Le 8 avril, c’est la grève nationale des AESH, appelée par SUD éducation et l’intersyndicale SUD-CGT-FO-SNALC-SNCL, contre les PIAL, pour des augmentations de salaires et pour un vrai statut !
Dans les Yvelines, une conférence de presse se tiendra le mercredi 7 avril (nous contacter pour les détails : sudeducation78@ouvaton.org)
L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.
L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.
Suis-je concerné·e par les élections ?
Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2019, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur : – Âgé·e d’au moins 16 ans ; – Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ; – Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ; – Quelle que soit sa nationalité.
Comment voter ?
Le scrutin se déroulera du 22 mars au 6 avril 2021. Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr). Mi-mars 2021, soit environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote : – Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ; – Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.
Le 31 mars est donc paru le nouveau décret portant réforme de l’assurance chômage. Sans surprise il confirme l’ensemble des régressions que le gouvernement veut faire avaler aux chômeurs et aux précaires. Face au cynisme du gouvernement, le 2 avril, cessons le travail et participons massivement aux manifestations de la colère contre ce gouvernement indigne ! Abrogation du décret !
Sur Paris, rassemblement le 2 avril Place de l’Hotel de Ville, 13h.
Alors que plus d’une centaine de lieux culturels sont occupés pour revendiquer l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, le décret qui la met en oeuvre est paru le 31 mars. Sans surprise il confirme que le gouvernement compte faire des milliards d’économies sur le dos de la population la moins en capacité de se défendre !
Il contient ainsi l’ensemble des régressions que le gouvernement entend imposer à la population des travailleurs-euses la plus fragilisée par la crise sanitaire à savoir les chômeurs-euses et les précaires. Pourtant c’est elle qui devrait être la plus protégée en cette période de crise économique. Mais c’est évidemment bien plus facile de s’en prendre aux pauvres et aux précaires que de mettre à contribution le patronat et la finance ! Cela démontre, une fois de plus, toute la dangerosité de laisser l’Etat administrer l’un des pans les plus indispensables de la protection sociale !
Voici quelques-unes des potions (très) amères que le gouvernement est bien décidé à imposer coûte que coûte : • Augmentation à terme de la durée d’affiliation sur une période plus courte pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation chômage (6 mois de travail sur 24 mois), • Dégressivité des allocations chômage des cadres dès le 9ème voire le 7ème mois, • Réforme du salaire journalier de référence qui, en prenant en compte les jours non-travaillés, entend faire baisser de moitié les allocations des intermittents de l’emploi….
Tout cela alors que même l’UNEDIC ne cache pas que plus d’un million de chômeur-euses actuel-les vont perdre près de 20 % du montant de leurs allocations dès juillet prochain, et que plusieurs centaines de milliers n’y accéderont plus… Et nous sommes priés d’avaler la potion au motif que la baisse ne serait pas aussi dramatique que prévue au départ « grâce » à un plancher qui éviterait de perdre trop ! Que l’allongement de la durée d’affiliation ne s’appliquera qu’en cas de retour à « meilleure fortune » (sic)….
Le cynisme et la violence du gouvernement Castex n’appellent qu’à la colère la plus noire et déterminée : ce décret, l’union syndicale Solidaires va l’attaquer devant les tribunaux comme son prédécesseur et obtenir espérons-le sa nécessaire censure.
Rejoignons les occupations ! Mobilisons-nous le vendredi 2 avril, cessons le travail et participons massivement aux manifestations de la colère contre ce gouvernement indigne !
Abrogation du décret chômage du 31 mars ! 100 % des chômeurs-euses indemnisé-es à hauteur minimale du SMIC dès 18 ans ! Année blanche sur les droits au chômage pour tous-tes les intermittent-es de l’emploi jusqu’à la reprise totale des activités ! RSA aux 18-25 ans en attendant un véritable salaire étudiant ! Réduction du temps de travail à 32 h hebdomadaires sans perte de salaire ! Arrêt des exonérations et des suppressions de cotisations sociales ! Et les vendredis suivants on continue !
Solidaires a rejoint en décembre dernier l’appel pour une manifestation nationale pour l’interdiction des licenciements et contre les suppressions d’emplois qui se tiendra à Paris le 23 janvier.
À l’initiative des salarié·es de TUI, un collectif d’organisations de salarié·es concerné·es par la question des licenciements et suppressions de postes s’est mis en place. Un appel à manifester le 23 janvier à Paris pour l’interdiction des licenciement a été publié.
Tract Solidaires.Nous sommes des millions, ils ne sont que quelques milliers, c’est à nous de dicter notre loi ! Le 5 décembre dans la rue contre la précarité, le chômage et pour l’égalité des droits !!!
Plus de 80 organisations de la société civile européenne, dont Solidaires, proposent à travers ce texte trois principes pour que les droits humains et la protection de l’environnement l’emportent sur le commerce sans limite.
ELEMENTS INTERNES
INFOS INTERNES
Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation
Cette visio-formation se tiendra le jeudi 10 décembre de 10h00 à 12h00 pour une quinzaine de participant-es.
EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES
Communiqué du SNJ sur le refus d’aller à Matignon et la lettre qu’a adressé la coordination #StopLoiSecuriteGlobale – dont font partie le SNJ et l’Union syndicale Solidaires – au préfet Lallement, qui vient d’interdire la “Marche des Libertés” prévue ce samedi 28 novembre à Paris.
Depuis le début de la crise sanitaire les assistant-e-s d’éducation (AED, AP et APS) sont en première ligne dans les écoles et établissements.
