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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Écologie Répression

Mercredi 28 juin – Rassemblement Mantes Appel aux Soulèvements de la Terre – Ce qui repousse partout ne peut être dissout

Appel unitaire à un rassemblement à Mantes-la-Jolie mercredi 28 juin 2023, 18 h 30 – Devant le tribunal de Mantes

Nous sommes rassemblés pour protester contre la dissolution du collectif Les Soulèvements de la terre (qui rassemble en fait des forces diverses : syndicalistes paysans, activistes du climat et de la biodiversité, associations écologistes, défenseurs du vivant, chercheurs scientifiques, militants pour une Terre vivable dans le respect des biens communs…).

Les organisations signataires n’ont pas forcément les mêmes appréciations concernant la façon de mener les combats face aux urgences écologiques.

Mais nous sommes toutes et tous inquiets de la bascule autoritaire du régime de Macron. Nous ne nous résoudrons pas à la remise en cause des libertés d’association, de manifestation, d’expression, ainsi que des droits de la défense que sous-tend le décret de dissolution.

Nous appelons à un rassemblement mercredi 28 juin à 18 h 30 sur les marches du Palais de justice à Mantes-la-Jolie.”

ATTAC, EELV, FFFRAC, Génération.s, LDH, LFI-Mantois insoumis, NPA, PG, PCF, PS, SUD-Solidaires


Ce 21 juin, en conseil des ministres, le gouvernement vient d’enclencher la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. Après nous avoir jeté ses grenades mutilantes au visage, il prétend que nous n’aurions plus le droit d’exister ensemble, ni de nous organiser. Il prétend maintenant dissoudre un soulèvement par tous les moyens – même des arrestations au domicile de militant-e-s comme ça a été le cas le 20 juin.

Depuis les sinistres bureaux de la place Beauvau, cette dissolution se veut être un couperet. Elle se voulait être la fin d’une histoire. Et pourtant le bruit qui court à travers le pays, là où les espoirs bourgeonnent encore, dit tout autre chose. Des chuchotements contagieux, des éclats de solidarité innombrables nous rappellent que les pires attaques produisent parfois des renversements inattendus.

Et si cette dissolution était en réalité un appel ministériel à rejoindre un grand mouvement de résistance ? Un réseau déjà fort de 110 000 membres déclarés, de 180 comités locaux, fort d’autant de personnes engagées dans la vie publique, dans des collectifs et syndicats. Un mouvement prétendument interdit mais collectivement inarrêtable visé par le pouvoir mais ancré dans les territoires, présent dans les lieux de travail et d’études, les granges et arrières-salles, jusqu’au sein même des administrations. Le gouvernement prétendait nous faire disparaître, en réalité nous serons chaque jour de plus en plus visibles.

D’ores et déjà plus d’un millier de personnes ont affirmé vouloir attaquer ce décret, toute personne voulant se joindre à cette action en justice historique peut remplir ce formulaire

Face à la persistance de cette menace, nous vous proposons un grand jeu. Un jeu on ne peut plus sérieux, un jeu qui constitue un réseau de résistance. Nous allons ensemble, dans les jours et semaines qui viennent, continuer à faire apparaître les Soulèvements de la Terre de 1 000 manières dans l’espace public : devant les bistrots et centres sociaux, à la pause café, par des réunions ouvertes, des antennes internationales, des inscriptions sur les murs, des fanions et des fêtes, des désarmements et des pieds de nez. Malgré la dissolution, les Soulèvements ressurgiront au débotté sur des chantiers ou au cœur  d’un site industriel, déborderont de rues bondées de clameurs contre l’ordre marchand, s’enracineront dans des jardins pirates, des maisons du peuple ou des fermes communes. À vous, à nous de trouver.

Ce qui repousse partout ne peut être dissous

Ces surgissements commencent dès ce soir avec des rassemblements de soutien organisés dans déjà plus de 100 villes de France à 19h, devant les préfectures

Nous, participant.es de partout aux Soulèvements, vous appelons donc à rejoindre les plus de 180 comités locaux qui se sont formés ces derniers mois, les centaines de résistances territoriales, de luttes locales, et les sections syndicales déjà existantes qui ont revendiqué publiquement leur appartenance au mouvement. La parole des Soulèvements de la Terre leur appartient, elle vous appartient.

Nous allons ensemble continuer à soutenir nos blessé.es. Nous allons poursuivre les luttes de terrain partout et converger à plus nombreux-ses encore. 

Deux prochaines échéances sont déjà posées cet été, deux temps d’action essentiels pour le partage de l’eau en plein été et en pleine sécheresse historique : 

Par delà ces quelques proches repères, nous allons forger partout les complicités nécessaires pour enrayer concrètement l’avancée du bitume, l’assèchement des sols, l’intoxication de l’eau et la dissolution des liens.

