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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Éducation

Alerte sur les agissements de Parents Vigilants – courrier intersyndical au ministre

A Paris, le 15 novembre 2023

Monsieur Gabriel Attal
Ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse,
110 rue de Grenelle
75007 PARIS

Objet : alerte sur les agissements de Parents Vigilants

Monsieur le Ministre,

Le samedi 4 novembre, l’association Parents Vigilants, créée par le parti Reconquête, a tenu un colloque au Sénat, à l’invitation de Stéphane Ravier, sénateur de ce parti. A cette occasion, les membres de cette association d’extrême droite ont fait état de leurs pratiques et ont rappelé leurs objectifs. Sans surprise, ils s’inscrivent dans la lignée des pratiques déjà connues et particulièrement inquiétantes.

Ainsi, Parents Vigilants a opté pour des pratiques dangereuses pour nos collègues. En général, ce sont les cours ou activités prévues par ces enseignant·es qui sont visées : sorties scolaires, contenus des cours, ateliers et conférences organisées dans les établissements. Les thématiques visées sont toujours les mêmes : la lutte contre les LGBTIphobies, les droits des personnes migrantes, l’éducation à la vie sexuelle et affective.

Le mode opératoire est également bien identifié. Une personnalité d’extrême-droite dénonce sur les réseaux sociaux tel cours ou telle activité, s’ensuit une campagne de harcèlement en ligne, allant parfois jusqu’à la publication du nom et de l’adresse d’enseignant·es visées, et parfois d’un rassemblement devant l’école ou l’établissement Face à la gravité des menaces, certains de nos collègues ont même dû bénéficier d’une protection policière. De plus, Parents Vigilants n’a pas caché son intention d’infiltrer les conseils d’école et les conseils d’administration des collèges et lycées ce qui leur permettra de toucher plus de parents pour diffuser leurs idées nauséabondes et dangereuses, mais aussi de tenter de contrôler les projets pédagogiques.

Nous tenons à vous faire part de notre plus vive inquiétude. Nous considérons que l’École, par son rôle émancipateur, est un rempart contre toutes les formes d’intolérances et de discriminations. Il est inacceptable que les activités et enseignements proposées dans les écoles et établissements fassent l’objet de la pression de la part des obscurantismes de tous bords, dont l’extrême droite, qui cherchent ainsi à imposer une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’École. L’École publique, laïque et émancipatrice, celle qui fait grandir les élèves et éveille les consciences, celle où la liberté pédagogique est au service de l’émancipation, doit être défendue et protégée.

Les collègues et communautés éducatives visées sont plongées dans des situations intenables où la peur devient quotidienne, dans leur vie professionnelle comme dans leur vie privée. Les pratiques de Parents Vigilants (raids numériques, identités et coordonnées rendues publiques) ne sont pas nouvelles et nous savons qu’elles peuvent avoir une issue dramatique : elles nous font craindre un passage à l’acte dont serait victime un·e de nos collègues. Monsieur le Ministre, vous avez à plusieurs reprises exprimé votre volonté de défendre et protéger les personnels de l’Éducation nationale. Nous attendons de vous des paroles et des actes sans ambiguïtés face aux menaces que fait peser le collectif Parents Vigilants sur nos collègues et sur l’École.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, nos salutations respectueuses.

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antifascisme antiracisme

Se défendre et combattre la déferlante de racisme anti-arabe et anti-musulman

Samedi 25 novembre, un groupe d’extrême-droite a organisé une tentative « d’expédition punitive » raciste à Romans-sur-isère en criant des slogans comme « Islam hors d’Europe », « La France aux Français ». Ils ont attaqué le quartier de la Monnaie, avec l’intention affichée d’aller frapper des personnes supposées être d’origine maghrébine, instrumentalisant la mort de Thomas à Crépol la semaine dernière. Les participants à cette attaque sont présentés dans de nombreux médias comme des « militants » renvoyant les idées d’extrême droite à une opinion comme une autre. Ce n’est pas un événement isolé.

Dans la plupart des médias de masse, de manière quotidienne, les propos racistes, les amalgames stigmatisants, les violences verbales se banalisent et se multiplient contre les personnes cataloguées comme arabes ou musulmanes. Jusque dans les écoles, des enfants sont suspectés, signalés, réprimés, sous des motifs fallacieux ce qui dans la plupart des cas n’appelle que des approches éducatives.

