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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Éducation Répression

L’Éducation nationale soutient l’extrême droite à l’école : faisons front contre la répression des équipes enseignantes du 93 !

Six enseignant.e.s de l’école élémentaire Louis Pasteur (Saint-Denis) ont été informé·e·s de leur mutation « dans l’intérêt du service » par la direction départementale de l’Éducation nationale suite à une enquête administrative menée à charge dont les propos des personnes auditionnées ont été complètement transformés sur les procès-verbaux..
 
Cette répression à l’encontre d’une équipe connue pour son engagement pédagogique et militant est d’autant plus scandaleuse qu’elle s’appuie sur une campagne de diffamation menée par l’extrême-droite contre ces enseignants. En plus d’imposer ses pratiques managériales, couplées à un véritable harcèlement sur les enseignant·e·s de l’école, l’ancienne directrice est en effet à l’origine d’un article, publié dans le journal d’extrême-droite l’Incorrect, dans lequel elle donne l’exemple des enseignant·e·s de son établissement pour attaquer le « gauchisme », « le syndicalisme d’extrême-gauche » et le « lobby LBGT » qui « gangrèneraient » les écoles. Il leur est notamment reproché… de lutter contre le sexisme à l’école, en refusant d’associer la couleur rose aux filles et le bleu aux garçons. Dans une vidéo sur le même thème, postée sur Youtube en février 2022, des noms et des numéros de téléphones d’enseignant·es sont donnés, en faisant des cibles potentielles pour la fachosphère.
Cette répression révoltante contre une équipe pédagogique est une illustration supplémentaire de la bienveillance et du soutien que l’institution et, à travers elle, le gouvernement, portent aux idéologies et aux offensives réactionnaires. Comme le souligne le communiqué de l’équipe enseignante, l’Éducation nationale et l’extrême-droite agissent ici « main dans la main » pour réprimer les enseignant·e·s. Une attaque dans la droite ligne de l’offensive réactionnaire menée par le Jean-Michel Blanquer et le gouvernement Macron sur le terrain idéologique et répressif, à travers la lutte contre le « wokisme » ou l’« islamo-gauchisme » et la mise en place les lois Sécurité globale et , ou encore les dissolutions autoritaires d’organisations militantes et politiques. A ce titre, Sud Éducation 93 était récemment attaqué en justice par le ministre Jean-Michel Blanquer et menacé de dissolution suite à une plainte de plusieurs parlementaires Les Républicains pour l’organisation d’un stage antiraciste. Une répression aujourd’hui susceptible de viser tous les collectifs et organisations qui se revendiquent de la lutte contre l’extrême-droite, de l’antiracisme, de l’anti-islamophobie, de la lutte contre le sexisme et toutes autres de formes de discrimination.
Face à cette offensive, nous appelons à faire front contre la répression que subissent les enseignant·e·s et contre les menaces de l’institution, qui chercher à faire des exemples pour discipliner le secteur et imposer dans les écoles l’idéologie réactionnaire portée par l’extrême-droite, soutenue par le gouvernement. Loin de ne concerner que l’école, l’offensive globale appelle à une riposte politique commune ! Et elle commence par la lutte pour obtenir le retrait de toutes les sanctions visant les travailleurs et travailleuses mobilisé·e·s !


Premiers signataires :
   
