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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Agenda militant Énergie Histoire Histoire locale

8 avril à Limay Présentation du livre « Énergéticiens d’Île de France » Et projets d’avenir pour le site de Porcheville

Salle Christiane Faure de 14h à 18h00

Edité par l’Institut d’Histoire Sociale Mines-Energie, il retrace la vie du Syndicat du Personnel de la Production et du Transport d’Énergie de la Région Parisienne et inclue un chapitre sur l’histoire sociale d’EDF Porcheville et ses 2 centrales charbon (1954-1993) et fuel (1968 -2017).

Des moments d’histoire locale et internationale

1990, bataille d’ampleur régionale menée avec certains élus pour l’installation d’une usine de service public d’incinération des ordures ménagères sur les terrains de l’ancienne centrale charbon. 2006, retentissement international de l’affaire des Polonais payés 2 euros de l’heure et logés dans un immeuble sur de simples matelas à même le sol (un des salariés polonais viendra spécialement de Varsovie pour témoigner), avec au final une victoire en justice ordonnant l’application des salaires français.

La dénonciation du poison de l’amiante qui ravage les poumons de nombreux salariés et qui les tue comme Serge en 2005 à 53 ans.

L’éprouvant combat mené à partir de 2011, pour dénoncer des faits de harcèlement moral et sexuel de la part d’un cadre de la centrale qui sera finalement condamné en correctionnel.

Et plein d’autres récits, témoignages et portraits parfois
émouvants, parfois drôles.
Le 8 avril En présence de l’auteur René Gaudy, des élu-es locaux, en coopération avec la librairie La Nouvelle Réserve et la ville de Limay. Expositions, stands associatifs, échanges sur la mémoire sociale du site, mais aussi sur son avenir.

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Énergie Histoire locale Lecture

Sortie du livre « Energéticiens d’Ile de France »

Ce livre, édité par l’Institut d’Histoire Sociale Mines Énergie, retrace l’histoire du Syndicat CGT du Personnel de la Production et du Transport d’Énergie de la Région Parisienne incluant pour notre département les sections CGT des centrales EDF de Porcheville et celle du transport d’électricité de Guyancourt.

A l’occasion de cette sortie, le syndicat SPPTE RP propose pour le 8 avril 2025 une après midi faite de rencontres, échanges, débats sur de nombreux thèmes relatifs à l’histoire sociale du site EDF Porcheville  : luttes, conditions de travail, poison de l’amiante, refus des discriminations et combat contre le harcèlement moral et sexuel, solidarité internationale, affaire des chaudronniers polonais de Porcheville, défense du site et perspectives futures …

Cette initiative se déroulera de 14h00 à 18h00 à l’espace culturel Christiane Faure à Limay.

Présence de nombreux-ses invité-es, dont René Gaudy auteur du livre,  des militants-tes divers, syndicalistes, élu-es locaux. Sera également présent un des sous-traitant polonais (qui viendra spécialement de Varsovie) que nous avions soutenu en justice et pour lequel nous avions obtenu la reconnaissance des droits et salaires équivalents aux salariés français.Avec la participation de l’Union Locale des syndicats CGT de la région mantaise

Vous y trouverez :

Une exposition sur l’histoire sociale du site.

Des stands associatifs : ANDEVA Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante, France Cuba… 

La librairie La Nouvelle Réserve de Limay y tiendra un espace vente de livres.

Comptant sur votre présence.

Recevez nos salutations syndicales

Nadia LAHOUAZI secrétaire générale su syndicat SPPTE RP CGT

PS : Pour toute question ou pour assister à cette journée merci de nous informer au plus tôt par retour de mail à l’adresse suivante : 8avril2025ihs@mailo.com

En nous précisant

1) votre présence à l’après midi à thèmes

2) votre présence à la soirée festive après 18 h00 ( apéro dînatoire et soirée musicale).