La situation internationale est aussi instrumentalisée pour amplifier cette rhétorique : des images de morts horribles de civil·es israélien·nes sont utilisées pour marquer du sceau de la barbarie tou·tes les « arabes » et « musulman·es », dans la continuité de l’imagerie coloniale.

Cette stigmatisation permanente est largement responsable du développement des actes et agressions racistes : injures, menaces, violences policières, agressions physiques, inscriptions dégradantes sur les lieux de culte, etc. Le gouvernement refuse de se donner les moyens de quantifier ces faits, et pour cause, il y participe de par certains discours.

Ce climat nauséabond est entretenu par l’extrême droite pour qui chaque crime ou délit est le fait d’étrangers ou d’immigrés Et les nouvelles initiatives racistes de groupes d’extrême-droite dans plusieurs villes se multiplient de manière inquiétante.

Mais ce discours est également alimenté par les droites, – qu’on peine de plus en plus à distinguer de l’extrême droite – ce gouvernement, Darmanin et ses acolytes ne font pas illusion en condamnant ici ou là une scène particulièrement choquante. Toute leur politique et toute leur rhétorique nourrissent le racisme. On ne peut pas prétendre combattre le racisme en votant une énième loi sur l’asile et l’immigration xenophobe et répresssif, en supprimant l’aide médicale d’État, en jetant un soupçon général contre toute un partie de la population, sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires :

  • témoigne avec force sa solidarité avec l’ensemble des personnes qui subissent le racisme et ce qui va avec : l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences.
  • réaffirme sa détermination à combattre le racisme sous toutes ses formes, d’où qu’il vienne et quelles que soient ses cibles.
  • se mobilise avec Unie·es contre l’Immigration Jetable, pour une politique migratoire d’accueil et la Marche pour l’égalité le 3 décembre prochain « Pour l’égalité, pour la justice, contre le racisme et contre la Loi Darmanin ».

La lutte antiraciste ne se divise pas. Le combat pour l’égalité et l’émancipation est un combat de tou·tes pour tou·tes.


Solidaires contre le racisme

Lors de son dernier congrès, l’Union syndicale Solidaires a adopté une résolution contre le racisme dont voici un extrait :
– Nous combattons le racisme sous toutes ses formes.
– Nous luttons contre l’antisémitisme inscrit dans l’histoire de la France et de l’Europe et toujours vif aujourd’hui.
– Nous combattons le racisme lié à l’histoire coloniale, à l’encontre des personnes africaines, arabes, asiatiques, antillaises, guyanaises, polynésiennes, kanaks ou réunionnaises, racisme qui touche les générations successives et qui a de lourdes conséquences sociales, répressives, discriminatoires au travail, dans l’accès au logement, aux services publics.
– Les populations ultramarines sont victimes de discriminations particulières dans les départements et régions d’Outre-mer dans l’accès aux services publics, sur les prix, les salaires (SMIC…), le développement économique.
– Nous dénonçons et combattons toute forme de discrimination liée aux croyances religieuses, notamment lorsqu’elles sont porteuses de pratiques racistes.

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antifascisme antiracisme Éducation

L’antisémitisme nous regarde : combattons-le partout, tout le temps

Une explosion d’actes antisémites

Depuis le 7 octobre, nous assistons en France et dans le monde à une multiplication terrifiante d’actes antisémites : inscriptions taguées, insultes, agressions et profanations. Le 20 octobre, à Paris, un homme a incendié la porte d’entrée d’un couple d’octogénaires sur laquelle était accrochée une mezouzah. Depuis, nombreuses sont les personnes juives en France à avoir retiré de leur porte ce symbole de protection.

Dans l’Éducation nationale, des parent·es d’élèves conseillent à leurs enfants de taire leur judéité et font part aux personnels de leur inquiétude que nos élèves de confession juive soient victimes de la haine antisémite au sein même de l’école. À l’université également, les étudiant·es juif·ves alertent sur une montée de l’antisémitisme, jusque dans les amphis, comme à Panthéon-Assas, où un enseignant a fait un salut nazi en cours et un autre a été suspendu pour avoir plaisanté sur les victimes du 7 octobre.

Regarder l’antisémitisme en face

Dans ce déferlement de haine et la cacophonie médiatique qui en résulte, avec son lot d’instrumentalisations et de récupérations, chacun·e croit connaître et reconnaître les coupables, direct·es ou indirect·es, mais personne ne regarde les victimes.

