Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Le 5 juin prochain cela fera exactement 10 ans que Clément Méric, jeune militant antifa, membre de Solidaires Étudiant·es, mourrait assassiné par des skins affidés au malfaisant Serge Ayoub.
Nous avons été nombreuses et nombreux à nous dire ce jour-là que ce meurtre, éminemment politique, devait être le dernier. Nous pensions, « plus jamais ça »… Il y a un an c’est Federico Martín Aramburú qui mourrait sous les balles de l’extrême droite. En décembre des bandes de fachos tentaient d’organiser des ratonnades en marge des matches de l’équipe de foot du Maroc…
Quels que soient son nom, son étiquette, son courant, sa soi-disant respectabilité ou normalisation, 10 ans plus tard l’extrême droite reste un danger mortel pour la démocratie et pour notre camp social.
À l’heure où Macron et ses gouvernements font son jeu, l’extrême droite institutionnelle attend tapie dans l’ombre. En parallèle les groupuscules ultra violents pullulent et agissent, la plupart du temps en toute impunité, voire avec la complicité du pouvoir et de la justice…
Quel que soit son vernis de respectabilité, l’extrême droite n’est pas républicaine, elle n’a pas sa place ni dans nos cités ni dans nos vies. Nous n’aurons de cesse de la dénoncer et de la combattre, comme le faisait Clément.
A l’occasion des 10 ans du meurtre de notre camarade et ami Clément Méric, nous vous convions à un week-end de luttes et d’hommage du 1er au 5 juin prochain à Paris .
Dix ans après le meurtre de Clément Méric par des skinheads en plein Paris, les groupuscules d’ultra-droite demeurent actifs dans toute la France. Quelle menace représentent-ils ? Les pouvoirs publics en prennent-ils toute la mesure ?
Avec
C’était 6 avril dernier. Au téléphone, Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin nous racontait ses doutes face à sa charge d’élu après des semaines de harcèlement et de manifestations de groupuscules d’extrême droite dans sa commune. L’incendie de ses véhicules et d’une partie de son domicile, et l’absence de soutien de l’État le conduisait quelques semaines plus tard à démissionner de la mairie et quitter Saint-Brevin.
Depuis, il a reçu le soutien du président de la République, a été reçu par la Première ministre et entendu par les sénateurs, la gauche rassemblée s’est aussi rendue à saint-Brevin pour lui manifester son soutien…
Mais au-delà du sentiment d’abandon des élus locaux et de la violence qu’ils subissent, et dont nous parlions dans cette émission en avril dernier, c’est aussi la place grandissante dans l’espace public des groupuscules d’extrême droite et de leurs liens avec l’ex Front National qui a émergé dans le débat. De la renaissance du GUD aux descentes de groupuscules néofascistes dans les universités ou lors du match France-Maroc en décembre dernier, aux manifestations contre l’implantation de Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile, comme à Saint-Brevin, ou Callac dans les Côtes-d’Armor, les mobilisations et intimidations de l’extrême droite française se sont multipliées ces derniers mois. Une recrudescence inédite.
Faut-il y voir la résurgence de factions adeptes de l’agit-prop ou une véritable augmentation des troupes ? Des fils Telegram ouverts aux cortèges lestés de croix celtique et de symbole néo-nazis, comment lire cette volonté de visibilisation exacerbée dans l’espace public ?
Dix ans après le meurtre du jeune militant antifasciste Clément Méric, un an après la mort du rugbyman Federico Martin Aramburu, tué par balles pour s’être interposé dans une agression raciste, et alors qu’un weekend international antifasciste se tient en ce moment même à Paris, où en est la lutte contre l’extrême droite ?
Les références de l’ouvrage Les nazis ont-ils survécu ? Enquête sur les internationales fascistes et les croisés de la race blanche, par Nicolas Lebourg (éditions du Seuil, 2019)
Les références de l’ouvrage Clément Méric, une vie, des luttes, publié aux éditions Libertalia
Les références de l’ouvrage Lyon et ses extrême-droites, écrit par Alain Chevarin et préfacé par Nicolas Lebourg (éditions de la Lanterne, 2020)
Mort de Clément Méric : dix ans après, l’urgence de la lutte au présent, article de Libération
Manifs d’extrême droite dans Paris : des fachos en rue libre ? Article de Libération
Le 17 juin 2023, VISA organise des Rencontres Syndicales Antifascistes, à la Bourse du Travail à Paris.
L’affiche avec le programme ci-dessous :
Les articles parus sur VISA en mai.
