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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile

Renault – Bilan social 2024 : inégalités salariales et emploi en souffrance


Emploi, salaires, conditions de travail… Lors de la réunion du Comité Social et Economique du 31 mars 2025, les représentants du personnel étaient consultés sur le bilan social de l’Etablissement Renault Ile-de-France de l’année 2024.

Déclaration des élus SUD sur bilan social 2024

L’Accord sur la structure de la BDESE et du Bilan Social signé le 10 décembre 2024 par la CFE-CGC, la CFDT et la CGT était supposé « Fournir des données pertinentes en lien avec la politique sociale du Groupe  » et « Gagner en lisibilité pour faciliter la compréhension des données sociales ». On est loin de l’objectif affiché.

Il est difficile de faire des comparaisons et de suivre l’évolution des données sociales avec les mouvements de personnel qui ont eu lieu en 2023 (démantèlement et transfert de salariés vers Ampere Sas et Ampere ST, intégration des salariés qui sont restés Renault des sites de Douai, Lardy et Cléon) et en 2024 (fusion des établissements de Guyancourt, VSF et du Siège).PNG - 82.5 koEffectif de l’établissement Renault Ile-de-France par site

En 2024, si l’on exclut les mutations et les alternants, il y a eu plus de départs (472 départs de salariés en CDI) que d’embauches (410 embauches en CDI), soit une légère diminution des effectifs.PNG - 65.6 koEffectifs par classe d’emploi de l’établissement Renault Ile-de-France

Les données sur les rémunérations ne comptabilisent que les éléments de salaire soumis à cotisations sociales. Cela exclut le versement des primes (intéressement, participation…) et des actions qui échappent à ces cotisations. En application de l’Accord sur la structure de la BDESE et du Bilan Social, celui-ci ne fournit pas non plus les rémunérations des 123 salariés classés I17 et I18, c’est-à-dire tout en haut de l’échelle des salaires. Les comparaisons sur les écarts de rémunération sont donc tronquées.

Cependant si l’on compare uniquement les rémunérations soumises à cotisations sociales, un salarié de l’établissement Renault IDF classé H16 gagne en moyenne 5,5 fois plus qu’un salarié classé C6. L’écart serait encore plus important si l’on pouvait comparer les postes A2 et I18, c’est à dire l’étendue du spectre des classes d’emploi de l’établissement.PNG - 54 koRémunération moyenne annuelle par classe d’emploi de l’établissement Renault Ile-de-France La rémunération prise en compte comprend tous les versements soumis à cotisation sociale (voir la rubrique « brut annuel sécurité sociale » de la fiche de paie de décembre 2024)

L’établissement compte 30 % de femmes. Selon le tableau 2 .1.3, le salaire des femmes serait inférieur de 3,9 % chez les non-cadres et de 9,5 % chez les cadres. Or selon les tableaux 2.1.1 et 2.1.2, le salaire des femmes serait en moyenne de 12,7 % inférieur à celui des hommes. L’écart est particulièrement important pour les classes d’emplois D7 à G13.

L’accroissement des inégalités salariales est un des facteurs d’injustice et de perte du collectif. Le résultat des dernières NAO va hélas encore dans ce sens.

Les chiffres du bilan social sur les accidents de travail sont sous-évalués car de nombreux accidents ne sont pas déclarés ou reconnus, notamment ceux d’origine psychosociale. En effet, la direction émet systématiquement des réserves sur ces accidents et de nombreux accidents d’origine psychosociale ne sont pas déclarés par les salariés.

La déclaration de deux cancers broncho-pulmonaires et/ou d’asbestose montre la persistance des effets de l’exposition professionnelle à l’amiante, un des scandales majeurs de ces dernières décennies dont les directions successives de Renault portent une lourde responsabilité.

Plusieurs salariés de l’établissement ont déclaré une maladie professionnelle pour syndrome dépressif. Cela devrait apparaitre en tant que tel dans le bilan social (tableau 3.3.1).

54 salariés ont été reclassés à la suite d’une inaptitude avec restrictions médicales (tableau 4 .6.1). Or le CSE n’a pas été consulté sur ces reclassements en 2024. D’autre part, il aurait été souhaitable de savoir si ces inaptitudes sont d’origine professionnelle ou pas.

