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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Kurdistan – Stop aux bombardements turcs sur le Rojava

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, l’armée turque a lancé une attaque sur plusieurs villes et villages des zones sous contrôle de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, souvent désignées par “Rojava”. Tirs d’artillerie lourde, attaques de drones, raids aériens, les bombardements se poursuivent depuis et ont causé, au 24 novembre, la mort de 16 civils et 17 combattants des Forces Démocratiques Syriennes et ont blessé plusieurs dizaines de personnes.

Le gouvernement turc justifie cette agression par l’attentat qui a eu lieu à Istanbul le dimanche 13 novembre et fait 6 morts. Quelques heures à peine après l’explosion, le ministre de l’intérieur Suleyman Söylu accusait déjà le Rojava et le mouvement kurde sans preuve, citant notamment la ville de Kobanê dans son discours comme lieu où l’attentat aurait été commandité. Après l’arrestation d’une femme qui a avoué avoir posé la bombe, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le PKK avait organisé l’attentat. Les Forces Démocratiques Syriennes, auxquelles les YPG sont affiliés, tout comme le PKK ont clairement démenti toute participation et déclaré ne pas recourir aux attentats contre des civils. Depuis, des éléments semblent montrer que la principale suspecte avait des liens avec des forces islamistes syriennes, travaillant avec l’État turc.

Les attaques de l’armée turque visent avant tout des infrastructures civiles : une école, plusieurs centres de santé, deux silos à grains, des centrales électriques, un nombre important de dépôts ou de manufactures de carburant, des puits de pétrole… ont été bombardés. Le but poursuivi semble être de détériorer les infrastructures au point de rendre invivable la région pour les civils.

De plus, des attaques ont eu lieu sur la prison de Jarkin à Qamishlo et sur le camp de Al-Hol, deux lieux de détention de djihadistes de Daesh, probablement pour donner aux djihadistes une occasion de s’échapper.

Le 20 novembre, à Derîk, l’aviation turque a utilisé contre les civils la technique du double-tap : bombarder un site deux fois à quelques minutes d’intervalle pour toucher les personnes venues porter assistance aux premières victimes. Un crime de guerre.

Le massacre du peuple kurde par un régime turc aux abois, qui voit sa réélection compromise par la crise économique majeure qui touche le pays et cherche une diversion dans une agression armée, doit cesser.

L’Union syndicale Solidaires dénonce l’absence de réaction concrète des Nations-Unies et des gouvernements, notamment du gouvernement français, pour mettre fin aux actions d’Erdogan, et la passivité, voire la complicité, des Etats-Unis et de la Russie.

Nous réaffirmons notre soutien aux peuples du nord de la Syrie face à la folie guerrière du président turc.

Nous soutenons aussi toutes les forces progressistes de Turquie qui s’opposent à la guerre, syndicats, partis, associations, et qui subissent elles aussi la répression des autorités.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Luttes migrant·es

Darmanin veut des immigrés kleenex

Le ministre de l’Intérieur défend sa future loi sur l’immigration, perçue comme un « problème ». Avec une innovation venue du ministère du Travail : accepter des immigrés qu’on exploitera avant de les jeter, sans considération ni dignité.

https://www.politis.fr/articles/2022/11/darmanin-veut-des-immigres-kleenex-45016/

Gérald Darmanin nous prend pour des neuneus : « On doit désormais être méchant avec les méchants et gentil avec les gentils. » C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur résume dans Le Monde la future loi sur l’immigration qu’il envisage de présenter avec son collègue Olivier Dussopt au début de l’année 2023.

Passons sur le fait que nous n’avions pas compris combien détruire des tentes et des campements de migrants, les pourchasser et les priver d’accès à l’eau était une marque de bienveillance…

Et contentons-nous d’examiner les deux points clés de ce énième texte, quatre ans après la loi asile et immigration qui devait régler ce que le gouvernement persiste à qualifier de « problème ».