CGT, FSU, Solidaires Paris : Contre le fascisme, riposte syndicale et populaire ! |
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Le 6 mai dernier, quelques centaines de militants d’extrême droite, cagoules et drapeaux fascistes arborés fièrement, ont pu défiler en toute tranquillité dans les rues de Paris en hurlant leurs slogans xénophobes et haineux. Une manifestation qui, elle, ne s’est pas vue frappée d’interdiction quand celles-ci pleuvent sur les rassemblements syndicaux… ou sur l’usage de… afficher en ligne. |
AFFICHE RENCONTRES SYNDICALES ANTIFASCISTES |
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Mise à jour de notre flyers avec les dernières informations : la présence au meeting intersyndical de Céline Verzelleti, membre du bureau confédérale la CGT, Benoit Teste, secrétaire général de la FSU, et Murielle Guilbert, co-déléguée de l’Union Syndicale Solidaires. afficher en ligne. |
Tract VISA : 10 ans après la mort de Clément Méric, un antifascisme plus que vital |
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Cela fait maintenant 10 ans que notre camarade antifasciste et syndicaliste Clément Méric s’est fait assassiner par un nervis d’extrême droite. Il y a 10 ans, notre camarade rentrait dans la liste longue et encore ouverte des victimes du fascisme. Et pourtant 10 ans après, force est de constater que l’antifascisme reste toujours aussi nécessaire.… afficher en ligne. |
Communiqué de Solidaires 44 : soutien à l’ASAMLA |
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Communiqué de soutien à l’ASAMLA Les vitres de l’ASAMLA (Association Santé Migrants Loire-Atlantique) ont été caillassées dans la nuit de jeudi à vendredi, une nuit sombre puisqu’un lieu d’hébergement a aussi été taggé d’inscriptions racistes et de suprémacistes blancs. Il s’agit d’une énième attaque contre les personnes migrantes et les associations qui les accompagnent. Nous… afficher en ligne. |
Communiqué de Solidaires, en solidarité avec le Fédération nationale de la Libre Pensée |
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Face aux réactionnaires, solidarité avec la fédération nationale de la Libre Pensée, ses militants et militantes L’union syndicale Solidaires dénonce les attaques de l’extrême droite contre la Libre Pensée. Des groupes réactionnaires organisent des manifestations et des rassemblements agressifs et vindicatifs avril contre cette association et ses membres. Les murs de sa librairie sont régulièrement… afficher en ligne. |
Nantes : Non au concert du rappeur fasciste Millesime K |
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Nantes, le 10 mai 2023 Contre la banalisation de la haine véhiculée par le rappeur Millésime K, opposons les valeurs d’Égalité et de Solidarité Le samedi 13 mai, un concert du rappeur Millésime K était programmé ici à Nantes. Alors qu’il intitule ses trois derniers albums « Liberté », « Égalité » et « Fraternité… afficher en ligne. |
L’extrême-droite n’est pas compatible avec les valeurs du service public d’éducation |
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En novembre 2022, Roger Chudeau, député RN de la deuxième circonscription du Loir-et-Cher, a été nommé président de la Mission d’information sur l’éducation prioritaire dont il est lui-même à l’initiative. Cette mission est chargée de dresser un panorama et un bilan des réseaux REP et REP+ à l’Assemblée Nationale. C’est dans ce cadre que le… afficher en ligne. |
DÉMISSION DU MAIRE DE SAINT-BRÉVIN : NE PAS LAISSER L’EXTRÊME DROITE DIFFUSER SA HAINE |
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Publié le 12/05/2023 Après Callac, Saint-Brévin. Les attaques perpétrées contre les élus de la République par l’extrême droite sont d’une gravité rarement atteinte dans une période récente : la CFDT les condamne sans réserve. Il n’y a pas de renoncement possible face à ces intimidations et ce harcèlement. D’autant moins quand ces actes trouvent un… |
Environ 150 personnes ont répondu à l’appel du collectif de citoyen.nes de la ville nouvelle pour dénoncer la tenue d’un concert de rock aryen à St Cyr l’école samedi dernier.
Des militant.es d’extrême droite ont pu faire des saluts nazis dans la salle Simone Veil. Au delà de ce concert néo nazi, c’est le climat ambiant voyant la montée (le retour) de l’extrême droite qui inquiète.
Il n’y a pas d’ultra droite, terme employé par les médias pour faire croire qu’il y a pire que l’extrême droite, mais une seule et même extrême droite. Le discours social adopté par le RN depuis quelques années voudraient faire croire à un changement de vision. Or il n’en est rien, le fond de commerce des fachos reste l’immigration, le racisme, le sexisme et l’homophobie. Elle ne sera jamais l’alliée des travailleuses et travailleurs. Elle vote le contraire de ce qu’elle dit dans les médias et n’est jamais au côté de celles et ceux qui souffrent au quotidien, ni à défendre les emplois des travailleurs.
Le 17 juin 2023, VISA organise des Rencontres Syndicales Antifascistes, à la Bourse du Travail à Paris.
L’affiche avec le programme ci-dessous :
Rendez-vous à 14 h devant la mairie de Saint-Cyr-l’école
Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National. La haine raciste fomentée par le FN a armé les mains de ses assassins.
Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.
C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année.
Vingt-huit ans plus tard, le racisme a aussi gangréné la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, la systématisation des contrôles au faciès, des violences policières. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Avec l’instauration de la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre public qui menace tous ceux qui s’opposent aux politiques gouvernementales, en intégrant des mesures d’exception dans le droit commun, les politiques publiques ont mis en cause les libertés fondamentales et les droits économiques et sociaux des plus défavorisés.
C’est pourquoi nous militons tous les jours et nous commémorons chaque année la mémoire de Brahim Bouarram et celles de toutes les victimes du racisme, pour ne pas oublier, pour ne pas effacer, pour se souvenir, pour prévenir et pour agir.
Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes et aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons plus que jamais de nous opposer avec la plus grande fermeté à toutes les formes de pouvoirs qui défigurent une République pour tous.
Il est de plus en plus urgent de réaffirmer notre refus face à cette dérive dangereuse pour toutes nos sociétés, nous serons toujours là pour combattre, faire front, faire barrage à la banalisation du racisme, aux politiques et aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram.
Signataires : ATMF, MRAP, LDH, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, AMDH-Paris, ATF, Attac France, COPAF, CRLDHT, La Coordination nationale Pas sans nous, Femmes Plurielles, FTCR, CEDETIM/IPAM, DAL, L’ACORT, Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, RAAR, REMCC, UJFP, UTAC, UTIT, Union Syndicale Solidaires, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale
Communiqué de presse en soutien à la LDH attaquée par Darmanin semaine dernière par les organisations (associations et syndicats) membres du cadre opposé à la loi séparatisme.
Nous continuerons !
Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des Droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ».
Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’intérieur.
Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques.
La Ligue des Droits de l’Homme a été créée il y a 125 ans, au lendemain de l’affaire Dreyfus, par des esprits résistants en vue de combattre l’injustice antisémite, elle a été de toutes les luttes historiques contre le fascisme, pour la laïcité, pour la garantie des libertés publiques et la reconnaissance de nouvelles. Jusqu’à ce jour, le seul régime à avoir remis en cause son existence était celui de Vichy en 1940.
L’actualité la plus récente a rappelé l’utilité de l’action de la LDH qui a, grâce à ses observateurs et observatrices, dénoncé les dérives du maintien de l’ordre et l’entrave à l’intervention des secours sur Sainte-Soline. La ligue a appelé à une désescalade de la violence, et se trouve encore à l’origine avec plusieurs organisations et syndicats, des récentes condamnations de préfectures, en raison de l’atteinte portée à la liberté de manifestation.
La LDH est à l’origine de bien des avancées du droit et des libertés avec des contentieux qu’elle a gagnés, devant le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation et le Conseil d’Etat.
Comme à son habitude, le ministre de l’intérieur ignore que le soutien financier aux associations n’implique pas que les collectivités soient en accord avec l’ensemble des revendications ou des positionnements politiques pris par l’association dans le débat public.
Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.
La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’Etat de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.
La rhétorique déployée par le ministre de l’intérieur est dangereuse et témoigne du basculement de ce dernier, et du gouvernement auquel il appartient, dans l’illibéralisme autoritaire.
Le ministre sape le fondement même de l’idée politique en disqualifiant toute opposition, la faisant désormais passer pour du “terrorisme intellectuel“. Si vous n’êtes pas d’accord avec G. Darmanin, vous êtes suspect.
Mais les tentatives de bâillonnement seront vaines car, pour reprendre les termes du Président de la LDH, « nous continuerons ».
Plus que jamais nous continuerons et agirons ensemble, contre ceux et celles qui s’en prennent au modèle démocratique, contre ceux et celles qui veulent gouverner avec et par la peur, contre ceux et celles qui entendent mettre en œuvre un projet délétère et qui génèrent eux-mêmes le séparatisme contre lequel ils et elles disent lutter, contre ceux et celles qui sont à l’origine de la mise à mal du contrat social et de la République.
SIGNATAIRES :
La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
Le Comité pour le Respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
Anticor
FSU
Fondation Copernic
UNEF
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples
Union syndicale Solidaires
Le Syndicat de la magistrature
Gisti – Groupe d’information et de soutien des immigré·es
DAL – Droit Au Logement
Association de Travailleurs Maghrébins de France ( ATMF)
L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT)
ATTAC France
La Fédération nationale de la Libre Pensée
Greenpeace France
CGT
L’Association des Marocains en France (AMF)
Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR).
Memorial 98
Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
Femmes Egalité
Alternatiba
Anv-Cop21
Collectif des associations citoyennes (CAC)
Utopia 56
Emmaüs France
VoxPublic
Le Comede
Groupe d’Accueil et de Solidarités (GAS)
Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé)
La Cimade
La Fédération des associations de solidarités avec tou-te-s les immigré-e-s