Au chapitre 5, la notion de formation est très large. La plupart des formations dispensées par l’établissement ont en fait été des vulgarisations technologiques ou des séances obligatoires sur ordinateur (e-learning) de sensibilisation sur des sujets sociétaux.

Contrairement aux années précédentes, il ne nous est pas présenté de réelles perspectives sur la « politique emploi » pour l’année qui vient. L’accord Contrat social France 2025/2027 signé par la CFE-CGC, la CFDT et FO est passé par là, qui permet à la direction de saucissonner sa politique d’emploi, avec des pseudo-négociations secteur par secteur. Nous en avons un aperçu avec l’annonce d’un plan de suppressions d’emplois à la Direction des Achats sur fond de délocalisation de cette activité en Roumanie. Les Dispenses d’Activité sont certes attendues par de nombreux salariés dépités par l’évolution de leurs conditions de travail et par la marche de l’entreprise. Mais la notion de départ volontaire dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective est très relative quand un salarié voit son activité supprimée ou délocalisée. Le rôle dévolu aux syndicats se réduit à accompagner les projets de la direction de réduction d’emplois. SUD appelle à combattre les suppressions d’emplois et à prendre le chemin opposé des derniers accords de compétitivité. La baisse du temps de travail et la répartition des activités permettraient à tous les salariés de conserver leur emploi.

Les élus SUD voteront contre le bilan social 2024.

Résultat des votes

Pour : 17 (CFE-CGC)
Contre : 15 (SUD, CFDT, CGT, SM-TE)

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Éducation Précarité

AESH : pour un vrai corps de fonctionnaire  ! la campagne intersyndicale

Nos organisations syndicales FSU, SE-Unsa, CFDT Éducation, Formation, Recherches Publiques, CGT éduc’action, SUD éducation mènent une campagne d’ampleur en vue d’obtenir un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

Nous appelons l’ensemble des personnels à signer la pétition, à se saisir des motions aux conseils d’école et conseils d’administration et à participer aux initiatives dans les territoires.AESH : pour la création d’un corps de fonctionnaire, signez la pétition !
par SUD éducation

Le tract intersyndical – AESH : un vrai métier, un vrai statut  !

Depuis 2013, les AESH ont gagné grâce à leur mobilisation des avancées dans leurs conditions d’emploi : une grille indiciaire avec changement d’échelon automatique tous les 3 ans, la possibilité de CDI au terme de 3 années de CDD… néanmoins elles restent insuffisantes pour sortir de la précarité. Les dernières mesures proposées par le ministère avec la création d’une indemnité de fonctions et la prise en charge des accompagnements sur le temps méridien n’améliorent pas les conditions de travail des personnels AESH.

Les AESH constituent le deuxième métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels mais elle n’est toujours pas reconnue et leurs salaires sont toujours aussi bas !

Pourtant, l’accompagnement des élèves en situation de handicap est une mission essentielle et pérenne de l’école inclusive qui constitue un véritable métier avec des compétences professionnelles spécifiques pour faire réussir les élèves et qui relève ainsi d’un véritable statut.

Aujourd’hui, travailler en tant qu’AESH dans l’Éducation nationale, c’est :
· une rémunération nettement en-dessous des qualifications requises,
· des temps incomplets imposés,
· une formation lacunaire avant comme après la prise de fonction,
· une faible protection dans les conditions d’emploi et de travail.

Gagner la création d’un corps de la Fonction publique de catégorie B pour les AESH, c’est obtenir :
· la reconnaissance du métier
· un emploi à temps complet,
· un salaire à temps plein,
· une véritable formation initiale et continue de qualité,
· un déroulé de carrière,
· un cadre d’emploi protecteur avec les mêmes droits que leurs collègues fonctionnaires (mobilité, paritarisme…).

Signer la pétition
Nos organisations syndicales FSU, SE-Unsa, CFDT Éducation, Formation, Recherches Publiques, CGT éduc’action, SUD éducation mènent une campagne d’ampleur en vue d’obtenir un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.
Nous appelons l’ensemble des personnels à signer la pétition, à se saisir des motions aux conseils d’école et conseils d’administration et à participer aux initiatives dans les territoires.