Laurence De Cock, historienne et enseignante
Véronique Decker, militante syndicale et pédagogique de Seine-Saint-Denis, retraitée de l’enseignement
Philippe Meirieu, pédagogue et président national des CEMEA
Grégory Chambat, syndicaliste et pédagogue
Judith Bernard, enseignante et metteuse en scène
Irène Periera, philosophe, IRESMO
Jérôme Martin, enseignant, ancien président d’Act Up-Paris
Nathalie Arthaud, enseignante et porte-parole de Lutte Ouvrière
Anasse Kazib, militant Sud-rail et porte-parole de Révolution permanente
Philippe Poutou, porte-parole du NPA
Eric Coquerel, député LFI de la Seine-Saint-denis
Clémentine Autain, députée LFI  
Stéphane Peu, député du parti communiste de la Seine-Saint-Denis
Sandrine Rousseau, enseignante et militante EELV
Julien Salingue, chercheur et militant au NPA
Elsa Faucillon, députée PCF
Olivier Besancenot, porte-parole du NPA
Aurélie Trouvé, présidente de l’Union Populaire de la France Insoumise
Bally Bagayoko, chef de file de l’Union Populaire de la France Insoumise en Seine-Saint-Denis, ancien élu local et départemental, militant des quartiers populaires  
Patrick Braouzec, ancien député et maire de Saint-Denis
Adèle Haenel, comédienne
Aurore Koechlin,  sociologue et militante féministe
Sasha Yaropolskaya, militante et journaliste à XY media
Suzy Rojtman, porte-parole du Collectif National pour les Droits des Femmes
Assa Traoré, militante antiraciste et membre du Comité Adama  
Youcef Brakni, militant antiraciste et membre du Comité Adama
Omar Slaouti, enseignant, militant antiraciste, conseiller municipal Argenteuil
Samir Elyes, militant antiraciste
Almamy Kanoute, activiste, consultant, acteur
Dominique Grange, chanteuse engagée
MRAP Saint-Denis 93
Françoise Verges, chercheuse, militante féministe et antiraciste
Taha Bouhafs, journaliste militant
Lauren Bastide, journaliste
Caroline de Haas, militante féministe
Titiou Lecoq, journaliste et féministe
Thomas Portes, président de l’observatoire national de l’extrême droite
Frédéric Lordon, philosophe
Hélène Nicolas, anthropologue, Université Paris 8 / LEGS
Juan Sebastian Carbonell, sociologue
Marie Dominique Garnier, chercheurse à l’Université Paris 8
Christiane Vollaire, philosophe, Chercheure associée au CNAM, Paris
Mathilde Larrère, historienne, maîtresse de conférence à l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée
Silvia Capanema, maîtresse de conférence Université Paris 13 / Conseillère Départementale de Seine-Saint-Denis  
Florence Gauthier, historienne
Sophie Wahnich, historienne
Julie Pagis, sociologue
Ugo Palheta, sociologue
Gilles Martinet, géographe, Université ouverte
Sibylle Gollac, sociologue
Severine Kakpo, chercheuse en sciences de l’éducation, Université Paris 8
Nacira Guénif, professeure en Sciences de l’éducation, Université Paris 8
Etienne Penissat, sociologue
Marwan Mohammed, sociologue
Olivier Roueff, sociologue
Yasmine Siblot, sociologue, Université Paris 8
Karel Yon, sociologue, Université Paris-Nanterre CNRS
Séverine Chauvel, sociologue
Anne Clerval, géographe, Université Gustave Eiffel
Stéphanie Guyon, politiste, Université de Picardie Jules Verne
Pablo Rauzy, maître de conférences en informatique, Université Paris 8
Benoit Hazard, anthropologue, Ehess

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Éducation Répression

Soutien aux collègues de l’école Pasteur (Saint-Denis, 93) ! – Communiqué SUD-SNUipp-SNES-CGT-CNT

Après avoir été attaqué·es dans un mensuel d’extrême-droite, des collègues sont sous la menace d’une mutation-sanction par le DASEN de la Seine-Saint-Denis et le recteur de l’académie de Créteil !

Depuis le début de l’année scolaire, les collègues de l’école élémentaire Pasteur à Saint-Denis ont alerté la DSDEN 93, en envoyant des fiches SST et RPS, concernant la non organisation de l’école et la mise en danger des élèves et des enseignant-es. Sans avoir reçu l’équipe enseignante, le DASEN 93 et le recteur, au lieu de réunir un CHSCT extraordinaire, décident de diligenter une enquête administrative.

Pendant le déroulement de l’enquête, dans un mensuel d’extrême-droite paraît un article (janvier 2022) et sur Youtube une vidéo (février 2022) qui sont consacrés à un prétendu « gauchisme à l’école ». Sous couvert d’anonymat, la directrice décrit des situations totalement fausses et délirantes qui se dérouleraient dans cette école. Ces allégations diffamatoires mettent en cause des collègues qui sont clairement nommé·es et reconnaissables. Pour certains leurs numéros de téléphone personnels sont même identifiables. Les collègues demandent à être protégé·es par le rectorat et ont déposé une main courante. Malgré toutes ces menaces, les collègues ont poursuivi leur mission de service public d’éducation auprès de leurs élèves, tout en subissant une enquête administrative à charge.

Que se passe-t-il ensuite ?

