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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Retraites

Qu’est ce qu’une grève qui gagne ?

C’est une grève qui dure !

Nous savons tous qu’avec une journée par-ci par-là, Macron ne reculera pas. Il nous faut une grève prolongée, jour après jour, comme l’ont compris le rail, la chimie et l’énergie qui appellent à 3 jours les 6, 7 et 8 février. La reconduction se décide entre collègues, même hors des journées d’action.

Comment ?
Des préavis sont posés par les syndicats pour toute la durée du mouvement. Il est donc possible de reconduire la grève, sans prévenir son employeur (sauf 1er degré) chaque jour.

C’est une grève qui se généralise !

On a tous des contacts avec les établissements voisins : allons les chercher ! Discutons, demandons à nos représentants syndicaux de poser une heure d’information syndicale dans les établissements du quartier, de la ville, tractons devant les établissements, faisons des communiqués de presse pour informer que nous reconduisons et coordonnons-nous !

Comment ?
Chaque personnel a droit à une heure d’information syndicale chaque mois, sur temps de travail, sans perte de salaire. Il est possible d’envoyer un courrier pour déposer une heure dans un autre établissement que le sien.

C’est une grève qui nous appartient !

A personne de décider à la place des grévistes ! Et pour cela, le meilleur outil c’est l’assemblée générale. On prend du temps, tous ensemble pour décider, sur son lieu de travail, dans son bassin de vie… : en AG, chacun parle à égalité pour proposer des actions, ou simplement donner son avis et voter.

Comment ?
En AG, pour permettre à tout le monde de s’exprimer, on peut noter des tours de parole. L’AG est en dehors du temps de travail. Il faut la réunir pour toute décision importante, voire tous les jours.

C’est une grève joyeuse !

La grève n’est pas un sacrifice ! Perdre une journée de salaire n’est pas une fatalité : des caisses de grève peuvent être créées pour atténuer la perte de salaire. La grève, elle n’est pas faite pour rester chez soi, c’est au contraire le moment d’être visible, de se réunir entre collègues, d’occuper l’espace physique et médiatique (l’établissement, la rue avec des banderoles, la presse). C’est l’occasion de se réunir, de débattre, et pourquoi pas, de faire la fête !

Comment ?
Dans le Mantois, écrire à caissedegrevedumantois@asselma.eu (après retrait de salaire). Ailleurs, montez votre propre caisse ou aller voir sur caisse-solidarite.fr

Un peu partout en France, aussi dans le 78, la grève a été reconduite la grève après le mardi 31 (lycée Charles de Gaulle à Poissy, collège Sully à Rosny-sur-Seine). 
Ne les laissons pas seuls !

Tout l’agenda des mobilisations locales est sur sudeducation78.ouvaton.org et sur solidaires78.org


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En grève ! Retraites

L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.

Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février. A cette occasion, les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à ALBI pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes.

Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député-es et sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.

Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.

L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.

Paris, le 11 février 2023


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Éducation En grève !

Communiqué de presse des grévistes du collège Sully du 2 février 2023

Partageons nos forces, rejoignons nous dans la lutte !

Nous, personnels du collège Sully en grève reconductible contre la réforme des retraites depuis le mardi 31 janvier, appelons à nous rejoindre dans le mouvement, dans la durée.

Dans des établissements de France et des Yvelines, d’autres collègues ont décidé de reconduire la grève. Nous appelons donc à nous coordonner entre grévistes du public et du privé, avec les parents d’élèves, pour nous donner de la force et mener des actions ensemble, contre cette réforme qui nous touche tous. Contactez nous : sullyenlutte@asselma.eu

Et, pour renforcer le mouvement localement, nous participerons et appelons à participer aux actions dans le Mantois : la marche aux flambeaux vendredi 3 février à 18h à la gare principale, avec des cortèges d’établissements, et le samedi 4 février pour la manifestation hebdomadaire à 10h sur le Parvis de la Collégiale.