3) si vous souhaitez commander un livre

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Actu Solidaires 78 Histoire Histoire locale

Vendredi 31 mai : rencontre sur les Bourses du travail

Après une première rencontre autour de la projection de Fernand Pelloutier et les Bourses du travail (mardi 14 mai), 2e volet de cette initiative…



VENDREDI 31 MAI 2024 à 19H 

~ à la Maison des Syndicats ~

19, rue de la Vaucouleurs, Mantes-la-Ville

L’Université Populaire du Mantois

en partenariat avec SUD Education 78 et La Maison des Syndicats

vous proposent

Une Histoire de la Bourse du Travail de Mantes la Jolie

présentée par Roger Colombier

Auguste Goust, maire de Mantes-la-Jolie, lors de l’inauguration de la Bourse du travail Place de Lorraine, affirmait qu’établie en ce lieu central de l’agglomération mantaise, elle offrait “aux travailleurs et à leurs syndicats tous les dégagements nécessaires et évitait de trop longs trajets pour s’y rendre”.

Puis le temps a passé … et les choses ont changé …

ENTRÉE LIBRE

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(re)Penser notre syndicalisme Accueils Solidaires 78 Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Histoire Histoire locale

Mardi 14 mai / Vendredi 31 mai : 2 rencontres sur les Bourses du travail à ne pas manquer !

MARDI 14 MAI 2024 de 17 H à 19 H

~ à la librairie La Nouvelle Réserve ~ 

5 rue du Maréchal Foch à Limay

L’Union syndicale Solidaires 78 et l’Université Populaire du Mantois

avec le partenariat de la librairie La Nouvelle Réserve

vous proposent

DES PREMIERS ÉCHANGES

AUTOUR DES BOURSES DU TRAVAIL

à partir du film documentaire de Patrice Spadoni. 59 mn.

Fernand Pelloutier, syndicaliste, poète, anarchiste, mort en 1901 à l’âge de 33 ans, fut l’un des principaux artisans d’une expérience hors du commun, celle des Bourses du Travail. Le film met en lumière la richesse de cette grande oeuvre collective, à travers la biographie d’un des acteurs majeurs du syndicalisme naissant.

VENDREDI 31 MAI 2024 à 19H 

~ à la Maison des Syndicats ~ 

19 rue de la Vaucouleurs à Mantes-la-Ville

L’Université Populaire du Mantois

en partenariat avec SUD Education 78 et La Maison des Syndicats

vous proposent

Une Histoire de la Bourse du Travail de Mantes la Jolie

présentée par Roger Colombier

Auguste Goust, maire de Mantes-la-Jolie, lors de l’inauguration de la Bourse du travail Place de Lorraine, affirmait qu’établie en ce lieu central de l’agglomération mantaise, elle offrait “aux travailleurs et à leurs syndicats tous les dégagements nécessaires et évitait de trop longs trajets pour s’y rendre”.

Puis le temps a passé … et les choses ont changé …

ENTRÉE LIBRE 

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Automobile Histoire Histoire locale

Automobile : il était une fois l’usine de Flins…

C’est la deuxième usine historique de Renault, après celle de Billancourt fermée en 1992. Jusqu’à 20 000 salariés y ont travaillé dans les années 1970. Aujourd’hui sur un site, considérablement réduit, elle n’emploie plus que 2 400 salariés dont 1 877 « Renault ».

À croire que les patrons tirent plus les leçons des luttes précédentes que le mouvement ouvrier lui-même. À Flins, la direction de Renault a choisi la lente asphyxie et a annoncé il y a trois ans son intention d’y arrêter la production d’automobiles en 2024, alors que l’usine n’employait déjà plus que 2 600 salariéEs.