En tant qu’organisation antiraciste, ces actes nous révoltent et doivent nous révolter. Nous ne devons ni fermer les yeux ni minimiser leur gravité. L’antisémitisme en France n’est pas un phénomène nouveau ni marginal, il fait partie de l’histoire française depuis des siècles, il n’est pas apparu avec la création d’Israël.

Cette haine a ses principaux promoteurs à l’extrême-droite, mais il est naïf et dangereux de ne pas reconnaître qu’elle traverse toute la société, depuis des stéréotypes et des fantasmes conspirationnistes largement répandus, jusque dans des explosions de violence qui ne semblent jamais avoir de fin : la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990, la torture et le meurtre d’Ilan Halimi en 2006, le meurtre des trois élèves du collège Ozar Hatorah à Toulouse en 2012, la prise d’otages et l’exécution de quatre personnes juives à l’Hyper Cacher de Vincennes en 2015, les meurtres de Sarah Halimi en 2017 et de Mireille Knoll en 2018, etc.

L’antisémitisme prend aussi racine au plus haut sommet de l’État: caricatures antisémites contre Macron par Les Républicains lors de la présidentielle 2017, réhabilitation de Pétain et Maurras par Macron, de Barrès par un député LR, propos antisémites de la part de Darmanin dans un ouvrage. Ou encore Marine Le Pen qualifiant le macronisme comme un « attalisme », une « philosophie du déracinement », un « nomadisme ».

Notre solidarité légitime avec le peuple palestinien dans sa lutte pour sa décolonisation, notre lutte contre le racisme anti-Arabes et l’islamophobie, notre lutte anticapitaliste : aucun de ces engagements ne saurait justifier ou excuser de relayer et de propager des stéréotypes judéophobes, de sous-estimer le sentiment de peur et de solitude des personnes juives en France ces dernières semaines, ou encore de pratiquer le même type d’amalgames que nous combattons ailleurs.

Ainsi, l’injonction implicite ou explicite faite à l’ensemble des personnes juives à se désolidariser de la politique israélienne à chaque résurgence de la guerre israélo-palestinienne est une assignation identitaire du même ordre que celle qui vise les personnes musulmanes après chaque attentat islamiste. Une assignation que le gouvernement d’extrême-droite au pouvoir en Israël instrumentalise à son tour. Si la deuxième nous indigne ; la première doit nous indigner aussi.

La haine des personnes juives, des personnes musulmanes ou supposées musulmanes ont des mécanismes et des réalités communes, et d’autres qui leurs sont propres. Mais nous devons les considérer toutes les deux pour ce qu’elles sont : des idéologies racistes d’exclusion et de domination. Et c’est notre devoir de les combattre avec la même force.

Entrer en résistance

Pour cela, nous devons résister de toutes nos forces au projet de la droite et de l’extrême-droite qui consiste à isoler l’antisémitisme des autres racismes, voire à les opposer, et en définitive à diviser les opprimé·es pour mieux continuer leur oppression. Il faut non seulement dénoncer sans relâche les instrumentalisations, les amalgames et les récupérations, mais aussi démontrer notre solidarité pour toutes les victimes de racisme.

N’abandonnons pas l’initiative du terrain et de la rue aux organisations qui se revendiquent de « l’arc républicain », appellation totalement vide, d’autant plus quand elle prétend y inclure des partis d’extrême-droite héritiers de l’anti-dreyfusisme, du nazisme et du pétainisme.

Refusons toute complaisance ou indulgence envers tous propos et actes antisémites autour de nous, sur nos lieux de travail et dans les lieux de militantisme.

Nous exprimons notre solidarité et notre soutien aux personnes juives victimes de la haine antisémite.

Nous le redisons : l’antisémitisme est incompatible avec la lutte antiraciste et anticoloniale. Il est incompatible avec une paix juste et durable entre les Israélien·nes et les Palestinien·nes.

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antifascisme Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Tribune collective – « Nous assistons à des attaques répétées contre les associations qui défendent les exilés »

Publié le 3 novembre 2023

L’assassinat le 13 octobre dernier au lycée Gambetta d’Arras de Dominique Bernard, professeur de français, les graves blessures causées à deux personnels de l’établissement, ont plongé notre pays dans l’effroi. Face à cet acte ignoble et injustifiable, nos associations expriment à nouveau leur plein soutien aux victimes, à leurs proches, à la communauté éducative une nouvelle fois endeuillée. Dans ce contexte tragique, la tournure du débat médiatique et politique s’est révélée particulièrement alarmante pour notre démocratie, notre cohésion sociale et la protection de l’Etat de droit.