Alors que les conclusions de l’enquête ne sont pas connues, que l’arrivée d’une nouvelle direction fin janvier 2022, a enfin permis de retrouver un climat serein entre tou·tes les acteur-trices de l’école (parents, équipe enseignante et élèves), lundi 4 avril, 6 collègues reçoivent un courrier les prévenant de mutations-sanctions dites « dans l’intérêt du service ».

Le DASEN 93 et le recteur de Créteil, en pleine campagne présidentielle où l’extrême-droite est au plus haut dans les sondages, prennent donc le parti de la directrice qui a jeté en pâture ses collègues dans un magazine d’extrême-droite et sanctionnent des membres de l’équipe enseignante. Équipe qui a le tort d’être investie auprès de leurs élèves et qui ne répond pas forcément à toutes les injonctions ministérielles.

Le climat nauséabond de banalisation des idées d’extrême-droite a des conséquences concrètes et graves pour celles et ceux qui en sont victimes. Depuis des semaines, ces collègues ainsi que tout le reste de l’équipe sont désormais sous la menace des réseaux d’extrême-droite. Et ce, sans qu’aucune réponse n’ait été donnée par le recteur à leur demande de protection fonctionnelle.

Cette décision de mutation est injuste, incohérente et irresponsable, compte tenu du climat qui s’apaisait depuis plusieurs semaines dans cette école.

Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNES-FSU, CGT Educ’action, SUD éducation et CNT éducation apportent leur soutien à l’équipe enseignante et continueront de combattre les idées et les méthodes de l’extrême-droite. 

Elles exigent le maintien sur l’école des 6 collègues menacé·es de mutation-sanction et soutiennent les actions prévues localement, en particulier l’appel à la grève mardi 12 avril avec rassemblement à la DSDEN 93 à 12h, jour où des collègues iront consulter leur dossier.

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La Poste Répression

Non à la répression à La Poste

Le harcèlement organisé de la direction de l’établissement à l’encontre des représentants syndicaux doit cesser immédiatement !

Prise de parole de Georges

Il est intolérable que nous subissions des violences psychologiques et physiques de la part de la directrice d’Etablissement et de son équipe.

[Prise de parole de Vincent (secrétaire départemental du syndicat Sud PTT 78) le 6 avril avant le passage de Georges en entretien préalable]

Nous allons tout mettre en oeuvre pour faire cesser ce harcèlement, ces menaces, violences et pour stopper la réorganisation prévue sur la PDC de Versailles!

La direction doit abandonner toutes les procédures disciplinaires en cours!

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Éducation Répression Solidarité !

Lettre de l’équipe enseignante de l’école Pasteur – Répression / Mutations forcées


Lettre à tout.es les enseignant.es qui ne sont pas d’extrême-droite.

Dans notre école REP+ de Saint-Denis, nous sommes 19 enseignant.es. L’équipe est stable, soudée, motivée, passionnée.

Tout se passait très bien. Les élèves étaient sérieux, motivés, déterminés à progresser.

Il y avait des dysfonctionnements graves de la municipalité bien sûr, comme l’absence de matériel, de financement de projet, des rats dans les classes, la suppression de 75% des postes du personnel chargé de l’entretien…

Mais, avec les élèves, avec les parents, on arrivait à dépasser ces obstacles et à permettre à tous les élèves l’émancipation par l’école.

Et puis une nouvelle directrice est arrivée. On a signalé à notre hiérarchie les mises en danger quotidiennes pour les élèves et pour nous. On a écrit plus de 120 pages d’éléments graves. On a expliqué et documenté les agressions, les humiliations, les diffamations, les accusations mensongères.

On a prévenu nos chefs : Construire ça prend du temps. Tout détruire, c’est rapide.

Ils ont décidé d’ouvrir une enquête administrative mais à charge contre nous. Ils n’ont pas souhaité entendre les éléments concernant la directrice. Des dizaines d’anciens collègues ainsi que les 2 anciennes directrices ont fait un courrier pour expliquer à quel point notre équipe stable, motivée, dynamique, pleine de projets et que cela est bénéfique pour les élèves.

Ils l’ont dit à nos chefs : Construire ça prend du temps. Tout détruire, c’est rapide.

La directrice a officialisé sa collaboration avec l’extrême-droite. Des numéros de téléphones et des prénoms d’enseignants ont été diffusés sur la fachosphère.

