Damien de Transilien CNU passe en entretien disciplinaire.
Ci-dessous un tract et une affiche, n’hésitez pas à relayer.
Damien de Transilien CNU passe en entretien disciplinaire.
Ci-dessous un tract et une affiche, n’hésitez pas à relayer.
Alors que le mouvement “Parents vigilants” gagne du terrain et met la pression sur le corps enseignant, l’équipe du “Grand JT de l’Éducation” s’interroge sur les ambitions de l’extrême-droite. Pourquoi ce parti rêve-t-il de faire école ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Grégory Chambat, enseignant, militant à Solidaires – SUD Éducation 78, et auteur du livre Quand l’extrême droite rêve de faire école.
La saison des « people review » bat son plein à Renault. Ces comités de carrière sont chargés d’évaluer les salariés. Cette notation déterminera ensuite leur évolution salariale. Or les dés sont pipés car la direction a fixé des quotas de notation, en toute illégalité.
La saison des « people review » bat son plein à Renault depuis la mi-novembre. Ces comités de carrière sont organisés par service puis par direction afin d’évaluer la contribution individuelle de chaque salarié. Au sein de ces comités, des représentants de la fonction RH (Ressources Humaines) et de la hiérarchie (chefs d’équipe, chef de service…) sont chargés de noter les salariés selon deux grands critères :
En fonction du niveau obtenu dans chacun de ces deux critères, chaque salarié se voit ensuite positionné dans le « tableau à 9 cases » de l’évaluation :
Tous les tutoriels de l’entreprise concernant la « people review » précisent que cette « évaluation est importante pour la révision du salaire et l’évolution de la suite du parcours professionnel ». Le résultat de cette évaluation détermine en fait le niveau des augmentations de salaire et des primes individuelles (part variable) qui seront versées au mois d’avril suivant. Or la direction ajoute un troisième paramètre qui supplante tous les autres : les quotas de notation. C’est ce qu’elle appelle les « golden rules », les « règles d’or » de l’évaluation.
Cette année, les quotas de notation fixés par la direction sont les suivants :
Chaque salarié ne sera donc pas noté selon le travail qu’il a effectué, mais il sera repositionné dans le « tableau à 9 cases » en fonction de ces quotas. Tous les membres d’un service ne pourront pas avoir le même niveau de contribution, ou se répartir dans deux ou trois cases du tableau. Leurs hiérarchiques directs devront discriminer les membres de leurs équipes, trouver absolument des collègues qui seraient moins bons ou meilleurs que les autres, même si la nature obligatoire de ce jugement le rend forcément arbitraire et artificiel. Ce sont des méthodes illégales et délétères.
Le « forced ranking » est illicite. La société Hewlett-Packard France (HPF) en a fait les frais. HPF a été définitivement condamné par la Cour de cassation en 2013 pour avoir effectué « la mise en œuvre d’un mode d’évaluation reposant sur la création de groupes affectés de quotas préétablis que les évaluateurs sont tenus de respecter » (voir le jugement de la Chambre sociale de la Cour de cassation n° 11-26539 du 27 mars 2013).
La direction oblige ainsi les managers de terrain à faire un « tri » dans leurs équipes. Ces quotas divisent, individualisent et opposent les salariés entre eux. Ils visent à les mettre en concurrence. Ils ont une effet psychologique énorme sur les salariés et un effet non moins important sur leur évolution salariale.
Le syndicat SUD appelle la direction à faire cesser cette pratique illicite et à enterrer définitivement tout processus qui définit et met en œuvre des quotas de notation dans l’entreprise.
Manifestation à l’appel de nombreuses organisations du 78.
Le syndicat CGT est implanté en territoire pour agir en proximité auprès de l’ensemble des salariés par bassins d’emploi.
Ces implantations locales se nomment Unions Locales, elles sont au nombre de 9 réparties sur l’ensemble du département des Yvelines.
L’union locale de Poissy – Yvelines Nord est particulièrement importante pour l’activité syndicale des différents syndicats implantées en entreprise.