Le déferlement des préjugés et raccourcis liant, sans aucun recul ni souci d’exactitude, immigration, délinquance et terrorisme, confortant la stigmatisation des personnes étrangères, attisant les tensions et les divisions, est d’abord dramatique. Alors que le passé nous a démontré qu’on ne peut établir de lien automatique entre origine, nationalité et implication dans des attentats, alors que nombre de travaux de recherches démentent le présupposé selon lequel les personnes étrangères seraient davantage délinquantes, il est atterrant de voir à quel point amalgames et contre-vérités se diffusent dans le débat politique et médiatique, avec si peu de contradictions.

Une véritable campagne de haine

Des associations de solidarité qui s’étaient mobilisées en 2014 contre la séparation et l’expulsion du meurtrier présumé font depuis lors l’objet de critiques virulentes de certaines figures politiques ou médiatiques, qui alimentent ainsi une véritable campagne de haine, incluant des intimidations, menaces et dégradations. Depuis plusieurs années, nous assistons à la répétition d’attaques contre les acteurs du monde associatif engagés dans la défense des personnes exilées ou des droits humains ; un jour désignés complices des passeurs, un autre complices des terroristes, le lendemain menacés de voir leurs subventions coupées.

Ces attaques infondées et caricaturales contre les corps intermédiaires que sont les associations représentent une véritable menace pour notre Etat de droit et pour la vitalité démocratique de notre pays. Elles peuvent aussi mettre en danger les milliers de bénévoles et salariés qui œuvrent au quotidien dans ces associations, auprès des personnes en situation de vulnérabilité, et qui pallient bien souvent les défaillances de l’Etat. Enfin, la présentation du projet de loi asile et immigration comme débouché et solution politique miracle après le drame d’Arras, accompagnée d’une surenchère de nouvelles mesures répressives au détriment des droits fondamentaux, est une réponse inadaptée et dangereuse pour notre société.

La contestation voire le mépris affiché pour le respect par la France des conventions internationales, prônée par le ministère de l’Intérieur lui-même, et largement banalisée dans le débat politique et médiatique, témoigne d’une grave perte de repères sur ce qu’est l’Etat de droit. Alors que la période appelle apaisement et cohésion, les orientations gouvernementales nous projettent à l’inverse dans un abîme d’arbitraire, de stigmatisation et de précarisation accrue de nombreuses personnes étrangères ; des mécanismes qui ont toujours fait le lit des ressentiments et de la violence.

Nos associations en appellent au gouvernement, aux responsables politiques, à l’ensemble du corps social, pour prendre d’urgence la mesure de ces dérives majeures à l’égard de notre Etat de droit et de notre démocratie, et combattre ces injustices à venir. Et pour faire à l’inverse triompher la tolérance, l’inclusion, la solidarité et le respect des droits fondamentaux.

Liste des signataires :