On a dit à nos chefs : Attention, nous sommes un peu plus en danger chaque jour. Ils ne nous ont jamais répondu.

Et puis la directrice a disparu de l’école. Et un nouveau directeur est arrivé.

Les semaines passent, nos plaies commencent à cicatriser. Il prévient les chefs que tout se passe bien, que l’école a retrouvé la sérénité et un bon fonctionnement.

Quelques mois plus tard, 6 enseignant.es apprennent leur mutation forcée. Le Directeur Académique et le Recteur ont décidé de suivre l’extrême-droite. Veulent-ils que les 300 élèves se retrouvent avec 19 profs débutants l’an prochain ?

Mardi, 300 élèves et 80 adultes étaient en pleurs. Les parents disaient « On voit bien que ce ne sont pas leurs enfants ! Ils n’oseraient pas maltraiter leurs enfants comme ça ! »

On leur avait dit pourtant à nos chefs : Construire ça prend du temps. Tout détruire, c’est rapide.

“Kit de mobilisation” pour soutenir les collègues de Pasteur

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Actu Solidaires 78 La Poste Répression

À Versailles, la police intervient mitraillette en main pour sortir un facteur d’une salle de pause !

Vincent, secrétaire départemental de SUD POSTE 78, était en simple déplacement syndical sur le centre courrier de Versailles pour informer les postier.e.s du projet de suppression d’emplois et d’aggravation de la précarité et des conditions de travail des facteur.ice.s de la commune.

Une nouvelle fois, la direction de La Poste a tenté de museler son expression en employant l’artillerie lourde : pour interdire l’information légitime de Vincent aux agents sur le devenir de leurs métiers et de la manière dont La Poste compte continuer à dégrader le service postal de la distribution du courrier sur la commune, elle n’a pas trouvé d’autres moyens que d’appeler la police, qui l’a dégagé manu militari ainsi que d’autres collègues jusque dans la salle de pause, armes lourdes en bandoulière ! Un postier a même été menacé d’être conduit au poste de police pour non présentation de son identité pour avoir oser filmer ce qui se passait !

Vincent, secrétaire départemental du syndicat revient sur la vidéo de l’intervention de la police dans la PDC de Versailles hier. https://fb.watch/b3jforvwB2/

La Poste serait-elle devenue une zone de non-droit ?
Pour qu’un tel déploiement de force soit possible, il faut une bonne raison. Celle invoquée par La Poste a été qu’« un individu de 1m95 était présent sur le site » et que « cette personne n’est pas mandatée par une organisation syndicale ».

Notre camarade est pourtant parfaitement connu des services postaux des Yvelines et dûment mandaté par Sud PTT 78 pour exercer ses prérogatives syndicales.



La véritable raison, c’est la tentative, à Versailles comme ailleurs sur le territoire, de faire taire, quoiqu’il en coûte, toutes celles et ceux qui empêcheront La Poste de mettre en place ses projets de casse du service public postal, que ce soit sur l’accessibilité bancaire aux plus démunis ou de précarisation de l’ensemble des métiers du Groupe. Vincent est à nouveau convoqué en entretien préalable ce vendredi 11 février. Après 9 convocations en 6 ans à des conseils de disciplines pour des faits ayant trait directement à son activité syndicale, la Fédération SUD PTT soutient pleinement Vincent, l’ensemble des syndicalistes réprimés ainsi que celles et ceux qui luttent pour défendre une Poste au service du public, pas du fric.

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Actu Solidaires 78 La Poste Répression

Sud PTT : police avec mitraillette dans les bureaux de poste, militants syndicaux fichés, postiers rebelles licenciés… Conférence de presse le 14 février à Versailles


La Poste à la dérive !

Communiqué de Sud PTT 92


La Poste veut concurrencer Amazon et en adopte les méthodes.
Elle est prête à aller très loin pour se débarrasser de toutes les voix dissonantes : syndicalistes combatifs ou postiers qui ne sont tout simplement pas d’accord avec sa stratégie du profit maximum (700 millions versés aux actionnaires pour 2021 !).