Le premier concerne les obligations de quitter le territoire français, les fameuses OQTF, dont l’application supposée laxiste est dénoncée par l’extrême droite depuis le meurtre de la jeune Lola. Jamais en retard d’une surenchère, M. Darmanin entend limiter drastiquement les possibilités de recours contre ces obligations : douze existent, il veut n’en conserver que quatre « pour exécuter plus rapidement les mesures ».

Le retour de la double peine

Être arrivé en France avant l’âge de 13 ans ne protégera plus de l’expulsion un étranger coupable d’un crime ou d’un délit. C’est le retour de la double peine que Nicolas Sarkozy avait assouplie en 2003. Autre idée darmanienne : inscrire toutes les OQTF au fichier des personnes recherchées, réinstaurant de fait le délit de séjour irrégulier.

Désireux de « rendre la vie impossible » aux personnes visées par des OQTF, il « demande » d’ores et déjà aux préfectures de s’assurer « qu’elles ne bénéficient plus de prestations sociales ni de logement social ».

Par souci d’équilibre, nous dit-on, la future loi va créer un titre de séjour temporaire pour « les métiers en tension ». On doit cette « innovation » au ministre du Travail, Olivier Dussopt, le prétendu leader de l’aile gauche (introuvable) de la Macronie. Si des travailleurs en situation irrégulière pourront demander leur régularisation sans passer par leur employeur – un progrès par rapport à la « circulaire Valls » –, il s’agit surtout de satisfaire une demande patronale pour des métiers pénibles qui peinent à recruter : hôtellerie, restauration, logistique et métiers du soin.

Mais attention, « si le métier n’est plus en tension parce que l’activité économique aurait changé, précise M. Darmanin sur BFMTV, évidemment (sic) cette personne perdrait son titre de séjour au bout d’un an ». Et « il n’y a pas non plus de droit à la vie privée et familiale, de façon évidente » (re-sic). La « gentillesse » darmanienne consiste donc à accepter des immigrés qu’on exploitera avant de les jeter, sans considération ni dignité.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Pour une politique d’accueil permanent et inconditionnel ! Non à la politique de l’immigration à géométrie variable du gouvernement !

Depuis quelques jours, les musiques sur l’immigration choisie et la double peine reprennent. Si nous ne connaissons pas encore le contenu précis de cette nouvelle loi immigration, les déclarations de Darmanin et Dussopt donnent les grandes lignes. Des mesures essentiellement répressives, qui réduiront encore les droits des étranger∙es, les expulseront toujours plus, avec encore moins de garanties et de recours… L’exception : avoir une utilité économique. L’être humain ravalé au rang de marchandises !

Si les ministres donnent l’illusion d’une timide avancée sur la régularisation des travailleuses et travailleurs sans papiers, en évoquant une facilitation de l’accès au marché du travail pour certain∙es, il s’agit de la création d’un énième titre de séjour très temporaire, ciblé sur certains métiers dits en tension. Ils poursuivent en fait le projet d’immigration jetable, clairement énoncé par le ministre de l’intérieur sur BFM : “Si le métier n’est plus en tension, la personne perdra son titre de séjour au bout d’un an”.

On nage aussi en plein cynisme avec un titre de séjour conditionné à la connaissance de la langue française mais sans y mettre les moyens ! Par contre des millions d’euros sont investis pour les Centre de Rétention Administratives, prisons qui ne disent pas leurs noms et zones de non droits.

Enfin, en écho à la récupération à des fins racistes par l’extrême-droite du meurtre d’une enfant, on nous annonce l’inscription systématique des personnes sous OQTF (obligation de quitter le territoire français) au fichier des personnes recherchées. Rappelons que l’OQTF est une mesure administrative, en aucun cas une condamnation pénale ! Et le ministre de l’intérieur surenchérit dans cette croisade. Clamer que les Préfets auront pour mission de « rendre la vie impossible » aux étranger∙es en situation irrégulière (en supprimant notamment les prestations et les logements sociaux) est intolérable. On pensait le harcèlement et la traque interdits par la Loi ! Pour l’Union syndicale Solidaires ces propos sont insupportables ! Elle nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.

“Être gentils avec les gentils et méchants avec les méchants” : derrière ce vocabulaire simpliste, c’est bien de tri des migrant∙es dont il s’agit, dans un but purement utilitariste.

