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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Télécom

Du 27 septembre au 11 octobre : Faisons son procès au management qui tue (Limay)

Le verdict du procès en appel France Telecom est tombé… À cette occasion, l’Union syndicale Solidaires 78 organise une série d’événements autour de cette affaire…

Le 05/10 rencontre, projection (Les Impactés), débat, lectures et repas partagé (à la librairie La Nouvelle Réserve, Limay, de 18 h à 22 h)

Du 27/09 au 11/10 : exposition des dessins de Claire Robert sur le procès (à la librairie La Nouvelle Réserve, Limay, de 10 h à 19 h)

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève !

29 septembre dans les Yvelines, journée d’action et d’éducation populaire…

La journée interprofessionnelle de grève pour nos salaires a débuté à Mantes dès 11 heures avec un rassemblement devant la gare.

Certain·es grévistes ont ensuite rejoint la manifestation parisienne pendant que d’autres se retrouvaient à Limay pour un repas partagé suivi d’un moment d’éducation populaire sur le décryptage de nos fiches de paie.

Une belle journée qui visait aussi à ancrer les mouvements nationaux dans le local…


Abondance mon cul !
Tract distribué le 29 septembre par les grévistes

La fin de l’abondance nous est annoncée depuis un palais cossu, mais de quelle abondance parle-t-on ?

Non au mépris de ceux qui veulent nous faire choisir entre nous chauffer et manger correctement.

Non au mépris de ceux qui nous donnent des conseils pratiques pour nous faire porter des cols roulés plutôt que d’allumer le chauffage, ou d’éteindre le WiFi pour faire des économies d’énergie.

Non au mépris de ceux qui nous expliquent depuis leur fauteuil doré qu’il n’y a plus d’argent et qu’on coûte trop cher par rapport à nos voisins.

Non au mépris de ceux qui nous disent qu’on est déjà gâtés parce qu’il y une ristourne de quelques centimes sur l’essence et des augmentations de pacotilles, qui sont loin de compenser l’inflation.

C’est le mépris d’une classe, celle des riches et des puissants, qui sont d’autant plus gras à mesure que nous galérons. Quand certains s’enrichissent alors que d’autres s’appauvrissent, est-ce vraiment une coïncidence ?

Il faut aussi remettre les pendules à l’heure : qui prend la population en otage ? Ce serait nous, les grévistes, qui nous battons pour une vie digne pour tous ? Ou les patrons et l’État qui nous maintiennent dans la galère avec le blocage des salaires, du chômage et des pensions ?

Alors, pour gagner des augmentations de salaire, il est trop tard pour demander gentiment. Nous sommes en grève, parce que nous n’aurons que ce que nous prendrons. Nous appelons à s’organiser pour la généralisation de la grève, notamment contre les prochaines attaquées qui nous sont annoncées.

Signé : des grévistes qui refusent le col roulé

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Actu Solidaires 78 Automobile Histoire Histoire locale Idées, débats, cultures Luttes féministes

Une féministe révolutionnaire à l’usine

Ce samedi 1er octobre, Fabienne Lauret et Philippe Guillaume sont venu·es, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, présenter le roman graphique Une féministe révolutionnaire à l’atelier, l’envers de Renault Flins(La Boite à bulles).

Une rencontre passionnante qui a débuté par un rappel des liens entre la librairie La Réserve (l’ancêtre de la Nouvelle réserve) et l’établissement en usine de militant·es révolutionnaires dans les années 70. Puis ce fut une présentation de la genèse de l’ouvrage, un projet qui a vu le jour ici, dans le Mantois.

Dans la continuité du livre de Fabienne, L’Envers de Flins, cette BD en est à la fois et une synthèse et un prolongement avec l’évocation de nouveaux aspects des engagements de notre camarade.

Un livre à se procurer d’urgence !