Une fermeture programmée

Pendant plusieurs années, la plus vendue des voitures électriques en France, la Renault Zoe, y a été produite. Patatras ! Les ventes de la Zoe se sont effondrées en même temps que la direction de Renault décidait de produire ses nouvelles voitures électriques autour de Douai dans le Nord de la France, sacrifiant délibérément la fin de vie de la Zoe, outils de fabrication, et bien sûr salariés. Et Renault envisage maintenant de produire. en Slovénie en partage avec une autre firme, une petite voiture électrique baptisée Twingo.

Pour la direction, finie la voiture électrique à Flins, c’est maintenant le tour de « l’économie circulaire », aujourd’hui pas plus de 147 emplois maintenant déplacés vers une nouvelle filiale baptisée « The future is neutral ». Ah, si Di Meo savait créer autant d’emplois que de titres marketing pour attirer un « bon business profitable » ! Le secrétaire du syndicat CGT Renault Flins indique : « Sur l’activité de l’usine de Choisy (qui a fermé en 2022), 294 personnes étaient prévues. Aujourd’hui, on est à 147. Sur la Factory VO (le nom donné par la direction à l’entité de réparation et de reconditionnement de voitures d’occasion), on devait réparer 45 000 véhicules par an. On est à peine à 20 000 pour le moment. L’effectif devait être de 210 personnes sur trois équipes. Il n’y a que deux équipes et 179 salariés ».

L’économie circulaire est un terme emprunté à l’écologie qui vise à ne pas gaspiller les ressources naturelles. Pour la direction de Renault, le nom choisi n’est qu’un enfumage pour un nouveau business, une véritable arnaque qui ne compensera pas les emplois supprimés par l’arrêt de la fabrication de la Zoe.

Faire face au démantèlement

À Flins, comme dans les autres établissements Renault, s’ajoute la mise place au premier janvier 2024 d’une nouvelle grille de classifications de la métallurgie. Ce sera aussi l’envol des nouvelles filiales qui organisent le démantèlement de l’ancien Renault au profit d’entités appelant de nouveaux capitaux aux quatre coins de la planète des spéculateurs. Les résistances quotidiennes sont bien sûr nécessairement à l’ordre du jour avec des gains et victoires possibles.

Mercredi 15 novembre, à l’appel de la CGT, 250 personnes dont environ une centaine de salariéEs de l’usine ont participé à un rassemblement devant l’usine de Flins avec notamment le secrétaire du syndicat de l’usine Ali Kaya et la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Cette initiative renforce l’action dans l’usine elle-même. Mais, au regard des enjeux, le compte n’y est pas. Le déplacement de la secrétaire générale de la CGT et l’action sans concessions du syndicat CGT de l’usine ne sont pas aujourd’hui suffisants pour bloquer les agressions patronales.

Il est plus crédible d’affirmer que seul un mouvement d’ensemble permettrait de renverser le rapport des forces. Pas d’illusions : les Renault ne sont pas en mesure de l’imposer à eux seuls. Leur résistance doit être aujourd’hui soutenue.

Par Jean-Claude Vessillier pour L’Anticapitaliste

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Actu Solidaires 78 Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... Histoire locale Industrie Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 53

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : La Gazette en Yvelines

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Histoire Histoire locale

Un film à voir et à discuter : L’Etabli

L’Établi de Mathias Gokalp, inspiré du formidable livre du même titre de Robert Linhart, publié en 1978, racontant son année d’établissement à l’usine automobile Citroen de Choisy dès septembre 1968.

Un récit très fort où il décrit admirablement le si pénible travail à la chaîne, les brimades de la maîtrise, le racisme et la discrimination  envers les travailleurs immigrés, le machisme envers les rares femmes, mais surtout la construction collective et fraternelle de la grève sur plusieurs jours, son joyeux déploiement malgré un triste dénouement, à la mesure de l’inhumanité récurrente des patrons. Voilà un film qui tombe à pic en ces mois de mouvement social très fort, où la question du travail et de la grève en entreprise est constamment posée, sachant aussi que nous ne sommes plus dans la même période.