Nombre de nos syndiqués la connaissent, notamment au travers des formations qu’elle organise, des AG, des initiatives revendicatives fortes, et des temps collectifs conviviaux qu’elle propose.
C’est aussi et avant tout une structure de proximité Cgt pour tous les salariés de son territoire qui permet à chacun de se défendre et de s’organiser collectivement.
C’est une structure dont l’efficacité et l’utilité est reconnue dans un rapport réalisé à la demande du ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et l’IGAS, l’Inspection générale des affaires sociales.
Cette structure est menacée !
Par courrier, la mairie de Poissy nous demande de quitter les locaux au 31 décembre 2023.
Aucune proposition de relogement n’a été faite. Les démarches pour solliciter une rencontre auprès de la mairie restent sans réponse. La municipalité refuse d’échanger sur la situation et de rechercher des solutions. Une telle attaque portée à notre CGT est inadmissible.
Face à ce mutisme et à cette injustice, nous devons nous mobiliser avec force pour faire entendre à la mairie que la voie du dialogue doit être retrouvée.
Divers structures et syndicats des Yvelines nord ont adressés une motion en Mairie.
Face au silence assourdissant de la mairie et des élus, nous appelons avec l’ensemble des syndicats CGT du territoire à se rassembler lundi 11 décembre à 18H30 devant la mairie (avant le conseil municipal prévu).
Cette action est déterminante pour manifester notre soutien, défendre notre union locale Cgt et faire entendre raison à la mairie de Poissy.
Par ailleurs, une pétition circule et peut être signée en ligne en cliquant ici.
Ensemble, mobilisons nous pour défendre l’Union Locale CGT de Poissy-Yvelines Nord.
Document associé :
– Appel au rassemblement 2023 12 11 UL Poissy
le 24 novembre dernier, l’Union syndicale Solidaires 78 et Attac 78 nord organisaient une rencontre à la librairie La Nouvelle Réserve avec Suzy Rojtman autour du livre qu’elle a coordonné : Féministes, luttes de femmes, lutte de classes.
Voici l’enregistrement audio de cette rencontre :
Le mouvement féministe contemporain en France a plus de cinquante ans, un temps d’histoire, histoire d’un enthousiasme fou de se retrouver ensemble, émaillé de victoires décisives, mais jalonné de difficultés face à un patriarcat qui se défend bec et ongles.
Dans cette histoire, on oublie souvent une des actrices essentielles : la « tendance lutte de classes » comme elle s’est définie elle-même, après Mai 68, dans les années 1970.
Restituer cette histoire occultée, c’est le but de ce livre, réalisé à partir de trois colloques organisés par le Collectif national pour les droits des femmes.
Il aborde l’histoire pionnière du MLF et de toutes ses tendances : celle des groupes femmes créés dans les entreprises et les quartiers, celle des militantes d’extrême gauche, de gauche, des syndicalistes, qui, impliquées avec conviction, ont bataillé dans leurs organisations respectives.
L’histoire des luttes ouvrières où les femmes ont dû s’affirmer (Lip, Renault, banques, Chèques postaux). L’histoire méconnue des groupes de femmes immigrées ou dans les populations colonisées. L’histoire des luttes pour la visibilisation et l’affirmation des lesbiennes.
C’est aussi celle de la conquête du droit à l’avortement et son remboursement, celle de la création de collectifs féministes : contre le viol et contre le racisme ; de l’unité avec la création de la Maison des femmes de Paris, d’Elles sont pour et du Collectif national pour les droits des femmes, des combats internationaux avec la Marche mondiale des femmes.
C’est la parole de ses actrices elles-mêmes qui donne corps et vie à cette histoire.
Ce sont les contributions de 28 autrices qui donnent corps à ce livre, illustré avec des documents d’époque.
Après une manifestation sous une pluie battante, appelée par L’Assemblée de mobilisation des Mureaux et environs, la séance de Ciné-débat avec le récent et beau film Yalla Gaza (pour démystifier les préjugés), fut une réussite avec près de 80 personnes.