Pour suivre l’agenda des actions et des réunions locales sur la réformes des retraites, consultez les agendas agendamilitant.org et solidaires78.org

Pour tenir dans la durée, une caisse de grève du Mantois est également disponible, contactez caissedegrevedumantois@asselma.eu

le lien vers l’émission de radio où les grévistes de Sully ont été interviewés : https://actualitedesluttes.info/emission/au-lycee-hennaf-de-bagnolet-ca-bloque-au-college-sully-ca-greve

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Borne out ! Dans la rue, dans la grève, dans la lutte : le Mantois mobilisé !

Pour le quatrième samedi consécutif, une centaine de travailleurs et travailleuses, d’habitants et d’habitantes du Mantois ont à nouveau battu le pavé pour s’opposer à la contre-réforme des retraites du gouvernement Borne. À cette mobilisation hebdomadaire, il faut ajouter la retraite aux flambeaux du vendredi 3 février qui a rassemblé plus de 200 personnes.

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

Trois nouveaux rendez-vous sont d’ores et déjà fixés pour la semaine à venir :

  • jeudi 16 février, nouvelle journée de grève, d’actions et de manifestations
  • vendredi 17 février, à Limay, une fête de solidarité est organisée en soutien aux caisses de grève
  • samedi 18 février, une nouvelle manifestation avec petit-déjeuner partagé est prévu à Mantes à partir de 10 h devant la collégiale.

L’Union syndicale Solidaires 78 se félicite de cet ancrage de la lutte sur le territoire de Mantes et de ses environs. Au sein de l’intersyndicale locale, elle entend poursuivre, nationalement et localement, le combat jusqu’au retrait d’un projet de société particulièrement injuste et inégalitaire qui pénalise les plus exploité·es, les précaires et les femmes.

Aujourd’hui, face à la surdité du pouvoir, il s’agit de tracer, dans l’unité, la perspective d’un blocage du pays à partir du 7 mars, dans tous les secteurs de l’économie et de faire de la journée du 8 mars le début d’une grève générale reconductible.

L’Union syndicale Solidaires 78

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 46

Au sommaire : Mobilisation retraites, Veolia en grève à Buchelay pour les salaires dans l’éducation, fachos à Grignon…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr


Source : La Gazette en Yvelines
Sur le même sujet voir aussi notre intervention au rassemblement

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Retraites

Mardi 7 février : tou·tes en grève et en manif non à la contre-réforme des retraites Départ collectif Solidaires 78 en car

Grève et manifestations dans toute la France

Un car Solidaires partira de Plaisir pour la manif parisienne

Départ Plaisir 13h à l’hôpital de Plaisir (rdv 12h45) , 220 rue Mansart , pour un retour 20h de Paris (21 h plaisir) , participation 5€/inscrit.e

contact@solidaires78.org

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En grève ! Répression Retraites

Violences policières sur le campus Condorcet : le ministère de l’ESR doit se positionner

Depuis décembre, des étudiant-e-s partout en France se mobilisent chaque semaine en Assemblée générale contre la réforme des retraites et contre la précarisation des conditions de vie et d’études. Le lundi 23 janvier au soir, faute de salle consacrée à la vie étudiante, 29 étudiant-e-s ont tenté d’occuper l’Espace associatif et culturel du Campus Condorcet de l’EHESS. En moins de 30 minutes, ce n’est pas la présidence qui est venue dialoguer mais la police qui est venue réprimer. Grâce à une forte mobilisation sur le Campus Condorcet qui a réuni étudiant-e-s et personnels, les pouvoirs publics ont pu être interpellés pour demander la libération de nos camarades. Car au cours de cette garde à vue, de nombreuses violences ont été commises par la police. Les étudiant-e-s n’ont pas pu se nourrir, boire, voir des médecins même lorsqu’ils étaient inconscients ou avec le visage en sang. Si les violences policières sont malheureusement récurrentes, celles-ci avaient clairement un objectif politique : briser la mobilisation étudiante par la force. Cette garde à vue collective, ignoble et brutale va à l’encontre de la volonté étudiante de s’organiser dans un mouvement social qui concerne le pays entier.

