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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Agenda militant Écologie Éducation

8 avril : stage écologie et pédagogie, à Limay

Le mardi 8 avril, SUD éducation 78 organise un stage Écologie et pédagogie à la Nouvelle Réserve à Limay.

Nous espérons être nombreuses et nombreux pour ce stage pédagogique et syndical !

Pour vos questions ou demande de précisions et pour nous informer que vous vous êtes inscritEs : sudeducation78@ouvaton.org

N’hésitez pas à diffuser l’affiche autour de vous et à la mettre dans vos établissements !

Stage Écologie et pédagogie – Face à l’urgence climatique, quelles pratiques pédagogiques, quelles interventions syndicales ?

La crise écologique s’intensifie. Les plus riches en portent essentiellement la responsabilité, et pourtant ce sont les plus pauvres qui en subissent et subiront les conséquences de plein fouet. L’urgence climatique est une réalité. Nous sommes toutes et tous concernéEs, en tant qu’habitantE, parentE, militantE, personnels de l’Éducation. En ce sens, le combat écologique fait partie intégrante de l’action syndicale.

Dans l’éducation, il nous appartient d’en faire prendre conscience aux jeunes et de les préparer aux transformations qui nous attendent. Quels leviers avons-nous pour imposer des mesures de justice sociale et environnementale ? Comment intégrer les questions écologiques dans nos enseignements ?

Au programme…

Matinée

🌍 Écologie et pédagogie ? Quelles significations, quelles réalités dans nos établissements ?

🌍 La crise environnementale : où en est-on, comment en parler dans nos établissements, avec les collègues ou les élèves, quelles revendications construire ?

🌍 Débat : que fait l’Éducation nationale des questions écologiques ?

Midi – Repas avec Mandolines, le local dans le bocal, un service de traiteur pour une cuisine vertueuse et créative, avec des produits locaux et de saison. La moitié du repas est prise en charge par le syndicat.

Après-midi

🌍 La classe dehors : utiliser l’environnement proche comme outil d’enseignement et d’émancipation.

🌍 Introduction à la pédagogie critique sous l’angle de l’écologie : en quoi la question écologique croise-t-elle la question des dominations et des oppressions ? Comment introduire des questionnements écologiques critiques dans nos cours ?

🌍 Dans nos pratiques, comment intégrer des réflexes écologiques à transmettre à nos élèves ?

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Contre la transphobie ! Éducation Luttes contre les discriminations Luttes féministes

Enfin un programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité !

Ce communiqué a été publié le 30/01/2025

Au terme de longs échanges, le Conseil supérieur de l’éducation, réuni les 29 et 30 janvier, a émis un avis favorable au programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars). Il aura donc fallu plus d’un an et demi, depuis la saisine du Conseil supérieur des programmes en juin 2023, pour qu’enfin un programme soit adopté. Un an et demi de tergiversations ministérielles, un an et demi d’avancées salutaires et de reculs scandaleux, un an et demi de débat public gangrené par la désinformation et un activisme réactionnaire débridé mené par l’extrême droite notamment.

Le ministère se donne enfin les moyens d’appliquer la loi de 2001 instaurant 3 séances d’éducation à la sexualité par an pour chaque élève tout au long de sa scolarité. Si SUD éducation se réjouit que des notions essentielles telles que l’identité de genre, l’homophobie ou la transphobie y aient été intégrées, le syndicat déplore que certains termes ne soient pas introduits plus tôt au cours de la scolarité pour rendre compte des réalités vécues par les élèves et mettre des mots sur des situations qui font le quotidien des classes : le terme “LGBTIphobies” n’apparaît ainsi qu’en terminale et le terme “identité de genre” n’est abordé qu’en troisième. SUD éducation continuera à défendre l’introduction de ces notions tout au long de la scolarité car elles sont essentielles à la construction d’une école véritablement inclusive et qui lutte durablement contre les LGBTIphobies.

Désormais, SUD éducation attend avec impatience la publication de ce programme et se montrera vigilant à ce que le ministère assume ses responsabilités :

  • en matière de formation des personnels (qui ne peut pas se résumer à un module en visioconférence !) pour que ce programme soit effectivement appliqué dans toutes les écoles et tous les établissements scolaires ;
  • en matière de protection face aux pressions, menaces, désinformations et agressions des milieux réactionnaires et d’extrême droite ;
  • en matière de communication, en direction des parents d’élèves et de l’ensemble de la société, pour ne pas laisser les personnels seul·es face aux questionnements et aux éventuelles remises en cause des enseignements.