Extrait de la préface de Ludivine Bantigny

Revue de presse…

Une belle BD sociale avec Une féministe révolutionnaire à l’atelier : L’envers de Renault Flins aux éditions La Boîte à Bulles, sortie le 14 septembre 2022

Par Stanislas Claude – 3 septembre 2022

L’auteur Philippe Guillaume raconte avec Fabienne Lauret une histoire d’hommes et de femmes au coeur de la France industrielle. La jeune Fabienne a débuté en 1972 son travail à l’usine Renault de Flins, haut lieu du syndicalisme et des luttes pour protéger les droits des ouvriers. La lutte a aussi concerné les droits des travailleurs immigrés et des femmes alors que les élections ne donnaient jamais les forces de gauche en tête des élections, jusqu’en 1981 et l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Le trait et les bulles sont hyper dynamiques pour raconter l’histoire de la lutte des ouvriers au XXe siècle, une passionnante histoire.

La lutte des classes par le menu

L’envie de défendre ses camarades a très tôt animé Fabienne Lauret. Les 144 pages de la BD livrent un récit vibrant d’une vie passée à défendre les camarades et à se confronter à toutes les luttes du quotidien. Face aux tentatives de déstabilisations du partenariat, aux réflexes souvent machistes des ouvriers et aux difficultés de la vie, la syndicaliste CFDT fait face, apportant son soutien à ceux qui en ont besoin. L’histoire est vibrante d’implication, jamais démentie malgré les coups du sort personnels et la dureté des journées de travail dans les usines. Les dessins d‘Elena Vieillard sont à mi-chemin entre la BD belge et le manga, donnant une énergie considérable aux récits et aux dialogues.

Les 144 pages se lisent sans effort, pour une plongée sans fard dans le quotidien de la classe ouvrière tout le long du XXe siècle. Un très beau moment de lecture.

Synopsis:

Comme d’autres « établis » – démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants révolutionnaires dans les usines – Fabienne Lauret se fait embaucher à l’usine Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.

Son engagement pour la cause ouvrière, à l’instar de nombreux établis, deviendra très vite la trajectoire de toute une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans à l’atelier de couture et au comité d’entreprise de l’usine.

Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l’obtention du samedi comme jour de congé au droit à des conditions de travail et salaires décents. Véritable journal d’usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui révoltaient Fabienne, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.

Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l’heure où la menace d’une fermeture plane sur Renault Flins…

Préface de l’historienne Ludivine Bantigny. »

Auteur: Philippe Guillaume & Fabienne Lauret (scénario), Elena Vieillard (dessin), Ludivine Bantigny (préface)

Editeur: La Boite à Bulles

Nombre de pages / Prix: 144 pages / 19 euros


Une féministe révolutionnaire à l’atelier  : l’envers de Renault Flins

Alors autant vous le dire tout de suite, vous n’êtes pas prêts. Non vous n’êtes pas prêts à lire ce titre à moins d’avoir vécu comme l’auteure. Cette plongée dans le monde ouvrier, dans le milieu syndical révolutionnaire et dans l’atmosphère de la lutte féministe des années 70… c’est d’une violence morale voir physique…. assez dingue.

Ce titre bibliographie de Fabienne Lauret qui va volontairement se faire embaucher dans l’usine Renault Flins pour défendre la cause des ouvriers est dépoussiérant. Car oui on a tous vu aux actus les grèves de ces entreprises, on a tous entendu la revendication des acquis sociaux obtenus au bout des jours, mois, années de grêves mais non, on ne se rend pas bien compte de ce que ça veut dire derrière.
Grêve générale.

Derrière cela il y a donc Fabienne et tant d’autres personnes qui ont patiemment expliqué, pris parti, pris en pleine tête (aussi) qu’un autre monde était possible. On découvre les magouilles des patrons mais aussi et surtout des syndicats entre eux et entre partis. Effarant. On découvre les cadances infernales, les taux de rendements, les accidents de travail, tout un univers ouvrier qui est peu connu et encore moins reconnu.