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Internationalisme Palestine

Vendredi 20 juin – Marche Palestine à Versailles

A Gaza, la famine est clairement assumée par Israël comme arme de guerre au mépris de toutes les règles du droit international.
C’est un génocide, pointé comme plausible par la Cour
Internationale de Justice en janvier 2024 et qui se déroule sous les yeux du monde entier qui laisse faire.
Et maintenant, Israël annonce clairement son plan pour s’emparer de Gaza et regrouper puis expulser ses habitants, avec l’appui direct des États-Unis et la passivité complice des chancelleries occidentales.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée,
déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne.
Le Collectif Palestine 78 dénonce la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien et exige :

  • la reprise immédiate et inconditionnelle de l’aide humanitaire à Gaza, et l’ouverture des points de passage aux équipes de secours et aux journalistes
  • un cessez-le-feu permanent à Gaza
  • l’arrêt de la colonisation de la Cisjordanie et Jerusalem-Est
  • la fin de l’impunité de l’État d’Israël et des sanctions y compris diplomatiques tant qu’il ne respecte pas le droit international
  • la suspension de l’accord d’association entre l’Union
    Européenne et Israël

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(re)Penser notre syndicalisme

La DGFiP paye Cash son opacité sur l’intelligence artificielle !

Pour l’émission Cash Investigation du 10 avril 2025 intitulée “L’Intelligence artificielle a-t-elle déjà pris le contrôle sur notre quotidien ?“, les journalistes de France 2 se sont intéressés à l’utilisation de l’intelligence artificielle à la DGFiP. Ils se sont appuyés sur le travail de Solidaires Finances Publiques, que vous retrouvez ci-dessous. Face aux caméras, l’administration a plus de mal à esquiver les questions, ce qu’elle fait pourtant régulièrement dans les instances de dialogue social…

En voici les extraits :

L’IA à la DGFiP supprime des emplois ?

L’IA à la DGFiP, vraiment efficace ?

 👇 Télécharger le dossier qui a servi de base de travail à l’équipe de Cash Investigation 👇

dossier résultats enquête IA impacts de l'IA sur les personnels de la DGFiP
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Finances publiques

Charlie La Fronde 78 – le journal de Solidaires Finances publiques Yvelines

L’Edito…


Chers lecteurs,
A l’aune de la vente de notre complémentaire santé à une start up aux résultats nets déficitaires (déficit de 58 millions en 2023), uniquement digitale, et dont les données des assurés sont gérées par l’intelligence artificielle, la direction prise par nos dirigeants est inquiétante.
L’humain n’est plus au centre du dispositif. Désormais, l’IA trône telle une Reine monarque aux côtés d’un roi qui vend la fonction publique, ministère par ministère aux marchés boursiers, à l’international…
Dixit Alan « L’IA a été mise à profit pour automatiser de nombreuses tâches chronophages » (analyse des devis par des algorythmes, tchatbot pour les questions, communication avec les membres assurés…) mettant nos données personnelles à la merci de cyberattaques et relégant l’Homme à de la figuration. En parlant d’hommes et de femmes, que dire de l’image envoyée aux agents publics en prenant une société gérée par des holdings et dans laquelle la tranche d’âge des 25-34 ans représente plus de 67 % des effectifs du groupe ! (à peine 2 % de 45-54 ans et bien évidemment.. ; aucun salarié de 55 ans ou plus… ) . Bien loin de pouvoir comprendre les agents publics où les tranches d’âge les plus importantes sont celles des 40 à 60 ans.
Mais mon bon monsieur, ma bonne dame, il faut vivre avec son temps ! Les jeunes prennent le pouvoir ! Mais à quel prix ?
A celui de l’individualisme, de la digitalisation, d’un monde de matrice en charge de gérer nos vies, d’un système antisocial et boursier… Ce n’est pas ce que nous voulons pour nous, ce n’est pas ce que nous voulons pour nos enfants Alors luttons ! Contre cette vente de nos valeurs ! Contre la webmarchandisation de nos vies et de notre santé ! Contre le règne de l’IA au détriment de l’humain ! Contre le règne de la matrice !


Avec Solidaires Finances Publiques 78 agissons !

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Éducation

Suppression d’un tiers des agents de maintenance dans les collèges des Yvelines : un danger pour la sécurité des élèves et des personnels !

