Vidéo sur la grève des sans-papiers de DPD, RSI et Chronopost from Union Syndicale SOLIDAIRES & Fédération SUD PTT on Vimeo.
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Solidaires national & Fédération SUD PTT- 2021 – durée 5mn
Canal Marches
Vidéo sur la grève des sans-papiers de DPD, RSI et Chronopost from Union Syndicale SOLIDAIRES & Fédération SUD PTT on Vimeo.
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Solidaires national & Fédération SUD PTT- 2021 – durée 5mn
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Personnels essentiels au bon fonctionnement des établissements, les assistant·es d’éducation (AED, AP et APS) doivent faire face à des conditions d’emploi et salariales inadmissibles : CDD d’un an renouvelable en attente de la désormais possible CDIsation au bout de 6 ans, temps de travail incomplet, salaire sous le seuil de pauvreté.
Depuis le début de la crise sanitaire, leurs conditions de travail se sont amplement dégradées, notamment par la multiplication des tâches qui leurs sont confiées. Les missions qui sont définies par les textes réglementaires sont suffisamment floues pour que leur soient confiées toutes sortes de tâches, dont certaines ne sont clairement pas de leurs ressorts.
Lorsque c’est le cas, le bras de fer avec la hiérarchie est souvent rude, les chef·fes n’hésitant pas à jouer avec les menaces de non-renouvellement et de sanctions disciplinaires.
Le mépris envers les assistant·es d’éducation s’entend jusque dans l’hémicycle parlementaire lorsque des amendements proposant d’accorder la prime éducation prioritaire aux AED y exerçant sont balayés d’un revers de manche. Grand·es oublié·es du Grenelle de l’éducation, la seule réponse de Blanquer a été la publication d’un décret en décembre 2021 ouvrant la possibilité aux AED de faire des heures supplémentaires, blanc-seing donné aux chef·fes d’établissement leur permettant de faire pression sur les AED pour qu’ils et elles augmentent leur temps de travail selon les besoins du service.
De nombreux collectifs locaux d’assistant·es d’éducation ont vu le jour avec les mobilisations de l’hiver 2021, regroupés au sein d’une coordination nationale.
Ces collectifs ont permis de rompre avec l’isolement dans lequel se trouvent les AED, de créer des solidarités à l’échelle d’une ville ou d’un département, d’impulser des mobilisations locales, de mettre en place des caisses de grève.
Cette dynamique d’auto-organisation SUD éducation la soutient pleinement et appelle au renforcement des collectifs d’AED.
La Coordination nationale des collectifs d’assistant·es d’éducation appelle à une nouvelle journée de grève nationale des AED le 22 mars 2022. SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se saisir de cet appel et dépose un préavis de grève pour ce jour-là.
Le 24 février 2022, l’Assemblée nationale a voté définitivement la loi portant sur le harcèlement scolaire, dont une des dispositions prévoit la CDIsation des AED après 6 ans de contrat.
La CDIsation, ça change quoi?
Tou·tes les personnels qui travaillent sous contrat dans la Fonction publique se voient automatiquement proposer un CDI après 6 ans de CDD avec moins de 4 mois d’interruption entre chaque contrat. Jusqu’à aujourd’hui, les AED étaient exclu·es injustement de cette disposition.
La CDIsation n’implique pas d’augmentation de salaire, le salaire doit être ré-examiné tous les 3 ans mais il n’existe pas de grille de progression salariale pour les AED à l’heure actuelle. Cette mesure de CDIsation est largement insuffisante : avec un CDI au SMIC, le gouvernement maintient les AED dans la pauvreté. Les AED en CDI vont travailler pour un salaire de 1269 euros nets pour un temps plein de 41h par semaine : c’est de l’exploitation !
L’AED en CDI n’est pas titulaire de la Fonction publique : il ou elle n’a pas accès aux mêmes droits que le fonctionnaires, c’est pourquoi SUD éducation revendique la titularisation de tous les personnels AED qui le souhaitent !