Pour l’Union syndicale Solidaires, on ne peut pas envisager les déplacements humains comme des phénomènes comptables, ou des rapports sur investissement ! On ne peut pas conditionner la liberté de circulation et d’installation au gré du besoin de main-d’œuvre à bon marché du patronat. C’est pour cela que Solidaires et SUD PTT participent activement à la lutte des travailleurs sans papiers de DPD, Chronopost et RSI pour leur régularisation et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Les personnes migrant∙es fuient la guerre et la misère, conséquences des politiques menées entre autres par la France. Leur accueil doit être permanent et inconditionnel.

Nous devons faire preuve de solidarité pour construire ensemble une société où les droits et libertés fondamentales sont les mêmes pour toutes et tous indépendamment de nos origines, partout, sans discrimination.
Pour une société plus juste et égalitaire, plus solidaire,
Pour la fermeture des CRA et l’ouverture des frontières !
Pour un titre de séjour unique de 10 ans !
Régularisation de tou∙te∙s les sans-papiers !
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antifascisme International Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Arrivée au pouvoir de l’extrême droite : solidarité avec les Italien-nes pour le respect des droits

Les dernières élections générales italiennes ont vu l’extrême droite arrivée en tête du scrutin. Avec la droite elle détient une majorité absolue lui permettant de constituer un gouvernement. Le poste de cheffe du gouvernement devrait être occupé par une candidate dont la filiation fasciste ne fait pas mystère.

Ce séisme politique qui tend à banaliser l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en Europe intervient alors même que le bloc de la droite et de l’extrême droite suédoise a gagné d’une courte majorité les élections législatives face à la gauche parlementaire sortante. Ce contexte n’est pas sans entrer en résonance avec, en France, le score important du RN aux dernières élections législatives et l’arrivée d’un groupe de 89 député-es à l’Assemblée Nationale en juin dernier.

Nos organisations prennent avec le plus grand sérieux cette situation et la dynamique inédite qui voit progresser les idées nationalistes, racistes, contraires aux droits des femmes, des LGBTQi+ et antisociales partout en Europe.

Nous adressons notre soutien aux syndicalistes italiens et italiennes et à l’ensemble de la population qui risquent de faire grands frais de politiques anti syndicales. Nous considérons que c’est d’abord en répondant aux attentes sociales de la population particulièrement malmenée par les crises économiques, sociales, écologiques, acculée par les hausses généralisées des prix que l’on s’opposera durablement aux idées et pratiques des politiques d’extrême droite. En ce sens, nous décidons de renforcer notre lutte contre l’extrême droite et de travailler ensemble à empêcher son développement et son accession au pouvoir.

Communiqué intersyndical

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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

Communiqué Solidaires – Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme “Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah”.

Le Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamne fermement ce crime. Il exige des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini. Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.

Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité, cinq personnes auraient été tuées.

L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina AMINI réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public), et ses interventions violentes.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité avec les femmes iraniennes et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
Le régime iranien doit respecter les Conventions internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Sahara Occidental – Déclaration de solidarité avec le peuple sahraoui

27 octobre 2022

6 syndicats du Réseau syndical international de solidarité et de luttes : UGTSARIO (Sahara occidental), CGT, Confederación Intersindical (Espagne), Union Syndicale Solidaires (France), IAC (Catalogne) et l’Union Syndicale Progressiste de Travailleurs du Niger, étaient présent-es au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui qui a eu lieu du 20 au 22 octobre 2022 dans le camp de réfugiés d’Awsard dans le désert du Sahara au sud de l’Algérie.


solidarité avec le peuple sahraoui1

A cette occasion, nous réitérons notre solidarité avec les travailleurs/euses et le peuple sahraoui pour leur droit légitime de décider pour eux-mêmes. Nous soutenons le peuple sahraoui qui résiste à l’occupation et lutte pour récupérer son territoire occupé par l’État marocain.