Leurs conditions de travail se sont considérablement dégradées avec la multiplication des tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination. Pas de limitation du brassage pour celles et ceux qui doivent gérer l’urgence et jongler avec le manque d’effectifs.
Ces personnels, pourtant déterminants pour le bon fonctionnement des établissements, ne reçoivent pas la reconnaissance à laquelle elles-ils ont droit et ne sont associé-e-s que très marginalement aux prises de décisions.
Ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant-e-s d’éducation : sous-payé-e-s, sans formation et sans perspectives. Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef-fe-s d’établissements employeurs, elle est source de nombreuses injustices. Trop souvent les AED sont victimes de décisions arbitraires de la part des directions d’établissements : non-renouvellement abusifs, périodes d’essais déguisées, contrats inférieurs à un an, chantage à l’emploi, traitement infantilisant.
L’absence de droit à la prime REP/REP+ pour ces personnels est tout à fait emblématique. SUD éducation a lancé une campagne pour l’obtention de cette prime. Nous appelons les assistant-e-s d’éducation à se rapprocher du syndicat SUD de leur académie.
Face à ces situations, les AED se retrouvent bien souvent isolé-e-s, mais elles-ils ont décidé de faire bloc !
Le 10 novembre dernier la mobilisation des vies scolaires a été forte dans de nombreux établissements. Dans l’académie d’Aix-Marseille une nouvelle journée de grève a été appelée le 19 novembre dernier. Plusieurs collectifs d’AED en lutte ont vu le jour ces deux dernières années et ont décidé conjointement d’appeler à une nouvelle journée de grève le mardi 1er décembre 2020.
SUD éducation rejoint cette initiative et appelle l’ensemble des assistant-e-s d’éducation à s’organiser localement et à se mettre massivement en grève le 1er décembre. Un préavis de grève national spécifique a été déposé.
SUD éducation revendique :
la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur scolaire ;
l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef-fe-s d’établissement : pour un recrutement académique ;
l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heures pour formation.
Le 5 décembre, partout en France, des manifestations et des actions s’organisent pour réclamer l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage. En Ile-de-France, le 5 décembre 14 heures – Métro Mairie des Lilas.
Les personnels de l’Éducation nationale ont découvert le 29 octobre un nouveau protocole sanitaire. SUD éducation dénonce les insuffisances de ce protocole qui ne protège ni les personnels ni les élèves. Le renforcement du protocole sanitaire se limite à imposer le port du masque aux élèves de 6 ans et plus, à aérer davantage les salles de classes, à nettoyer davantage les locaux et à limiter si possible le brassage des élèves. Le protocole est en décalage complet avec la réalité vécue par les personnels dans les écoles et les établissements. Pourtant, avec 10 000 contaminations par jour, l’accueil des élèves et des personnels constitue un enjeu de santé public majeur.
Les personnels AESH (Accompagnant-e-s d’Élèves en Situation de Handicap) sont à nouveau les grand-e-s oublié-e-s du protocole alors même que leurs missions ne leur permettent pas de respecter une distanciation physique avec les élèves.
La mission des personnels AESH est indispensable dans les écoles, collèges et lycées. Ce sont les AESH qui ouvrent l’école aux élèves en situation de handicap. Il faut leur fournir le matériel de protection nécessaire pour travailler dans les meilleures conditions.
L’accompagnement de certain-e-s élèves en situation de handicap nécessite des masques transparents ou de matériels de protection renforcée (sur-blouses, visières, masques FFP2, gants…). Ce matériel doit être mis à disposition des personnels AESH dès le 2 novembre.
Enfin, les personnels AESH doivent pouvoir bénéficier des autorisations d’absence pour les personnels vulnérables au même titre que les autres personnels sans perte de salaire.
SUD éducation appelle tous les personnels à se montrer inflexible lorsque leur santé et leur sécurité sont en jeu.
SUD éducation appelle les personnels à signaler tous les manques de leur hiérarchie en matière de sécurité et de santé au travail dans le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) qui doit être accessible pour tous les personnels.
SUD éducation appelle les personnels à imposer, par le rapport de force – AG, débrayage, grève – la mise en œuvre de conditions sanitaires respectant la santé des personnels et des élèves.
Pour plus d’information sur vos droits, consultez le dossier « COVID 19 » sur le site de SUD éducation.
La crise du Covid-19 est révélatrice : la politique sanitaire du gouvernement et de ses prédécesseurs est à proscrire, il faut qu’un véritable plan de relance des hôpitaux et maternités de proximité soit impulsé. Nous ne pouvons pas accepter que soit remise en cause la pérennité de certains établissements comme nous l’avons vécu pour la réanimation ou l’établissement de Meulan par exemple. Nous devons nous donner les moyens collectifs de défendre nos hôpitaux de proximité !
La pseudo-concertation du gouvernement dans le « Ségur » de la santé n’est qu’un enfumage supplémentaire masquant les véritables besoins du service public de la santé et de son personnel. Une augmentation de salaire qui ne s’annonce pas à la hauteur des attentes, rien sur les titularisations des contractuel.les, rien sur le moratoire des fermetures des lits. Ah si, une médaille pour le 14 juillet…
Pour un contre-pouvoir revendicatif de syndicats et de collectifs des usagè·res de l’Hôpital Public. La nature a horreur du vide, faisons de la journée du 14 juillet une reconstitution historique où le cortège militant prendra le pas sur le défilé militaire. Pour un appel à une manifestation de travailleurs.euses, précaires et chômeurs sur Paris, les blouses blanches en tête.