On salut le dessin en noir en blanc très simple, et il le fallait vu le nombre d’infos qu’on doit digérer. Le rouge vient reveiller tout cela, le rouge symbole de la lutte. On se perd parfois un petit peu dans les prénoms des collègues syndicalistes et dans les dates des grèves, mais l’important n’est pas là.
Tu es toute seule Fabienne.

Enfin Fabienne a défendu les causes feministes, autant dire que dans un milieu d’hommes ça n’a pas été chose simple. Sans oublier l’accès à la culture, qui est percu comme un luxe. Bref, je n’étais pas prête pour cette plongée en eaux sombres et on ressort forcement un peu changé.

https://bd.krinein.com/bd-boite-a-bulles-feministe-revolutionnaire-atelier-envers-renault-flins/

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

En grève et en rassemblements le 11 octobre : soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale dans l’Éducation nationale  !

Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.

En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.

La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.

Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.

Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.

Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !

Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :

  • par la grève
  • par des rassemblements dans les territoires

SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Poste / Télécom

Face à la crise sociale, à l’augmentation des prix de l’énergie, de l’essence, des produits alimentaires… L’attaque gouvernementale contre nos retraites

Grève et manifestation je udi 29
Départ : Denfert-Rochereau, 14H

Chez Orange, face à la hausse des prix : Il faut AUGMENTER les salair€s

 – L’INSEE prévoit, en août, une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie).

 – Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.

 À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Orange : alors que l’inflation s’accélère…

Les s alarié.es d’Orange se contenteront d’une augmentation générale de :

• 2,45% pour les CDI niveau B à D
• 1,15% pour les fonctionnaires des niveaux I et II
• 1,05% pour les cadres Dbis à F !
La purge va s’amplifier pour les salarié-es, Orange va nous serrer la vis un peu plus encore. Les réjouissantes perspectives en vue : pas d’augmentation de l’indemnité télétravail, dégradation généralisée des conditions de travail et de transport, accélération des projets immobiliers de concentration…

Alors GRèVE et manifestation :

Parcours Manif : Denfert-Rochereau, Port-Royal, bld St Michel, bld St Germain, Pont de Sully, Bastille

Ordre des cort&# 232;ges : CGT-(jeunes)-FSU-Solidaires – suivis possiblement par les syndicats UNSA transport (et CFDT ?). L’UNSA et FO pourraient se joindre à la manif selon les prochaines déclarations gouvernementales sur les retraites.   

Info de dernière minute

 Alerte pour nos retraites !

Macron dépasse les bornes

Tentative du pouvoir exécutif de passer en force l’allongement de la durée de l’âge légal de départ à la retraite pour le mener à 64 ans d’ici 2027 !!!

La nouvelle arnaque de Macron est d’intégrer cette dérive libérale par un amendement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale de fin septembre (PLFSS), soit un cavalier législatif.
Il fait le pari d’une sorte de “blitzkrieg” contre les droits des travailleurs et travailleuses, en bloquant au maximum le débat public. Il se confirme la volonté de l’exécutif de faire adopter le projet au plus vite pour  faire taire toute contestation…

[ Alors contre-attaque des salarié.es, jeudi, toutes et tous en grève pour le retour à la retraite à 60 ans !!!

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Actu Solidaires 78

Grève interpro 29/9 : Salaires, fiche de paie mieux les comprendre pour lutter et gagner

Le 29 septembre aura lieu une journée de grève interprofessionnelle pour l’augmentation des salaires. La manifestation parisienne partira de Denfert-Rochereau à 14h.

Dans le 78, programme de la journée :

  • 11h Rassemblement à la gare de Mantes-la-Jolie (Départ possible pour Paris, 12h06)
  • 12h30 Repas partagé à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay
  • 14h-17h Atelier « Salaires, fiche de paie : mieux les comprendre pour lutter et gagner », toujours à la librairie

Venez nombreux pour ce moment de lutte et de convivialité !