Pour les assistant·es d’éducation, SUD éducation revendique :
Au sommaire : EPHAD, Expo, Poissy, Les Mureaux …
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
La veille du 8 mars, le 7 en soirée les FFFrac étaient en manifestation dans les rues de Mantes la Jolie : une ambiance combative et très animée. Des arrêts symboliques permettaient des interventions orales notamment sur le pourquoi et le comment de la grève des femmes, le bilan de Macron , les femmes ukrainiennes face à la guerre ainsi que des chants féministes très appréciés.
Le 8 à Paris : la déferlante féministe fut très réussie, unitaire, jeune, mixte et dynamique avec plusieurs arrêts symboliques
photos des défilés, dont celle du die in au Père Lachaise, un moment très poignant.
Depuis 1968 dans certains pays, il y a eu plusieurs grèves gagnantes de femmes, spécifiquement pour demander l’égalité notamment des salaires et contre les discriminations (en Angleterre, en Islande).
Mais depuis les années 2010 la grève des femmes comme outil de lutte est devenue centrale pour la nouvelle vague du féminisme qu’on voit se développer mondialement à l’occasion du 8 mars journée internationale de lutte pour les droits : de façon très massive en Argentine où une femme meure toutes les 30 heures ou en Pologne pour le droit à l’avortement.
En France, l’appel à la grève des femmes pour le 8 mars est défendu depuis 2014 par l’Union syndicale Solidaires.
Depuis, l’appel est repris par le Collectif national pour les droits des femmes, On arrête toutes et la CGT. En 2022, beaucoup d’autres collectifs et syndicats dont la FSU rejoignent cet appel.
Le 8 mars 2017, dans pas moins de 30 pays, les féministes ont organisé une grève internationale des femmes de la production et du travail domestique.
Le 8 mars 2018 en Espagne, la gréve préparée pendant un an, par des assemblées, a réuni 6 millions de femmes.
Cette nouvelle forme de mobilisation pour unifier la lutte dans le monde entier, confère à ce « nouveau » mouvement des femmes un caractère réellement international.
Grève de la reproduction sociale : c’est quoi?
Il ne s’agit pas de n’importe quelle grève.
La grève des femmes allie grève du travail salarié et grève du travail reproductif.
Le travail reproductif, c’est l’ensemble des tâches, rémunérées ou non, ayant lieu dans la sphère privée, familiale ou non, qui permettent la reproduction des travailleurs et travailleuses ainsi que celle de la force de travail.
C’est l’ensemble du travail domestique (tâches ménagères, éducation des enfants, préparation des repas, des habits, entretien de la maison…), du travail de soin psychologique (travail émotionnel, charge mentale), et de la reproduction sexuelle.
Pour le 8 mars, il ne s’agit donc pas uniquement de se mettre en grève sur notre lieu de travail, mais aussi de cesser d’effectuer l’ensemble des tâches qui sont attendues socialement des femmes, qui constituent la fameuse double journée de travail.
La grève des femmes permet de visibiliser le travail reproductif comme un véritable travail.
Souvent invisible, gratuit, il passe inaperçu.
Pourtant, il est central dans le système capitaliste. Sans lui, il n’y a plus de travailleurs ni travailleuses, ni de profit pour les entreprises.
À l’heure actuelle, ce travail domestique à la maison est accompli en partie par des femmes immigrées-parfois maltraitées et sous-payées-, car il a été partiellement externalisé, notamment dans les foyers des classes dominantes et aisées.
Défendre la grève du travail reproductif, c’est donc aussi faire le lien entre lutte des classes, féminisme et antiracisme, qui sont intrinsèquement liés.
Récemment, nombre de luttes victorieuses ont lieu dans les secteurs du travail reproductif salarié, notamment le nettoyage : grève d’ONET, grève des Holiday Inn, des Hôtel Ibis etc…
En faisant la grève du travail productif et reproductif, non seulement nous bloquons la production et la reproduction, mais nous dégageons également du temps pour nous organiser solidairement, pour débattre librement, nous former pour mieux résister.
Trop souvent les femmes ne peuvent pas se mettre en grève et ou en lutte car pèsent sur elles la charge de la famille !
Cette grève est à la fois une grève sociale mais aussi politique : elle est contre le système économique et patriarcal dont l’oppression des femmes est une des pierres angulaires.
En défendant une grève totale, on libère un espace pour la lutte des femmes.
Alors, toutes en grève pour le 8 mars !
