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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78

STOP à la guerre ! Rassemblement à Mantes 2 mars 19h

Pour dénoncer cette guerre, s’opposer à tous les impérialismes, exprimer notre solidarité avec le peuple ukrainien et avec les manifestants en Russie et ailleurs, accueillir tous les migrants de guerre (ou pour d’autres raisons), nous appelons à un rassemblement le mercredi 2 mars à 19 heures devant la Tour Saint-Maclou à Mantes-la-Jolie.

Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !

Ceux qui déclenchent les guerres se connaissent et ne meurent pas. Ceux qu’on envoie au combat ne se connaissent pas et meurent.

Nous relayons la déclaration du Réseau syndical international de solidarité et de luttes, auquel Solidaires appartient.

Stop à l’agression russe en Ukraine ! Pour une Ukraine libre et souveraine pour les travailleurs et travailleuses !

Jeudi 24 février, la Russie a commencé son opération militaire en Ukraine après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des territoires de Donetsk et de Louhansk.

Les troupes russes ont envahi le territoire du Donbass, attaquant des installations militaires suspectes. Des rapports et des enregistrements font état de bombardements et d’attaques terrestres dans toute l’Ukraine, y compris dans la capitale Kiev.

Les offensives du gouvernement Poutine visent à affaiblir la résistance militaire afin de renverser le gouvernement Zelensky, qui est subordonné aux intérêts impérialistes des États-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne.

Nous ne pouvons pas accepter la répression militaire et l’intervention contre le peuple qui est le fait de la Russie ; il est tout aussi inacceptable d’ouvrir un espace quelconque aux représentants de l’impérialisme qui cherchent à étendre leur domination avec des guerres qui garantissent le profit et plus de pouvoir pour les capitalistes.

L’invasion militaire russe a des conséquences dramatiques en termes de déplacement de populations, de régression des conditions de vie des travailleurs et travailleuses, de régression des libertés syndicales et autres libertés démocratiques.

La guerre ne profite qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleurs, travailleuses, le peuple subiront la mort, la privation de liberté, le viol et le pillage, la destruction. Les conséquences militaires et économiques vont au-delà du territoire de l’Ukraine.

Mais contrairement à ce que les gouvernements, le patronat et la bourgeoisie européennes voudraient nous faire croire, il y a déjà beaucoup d’autres guerres dans le monde ! Elles sont alimentées par les ventes d’armes de ceux qui font semblant de regretter cette guerre en Ukraine. Être contre la guerre, c’est rejeter le militarisme, la course aux armements, les ventes d’armes…..

Nous condamnons et dénonçons l’agression de la Russie contre l’Ukraine et exprimons notre entière solidarité avec le peuple attaqué. Pour l’autodétermination des peuples d’Ukraine et pour une Ukraine libérée des griffes de la Russie, de l’OTAN et des impérialistes américains et européens !

  • Troupes russes hors d’état Ukraine !
  • Dissolution de l’OTAN. Débarrassons-nous des troupes et des bases américaines dans les pays d’Europe occidentale et orientale !
  • Nous appelons les organisations du réseau syndical international de solidarité et de luttes à se joindre aux mobilisations anti-guerre dans les prochains jours.
  • Soutien à ceux et celles qui, en Russie, rejettent la politique de Poutine parce qu’ils et elles se battent pour la paix, la solidarité entre les peuples, contre le nationalisme et l’extrême droite. Soutien aux personnes résidant en Ukraine, qui rejettent toute politique xénophobe, d’exclusion ou fasciste.
  • Solidarité avec les syndicalistes indépendants d’Ukraine, de Russie, de Biélorussie, de Pologne, … dont nous relayons les revendications et les expressions sur le site du Réseau.

Stop Russian aggression in Ukraine ! No Nato ! For a free and sovereign Ukraine for working men and women !
http://www.laboursolidarity.org/Stop-Russian-aggression-in-Ukraine

Stop à l’agression russe en Ukraine ! Pour une Ukraine libre et souveraine pour les travailleurs et travailleuses !
http://www.laboursolidarity.org/Stop-a-l-agression-russe-en

Para um fim à agressão russa na Ucrânia ! Por uma Ucrânia livre e soberana para os trabalhadores !
http://www.laboursolidarity.org/Para-um-fim-a-agressao-russa-na

Fermate l’aggressione russa in Ucraina ! No alla NATO ! Per un’Ucraina libera e sovrana per i lavoratori !
http://www.laboursolidarity.org/Fermate-l-aggressione-russa-in

¡Detener la agresión rusa en Ucrania ! ¡No a la OTAN ! ¡Por una Ucrania libre y soberana para los trabajadores !
http://www.laboursolidarity.org/Detener-la-agresion-rusa-en

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International

STOP à la guerre en Ukraine ! Communiqué Solidaires

La guerre ne profite jamais qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleuses et les travailleurs, les populations, vont subir les morts, les privations de libertés, les viols et pillages, les destructions. Les conséquences militaires et économiques dépassent le territoire de l’Ukraine et vont concerner pleinement la population française.