Communiqué de presse

Le Conseil Départemental des Yvelines envisage de supprimer des moyens humains dédiés à l’entretien, la maintenance et la sécurité des collèges dont il a la charge. Les représentants des
personnels et des parents d’élèves dénoncent ces choix, qui dégraderont les conditions de travail comme le service rendu.

Actuellement, il est prévu au minimum un agent de maintenance par établissement. Certains postes sont doublés au regard de l’importance des bâtiments et de l’effectif accueilli. Fin 2024, la
maintenance était assurée par 117 agents pour 114 collèges. Le projet de réorganisation prévoit désormais de regrouper les agents de maintenance pour qu’ils interviennent en binôme sur 3
établissements, soit seulement 85 agents de maintenance pour 114 collèges. Autrement dit, il s’agit de réaliser des économies budgétaires en réduisant l’effectif d’un tiers, quitte à mettre en
péril le bon fonctionnement des établissements et la sécurité des collégiens, des personnels et des usagers du service public.

Cette décision va également générer de la souffrance au travail et du stress pour nos collègues agents de maintenance qui seront sur-sollicités.

Pour les parents d’élèves, la communauté éducative de l’Éducation Nationale et les agents de maintenance, ce projet est inadmissible.

Nous ne pouvons pas accepter de faire des économies au détriment de la sécurité des collégiens et des personnels.

La présence d’un agent de maintenance sur le temps scolaire dans chaque établissement est indispensable pour garantir une intervention d’urgence lors de nombreuses situations :

• Déclenchement d’alarme incendie ou intrusion,
• Personne enfermée dans des sanitaires,
• Départ de feu ou extincteur activé,
• Fuite de gaz ou d’eau, inondation,
• Danger électrique immédiat,
• Risque de chute (branche tombée, faux plafond affaissé, sol glissant…),
• Etc.

Ces quelques exemples d’interventions urgentes sont bien loin d’être exhaustifs.

L’éloignement et la réduction de l’effectif ne permettront plus d’assurer la sécurité des collégiens et des personnels, ni la réactivité nécessaire. Cela entraînera une dégradation des conditions de travail, des bâtiments, du fonctionnement des établissements et – in fine – du service public. Nos organisations considèrent que des alternatives existent pour maintenir, voire renforcer, le niveau d’entretien, de sécurité et de maintenance des établissements. Des choix dispendieux auraient pu être évités : le Conseil Départemental a notamment lancé il y a quelques années le financement des tablettes numériques pour chaque élève du département, sans aucune concertation avec la communauté éducative. Ce projet, initialement budgété à 126 millions d’euros sur 6 ans, a été interrompu durant cette année scolaire, avant son terme, sans que nous connaissions son coût réel. Le choix a également été fait, jusqu’en 2022, de subventionner l’enseignement privé à hauteur de 3 millions d’euros au-delà des obligations règlementaires.
Ce projet de réorganisation illustre le désengagement de la collectivité envers les collèges publics.
Nous notons également que le CD 78 prévoit de poursuivre l’externalisation de l’entretien et de la restauration avec un projet de « C’midy 2 ». Là encore, il s’agit d’un non-sens économique : en 2024, 1,4 million ont été reversés en dividendes à des actionnaires privés agissant en délégation de service public. Dans le même temps, nous constatons dans les établissements une dégradation de la qualité des repas et des grammages.

Pour nos organisations syndicales et de parents d’élèves, il est urgent que la collectivité réinvestisse dans l’avenir et la jeunesse, en donnant les moyens aux collèges de fonctionner.
Nous demandons en premier lieu l’abandon du projet de réorganisation de la maintenance des établissements.

Nous demandons le maintien d’au moins un agent de maintenance par collège, pour assurer la sécurité, le bon fonctionnement et le bien-être de nos enfants et de toute la communauté éducative.

Nous invitons toutes les familles, les personnels et les citoyens attachés à un service public de qualité à signer la pétition en ligne (https://chng.it/ZZDTmTpCwH) et à relayer massivement cet appel.

L’avenir de nos enfants mérite mieux que des économies à courte vue.