L’intervention à l’EHESS est la démonstration d’une recrudescence policière au sein des espaces universitaires depuis plusieurs années. Cette intervention policière est le second pas dans la répression de la contestation étudiante. Tandis qu’à Strasbourg une Assemblée générale a été délogée par des CRS, un pas supplémentaire dans la répression a encore été franchi au campus Condorcet. Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces recours à la violence à l’initiative des chef-fe-s d’établissement qui vont à l’encontre de la franchise universitaire, garante des libertés d’expression et de mobilisation au sein des universités, même si celle-ci s’avérait être bruyante. De plus, la présence d’intérêts privés, comme l’incarne le Campus Condorcet, ne garantit plus la franchise universitaire et met à mal les espaces de solidarité étudiante.

De même pour les poursuites judiciaires, nous sommes inquiet-e-s et incertain-e-s. Grâce à la mobilisation sur l’EHESS, le président du Campus Condorcet, Pierre-Paul Zalio, s’est engagé à ne pas poursuivre les étudiant-e-s. Pourtant, nous ne savons pas quelles seront les suites de la répression policière contre les 29 étudiant-e-s mobilisé-e-s. Pour cela, nous demandons la plus grande solidarité envers nos camarades étudiant-e-s brutalisé-e-s et nous interpellons le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui doit se positionner sur cette recrudescence d’interventions policières brutales sur nos campus. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche doit rappeler aux président-e-s d’université de ne faire intervenir la police qu’en cas de crimes ou délits graves, comme le veut la franchise universitaire.

Le potentiel de mobilisation étudiante et de sa conjonction avec les travailleur-euse-s est puissant. Le gouvernement le sait et en a peur. Nous soutenons la mobilisation des étudiant-e-s pour défendre leurs retraites, en solidarité avec toutes et tous les travailleur-eus-es. Nous appelons à continuer le mouvement social, à amplifier la journée du 31 pour frapper encore plus fort que le 19 janvier.

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En grève ! Retraites

On va gagner la bataille des retraites !

La mobilisation est massive et historique, mais Macron et Borne ne lâcheront pas facilement. Mais nous avons les moyens de les faire céder et de protéger nos retraites. Pour gagner il faut un certain nombre d’ingrédients, voici la liste :

L’unité dans la lutte. Plus nous serons unis autour du rejet de cette réforme, plus nous aurons de chance de gagner. Il faut mettre de côté les divergences entre syndicats. Par contre, on ne transige pas : l’extrême-droite n’est pas la bienvenue dans nos luttes.

Visibiliser la mobilisation. On ne doit voir que ça dans l’espace public renforcera nos chances de victoires : banderoles aux ponts, collages, moments festifs, diffusions de tracts…

Continuer de convaincre autour de nous. Tout le monde est globalement contre cette réforme. Continuer de donner des arguments pour contrer cette réforme, c’est donner plus de force au mouvement pour durer.

Ne pas les laisser tranquille. Il y a des ministres, des députés, des organisations politiques, le MEDEF qui défendent cette réforme et/ou vont la voter. Il faut porter partout la contradiction. Ils veulent nous faire mourir au travail ou avoir une retraite à l’hôpital ? Il faut assumer !

Des initiatives locales et des actions le plus souvent possible. Dans les grandes agglomérations, les manifestations et actions ont souvent lieu dans la ville centre. C’est important, mais il ne faut pas délaisser toutes les villes de périphéries où se trouve une population nombreuse qui ne peut pas toujours se déplacer aisément.

Pour la démocratie : organiser des assemblées générales (AG). Pour enraciner la mobilisation il faut tenir des AG décisionnelles dans les secteurs où chacun.e peut prendre la parole et décider des actions à mener, du rythme de la lutte. Il est important aussi dans les territoires de tenir des AG interprofessionnelles, si elles émanent et représentent des secteurs en lutte.