En tant qu’organisations syndicales de classe, nous exprimons notre rejet absolu tant de la politique du gouvernement espagnol, qui a une responsabilité majeure depuis l’époque coloniale, que de l’occupation militaire et de la répression de l’État marocain, avec le soutien de la France et des États-Unis, entre autres.

L’occupation et l’exploitation illégale des ressources du Sahara Occidental violent les principes internationaux les plus fondamentaux qui émanent de l’ONU, de l’Union Africaine et même de la Cour Européenne de Justice.

Le RSISL exige la recherche de la paix et la résolution définitive du conflit sahraoui avec la mise en œuvre du référendum d’autodétermination convenu en 1991 par les Nations Unies.

Les organisations syndicales du RSISL présentes au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui signent le Manifeste qui a été adopté et s’engagent à continuer à travailler pour la cause du peuple sahraoui.

Nous pensons également qu’il est important de diffuser l’initiative promue par la nouvelle direction de l’UGTSARIO de créer un réseau syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui afin de renforcer et d’élargir la solidarité avec la classe ouvrière sahraouie.

Parce qu’il y en a assez de l’exil, de l’occupation et de la répression.

Parce qu’il n’est plus question de fermer les yeux ou de profiter de l’occupation.

Pour un Sahara occidental libre !

solidarité avec le peuple sahraoui2

Voir l’article sur le site du Réseau syndical international de solidarité et de lutte : https://laboursolidarity.org/fr/n/2376/declaration-de-solidarite-avec-le-peuple-sahraoui

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Censure de l’apartheid israélien au Chesnay, dans les Yvelines

Il était prévu le vendredi 14 octobre une soirée sur l’apartheid israélien au Chesnay, dans les Yvelines, à laquelle l’UJFP devait participer.

Cette initiative a été censurée sous la pression de soutiens au régime israélien, en particulier du média « Tribune Juive », qui a publié ce communiqué.

L’UJFP a signé le communiqué suivant :

France Palestine et Amnesty international indésirables au Chesnay

La soirée publique sur la Palestine organisée ce vendredi 14 octobre 2022 par l’Association France Palestine Solidarité et Amnesty international n’aura finalement pas lieu. Intitulée « L’apartheid contre le peuple palestinien », elle devait se dérouler au Centre Jean XXIII du Chesnay et accueillir les conférences de Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France et de Jean-Guy Greilsamer, responsable national de l’Union Juive Française pour la Paix, sur la base du rapport d’Amnesty International de février 2022.

Mais le jeudi, soit la veille, les autorités paroissiales locales ont décidé d’interdire leur salle, pourtant réservée depuis plusieurs mois, aux défenseurs des droits de l’Homme. Le Centre Jean XXIII avait pourtant ouvert ses portes mercredi soir aux deux organisations pour une visite technique. Il semble que depuis le curé et sa hiérarchie ont été sensibles aux deux textes parus sur un site communautaire d’extrême-droite qualifiant par avance la soirée de « logorrhée antisémite ». Hier soir, dans un communiqué publié sur le site de la paroisse, le père Grégoire de Maintenant jugeait inopportune, « au vu du thème et des organisateurs », une soirée pourtant déjà annoncée dans la presse et sur les réseaux sociaux.

L’AFPS Versailles 78, Amnesty International et les organisations invitées condamnent fermement cette volte-face et dénoncent les pressions des soutiens de l’État d’Israël ayant abouti à cet acte de censure. Soutenue par la LDH (Ligue des droits de l’Homme), MAN (Mouvement pour une Alternative non-violente), l’UJFP (Union juive française pour la paix) et le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), la conférence se déroulera sous peu dans un autre lieu d’accueil, à Versailles ou ses environs.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Répression

Le gouvernement, la droite et l’extrême-droite détestent les chômeurs-ses

Après avoir voté la possibilité pour le gouvernement de réglementer le régime d’assurance chômage par décret en court-circuitant l’UNEDIC et les organisations syndicales qui seront simplement « consultées », les député-es des formations de droite et d’extrême-droite ont aggravé le projet de loi présenté par le gouvernement au sujet de la réforme chômage.