Voir aussi ici


Quelques exemples saillants : la vidéo dune intervention de police mitraillette à la main dans les locaux et la salle de pause de la PDC de Versailles contre un syndicaliste :
https://www.youtube.com/watch?v=KlT_giBzblQ
https://twitter.com/gaelquirante/status/1491129428696776705?s=21
https://fb.watch/b4OccqFNyw/

La vidéo explicative des évènements ci-dessus de Vincent de SUD Poste 78 :
https://fb.watch/b4OqCbdTbr/
https://www.youtube.com/results?search_query=sud+poste+92

Les explications sur la photo de Xavier et Gaël, représentants SUD Poste 92 tombée de la poche d’un vigile posté à l’entrée du même bureau de poste :
https://www.facebook.com/1407940982847628/posts/275094094854761
8/
La Poste vient de licencier un postier non-syndiqué parce qu’il avait levé le poing et crié « résistance » à la fenêtre pour saluer une manifestation qui passait devant son bureau !
Elle s’apprête à révoquer de la fonction publique un fonctionnaire
militant CGT pour la première fois depuis 1951 en montant un
dossier de toute pièces contre lui :
https://fb.watch/b5DGSCjphA/
Un rassemblement aura lieu mardi 15 février à 12h au 100 rue
Maurice Arnoux à Montrouge, en présence de personnalités
comme Xavier Mathieu.
Un point presse aura lieu avec des postiers et syndicalistes d’un peu partout dans le pays pour exposer plus en détails la politique expéditive de La Poste :


Conférence de presse le 14 février à 11h Versailles, 50 rue Molière, devant le bureau de poste où la police est intervenue le 7 février avec mitraillette.

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antifascisme Défense de nos libertés Répression

Darmanin déteste la liberté de la presse ! Soutien à Nantes Révoltée

Gerald Darmanin a annoncé le 25 janvier engager une procédure de dissolution du collectif Nantes révoltée, média alternatif et engagé dans les luttes sociales et démocratiques sur la région nantaise.

Le ministre de l’intérieur s’en prend à Nantes Révolté au prétexte de bris de vitre sur une manifestation antifasciste relayée par le média à laquelle plusieurs organisations ont participé, dont Solidaires 44.

Alors qu’il devrait résolument s’attaquer à la violence fasciste qui gangrène le pays dans une campagne présidentielle où les thématiques racistes et xénophobes ont largement droit de cité, Darmanin s’en prend donc violemment à un média alternatif. On peut évidemment ne pas partager l’ensemble de sa ligne éditoriale mais en donnant la parole à des points de vue différents de ceux rapportés par les médias dominants, il est un acteur important de la vie démocratique locale. C’est à la liberté de la presse et d’opinion que le ministre s’attaque frontalement au grand plaisir des notables de droite. Les mêmes d’ailleurs s’en prennent au groupe antifasciste de la région lyonnaise (GALE) pour délit de “mauvaise opinion”. Faut-il craindre là aussi un risque de dissolution ?

L’Union syndicale Solidaires dénonce les propos inadmissibles du ministre
Darmanin et s’opposera résolument à la fermeture de Nantes Révoltée et de tous les médias alternatifs au motif d’une ligne et une pratique journalistique qui déplaisent aux puissants.

Au lieu de mettre en danger l’exercice réel de la démocratie par la dissolution d’un média, dissolution dont on peut craindre qu’elle en appelle d’autres, les autorités légales ont le devoir impérieux de s’attaquer au véritable venin contre la démocratie. L’extrême droite dont on rappelle qu’elle s’en prend quotidiennement et violemment à celles et ceux qui lui déplaisent à commencer par nos propres militant-es et nos locaux syndicaux.

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La Poste Poste / Télécom Répression Vidéo

Mantes-la-Jolie : quand la direction de La Poste envoie la police contre des syndicalistes

2 novembre : à La Poste de Mantes-la-Jolie, la Police nationale entrave la liberté syndicale de notre représentant départemental Vincent Fournier de Sud Poste 78.

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Actu Solidaires 78 La Poste Poste / Télécom Répression

La Poste – répression, la riposte !

Lors du conseil de discipline de Vincent fournier, militant Sud PTT dans les Yvelines, nous avions fait savoir à la direction qu’elle devait cesser ses saillies répressives sous peine de voir exposer des faits gravissimes dans ce département.

Nous gardions cette vidéo au chaud, première sur le thème, en espérant que La Poste rangerait les armes. Il n’en a rien été.
Il est donc l’heure de tenir nos promesses.

En règle générale si on a été pris la main dans le sac à couvrir un harceleur, on se fait tout petit. La Poste joue les gros bras , il est temps qu’elle assume publiquement ses agissements.

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