L’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité est essentielle à la fois pour protéger les enfants des violences sexuelles et sexistes et lutter contre les stéréotypes et les discriminations mais aussi pour préparer la société égalitaire, inclusive, démocratique et juste de demain.

Les militant·es de SUD éducation et de son union interprofessionnelle Solidaires ne laisseront pas un bout de terrain à l’extrême droite dans cette bataille pour l’égalité et l’émancipation de toutes et tous !

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Culture Éducation

Gel du Pass culture : une décision brutale et révoltante

Ce jeudi 30 janvier a été annoncé le plafonnement de la part collective du Pass culture à 50 millions d’euros jusqu’en juin 2025 alors que 97 millions d’euros avaient été alloués en 2024. La part collective du Pass culture concerne les moyens alloués à l’Éducation nationale pour faire intervenir des associations ou acteurs et actrices culturel·les dans les établissements ou organiser des sorties scolaires. Elle sert beaucoup à financer les projets éducatifs artistiques et culturels.

Depuis sa mise en place, le Pass culture interroge sur les modes de financement des interventions culturelles en milieu scolaire. En effet, la mise en place de ce dispositif a réduit les fonds propres dont bénéficiaient les établissements scolaires pour créer des projets et faire venir des intervenant·es. Il repose sur une logique d’« offres culturelles » qui doivent intégrer une plateforme dénommée Adage. Celle-ci exclut une partie des intervenant·es historiques qui ne correspondent pas aux critères de la plateforme Adage.

L’annonce a provoqué un vent de panique chez les personnels de l’éducation qui ont assailli la plateforme. Pourtant, dès le 30 janvier au soir, nombreux·ses ne pouvaient plus valider sur la plateforme Adage les demandes d’intervention, semblant indiquer que la limite des 50 millions était atteinte. Ces coupes budgétaires brutales mettent à mal le service public d’éducation : elles doivent cesser.

Du côté du monde culturel, le choc est grand aussi. Cette décision soudaine remet en cause nombre de projets en train de se construire et porte atteinte au déjà fragile équilibre des associations culturelles et des compagnies. Cette décision met le milieu culturel et artistique en danger. C’est le plan social du secteur qui continue.

Nous dénonçons cette décision unilatérale, soudaine et brutale.
Elle renforce les effets de concurrence et laisse sur le carreau des milliers de professionnel·les des milieux culturels et artistiques, des équipes éducatives et des élèves.

Nous demandons :

  • le financement des projets artistiques et culturelles à la hauteur des besoins ;
  • le rétablissement immédiat des budgets de l’Éducation nationale qui étaient en vigueur pour les projets artistiques et culturels avant la mise en place du Pass culture ;
  • un plan de financement pour la culture et la fin des financements par projet.

Nous appelons les milieux culturels et éducatifs à se réunir en assemblée locale, afin de s’emparer collectivement de ce sujet et de revendiquer les moyens nécessaires.

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antifascisme Contre la transphobie ! Éducation Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie Luttes contre les discriminations

Enfin un programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité !

Ce communiqué a été publié le 30/01/2025

Au terme de longs échanges, le Conseil supérieur de l’éducation, réuni les 29 et 30 janvier, a émis un avis favorable au programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars). Il aura donc fallu plus d’un an et demi, depuis la saisine du Conseil supérieur des programmes en juin 2023, pour qu’enfin un programme soit adopté. Un an et demi de tergiversations ministérielles, un an et demi d’avancées salutaires et de reculs scandaleux, un an et demi de débat public gangrené par la désinformation et un activisme réactionnaire débridé mené par l’extrême droite notamment.

Le ministère se donne enfin les moyens d’appliquer la loi de 2001 instaurant 3 séances d’éducation à la sexualité par an pour chaque élève tout au long de sa scolarité. Si SUD éducation se réjouit que des notions essentielles telles que l’identité de genre, l’homophobie ou la transphobie y aient été intégrées, le syndicat déplore que certains termes ne soient pas introduits plus tôt au cours de la scolarité pour rendre compte des réalités vécues par les élèves et mettre des mots sur des situations qui font le quotidien des classes : le terme “LGBTIphobies” n’apparaît ainsi qu’en terminale et le terme “identité de genre” n’est abordé qu’en troisième. SUD éducation continuera à défendre l’introduction de ces notions tout au long de la scolarité car elles sont essentielles à la construction d’une école véritablement inclusive et qui lutte durablement contre les LGBTIphobies.

