insoutenable subordination des salariés ».

0:00:16 Introduction de Joseph de SUD Renault Guyancourt
0:09:43 Exposé de Danièle Linhart
1:04:25 Débat

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À Renault, Télétravail : gare aux pick-pockets

Le dispositif de décompte des jours variables de télétravail a été mis en service avec retard. Mais les salariés ont découvert que leur « pocket » de 15 ou 35 jours de télétravail complémentaires avait été débitée de façon rétroactive…

Depuis la semaine dernière, de nombreux salariés ont découvert dans l’Intranet Renault le compteur correspondant à leur « pocket » de 35 ou 15 jours variables de télétravail [1]. Ce compteur apparait dans l’onglet « Solde » du « Planning & Congés » de « mavie@renault » sous l’intitulé « Jrs variables télétravail ».

La mise en place de ce compteur initialement prévu en septembre 2021 arrive avec retard. Et il a été effectué sans aucune information des RH auprès des salariés et de la hiérarchie. Il a également été débité de façon rétroactive.

Lors du CSE du 24 février, une question relative à cette mise en place avait été posée. La direction avait répondu aux représentants du personnel que la « pocket » n’était pas encore prête à être activée, sans donner de date d’application.

Il n’était alors nullement question de rétro-activation. Au contraire, la direction s’était engagée à ce que les jours pris pendant la période de télétravail renforcé, qui a pris fin le 4 février, ne soient pas décomptés de cette enveloppe.

L’actu’paie de janvier 2022 précise bien que :

  • « Si mon activité est télétravaillable, je dois prolonger un rythme de télétravail renforcé au moins jusqu’au 4 février 2022 inclus ».
  • « Je saisie ces jours de télétravail complémentaires dans l’application Planning&Congés de mavie@renault. »
  • « Ces jours ne sont pas décomptés de ma pocket liée au dispositif de travail hybride. »

Or la « pocket » de nombreux salariés a été débitée par des jours de télétravail pris non seulement avant la mise en place de ce dispositif dans « mavie@renault », mais également pendant la période de télétravail renforcé.

Les élus SUD ont signalé le problème à la direction, notamment lors de la réunion extraordinaire de la commission de proximité n°8 du 18 mars. Celle-ci a semblé le découvrir.

Les élus SUD ont également écrit à la direction de l’établissement pour lui demander de remettre les « pockets » à 35 ou 15 jours selon les cas, ainsi qu’une communication officielle en bonne et due forme. Celle-ci a répondu qu’elle allait « documenter la réponse détaillée ». Affaire à suivre…

Notes

[1] Selon l’Accord relatif aux nouveaux modes de travail du 10 juin 2021, les salariés qui peuvent faire du télétravail disposent d’une enveloppe de 35 jours de télétravail complémentaires maximum par année civile (enveloppe cumulable avec les formules de 2 ou 3 jours de TT par semaine), qui peuvent être positionnés en journée ou en demi-journée. Ceux dont l’activité n’est pas télétravaillable disposent d’une enveloppe de 15 jours par an.

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