Les luttes sur les salaires continuent et doivent s’amplifier – En grève le 17 mars
Après un mois de janvier marqué par des luttes multiples, notamment dans l’éducation et le secteur social, et la grève interprofessionnelle du 27 janvier, le mois de février a vu encore d’autres mobilisations naître autour des revendications d’augmentation des salaires (RATP, Chimie..). Dans le même temps, les annonces de bénéfices faramineux des plus fortunés ou des entreprises du CAC40 ont continué : 237 milliards de plus pour les 5 personnes les plus fortunées de France pendant la pandémie…(rapport Oxfam) !
Et pour l’ensemble de la population ? Pas d’augmentation du SMIC, pas de valorisation du point d’indice dans la fonction publique, et des augmentations très limitées lors des Négociations annuelles obligatoires (NAO)… tandis que l’inflation s’emballe et les prix à la consommation augmentent !
Ce mois de mars, sera marqué par des mobilisations féministes, écologistes et antiracistes et verra aussi plusieurs secteurs professionnels se mobiliser, dans la santé et le social, à l’inspection du travail, dans l’éducation… Parce que pour les salarié-es, les précaires, celles et ceux qui subissent des discriminations, un monde où le capitalisme ronge tout est invivable et inacceptable !
Faisons converger ces luttes, où la question salariale est centrale !
Solidaires revendique :
un SMIC à 1 700 euros net
la revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les
entreprises, administrations)
le RSA pour les moins de 25 ans
Grève et manifestations le 17 Mars
Ce tract a été publié le 12/02/2022
L’égalité salariale et la lutte contre la précarité sont des enjeux essentiels de l’émancipation des femmes. Pourtant, les politiques d’emploi dans le secteur public comme dans le privé reproduisent, voire aggravent les inégalités et la précarité.
Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes.
Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,
Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.
Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,
Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.
Les femmes sont sur-représentées parmi les personnels travaillant à temps partiel, car le partage des tâches reste encore aujourd’hui inégal dans la société : les femmes effectuent 72 % des tâches ménagères et 65 % des tâches parentales. Cette division genrée du travail a des conséquences sur la rémunération et sur l’avancement. En 2019, dans le premier degré, 11 % des enseignantes sont à temps partiel contre 3 % des hommes. Dans le second degré, 11 % des enseignantes contre 4 % des hommes.
Alors que 74,2 % des enseignants du second degré public font au moins 1 HSA, ce chiffre est de 65,5 % chez les enseignantes. De même, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA et 33,7 % des femmes. La politique de Blanquer d’augmentation des heures supp’ aggrave les inégalités salariales, tout en dégradant les conditions de travail de chacun⋅e.
Dans le 1er degré, en 2019, 16,1 % des hommes ont accédé à la hors classe et 7,7 % à la classe exceptionnelle, alors que 11,5 % des femmes ont accédé à la hors classe et 3 % à la classe exceptionnelle.
Dans le second degré, en 2019, chez les certifié⋅es, 27,8 % des hommes ont accédé à la hors classe contre 24,4 % des femmes, et 7,1 % des hommes à la classe exceptionnelle contre 5,2 % des femmes.
Le système de promotion et de notation favorise les progressions de carrière des hommes et aggrave donc les inégalités.
À l’occasion du 8 mars, SUD éducation rappelle sa revendication d’une mesure sociale pour les personnels de l’Éducation nationale qui ont un rôle essentiel dans la scolarisation des élèves en situation de handicap et dont 90 % sont des femmes : un vrai statut de la Fonction Publique pour les AESH.
La contractualisation des AESH = une des cause des inégalités salariales entre hommes et femmes dans l’Éducation nationale
Les femmes sont surreprésentées dans les professions les moins rémunérées : 92 % des AESH sont des femmes. Le salaire moyen des AESH est de 750 euros nets par mois pour des contrats de 24h. Nombre d’AESH sont contraint·es de cumuler plusieurs emplois dans l’Éducation nationale et le périscolaire pour pouvoir vivre.
Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective.
C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Continuons à nous mobiliser pour l’égalité !