Nous allons nous retrouver. Vous êtes, nous sommes, les Soulèvements de la Terre.

En solidarité face à la mesure de dissolution, différents médias s’engagent à proposer des espaces pour relayer les informations sur les déclinaisons du mouvement à travers le pays dans les semaines et mois à venir. Voici les premiers : basta!, Cerveaux Non Disponibles, la Relève et la peste, Contre-attaque, Le Média, Partager c’est sympa, Lundi Matin, Dijoncter.info, Terrestres, Politis …

Ces différents canaux, créés en solidarité par des soutiens ou des orgas, hébergeront les multiples voix décentralisées qui se revendiquent aujourd’hui être les Soulèvements de la Terre : 

Une adresse mail d’ami.es du mouvement qui s’engage à collecter la manière dont différents organisations et luttes locales existantes comptent le décliner localement :

lesamiesdessoulevements@cryptomail.ch

Des appuis et antennes-relais internationales des Soulèvements de la Terre sont annoncées en Italie, Suisse, Belgique, Espagne et aux Etats-Unis par un certain nombre d’organisations et médias face aux menaces de censure par le gouvernement français

Des équipes juridiques en soutien continueront à suivre les procédures engagées : antirep-bassines@riseup.net, legal-lutteslocales@riseup.net

Enfin, pour nous aider à faire face à la répression qui touche le mouvement, n’hésitez pas si vous en avez les moyens à nous soutenir financièrement et à partager cet appel à dons le plus largement possible

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Actu Solidaires 78

20 juin : journée mondiale des réfugiés Stop à l’abandon administratif des réfugiés et de leurs familles

Collectif Asile Île-de-France

Rassemblement devant le Ministère de l’Intérieur dans le 20e

En 2022, 56 179 personnes exilées ont obtenu le statut de réfugié en France. Malgré une protection obtenue après un long parcours difficile et épuisant, les difficultés administratives continuent pour les personnes venues chercher refuge en France.

L’une de ces difficultés est l’Administration Numérique pour les Étrangers en France (ANEF), une plateforme qui doit permettre aux personnes réfugiées, depuis le 2 mai 2022, d’obtenir leur titre de séjour dans le délai de 3 mois imposé par la loi et, en attendant sa fabrication, une attestation de prolongation d’instruction (API) valant droit au séjour.

Or, le collectif Asile Île-de-France constate chaque jour que de nombreuses personnes réfugiées, et les membres de leur famille pouvant prétendre à une carte de résident, n’arrivent pas à obtenir la délivrance de l’attestation de prolongation d’instruction ou son renouvellement.

Les conséquences pour les personnes sont considérables : perte d’emploi, de revenus, de logement, de droits sociaux comme le RSA ou l’APL, etc.

De plus, cette procédure totalement dématérialisée s’impose aux personnes réfugiées. Aucun accès physique n’est prévu dans les locaux de préfectures, ce qui accentue les difficultés pour celles et ceux éloignés du numérique.

L’impossibilité de se rendre physiquement sur place pour résoudre ce problème est accentuée par l’absence de réponse de l’administration aux messages envoyés, ce qui rend le service public inefficace.

Face à ces difficultés rencontrées par les personnes accompagnées dans nos permanences, plusieurs de nos associations ont interpellé l’administration sans obtenir de solution satisfaisante.

À l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le collectif Asile Île-de-France interpelle de nouveau l’administration et lui demande fermement :

  • l’application de la décision du Conseil d’État du 3 juin 2022 qui impose à l’administration de proposer une alternative aux personnes qui n’ont pas accès au numérique, notamment un accueil et un accompagnement physique dans les préfectures ;
  • que les réfugiés et les membres de leur famille reconnus comme bénéficiant de la même protection obtiennent automatiquement et immédiatement un document attestant de la régularité de leur séjour, afin de mettre fin à leur précarité administrative ;
  • que des instructions claires soient données aux différents organismes (CAF, assurance maladie, établissements bancaires, pôle emploi, etc.) afin d’assurer la continuité des droits des personnes réfugiées ;
  • enfin, que les autorités prennent en compte l’ensemble des dysfonctionnements actuels de l’ANEF, en contradiction avec la loi, et qu’elles les règlent sans délai.

Pour faire entendre la voix des personnes réfugiées, le collectif Asile Île-de-France invite le plus grand nombre de personnes à se mobiliser lors d’un rassemblement le mardi 20 juin, à 18h, près du Ministère de l’Intérieur, à l’angle Rue des Pyrénées et rue Mounet-Sully (75020), pour dénoncer l’abandon administratif des personnes réfugiées et rappeler l’importance fondamentale de respecter et de protéger les droits fondamentaux de chaque individu, indépendamment de son pays d’origine.