Convaincus que l’ennemi n’est pas le chômage mais les chômeurs-ses, ces député-es ont adopté une disposition réputant les abandons de poste de travail comme autant de démissions n’ouvrant pas droit aux allocations chômage. Tout cela sans aucune étude d’impact et sur la base du tropisme idéologique patronal comme quoi ce ne sont jamais les conditions de travail ou les rémunérations trop basses qui sont en cause mais la mauvaise volonté des travailleurs-euses à s’adapter à l’offre de l’emploi qui leur est faite et qu’il faudrait par conséquent sanctionner. En cas d’abus, la droite propose de saisir les prud’hommes… mais une fois le mal fait, à savoir que le/la salarié-e aura été viré-e sans autre forme de procès !

A noter, mais cela n’est évidemment pas une surprise, que l’extrême droite ne s’est pas opposée à l’amendement. D’autant moins que la même a proposé par la suite un amendement pour que soit sanctionné un refus de CDI à la suite d’un CDD. Amendement finalement rejeté mais un groupe de travail a quand même été créé pour étudier la question !

Ajouté à cela la disparité de l’indemnisation chômage selon la localisation des chercheurs d’emploi et des bassins d’emploi, la modulation de la durée d’indemnisation selon la conjoncture, soit le dispositif canadien fortement critiqué pour les inégalités qu’il crée, l’entreprise de destruction des droits des travailleurs-ses les plus précaires et fragiles marche à plein tube. Pour mieux saper ensuite les droits de celles et ceux qui sont dans l’emploi. Tout cela avant une réforme des retraites qui promet de jeter nombre de travailleurs-euses dans la précarité, le chômage et la pauvreté.

Pour l’Union syndicale Solidaires, ce qu’il nous faut c’est une continuité du salaire entre deux emplois, ce sont les 32h sans perte de salaire, un recrutement massif dans les services publics, une véritable bifurcation écologique et l’augmentation générale des salaires !

Pour le bien social, s’opposer aux capitalistes par tout moyen est une nécessité impérieuse ! Ils doivent être empêchés de nuire, notre camp social doit construire sans attendre le rapport de force indispensable.

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Idées, débats, cultures Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Triel, 23 septembre, spectacle des ombres

Vendredi 23 septembre 20h 30 à Triel, ne manquez pas le spectacle des Ombres, que le Comité des Tilleuls organise avec L’Amicale Laïque de Vernouillet, la Ligue des Droits de l’Homme sections Verneuil et Poissy, et Triel Environnement.

Ce spectacle traite sous forme de conte/fable de l’exil des enfants isolés. Le texte est écrit à partir de récits recueillis auprès de jeunes réfugié.es, mineurs non accompagnés. Il s’adresse aux adolescents et aux adultes.

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Exposition “LISA, l’histoire dont vous êtes la migrante”

Une exposition immersive et interactive 

À la manière des “livres dont vous êtes le héros”, le/la participant·e incarne le personnage de Lisa, femme migrante au Tchad. En fonction de sa progression dans l’histoire et de ses choix, le/la visiteur·euse aura un impact sur le futur de Lisa. Si certaines des situations paraissent peu vraisemblables, chacune d’entre elles sont inspirées de faits réels, d’événements ayant eu lieu au Tchad ou dans les régions environnantes. Chaque année, des milliers de femmes sont confrontées à ces réalités. Tout au long de l’exposition, le public découvre, déconstruit et apprend.

La clôture de l’exposition “Lisa, l’histoire dont vous êtes la migrante” en collaboration avec Le Comité des Tilleuls aura lieu le jeudi 1 septembre 2022 de 20h à 21h30 sur la péniche Safari au 69 Quai Auguste Roy à Triel-Sur-Seine, 78510

L’occasion de découvrir l’exposition LISA, qui retrace le parcours d’une enfant émigrant du Tchad – parler des actions du comité des tilleuls – découvrir le nouveau projet associatif d’e-graine et ses actions au local. Si cette soirée vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire via ce formulaire ou à relayer l’information auprès des personnes de vos réseaux qui pourraient être intéressées.

Plus d’informations sur l’exposition “Migrations au féminin” https://www.e-graine.org/education-migration-au-feminin/

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