  • Amnesty International France : Jean-Claude Samouiller, président
  • Anafé (Association nationale d’Assistance aux Frontières pour les Personnes étrangères) : Alexandre Moreau, président
  • Anvita (Association nationale des Villes et Territoires accueillants) : Damien Carême, co-président et eurodéputé
  • Ardhis (Association pour la Reconnaissance des Droits des Personnes homosexuelles et trans à l’Immigration et au Séjour) : Aude Rieu, présidente
  • Adde (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers) : Morade Zouine, co-président
  • CCFD-Terre Solidaire : Sylvie Bukhari-de-Pontual, présidente
  • Cimade : Henry Masson, président
  • Comede : Didier Fassin, président
  • Crid (Centre de Recherche et d’Informations pour le Développement) : Noura Elouardi, coordinatrice exécutive
  • Emmaüs France : Antoine Sueur, président
  • Fasti (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou·te·s les Immigré·e·s) : Camille Gourdeau, co-présidente
  • Fédération de l’Entraide protestante : Isabelle Richard, présidente
  • Forim (Forum des Organisations de Solidarité internationale issues des Migrations) : Mackendie Toupuissant, président
  • GAS (Groupe Accueil et Solidarité) : Philippe Dupourqué, Président
  • Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s) : Vanina Rochiccioli, Co-présidente
  • Humanity Diaspo : Rana Hamra, directrice exécutive
  • Ligue des Droits de l’Homme : Patrick Baudouin, président
  • Médecins du Monde : Florence Rigal, présidente
  • Médecins sans Frontières : Xavier Crombé, Chef de Mission France
  • Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) : Jean-François Quantin, co-président
  • Observatoire international des Prisons – section française : Matthieu Quinquis, président
  • Pantin solidaire : Carole Desheulles, présidente
  • Paris d’Exil : Oriane Sebillotte, co-présidente
  • Perou (Pôle d’Exploration des Ressources urbaines) : Jean-Michel Frodon, président
  • Polaris 14 : Bruno Tesan, co-fondateur et directeur
  • RESF (Réseau Education sans Frontières) : Armelle Gardien, coordinatrice
  • Secours xatholique : Véronique Devise, présidente
  • Sidaction : Florence Thune, directrice générale
  • Singa : Benoît Hamon, directeur général
  • Syndicat de la Magistrature : Kim Reuflet, présidente
  • Syndicat des Avocats de France : Claire Dujardin, présidente
  • Thot (Transmettre un Horizon à Tous) : Félix Guyon, délégué général
  • Tous Migrants : Anne Gautier, co-présidente
  • Union syndicale Solidaires : Cybèle David, secrétaire nationale
  • Utopia 56 : Yann Manzi, délégué général
  • VoxPublic : Jean-Marie Fardeau, délégué national
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antifascisme

Les articles parus sur VISA en octobre

Les articles parus sur VISA en octobre.
Nouvelle brochure VISA disponible mi-septembre : S’armer contre l’extrême droite – tome 2
preview Face aux risques :– de ruissellement accru des idées fascistes dans le débat politique, – de focalisation médiatique sur les thèmes chers à l’extrême droite, – d’une nouvelle progression du FN/RN aux prochaines élections, – d’une montée régulière des violences de l’extrême droite les militant.es de VISA ont compilé les agissements et les votes des… afficher en ligne.
Prises de positions syndicales sur la guerre dans la bande de Gaza
preview CGT : Stopper immédiatement le bain de sang à Gaza ! Depuis 10 jours, la population de Gaza subit des frappes terribles en représaille des actes de terreur perpétrés par le Hamas le 7 octobre dernier. La CGT a condamné sans ambiguïté cette politique du pire qui dessert la cause palestinienne. Elle ne s’étonne pas… afficher en ligne.
Commandez la brochure argumentaire de VISA : Le bilan d’un an d’imposture des 88 député.es FN/RN
preview L’un des objectifs de VISA est de fabriquer du matériel militant antifasciste et de le diffuser dans ses structures syndicales adhérentes afin de vous aider dans la lutte antifasciste et la propagation des idées d’extrême droite dans le monde du travail. Notre dernière brochure, parue en septembre 2023, fait le bilan d’un an de présence… afficher en ligne.
Israël Palestine : mobilisation la plus large possible pour la paix, la protection des populations civiles et un cessez le feu immédiat
preview Meeting à l’appel de la LDH, avec participation du RAAR Jeudi 26 octobre de 19h à 21h (accueil à partir de 18h30) salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin 75011 Paris. Venez nombreux-sesInscription obligatoire https://www.ldh-france.org/meeting-pour-la-paix/?fbclid=IwAR3FOuxh-z9axapOOGedVxGVFDbuGgu6B7BvkpxrgkrI9hJVEMfyKUFgu7cDes crimes de masse, visant essentiellement des populations civiles, ont été commis les 7 et 8 octobre par des milices lourdement… afficher en ligne.
Communiqué FSU : Soutien à Sophie Djigo, professeure de philosophie
preview La FSU apporte son soutien total à notre collègue Sophie Djigo, professeure de philosophie dans l’académie de Lille, une nouvelle fois la cible de menaces de la fachosphère. En janvier dernier, alors qu’elle préparait, dans le cadre d’un projet interdisciplinaire sur le thème de l’exil et des frontières, une sortie pédagogique à Calais et des… afficher en ligne.
SUD Éducation : Courrier au Ministre sur les attaques de l’extrême droite contre l’éducation à la sexualité
preview Les équipes de SUD éducation ont vu la résurgence importante des tensions concernant les séances d’éducation à la sexualité à l’École ces dernières semaines. SUD éducation a écrit au Ministre de l’Éducation nationale pour l’alerter sur la situation que vivent nos collègues. Le courrier de SUD éducation Monsieur le Ministre, Ces dernières semaines ont vu… afficher en ligne.
Communiqué intersyndical CGT, SNES, SNEP, SUD éducation et UNSA : L’extrême droite n’a rien à faire dans nos établissements !
preview Mardi 19 septembre 2023, deux députés du Rassemblement National ont tenté de pénétrer dans l’enceinte du lycée Utrillo (Stains), sans y être invités, accompagnés des caméras et micros de médias habitués à propager leurs idées. La vigilance de la direction a permis de les maintenir hors de l’établissement. Ils sont restés devant le lycée en… afficher en ligne.
Intrersyndicale éducation : Menaces de l’extrême-droite, un impératif, la protection des personnels, des écoles et des établissements
preview Nos organisations syndicales sont engagées dans un travail collectif contre l’extrême droite. Ses idées sont dangereuses pour la démocratie, le monde du travail. L’extrême droite a aussi une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école. Depuis plusieurs mois, elle mène une offensive contre l’École et ses personnels. Plusieurs de nos collègues ont été la cible d’insultes… afficher en ligne.
Communiqué intersyndicale éducation du Rhône sur le rassemblement lyonnais en mémoire de Dominique Bernard
preview L’Intersyndicale Éducation du Rhône souhaite revenir sur le rassemblement lyonnais en mémoire de Dominique Bernard, le professeur tragiquement assassiné à Arras. Contrairement à une rumeur qui a pu circuler, aucun·e militant·e de Solidaires ni de Sud Éducation n’a agressé qui que ce soit au cours du rassemblement du 16 octobre, qui a réuni un millier… afficher en ligne.
Communiqué du MRAP : Honteuse récupération d’un crime odieux
preview Vendredi 13 octobre, un homme armé de couteaux a tué un enseignant et fait trois blessés au lycée Gambetta, à Aras. Alors que nous allons commémorer l’assassinat, le 16 octobre 2020, de Samuel Paty, le MRAP est bouleversé et indigné par ce crime ; il présente à la famille et à ses collègues ses plus… afficher en ligne.
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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation Lecture