Les impérialismes russes et occidentaux, avec l’OTAN, s’affrontent sur un nouveau terrain. Ce sont les droits des peuples et les libertés qui sont en danger. Le bruit des bottes se fait de plus en plus fort derrière les discours martiaux.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer à l’ensemble des rassemblements et mobilisations des jours à venir contre la guerre.

Nous exigeons la paix, immédiatement !2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

Documents à télécharger

2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

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Automobile

Renault et ses sous-traitants [Podcast]


Le 12 janvier 2022, les salariés de la SAM manifestaient devant le ministère de l’économie à Paris. Jérôme, délégué syndical SUD à Renault Guyancourt, était présent. Interviewé par Fréquence Paris Plurielle, il explique la politique de Renault vis-vis de ses sous-traitants.

La Société Aveyronnaise de Métallurgie, la SAM, emploie 350 personnes près de Decazeville, dans l’Aveyron. Le 26 novembre 2021, le tribunal de commerce de Toulouse ordonnait la liquidation judiciaire et la cessation d’activité immédiate de cet équipementier automobile. Un de plus dans une liste qui ne cesse de s’allonger.

« Ayant pris acte de la position de Renault », qui a refusé de soutenir l’unique projet de reprise, le tribunal « met fin (…) à la poursuite d’activité autorisée jusqu’au 10 décembre 2021, dans le cadre de la liquidation judiciaire », écrit-il dans son jugement.

Depuis des mois, les salariés de la SAM se battent pour conserver leur emploi en trouvant un repreneur, et obtenir de meilleures primes de licenciement. Le 12 janvier 2022, plus d’une centaine d’entre eux ont fait le voyage en car jusqu’à Paris pour manifester devant le ministère de l’Économie et des Finances à Bercy.

Jérôme, délégué SUD à Renault Guyancourt, était là pour les soutenir. Interviewé par Fréquence Paris Plurielle, il décrit les relations de Renault avec ses fournisseurs. Jérôme travaille à la direction de la Qualité Fournisseur et il connait bien le sujet.


A écouter en podcast


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Que faire ? Ressources juridiques Solidaires 78

Déclarez vos accidents de travail !

Que l’on soit agent de la Fonction publique ou salarié du privé, au travail, c’est toujours l’employeur qui est responsable de notre santé et de notre sécurité (et c’est la moindre des choses !).
Voici quelques éléments de droit et de procédure relatifs à l’accident de travail.

RESPONSABILITÉ DE L’EMPLOYEUR

Dans le secteur privé

Article L. 4121-1 du Code du Travail
L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels, […] ;
2° Des actions d’information et de formation ;
3° La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.

Dans la Fonction publique d’État (FPE)

Article 2-1 du décret 82-453 du 28 mai 1982
Les chefs de service sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadres des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité.

Dans la Fonction publique territoriale (FPT)

Article 2-1 du décret 85-603 du 10 juin 1985
Les autorités territoriales sont chargées de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité.

QU’EST-CE QU’UN ACCIDENT DE TRAVAIL ?

Pour les salariés

L. 411-1 du Code de la Sécurité sociale
Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.

Pour ne pas reconnaître le caractère professionnel d’un accident du travail, l’employeur ou la CPAM doivent prouver que la lésion a une origine autre que le travail ou que le salarié n’est pas sous l’autorité de l’employeur au moment de l’accident.

Pour les fonctionnaires : l’accident de service

Article 21 bis de la loi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droit et obligations des fonctionnaires
(extrait)
« Est présumé imputable au service tout accident survenu à un fonctionnaire, quelle qu’en soit la cause, dans le temps et le lieu du service, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice par le fonctionnaire de ses fonctions ou d’une activité qui en constitue le prolongement normal, en l’absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière détachant l’accident du service. »

COMMENT DÉCLARER UN ACCIDENT DE TRAVAIL / DE SERVICE ?

Dans la FP

C’est à l’agent d’envoyer à son employeur sa déclaration dans un délai de 15 jours, accompagné du certificat médical. Cependant le fonctionnaire dispose d’un délai de deux ans (à compter de la date de l’accident) pour faire établir un certificat médical faisant un lien entre sa pathologie et l’accident.

Le certificat d’arrêt de travail doit être impérativement adressé sous 48 heures, comme pour n’importe quel arrêt maladie.