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics
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Actu Solidaires 78

Le journaliste tunisien Ghassen Ben Khelifa doit être libéré

Le militant Ghassen Ben Khelifa, actif dans de nombreuses luttes sociales en Tunisie, a été arrêté le 6 septembre à son domicile et son matériel électronique a été saisi ; il semble, de manière absurde, qu’il soit accusé de terrorisme.

Ghassen est le rédacteur en chef d’Inhiyez, un média arabophone qui couvre les luttes sociales en Tunisie. Militant de gauche anti-impérialiste et internationaliste, il est également très engagé dans la lutte de solidarité avec la Palestine. Il a tenu des positions critiques envers le régime de Kaïs Saïed, et c’est sans doute à ce titre qu’il dérange…

Son arrestation envoie un signal inquiétant sur le durcissement du régime et la répression des luttes sociales, au moment où la Tunisie s’apprête à recevoir un nouveau prêt du FMI conditionné à des mesures austéritaires.

Son comité de soutien à Tunis a organisé un rassemblement à Tunis le 9 septembre : https://www.facebook.com/events/1204961010287325/?ref=newsfeed ; un autre rassemblement est prévu le 10 septembre à Montréal, où Ghassen a vécu par le passé : https://www.facebook.com/events/768965210986238/?ref=newsfeed

Le comité estime qu’il y a un enjeu à affirmer haut et fort notre solidarité et à faire connaître ce qui se passe, étant donné la gravité des accusations contre lui. Si Ghassen est condamné, cela voudra dire que tous les militants des luttes sociales sont menacés par le régime de Kaïs Saïed qui, grâce au vote de la nouvelle constitution le 25 juillet, n’a pas à craindre de contre-pouvoirs.

L’Union Solidaires 78 exprime son soutien à Ghassen et à tous les acteurs des luttes sociales en Tunisie, et demande sa libération immédiate !

Le communiqué du SNJ (Syndicat National des Journalistes) :

Le journaliste tunisien Ghassen Ben Khelifa doit être libéré

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organsiation de la profession en France, demande la libération immédiate du journaliste tunisien Ghassen Ben Khelifa. Le rédacteur en chef du journal ”Inhiyez” a été arrêté arbitrairement, ce mercredi 7 septembre à Tunis, lors d’une descente de police dans sa maison. Le SNJ est signataire d’un appel exigeant sa libération immédiate. Ce texte sera rendu public ce samedi. D’ici cette publication, le SNJ partage ici le communiqué du Syndicat national des journalistes tunisiens.