Le syndicat SUD Santé Sociaux 78 a déposé un préavis de grève illimité à compter du 7 mars pour les motifs suivants :
– Octroi de la prime soins intensifs de 100€ à l’ensemble du personnel de ces secteurs
– 400 € net d’augmentation incluant les revalorisations du Ségur pour l’ensemble du personnel
– Amélioration des conditions de travail pour stopper la fuite des collègues
– Passage aux 32h / semaine (4J en 8H) et 30h (3N en 10h)
– Arrêt des rappels à domicile
Etc…
Ce préavis de grève concerne le public comme le privé et chacun·e peut donc se mettre en grève.
Le syndicat SUD Santé Sociaux des Yvelines appel à la mobilisation le 8 mars pour la journée internationale de luttes pour les droits de femmes. C’est parce que nos métiers sont très féminisés que nous sommes exploitées, sous payées et méprisées par ce gouvernement. Il est temps de dire STOP à l’exploitation et d’être enfin reconnue comme il se doit.
RDV le 8 mars à Paris Gare du Nord à 13h30 pour un départ en manif à 14h.
Un premier RDV est organisé samedi 5 mars à partir de 13h à République
Au sommaire : Cimenterie, éducation, La Poste, logement… Versailles, Mantes-la-Villes, Mantes-la-Jolie, Guerville, Sandrancourt, Flins…
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
En grève reconductible depuis le 10 janvier, après de nombreuses AG, rassemblements, audience au département, au rectorat, les AESH du 94 ont obtenu une audience au ministère de l’éducation nationale.
Un rappel des revendications et de la problématique du 94 :
Les AESH du 94 ont été incitées à signer un avenant à leur contrat qui les obligeaient :
à travailer 22h au lieu de 21h sans augmentation de salaire
accepter de couvrir parfois jusqu’à 15 établissements suite à la mise en place des PIALS
Ces modifications ne répondaient en rien aux demandes des AESH :
un statut de fonctionnaire
une formation régulière
un temps plein à 24h qui pourrait pallier au manque cruel d’AESH face aux 1300 élèves du Val de Marne sans AESH.
la suppression des PIALS
Une audience attendue mais très décevante :
L’administration au niveau du département et de la région a toujours eu le même discours en annonçant que la responsabilité était du niveau ministérielle. Malheureusement, lors de cette audience ministérielle, le discours n’a pas du tout répondu à nos attentes.
Les responsables en face de nous n’avaient apparemment pas eu connaissances des avenants et n’ont donc pas pu nous répondre sans accepter de regarder ceux que nous avions. Ils ont également annoncé que le grand nombre d’établissements (15) couvert par une AESH et inscrit dans les avenants n’était qu’hypothétique même si nos craintes étaient légitimes. Ils ont même osé affirmer que la nouvelle grille salariale nationale était une avancée vers un statut de fonctionnaire… pour 10€ par mois en plus… Nouvelle grille qui ne s’applique pas dans le 94 pour des raisons « informatiques ».
Les témoignages des AESH indiquant l’absence totale de formation malgré les demandes et plusieurs années d’enseignements ont également surpris sans pouvoir « l’expliquer ».
Concernant le nombre croissant d’élèves en situation de handicap, le ministère s’étonne sans proposer de solutions face aux démissions et aux difficultés de recrutement.
Les pials sont « encore en chantier » ce qui leur paraît normal malgré le fait que le 94 soit le seul département à ne pas réussir à mettre en place
Ils nous ont donc affirmé qu’ils allaient contacter le département du 94, comme s’ils découvraient la situation, sans pouvoir s’engager.
Des actions qui vont continuer :
La grève reconductible a de nouveau été votée lors de l’assemblée générale jeudi 10 février avec d’autres persepectives.
Mercredi 16 février à 14h : rassemblement devant le rectorat de Créteil avec les enseignantes
Jeudi 17 février à 9h : Assemblée Générale à la maison des syndicats
Jeudi 17 février à 14h30 : rassemblement devant la préfecture car la demande d’audience des unions départementales Solidaires, CGT, FSU et FO est restée sans réponse.
Une journée de grève nationale pour les conditions de travail des AESH semble s’organiser début avril.
Pour soutenir la grève illimitée des AESH du 94, versez à la caisse de solidarité :
https://www.leetchi.com/c/caisse-de-solidarite-avec-la-greve-illimitee-des-aesh-du-val-de-marne