Rassemblement devant le Ministère de l’Intérieur dans le 20e

Mardi 20 juin 2023 de 18h à 20h

à l’angle Rue des Pyrénées et rue Mounet-Sully (75020)
(M°1 – Porte de Vincennes ou M°9 – Maraîchers )


Signatures :

  • ACAT
  • ATMF
  • CEDRE – Secours Catholique
  • Centre Primo Levi
  • COMEDE
  • Dom’Asile
  • GAS
  • GISTI
  • JRS
  • Solidarité Jean Merlin
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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Poste / Télécom Télécom Vidéo

Bientôt la sortie du film « Par la fenêtre ou par la porte » – lancement d’une campagne de financement participatif

L’équipe du film « Par la fenêtre ou par la porte »
lance une campagne de financement participatif

Ce documentaire de 90 mn raconte, pour la première fois, l’affaire France Télécom-Orange du point de vue de syndicalistes et de salarié·es de l’entreprise. Voilà plus d’un an, ils ont eu le désir de réaliser un film à partir de leur propre histoire.

Aujourd’hui, ce film est en voie d’aboutir. Il raconte des décennies de combat, d’abord contre une privatisation rampante, puis contre des dirigeants dont l’unique boussole était le cours de l’action, n’hésitant pas à pousser dehors en un temps record 22 000 personnes « par la fenêtre ou par la porte » selon les mots de Didier Lombard, l’ancien président. Un personnel en état de choc, de nombreux suicides, deux procès, avec à la clé des peines de prison pour les dirigeants, du jamais vu pour une entreprise du CAC 40. Et une jurisprudence qui, en consacrant la notion de harcèlement moral institutionnel, inaugure une nouvelle ère judiciaire.

Avec de nombreux témoignages, le film se veut la mémoire de ce drame humain ; il retrace les difficultés du syndicalisme face aux suicides, mais aussi son inventivité, et met en débat le travail lui-même – son sens, son utilité sociale – dans le contexte économique et social actuel marqué par une régression accélérée des droits des salarié·es au profit d’un pouvoir unilatéral des actionnaires.

Même si le soutien du CNC lui est acquis, l’équipe du film a décidé de s’adresser au public pour financer l’achat des droits des archives et les différentes étapes à venir de la post-production. Dans cet objectif, elle remercie par avance tous ceux et celles qui lui apporteront leur soutien en relayant cet appel.

Lien vers la campagne de financement :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/par_la_fenetre_ou_par_la_porte

Contact presse : contact@parlafenetreouparlaporte.fr

− Patrick Ackermann | 0681233384

− Isabelle Bourboulon | 0614733660 2023

L’avant-première du documentaire ” Par la fenêtre ou par la porte “

lors de l’université d’été des mouvements sociaux, (23/27 août).
bande annonce du film

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Actu Solidaires 78

Pourquoi se syndiquer ?

Face aux injustices, nous avons décidé de nous organiser en tant que travailleuses et travailleurs

et de créer des syndicats dans nos secteurs professionnels. Nous savons par expérience que si nous restons isolé·es nous sommes en position de faiblesse face aux attaques des patrons, des directions, des hiérarchies ou de l’État pour défendre nos droits et libertés. C’est pourquoi nous nous sommes regroupé·es dans Solidaires, une union interprofessionnelle implantée sur tout le territoire. Nous sommes actuellement autour de 110 000 syndiqué·es, aussi bien dans le privé que dans le public. Le collectif c’est notre force !

Se syndiquer, c’est disposer d’un outil pour ne pas être seul·e au quotidien, pour défendre ses droits et ses intérêts, faire face à l’arbitraire, défendre nos salaires, protéger notre santé…

Par exemple, c’est le syndicat SUD Solidaires Amazon qui a obligé sa direction à mettre en conformité ses sites en France au début de la pandémie de COVID-19 devant la quasi absence de mesures de protection des salarié·es.

L’Union syndicale Solidaires regroupe des syndicats dans l’ensemble des secteurs professionnels. Nous sommes également organisés en unions départementales et locales sur l’ensemble du territoire.

Tu te reconnais dans nos valeurs et pratiques ? Tu souhaites agir et faire la différence ? Construire une liste syndicale Solidaires au service des collègues pour les élections ? Rien de plus simple  !On a des droits, faisons-les respecter !

Comment se syndiquer et rejoindre Solidaires ?

Les valeurs et pratiques de Solidaires en résumé

Nous souhaitons que le travail et l’économie soient au service de l’intérêt collectif, en prenant en compte les équilibres écologiques. Nous voulons vivre dans un monde où personne ne reste sur le côté, à la rue, ne meurt de faim ou n’est parqué dans des camps aux frontières de l’Europe. Nous voulons vivre, pas survivre ! Nous voulons sortir du système capitaliste, générateur d’inégalités, d’exploitation des humains et de destruction de la planète. La socialisation des entreprises et leur autogestion sont une alternative crédible à explorer.