Le Syndicat national des journalistes tunisiens suit avec une vive inquiétude la détention du journaliste Ghassen Ben Khelifa, fondateur du site « Inhiaz » (Partialité), pour une durée de cinq jours, susceptible de prorogation, par le Parquet du Pôle judiciaire antiterroriste. Cette inquiétude vient du fait que l’équipe de défense a enregistré de nombreuses violations procédurales et formelles qui ont accompagné le processus d’arrestation, y compris une perquisition au domicile du collègue et au domicile de ses parents sans la présentation d’un mandat. De plus, Ghassen Ben Khelifa a été baladé tout au long de la journée entre les différentes équipes de sureté et les procureurs de la république sans l’entendre et sans permettre à l’équipe de défense de le rencontrer.Après avoir examiné le dossier de l’affaire et l’audience qui s’est déroulée tard dans la nuit, et après avoir constaté que le dossier de notre collègue Ghassen ben Khelifa est exempt de toute preuve ou présomption qui le condamne ou le met en cause et qu’il n’y a pas de possibilité qu’il commette un crime ou qu’il soit en relation avec le terrorisme ou toute page suspecte, le Syndicat national des journalistes tunisiens exprime ce qui suit :- la condamnation ferme de l’arrestation arbitraire et de la détention injustifiée de notre collègue Ghassen ben Khelifa, et demande sa libération immédiate et de tenir pour responsable tous ceux qui ont contribué à abuser de lui et de sa famille. Le Syndicat salue également l’équipe de défense pour tous ses efforts et sa détermination à défendre Ghassen ben Khelifa et à dénoncer les exactions commises à son encontre.- sa dénonciation de la facilité du Ministère Public à émettre des mandats d’arrêt contre des citoyens et des journalistes sans qu’il y ait de forts soupçons ou d’éléments de crime, alors que les corrompus bénéficient des plus hauts niveaux de protection et leurs procès se poursuivent en étant en état liberté, peu importe leurs gravités.Le SNJT rappelle que notre collègue Ghassen ben Khelifa et d’autres journalistes femmes et hommes, blogueuses et blogueurs, militant-e-s et défenseurs des droits de l’homme sont exposées quotidiennement à des campagnes de diffamation, des menaces et des brimades électroniques menées par des pages affiliées au pouvoir, sans que la justice ne prenne la moindre mesure, malgré le dépôt de nombreuses plaintes à cet effet, ce qui confirme que l’autorité emploie les services de sureté et de justice dans certains cas seulement.Le SNJT tient à appeler tous les défenseurs de la liberté de la presse, d’expression, des droits et libertés et de l’indépendance de la justice à se mobiliser pour défendre les bastions de la liberté, à dénoncer les pratiques répressives et les abus envers les citoyens et à affronter les politiques réactionnaires qui recourent aux agences de l’État de manière sélective afin de réprimer les contrevenants.

Dernière minute

Ghassen a été libéré, voici le communiqué du site qu’il anime (en arabe) : https://www.facebook.com/1322028774590822/posts/pfbid02aLU6spVVnFLXqcM31V6qm7kRghWFsmNoMhx14miJB3A2p3wtuaocNUSPMZT21CfZl/?app=fbl

Il est dit qu’il pense que ceux qui l’ont arrêté ont ciblé son activité dans les luttes sociales et son appartenance à une famille politique qui défend les classes populaires, et peut être plus encore ses activités anti normalisation avec Israël. Il va essayer de récupérer son matériel informatique et pense avoir été victime d’un piratage.

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Actu Solidaires 78 En grève !

Jeudi 29 septembre- Ce sont nos mobilisations qui feront plier le gouvernement !

Les luttes sur les salaires continuent, et ce ne sont pas les indemnités, chèques, revalorisation de 3,5 % du point d’indice dans la fonction publique, 2,9 % des indemnités chômage ou de 4 % pour les pensions et autres mesurettes cache-misères, qui compenseront l’absence de revalorisation réelle des salaires, du SMIC, des minima sociaux et bourses étudiantes !

Ce gouvernement a par ailleurs validé sa feuille de route : continuation de la liquidation du droit du travail et de l’assurance chômage, RSA conditionné au travail, continuation de la fiscalité en faveur des plus riches sous couvert d’efficacité économique au détriment du financement des services publics et de la transformation sociale et écologique.

Même si le gouvernement n’affiche plus les 65 ans comme âge de départ à la retraite, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre une réforme injuste des retraites, en nous faisant travailler plus longtemps.

Vivre dignement, et bien vivre n’est pas une option. C’est un choix de société qui découle d’une transformation sociale radicale.

L’Union syndicale Solidaires, mène sa campagne « Partageons le travail » avec des revendications concrètes sur les salaires, la protection sociale, les services publics, à faire partager à l’ensemble des salariées, et de la population.

Elle s’appuie et s’appuiera sur toutes les luttes sectorielles pour construire le rapport de force large et efficace pour faire aboutir ces revendications.

Ce sont des mesures urgentes, structurelles qu’il nous faut collectivement imposer :

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics

SOLIDAIRES APPELLE À UNE GRÈVE ET UNE MOBILISATION D’AMPLEUR À CONSTRUIRE DANS LA DURÉE DÈS LE 29 SEPTEMBRE

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