Mardi 7 novembre Avant première sortie du livre Quand l’extrême droite rêve de faire école

À l’occasion de la sortie du livre de Grégory Chambat Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale aux éditions du Croquant, SUD Éducation 78 et Solidaires 78 vous invitent à une rencontre le mardi 7 novembre à partir de 19 h 30 à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay.

Entrée libre et gratuite.

Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale aux éditions du Croquant, 130 p., 10 €.
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Accidents du travail Actu Solidaires 78 antifascisme Conditions de travail Culture Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Idées, débats, cultures Lecture Luttes féministes Retraites

Programme des accueils Solidaires 78 novembre & décembre 2023

Programme prévisionnel des accueils Solidaires 78, tous les mardis de novembre à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, sur d’autres sites en décembre

(sous réserve de modifications liés à l’actualité)


Mardi 7 novembre : Enquête ouvrière  suivi d’une rencontre pour la sortie du livre Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale (avec pot/buffet) – Entrée libre et gratuite, ouvert à tou·tes. (couv. ci-dessous)


Mardi 14 novembre : travail sur les Que faire ? de Solidaires 78 (souffrance au travail, accident de travail / de service)


Mardi 21 novembre : lecture en arpentage du livre 10 questions sur l’antifascisme, La Horde, Libertalia.


Vendredi 24 novembre : rencontre à la librairie Féministes, luttes de femmes, luttes de classes.


Mardi 28 novembre : Débats – échanges “Quel syndicalisme dans le Mantois après la mobilisation contre la réforme des retraites ?”


Mardi 5 décembre (attention changement de lieu, la librairie ne pouvant nous accueillir en décembre) :

Au 64, rue Maurice-Braunstein, salle Guy Mainière
https://www.openstreetmap.org/#map=19/48.99785/1.70525&layers=N

Rencontre puboique Souffrances au travail


Mardi 12 décembre : 

Rencontre intersyndicale Quel bilan d ela lutte contre la réforme des retraites dans le Mantois