Au travail comme en dehors, personne ne doit subir d’oppression liée à la perception de sa couleur, de son sexe, de son genre, de sa religion, de son handicap ou de sa culture. Nous luttons pour l’égalité des droits. Notre syndicalisme est féministe, antiraciste, lgbti+ et s’attaque aux systèmes de domination.

Les services publics sont notre bien commun. Nous les défendons (contre les fermetures, les privatisations, la dématérialisation) et souhaitons les développer, en créer de nouveaux. Le statut de fonctionnaire qui assure l’indépendance doit être défendu et renforcé. La protection sociale est un autre bien commun qui doit être développée et préservée des appétits capitalistes de rentabilité.

Nous nous opposons résolument à l’extrême-droite qui n’amène que la violence et la haine et qui travaille main dans la main avec les patrons. Jamais l’autoritarisme, le repli sur soi et la xénophobie ne seront des solutions.

Nous luttons pour nos libertés publiques et individuelles qui sont régulièrement remises en cause, rognées au nom de l’antiterrorisme ou de l’État d’urgence, sur fond de multiplication des violences policières.

Nous pensons que tous les sujets qui touchent ou que vivent les travailleuses et les travailleurs, comme le handicap, l’accès à un logement digne, le racisme ou les lgbtiphobies, l’accès à l’avortement, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles nous concernent partout et tout le temps et pas seulement sur nos lieux de travail. C’est pourquoi nous travaillons avec de nombreuses associations de lutte du mouvement social.

La crise écologique et climatique est très grave. Il y a urgence à changer en profondeur les systèmes de production et à sortir d’un consumérisme destructeur. Il faut rompre avec le capitalisme qui est incapable de se réguler. Nous sommes écologistes. Nous participons activement à l’Alliance Ecologique et Sociale (AES) qui regroupe syndicats et associations, pour agir ensemble et lier urgence sociale et urgence écologique, fin du monde et fin du mois.

Nous entretenons des relations avec de nombreuses organisations syndicales et associations à l’étranger pour faire vivre la solidarité internationale. Nous participons notamment au Réseau Syndical International de Solidarité et de Lutte (RSISL).

L’Union syndicale Solidaires défend les travailleuses et les travailleurs en France, quels que soient leur statut, leur origine et leur culture, avec ou sans-papiers.

Un syndicat ça permet aussi de construire le rapport de force pour gagner. Ainsi en 2019 nous avons appelé à construire la grève de façon reconductible à partir du 5 décembre, ce qui a été un des éléments permettant de repousser la réforme de la retraite à points voulue par le gouvernement. En 2023 nous avons construit la mobilisation sur les retraites dans l’intersyndicale nationale interprofessionnelle. Pour gagner nous pensions qu’il fallait aller plus loin, c’est pourquoi nous avons appeler à construire la grève reconductible et des actions de blocage à partir du 7 mars.

Il existe de nombreux syndicats avec des positions, des pratiques et des valeurs plus ou moins éloigné·es de Solidaires. Nous essayons toujours de privilégier l’unité en intersyndicale pour avancer et construire le rapport de force nécessaire pour permettre aux salarié·es de gagner.

Nous sommes indépendant·es des patrons, de l’État et des organisations politiques.

La recherche de démocratie est au cœur de notre syndicalisme. Nous fonctionnons principalement au consensus. Ce sont les adhérent·es qui décident des orientations, des revendications et des mobilisations. Nous soutenons l’auto-organisation des luttes et des grèves et la tenue d’assemblées générales décisionnelles.



Toutes nos positions et revendications : solidaires.org/se-syndiquer/nos-positions/


Des outils syndicaux pour connaître et défendre ses droits
Une interrogation sur ses droits en tant que travailleuse ou travailleur ? Besoin d’un courrier type pour répondre à votre hiérarchie ou à une administration ? Solidaires a développé un certain nombre d’outils disponibles gratuitement et sans codes d’accès :
solidaires.org/connaitre-ses-droits/rechercher/

Comment se syndiquer et rejoindre Solidaires ?

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Actu Solidaires 78 Retraites

15 juin avec SOLIDAIRES Retraité.e.s : faisons entendre notre colère pour exiger l’augmentation des pensions

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Appel unitaire en PDF 15 JUIN SOLIDAIRES RETRAITE.Eudirs

Dossiers revendicatifs de l’UNIRS (Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·e·s Solidaires) : cliquez ici /se-syndiquer/les-syndicats/unirs-union-nationale-interprofessionnelle-des-retraite-es-solidaires/unirs

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