Lahsen Zbayar de l’Association de Solidarité Interpeuples (Mantes le Jolie) et Miguel Vasone de l’AFPS Versailles ont animé le débat. Une dizaine de personnes sont prêtes à soutenir localement.
La mobilisation continue !
Le gouvernement s’obstine dans sa volonté de casser le lycée professionnel, en s’attaquant à la classe de terminale. Pour répondre au désastre issu des réformes successives qu’a subies le lycée professionnel, la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels enfonce le clou avec une année de terminale présentée comme à la carte pour l’élève, mais qui est en réalité un dispositif pour masquer les difficultés que rencontre le lycée professionnel.
Le chaos en terminale
La transformation de l’année de terminale porte sur deux principaux aspects : Un calendrier décousu avec des épreuves d’examens dispersées pour les élèves : évaluations en CCF tout au long de l’année pour les langues vivantes, maths-sciences, arts appliqués, EPS, enseignement technologique et professionnel ; épreuves de français et d’histoire-géographie-éducation civique et économie-droit à la mi-mai ; épreuve de PSE et oral de “projet” (qui remplace le chef d’œuvre) en juin. à la mi-mai, le positionnement de l’élève sur un parcours parmi les deux proposés : six semaines de “stage” pour les élèves qui envisagent une insertion dans le monde du travail ou six semaines de cours d’enseignements généraux et professionnels et de compétences psychosociales.Ce parcours est censé permettre aux élèves qui souhaitent poursuivre leurs études d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite dans l’enseignement supérieur, alors même que la réforme Blanquer a drastiquement réduit les heures d’enseignement général, technologique et professionnel, avec la mise en place du chef d’œuvre, de la co-intervention, de l’accompagnement personnalisé, de nouvelles disciplines pour lesquelles les collègues n’ont reçu qu’une faible formation.
Les conséquences
Cette transformation est lourde de conséquences pour les élèves et leurs enseignant·es.Elle contribue à la poursuite de la destruction du lycée professionnel et crée un clivage entre les élèves qui iront en stage et celles et ceux qui resteront au lycée : les premier·es seront confié·es à des entreprises pendant 6 semaines, entérinant ainsi l’abandon de la poursuite d’études pour intégrer un marché du travail davantage précaire.Au lieu de donner aux élèves des lycées professionnels de véritables moyens pour apprendre, le ministère envoie un signal négatif aux PLP en recyclant les épreuves anticipées, abandonnées en LGT, dont on sait les effets négatifs qu’elles ont eus sur l’assiduité des élèves.La scission de l’année de terminale en deux périodes ouvre la porte à l’annualisation du travail pour les PLP, que le ministère cherche à mettre en place depuis longtemps dans les lycées professionnels..
Nos revendications
SUD éducation revendique un lycée professionnel de qualité qui, associant enseignement professionnel et enseignement général, apporte aux élèves autonomie et esprit critique. Nous demandons :• l’abrogation de la réforme de l’enseignement professionnel et l’abandon de la transformation de l’année de terminale,• l’annulation de la modification du calendrier scolaire qui dégraderait les conditions de travail des élèves et des personnels,• un parcours scolaire décent pour les élèves,• une scolarité exclusivement sous statut scolaire des élèves de CAP et de bac pro,• le retour au bac pro 4 ans et l’ouverture de classes de CAP.Pour faire entendre notre refus de cette transformation inique, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement par des assemblées générales, des rassemblements et des manifestations le mardi 12 décembre, journée de grève pour la défense des lycées professionnels.
Tout le dossier sur la casse des lycées professionnels, c’est par ici
https://www.sudeducation.org/lycee-pro-une-reforme-catastrophique/
Des images du rassemblement qui s’est déroulé sur la dalle du Val Fourré ce dimanche.
ATTENTION CHANGEMENT DE SALLE, la réunion n’a pas lieu salle Guy Mainière !
Réunion syndicale entrée libre et gratuite, mardi 5 décembre, 18 h 30 salle des îles, 2 allée des îles Éric Tabarly, sur l’île Aumône, Mantes-la-Jolie.