L’établi est magistralement incarné par l’acteur Swann Arlaud, accompagné d’autres formidables acteurs et actrices, jouant les rôles d’ouvriers et ouvrières de plusieurs nationalités. De fait, un peu avant 1968 et après, des milliers de jeunes militant.es révolutionnaires maoïstes ou d’autres tendances, pas forcement de milieux aisés, avaient choisi d’aller en usine surtout après la plus grande grève du pays en mai -juin 1968, forte de 10 millions de grévistes. Un énorme mouvement social, initié aussi par la jeunesse étudiante et lycéenne. 

Notre région à l’époque très industrialisée, a connu cette révolte dans sa chair, suite aux nombreux affrontements avec les CRS, censés aider à la reprise du travail après les accords de Grenelle, début juin à Renault Flins. On se souvient avec effroi du jeune lycéen maoïste, Gilles Tautin mort noyé dans la Seine. Dans notre région, il y eut aussi des établi.es pendant des années, ayant intégré les syndicats de lutte, car ouvriers et ouvrières. Certain.es s sont encore présent.es aussi dans les luttes locales !

Allez voir ce film, lisez le livre, parlez-en, organisez ou participez à des débats, car c’est notre histoire !

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Énergie Histoire Histoire locale Industrie

N’Autre histoire – Sur les cheminées de Porcheville…

L’annonce de la démolition des cheminées de la centrale de Porcheville fait grand bruit dans la région mantaise. Plantées depuis plus de 50 ans avec leur 220m, « ces 2 tours » comme les nomment certains-nes, sont devenues un emblème de l’agglomération. Un brasseur récemment installé à Mantes les a même imprimées sur les étiquettes d’une de ses bières où elles sont représentées crachant du houblon. Une mise en bière prémonitoire !

Pour de nombreux militants CGT comme moi, y ayant travaillé et lutté, il faudrait ajouter à leurs sommets 2 poings serrés symboles des bagarres sociales menées. En défense du service public aujourd’hui détruit par la privatisation et l’ouverture à la concurrence avec l’envolée des prix de l’énergie. Luttes solidaires en défense des droits des sous traitants comme les femmes de ménage ou aux cotés des chaudronniers polonais payés 2 euros de l’heure en 2006 lors de la rénovation. Pour la santé collective en exigeant les protections nécessaires contre l’amiante ce poison qui a tué notre pote Serge à 53 ans, poison que j’ai également respiré dans la cheminée. Luttes contre le harcèlement moral et sexuel subis par plusieurs copines, ayant abouti à la condamnation d’EDF aux Prud’hommes et du cadre harceleur en correctionnelle. Luttes nombreuses pour la défense des retraites et toujours d’actualité…

Même rasées leurs empreintes, faites de nos luttes, de nos joies, de nos pleurs de nos tourments et aussi de nos espoirs graveront notre région. Peut être resteront – elles (avec leurs chaudières et turbines en coupe) dans les pages d’un fameux dictionnaire illustré à la page «centrale thermique » pour représenter le fonctionnement de ce type d’installation de production d’électricité ? Pour finir, à quelques jours de Noël cette évocation des cheminées me rappelle une blague qui circulait à la centrale à cette période : « N’oublies pas de déposer tes chaussures de sécurité en bas des cheminées des fois que tu y trouves une augmentation de salaires ! »

Philippe Morice

https://actu.fr/ile-de-france/porcheville_78501/porcheville-les-cheminees-de-la-centrale-electrique-vont-bientot-disparaitre_55367384.html

https://actu.fr/ile-de-france/porcheville_78501/porcheville-la-disparition-des-cheminees-de-la-centrale-electrique-fait-debat_55715246.html

https://actu.fr/ile-de-france/mantes-la-jolie_78361/mantes-la-jolie-la-brasserie-artisanale-gardera-les-cheminees-de-la-centrale-de-porcheville-sur-ses-etiquettes_55718767.html

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