La grève (reconductible) : libérer du temps, bloquer l’économie. La grève est l’arme des travailleuses et des travailleurs. En arrêtant de travailler nous libérons du temps pour renforcer la mobilisation et pour manifester. Nous arrêtons aussi le système de production économique. Nous le savons, la suite de journées isolées peut servir pour renforcer la lutte au départ mais peut vite devenir épuisante et ne pas suffire pour le niveau de rapport de force nécessaire. C’est pourquoi nous mettons en débat dans les AG le moment où il faudra lancer la grève reconductible. Il faut construire les conditions pour partir avec le maximum de collègues et essayer de se coordonner avec les autres secteurs professionnels.

Manifester C’est bien en occupant la rue massivement que nous montrons notre force et que nous reprenons de l’énergie pour continuer. Manifester c’est indispensable. Et il peut y avoir des initiatives également le soir et le week-end pour permettre à l’ensemble de la population de participer. Tout ce qui renforce le rapport de force est bon à prendre.

Notre solidarité Les plus précaires d’entre nous seront en difficultés financières. Des caisses de grève locales et/ou sectorielles peuvent aider. La solidarité est notre force !


Se syndiquer c’est défendre les retraites et ses droits

Se syndiquer Solidaires c’est également porter des valeurs d’écologie, d’émancipation et d’égalité pour les femmes, les LGBT+, contre le racisme, d’indépendance des patrons et des hiérarchies mais aussi des pratiques démocratiques.

Pour entrer en contact avec nos syndicats et nos solidaires départementaux : https://solidaires.org/

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En grève ! Retraites

La Grève n°11 interprofessionnelle pour la retraite à 60 ans

ON NE VA PAS LES LAISSER TRANQUILLES! DES CALENDRIERS QUI SE REMPLISSENT.

Avant même les appels aux 7 et 11 février, partout dans le pays, les syndicats, les grévistes et les mobilisé-es avaient commencé à remplir leur calendrier.

Plusieurs centaines de personnes ont défilé le 2 février à Toulouse et à Hendaye.

Le 3 février, on danse à Aubervilliers et on défile au Pré-Saint-Gervais, à Pantin et Saint-Denis.

Le 4 février, on se réunit en AG à Marseille entre travailleurs de l’audiovisuel et du spectacle vivant.

Et ce n’est qu’un début… viennent des diffusions de tract massives, d’autres marches, des soirées festives, des débats, rassemblements… partout on construit, le projet du gouvernement ne passera pas !

Suivez le programme sur les réseaux sociaux de Solidaires.

Et pour la suite, un petit florilège de divers tracts des structures qui appellent au 7 et au 11 février :
– SUD Santé Sociaux : deuxième round, le gouvernement est dans les cordes !
– Solidaires Finances Publiques : après la déferlante dans la rue du 31 janvier, enracinons la mobilisation.
– SUD PTT : 3 millions dans la rue le 31 janvier ! On peut faire plus fort !
– SUD Education : Retraites, la mobilisation s’amplifie, faisons plier le gouvernement !
– Solidaires 93 : calendrier de la mobilisation en Seine-SaintDenis

image tract SUD PTT 44

Le secteur social se mobilise

Ce jeudi 2 février, le secteur social avait prévu de descendre dans la rue de longue date pour dénoncer la destruction des secteurs du social et du médicosocial ! Ils étaient des milliers à manifester à Paris pour demander des augmentations de salaire et des conditions permettant de faire leur métier ! La mobilisation contre les retraites était aussi dans toutes les têtes.

Les liens entre la réforme des retraites et les réformes qui ont touché nos collectifs de travail sont plus qu’étroits.

Lutter pour nos métiers, c’est lutter pour nos retraites. Lutter pour nos retraites, c’est lutter pour travailler dignement !

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