Au 64, rue Maurice-Braunstein, salle Guy Mainière


Mardi 19 décembre (lieu à définir) : Repas partagé de fin d’année

Au 64, rue Maurice-Braunstein, salle Guy Mainière

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antifascisme

La lettre mensuelle antifasciste de VISA

Les articles parus sur VISA en août.
VISA 73-74 : AGIR SYNDICALEMENT CONTRE L’EXTRÊME DROITE
preview VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes) est une association intersyndicale composée de plus de 120 structures syndicales : l’Union Syndicale Solidaires et plusieurs de ses syndicats, la FSU et plusieurs de ses syndicats, des fédérations et des syndicats de la CGT, de la CFDT, de la CNT-SO, de la CNT et du Syndicat de la… afficher en ligne.
À Bourges l’extrême droite agresse encore des militant·e·s de solidaires
preview Samedi 23 septembre à l’angle des rues d’Auron et Jean François Deniau en se rendant à un rassemblement, deux de nos camarades ont été la cible d’intimidations, d’insultes et de vol. Les cinq agresseurs sont clairement identifiés comme membres de l’extrême droite Berruyère. Une fois de plus l’extrême-droite tombe le masque et montre son visage… afficher en ligne.
RASSEMBLEMENT ANTIFASCISTE Les Herbiers (85) – 2 septembre
preview Le samedi 2 septembre aura lieu aux Herbiers (85) une manifestation de l’ultra-droite fasciste organisée par des associations et collectifs royalistes, révisionnistes, catholiques intégristes, LGBT+phobes… Ce regroupement se veut ouvert au public afin de propager ses idéologies haineuses, discriminatoires, violentes et révisionnistes. Un très bref aperçu des invité·es d’honneur de l’événement : Les Herbiers, c’est cette petite ville du bocage de… afficher en ligne.
Intersyndicale de l’Allier : Les royalistes d’action française réunis dans l’Allier pour préparer leurs actions (violentes)
preview Les organisations syndicales la CGT, FSU, Solidaires de l’Allier, attachées à des valeurs de démocratie, de liberté et contre toute forme de discrimination s’expriment avec force à travers ce communiqué pour dénoncer le camp de « formation de l’Action Française » qui s’est tenu au château de Fourchaud, sur la commune de Besson. Ce bâtiment… afficher en ligne.
PAS DE PLACE POUR L’ANTISÉMITISME SUR LES SCÈNES DE CAEN ! DIEUDONNÉ, RESTE CHEZ TOI !
preview Le vendredi 22 septembre 2023 Dieudonné prévoit de se produire à Caen. Dieudonné est un antisémite récidiviste, condamné pour incitation à la haine raciale à plusieurs reprises. Sur scène il rit des chambre à gaz, admire Pétain, fait des saluts nazis. Acolyte du polémiste fasciste Alain Soral, Dieudonné cultive un entourage fermé et sectaire qui… afficher en ligne.
Intersyndicale de la Marne : communiqué contre le RN à la foire de Châlons-en-Champagne
preview La Foire de Chalons en Champagne est un rendez-vous commercia, mais aussi un lieu de rencontres et d’ecnanges avec le monde économique et politique. Ainsi plusieurs personnalités politiques seront presentes a Chalons en Champagne dans le période entre le 1 et le 11 septembre 2023 Un d’entre eux. qui est le président du Rassembiement National… afficher en ligne.
Avant-Première du film “Béziers, l’envers du décor”
preview Samedi 30 septembre à 18H à la CIMADE de Béziers (14 rue de la Rotonde) Film soutenu par la Ligue des Droits de l’Homme de Béziers Construit en deux parties : 18H-19H30 1ère partie Buffet dinatoire organisé par l’association ACHM (association contre le harcèlement moral et la souffrance au travail) 20H30-22H 2ème partie et débat avec le réalisateur… afficher en ligne.
Intersyndicale éducation : Déclaration intersyndicale suite à l’audition du bilan de rentrée à l’Assemblée Nationale
preview Nos organisations FSU, UNSA Education, Fnec-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, Snalc et Sud Éducation ont participé mercredi 20 septembre à une table ronde sur la rentrée 2023 dans le 1 er et le 2d degré organisée par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Toutes nos organisations ont pointé les problèmes rencontrés… afficher en ligne.
Intersyndicale éducation 93 : L’extrême-droite n’a rien a faire dans nos établissement
preview Mardi 19 septembre 2023, deux députés du RN ont tenté de pénétrer dans l’enceinte du lycée Utrillo (Stains), sans y être invités, accompagnés de caméras et micros de média d’extrême droire dont la rédaction d’articles mensongers et racistes est le fond de commerce. La vigilance de la direction, dont nous saluons la probité, a permis… afficher en ligne.
Nouvelle Brochure de VISA : S’armer contre l’extrême droite. Tome 2. Bon de commande
preview La nouvelle brochure de VISA est maintenant disponible ! Commandez là en envoyant le bon de commande ci-dessous à assovisabis@gmail.com ! afficher en ligne.
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antifascisme Défense de nos libertés