Désormais, SUD éducation attend avec impatience la publication de ce programme et se montrera vigilant à ce que le ministère assume ses responsabilités :

  • en matière de formation des personnels (qui ne peut pas se résumer à un module en visioconférence !) pour que ce programme soit effectivement appliqué dans toutes les écoles et tous les établissements scolaires ;
  • en matière de protection face aux pressions, menaces, désinformations et agressions des milieux réactionnaires et d’extrême droite ;
  • en matière de communication, en direction des parents d’élèves et de l’ensemble de la société, pour ne pas laisser les personnels seul·es face aux questionnements et aux éventuelles remises en cause des enseignements.

L’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité est essentielle à la fois pour protéger les enfants des violences sexuelles et sexistes et lutter contre les stéréotypes et les discriminations mais aussi pour préparer la société égalitaire, inclusive, démocratique et juste de demain.

Les militant·es de SUD éducation et de son union interprofessionnelle Solidaires ne laisseront pas un bout de terrain à l’extrême droite dans cette bataille pour l’égalité et l’émancipation de toutes et tous !

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anti-validisme Éducation

À bas le validisme, à l’école comme partout !

Semaine de web conférences de la fédération SUD éducation pour les 20 ans de la loi de 2005

La loi du11 février 2005 pour «l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » a 20 ans.

SUD éducation organise une semaine de web conférences à propos du handicap, du validisme, des conditions de vie et de scolarisation des personnes handicapées.Au cours de ces web conférences, il s’agira de faire le bilan de cette loi, de développer ensemble des réflexions sur le thème du handicap pour définir un positionnement politique et militant, une posture syndicale et des revendications en accord avec nos principes d’égalité et d’émancipation.

Cette soirée servira d’introduction à cette semaine de web conférences. Nous y définirons des concepts, en particulier celui du validisme, qui seront utilisés tout le reste de la semaine.

À suivre sur nos pages youtube, Facebook, Instagram. En raison de soucis techniques, les sous-titres ne seront accessibles que sur notre page Facebook…

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Éducation Répression Seule la lutte paie !

Victoire ! Le tribunal annule la mutation « dans l’intérêt du service » de notre camarade Kai Terada

Ce communiqué a été publié le 09/01/2025

Par une décision datée du 9 janvier 2025, le tribunal administratif de Versailles a annulé la mutation « dans l’intérêt du service » qui visait notre camarade Kai Terada et a enjoint le rectorat de Versailles à le réintégrer sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre (92) dans un délai de 6 mois. En outre, le Rectorat est condamné à lui verser une somme de 1800 euros.

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées.

Le tribunal reconnaît que Kai Terada a été privé de moyens de défense par l’absence constante des rapports d’audition dans toutes les étapes de la procédure.

Sur le fond, les allégations non étayées du rectorat sont contredites par les très nombreux témoignages qui ont été déposés en faveur de notre camarade.

Cette victoire prend sa source dans l’élan spontané et collectif qui s’est déclenché au lycée Joliot-Curie dès l’annonce de sa suspension et qui a été relayé de manière intersyndicale.

SUD éducation se félicite de cette victoire mais la lutte continue car la situation de Kai Terada n’est malheureusement pas une situation isolée.

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Éducation En grève ! Précarité

Jeudi 16 janvier – Appel à la grève : AESH, des personnels précarisés, sacrifiés et invisibilisés  !

Alors que l’Éducation nationale s’apprête à accueillir un ou une sixième ministre en l’espace de deux ans, de nombreux personnels attendent toujours des engagements forts pour améliorer leurs conditions d’emploi et bénéficier d’une meilleure reconnaissance professionnelle. C’est le cas des AESH.

La valse à la tête des ministères et l’absence d’engagement politique concret ont mis un coup d’arrêt à tout espoir d’amélioration significative de la situation. En réponse à l’indifférence et au mépris institutionnels, ces personnels sont de plus en plus nombreux à faire le choix de renoncer à leur métier plutôt que d’attendre en vain des mesures qui ne viendront jamais.

Nos organisations syndicales ont alerté à plusieurs reprises sur les conditions indignes dans lesquelles sont maintenus les AESH. Les temps incomplets imposés maintiennent ces agents de la Fonction publique –majoritairement des femmes – dans la précarité, souvent sous le seuil de pauvreté.

Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées au handicap de plus en plus en complexes… Et ce, sans qu’il n’ait été possible d’engager des discussions sur la base d’un bilan de ce fonctionnement.