C’est à l’agent d’envoyer à son employeur sa déclaration d’accident dans un délai de 15 jours accompagné du certificat médical (différent du certificat d’arrêt de travail)

Dans le secteur privé

Article L. 411-1 du Code de la Sécurité sociale
La victime d’un accident du travail doit, dans un délai déterminé, sauf le cas de force majeure, d’impossibilité absolue ou de motifs légitimes, en informer ou en faire informer l’employeur ou l’un de ses préposés.

Article R. 441-2 du Code de la Sécurité sociale
La déclaration à laquelle la victime d’un accident du travail tenue conformément au L. 411-1 doit être effectuée dans la journée où l’accident s’est produit ou au plus tard dans les vingt-quatre heures. Elle doit être envoyée, par tout moyen conférant date certaine à sa réception, si elle n’est pas faite à l’employeur ou à son préposé sur le lieu de l’accident.

Donc prévenir l’employeur est une obligation du salarié, dans un délai de 24h. Doivent être précisés le lieu, les circonstances et l’identité des témoins de l’accident. Il faut aussi se rendre chez un médecin afin qu’il constate l’état de santé et établisse un certificat médical initial. C’est l’étape 1.

L’étape 2 consiste ensuite à ce que l’employeur transmette à la Sécurité sociale.

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Automobile

Renault – Bureaux partagés : « dura flex, sed lex »

La direction déroule son programme re-TCR à marche forcée, malgré les alertes et les votes « contre » des élus du personnel en CSE. Ce programme prévoit le passage en bureaux partagés de tous les plateaux tertiaires de la Ruche au Technocentre.

Dura flex, sed lex : « le flex-office c’est dur, mais c’est la loi »

Information et consultation du CSE de Guyancourt sur le projet de déroulement global du Programme Re-tcr et sur le projet de référentiel d’implantation – Déclaration des élus SUD au CSE du 24 février 2022 :

Les ajustements au nouveau référentiel d’implantation présentés ce jour en CSE sont loin d’apporter les réponses satisfaisantes aux problèmes de condition de travail posés par les bureaux partagés.

Le nombre de postes de travail est insuffisant, particulièrement les jours de grande affluence au Technocentre comme le mardi.

La direction prévoit 12 000 résidents potentiels au Technocentre, avec les salariés qui reviennent du Connect et du Plessis. Les stagiaires ne sont pas compris dans cette évaluation. Ils doivent pourtant avoir un poste de travail lorsqu’ils sont présents sur site. D’autre part, le nombre de prestataires présents sur site peut aussi varier selon le nombre et les phases projets.

Sur les plateaux où des bureaux partagés sont déjà mis en place, on observe de nombreux problèmes.

Les espaces collaboratifs sont sous-occupés, tandis que les espace de concentration appelés « Library » sont surchargés.

Il n’y a pas de repère permettant d’identifier les zones affectées aux équipes. La question de l’identification des chargés d’évacuation et des secouristes reste toujours sans réponse.

Il n’est pas prévu de systématiser les écrans déportés aux postes de travail (hors concepteurs). Ce ne sont pas des « écrans de confort » comme il est écrit dans la présentation de la direction, mais des outils de travail qui permettent de combattre les Troubles MusculoSqueletiques (TMS).

Pour lutter contre le bruit, la solution ne peut pas être de distribuer des casques actifs qui sont pénibles à porter sur un temps long, et ont pour effet d’augmenter au final le niveau sonore global.

Ce référentiel n’est pas adapté aux salariés en situation de handicap, notamment pour les salariés en fauteuil roulant. La moquette rend leurs déplacements difficiles. Dans les nouveaux bureaux, toutes les tables sont des tables hautes ou des tables semi-debout dans les espaces de travail partagés (factory). Quant aux espaces dits « cabines téléphoniques », il faut d’abord enlever la chaise haute pour y rentrer, et ensuite il est impossible d’y travailler correctement.

Nous avons été choqués par la réaction du directeur du programme re-TCR lors de ce CSE disant qu’il ne fallait pas tout « niveler par le bas » en s’adaptant aux collègues qui ont un fauteuil roulant.

Par ailleurs, la certification Well prévue pour le e-TCR ne semble pas prévue pour le re-TCR. Dans la présentation d’aujourd’hui, il est également mentionné une rénovation du Labo, mais sans plus de précision.

La mode des flex-office permet aux employeurs de faire des économies au détriment des conditions de travail des salariés. Les bureaux partagés entrainent une déshumanisation au travail, la perte de liens sociaux, le risque d’isolement et sont une source supplémentaire de risques psycho-sociaux.

C’est pourquoi les élus SUD voteront contre le déroulement du Programme Re-tcr et le référentiel d’implantation [1].

Notes

[1] Tous les élus du personnel ont voté contre.

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