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antiracisme Internationalisme Kanaky Luttes féministes Luttes migrant·es Palestine

Du 10 au 20 juin à Paris Décolonisons ! toutes et tous

 Chaque soir, des débats+ des films+ des lectures+ des performances musicales
MARDI 10 juin .
19h Soirée officielle et festive de lancement
Quartiers, discriminations, violences policières 
Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune
Carte blanche à Assa Traoré
Carte blanche à Solène Brun (sociologue)pour « La Domination blanche »  Avec :Jean-Baptiste Eyraud (Droit au Logement)Maud Wyler (actrice) Fatima Benomar (Coudes à Coudes) Naima Chalbi (formatrice en prison) Mohamed Benussi Thioume (Unef) Francine Nyambeck-Mebenga (sociologue) Harold George (quartier Bourgogne, Tourcoing) 
Set musical d’Abderrahmane Halit
Poésies palestiniennes Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :Dorothy bar, 85 bis rue Ménilmontant, 20ème arr., Paris (M2, M3, M11)
 
Vendredi 13 juin .
19h Soirée Horreurs coloniales, tortures, camps,traumas, dénis 
Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Tassadit Yacine (anthropologue) Stanislas Hutin (ex appelé de l’armée française )Malek Kellou (réalisateur) Dalila Ahmedi (avocate, procès de Djamila Boupacha) Florence Beaugé (autrice de Algérie, une guerre sans gloire) Christian de Montlibert (sociologue) Véronique Nahum-Grappe (anthropologue) Lorraine Questiaux (avocate), Patrick Bruneteaux (sociologue) Mokrane Bouzeghoub (témoin des tortures) 
Projection de Mon Algérie à moi… de Stanislas Hutin
Projection de À Mansourah, tu nous as séparé de Dorothée Myriam Kellou
Lectures de Jean Amrouche, Mohammed Dib, Jean Sénac, Anna Gréki, Kateb Yacine par Hervé Sanson Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes) 
 
Samedi 14 juin .
19h Soirée Fanon, guerrier silex 
Set musical d’Abderrahmane Halit 
Projection du film Fanon de Cheikh Djemaï Avec :Mireille Fanon (présidente de la Fondation Frantz Fanon) Omar Alsoumi (porte-parole d’Urgence Palestine) Tassadit Yacine (anthropologue, directrice de la Revue d’Études Berbères) Lisell Quiroz (professeure d’études latino-américaine, coautrice de Pensées décoloniales) Aïssata Sy Ba (Ligue Panafricaine-Umoja) Arnaud Kaba (anthropologue) Yasmine Jebril (étudiante franco-palestine, Paris 1) 
Lectures de Fanon et Césaire par Nafa Mouallek 
Lieu :AGECA, 177 rue de Charonne, 11ème arrondissement, Paris 
 
Lundi 16 juin .
19h Soirée Palestine massacrée et résistante 
Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Annie Ernaux (écrivaine), Frédéric Lordon (philosophe) Salah Hamouri (Urgence Palestine), Gérard Mordillat (écrivain) Omar Slaouti (militant antiraciste) Claire Touzard (écrivaine, Artistes pour la Palestine) Karim Kattan (écrivain palestinien), Tassadit Yacine (anthropologue) Monique Selim (anthropologue) Giovanna Cifoletti (directrice d’études EHESS) 
Projection du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem 
Poésies palestiniennes
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État  (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2, M6, M9) 
 
Mardi 17 juin .
19h Soirée Kanaky contre le colonialisme 
Set musical d’Abderrahmane Halit 
Discussion avec : Didier Daeninckx (écrivain) Benoit Trépied (anthropologue) Mina Kherfi (USTKE), Mehdi Lallaoui (réalisateur) 
Projection de Kanaky, Nouvelle Calédonie, la métamorphose du caillou de Mehdi Lallaoui  
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Mercredi 18 juin . 19hSoirée Restitutions / Réparations Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune Avec :Éric Fassin (sociologue), Saskia Cousin (sociologue)Fatou Ndiaye (Alter-Natives)Kolawolé Daniel Abidjo (université Cergy)Agathe Diabou Copie (IEP Toulouse)Emmanuelle Cadet (Alter-Natives)Sandrine Dossou (guide conférencière et gestionnaire du patrimoine)Nora Philippe (EuroDoc) Projection de Restituer ? L’Afrique en quête de ses chefs-d’œuvre de Nora Philippe Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Jeudi 19 juin .
19hSoirée Guerre des mémoires puis Du racisme environnemental à l’écologie décoloniale 
Set musical d’Abderrahmane Halit Guerres des mémoires franco-françaises avec Benjamin Stora (historien) et Tassadit Yacine (anthropologue) 
Projection du Court-Métrage Ennemis intérieurs de Selim Azzari
Projection du court-métrage Aïssa de Clément Trehin-Lalanne 
Racisme écologique introduction par Ritchy Thibault Marin Léna (Survival International), Bénédicte Monville 
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli
 Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Vendredi 20 juin . 19h
Soirée de clôture “Résistances “ 
Carte Blanche à Rokhaya Diallo
Carte Blanche à Fatima Ouassak
Carte Blanche à Samia El Khalfaoui
Carte Blanche à Olivier Le Cour Grandmaison 
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) 
Projection du film Un long été brulant en Palestine, de la réalisatrice palestinienne Norma Marcos, puis discussion en sa présence Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli
Lieu : Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes)  
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antifascisme antimilitarisme