Ces personnels restent encore soumis à des décisions arbitraires qui mettent à mal leurs droits (jours de fractionnement, indemnisation des déplacements, temps d’activités connexes, formation…), ce qui n’est plus acceptable.

A cela s’ajoute la nouvelle disposition sur l’accompagnement sur la pause méridienne, présentée par le ministère comme une solution aux temps incomplets subies par les AESH : elle a créé le désordre et s’est parfois soldée par une perte de revenus.

Il est urgent d’engager dès à présent un processus permettant de sortir les AESH de la précarité. Les ministères de l’Éducation nationale, de l’agriculture et chargé de la mer doivent enfin respecter les AESH !

C’est pourquoi nos organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, SNALC et SUD éducation ont décidé d’appeler à une journée de mobilisation et de grève le jeudi 16 janvier 2025 pour exiger :
– la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B dans la Fonction publique d’État, pour reconnaître le métier d’AESH ;
– une augmentation significative des rémunérations sur toute la carrière ;
– la reconnaissance d’un temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, sans ajouter de nouvelles missions sur le temps périscolaire ;
– l’abandon des PIAL, des PAS et de la politique de mutualisation des moyens ;
– un recrutement d’AESH à hauteur des besoins.

L’intersyndicale appelle à une large participation à cette journée de mobilisation et de grève pour obliger le ministère à prendre des mesures immédiates pour les AESH. Elle appelle les personnels à se réunir pour préparer sa réussite et à discuter des suites du mouvement.
Ensemble, toutes et tous dans la mobilisation pour gagner des avancées pour les AESH !

Paris, le 16 décembre 2024

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Éducation En grève ! Précarité

jeudi 16 janvier 2025 Appel à la grève AED : Vies scolaires à l’arrêt Communiqué SUD éducation – CGT éduc’action

Ce communiqué a été publié le 17/12/2024

Pour des augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail.

Pour la pérennisation des emplois et un vrai statut de fonctionnaire pour les personnels AED

Les Assistant.es d’Education assurent des missions essentielles pour le fonctionnement des établissements scolaires. Pourtant, ils et elles sont parmi les personnels les plus précaires et les moins reconnus au sein de l’Education Nationale.

La rémunération est insuffisante : Un salaire au niveau du SMIC sans perspective d’évolution avant 9 ans d’ancienneté, et une éventuelle augmentation liée à un entretien avec la direction de son établissement. Une possibilité des plus opaques et des plus arbitraires. Pour la rémunération des assistant.es d’Education, nous revendiquons :

Une grille de salaire commune avec AESH ;

Une augmentation de 400 euros net par mois

Le versement de la Prime REP/REP+ complète avec rétroactivité depuis 2015.

Le quotidien des assistant.es d’Education, c’est avant tout la précarité et l’inquiétude. Chaque fin de contrat peut être l’occasion d’un non-renouvellement sans réel motif, et l’accès au CDI reste soumis au bon vouloir des chef.fes d’établissement et du rectorat. Ce métier continue d’être perçu comme un « job étudiant » alors que 70% des AED ne sont ni en formation, ni en études ! Pour lutter contre la précarité, nous revendiquons :

La généralisation de contrats C.D.D d’une durée de 3 ans

La transparence sur l’accès au CDI et un véritable droit au CDI au bout des 6 ans

La gestion des personnels AED par les services académiques.

Au-delà des avancées immédiates, nous revendiquons pour ce métier un statut de fonctionnaire de catégorie B, ainsi qu’un statut d’étudiant∙es/salarié∙es avec un temps de décharge accru pour les personnes en étude ou en formation.

Les conditions de travail sont difficiles : l’accroissement de la charge de travail ces dernières années, dans un contexte de stagnation, voire de réduction du nombre de postes d’AED dans les établissements, pèse sur leurs conditions de travail. A ce titre, nous réclamons :

Des créations de poste d’AED

Une baisse du temps de travail avec 32h semaine pour un temps plein

Que les heures d’internat soient comptabilisées en totalité, en remplacement du forfait nuit

Pour se faire entendre et obtenir ces avancées, les personnels AED doivent se mobiliser. Construisons une première journée de grève forte dans les vies scolaires, en prenant appui sur la mobilisation des AESH, autres grandes oublié∙es de l’Education nationale

Le jeudi 16 janvier 2025, mettons nos vies scolaires à l’arrêt !

Le communiqué en pdf

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