Samedi 14 juin, Versailles projection de Nous sommes des champs de bataille


Le samedi 14 juin à 14 heures salle Montgolfier à l’Hôtel de ville de Versailles, en collaboration avec Amnesty International, projection-débat du film documentaire Nous sommes des champs de bataille en présence du réalisateur Mathieu Rigouste.

Bande-annonce : https://www.amis.monde-diplomatique.fr/Nous-sommes-des-champs-de-bataille.html

« Depuis le début des années 2000, j’enquête sur le système sécuritaire tout en participant aux luttes sociales. Et pour cette raison, j’ai été fiché par les services de renseignements français.
Mais nous avons besoin de mieux comprendre cette machine de guerre et de contrôle qui écrase les peuples. Alors j’ai décidé d’aller enquêter au coeur de Milipol, le salon mondial de la sécurité intérieure des Etats.
Suivez-moi dans les coulisses de ce business mondial. Nous allons enquêter ensemble sur la fabrication des guerres, la globalisation de la surveillance et le commerce de la répression.
Il s’agit de mettre en lumière les rouages d’un système en laissant ses principaux acteurs le raconter eux-mêmes, face caméra. Et d’y réfléchir avec celles et ceux qui subissent l’ordre militaro-sécuritaire au quotidien et qui tentent de lui résister pour exister.
A travers les interstices, nous interrogeons notre participation à l’ordre des choses et du monde, notre capacité à nous préserver et à nous transformer.
Dans le reflet de la machine de guerre, nous sommes face à nous-mêmes et à ce que nous voulons devenir. »  

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Éducation Internationalisme Palestine Répression

Soutien à l’enseignante suspendue pour une minute de silence en hommage aux victimes du génocide à Gaza

Pour avoir accepté d’observer une minute de silence avec des lycéens demandeurs d’un temps de recueillement cette enseignante se retrouve suspendue et menacée de sanction par le rectorat de Dijon.

Pour nos organisations, cette mesure de suspension brutale et les menaces de sanction à son encontre sont totalement inconcevables.

Nous demandons que cette enseignante soit réintégrée immédiatement et que toute poursuite soit abandonnée.

Mercredi 28 mai, dans le cadre de l’appel intersyndical national et de nombreux appels intersyndicaux départementaux, les personnels se sont réunis par centaines dans plus de vingt rassemblements devant le ministère, les rectorats et DSDEN, des établissements, en présence de nombreux élus, pour exiger la réintégration immédiate de la collègue.

A Sens, devant le lycée de la collègue injustement sanctionnée, des centaines étaient rassemblés. Le « collectif des personnels soutiens des lycées Janot et Curie de Sens » y a lancé l’appel suivant : « Aujourd’hui, pour Gaza, pour la réintégration de notre collègue, nous appelons à la grève mardi 3 juin ! »

Nos organisations FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ ‘action et Sud Education appellent à discuter de cet appel partout dès maintenant et seront aux côtés des collègues qui décideront la grève pour Gaza et notre collègue. Elles soutiendront les initiatives décidées en ce sens.

Nos organisations continuent de demander à être reçues par la ministre de l’Education nationale.

Zéro sanction !

Arrêt des massacres !

Grève et rassemblements

Paris, le 1er juin 2025

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