14 octobre à Trappes débat LDH Extrême droite : défi global pour nos droits, riposte locale

L’extrême droite de plus en plus menaçante dans une politique de restriction des droits et des libertés

Face à des actions, intimidations et violences développées récemment dans les Yvelines, divers secteurs toujours plus nombreux ont été visés , et notamment :

  • Espaces dédiés à l’accueil des sans-abris, demandeurs d’asiles, réfugiés
  • Lieux de culture et d’enseignement, médias, universités, théâtres
  • Organisations,syndicats et associations qui sont les garants de la vie démocratique
  • Agressions physiques contre des personnes, à raison d’une identité d’origine, d’adhésion ou de genre, réelle ou présumée

C’est la déstabilisation de toute l’architecture institutionnelle qui contribue à installer et à garantir l’accès aux droits et libertés pour toutes et tous sur la base d’un principe d’égalité qui est visée par l’extrême droite.

Nous avons besoin d’échanger, de nous coordonner localement et de mettre en commun nos expériences et nos capacités de mobilisations.

C’est pourquoi nous vous invitons, dans un premier temps, à participer au débat organisé par la fédération des Yvelines de la Ligue des droits de l’Homme,

le 14 octobre 2023 de 15h à 17h

Maison des associations Espace 1901

22, rue Maurice Ravel, 78190 Trappes

Le thème en sera :

Extrême droite : défi global pour nos droits, riposte locale

Catégories
antifascisme Éducation

Attaque contre l’éducation affective et sexuelle : beaucoup de bruit pour presque rien !

Ces derniers mois, les attaques contre les projets d’éducation à la vie affective et sexuelle mis en place dans les établissements scolaires se sont multipliées. Cette campagne est nourrie par des mensonges et la diffusion de fake news qui déforment complètement la réalité du terrain des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle mises en place dans les écoles, collèges et lycées, quand elle est mise en place !

En Belgique, la mobilisation des intégristes religieux et de l’extrême droite contre un projet de décret relatif à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (“Evras”) a conduit à l’incendie de plusieurs écoles. En France, sous l’impulsion des groupes de “Parents vigilants”, portés par les partisan·es d’Eric Zemmour, c’est une véritable campagne de désinformation à destination de l’opinion publique, et de pression sur la communauté éducative qui s’intensifie depuis la rentrée, avec en ligne de mire les élections des représentant·es de parents d’élèves du mois d’octobre.

Pourtant, institutions et organisations  cèdent à ces sirènes réactionnaires :    

– en ne soutenant pas systématiquement les équipes éducatives voire en entravant leur travail, comme cela a été par exemple le cas en Ariège où le DASEN a interdit l’intervention du Planning familial dans les écoles, malgré son agrément par le Ministère et son expertise reconnue pour produire des contenus adaptés à chaque public ;    

– en relayant cette campagne nauséabonde sur nos boîtes professionnelles comme l’a fait Action & Démocratie ;    

– en mettant en doute la pertinence d’une éducation à la vie affective et sexuelle abordant toutes les orientations sexuelles et identités de genre, comme l’a fait le Président Macron lors d’une interview s’agissant des écoles et du collège. C’est pourtant bien en abordant dès le plus jeune âge la question du consentement, du respect de l’intégrité physique, de la diversité des orientations amoureuses et des identités de genre que l’on œuvre à un véritable épanouissement personnel, débarrassé de rapports oppressifs et de normes étouffantes. C’est aussi pendant les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle que l’école peut identifier et prévenir les violences sexistes et sexuelles qui menacent les élèves, notamment l’inceste.    

Derrière ces attaques en règle contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, sous couvert d’intérêt de l’enfant, il y a le refus de lutter contre les stéréotypes sexistes et les oppressions qu’ils produisent, la volonté d’imposer la norme hétérosexuelle et cisgenre comme seul horizon “naturel”.    

Derrière la mise en cause de sites dédiés comme « onsexprime » de Santé publique France, il y a le déni de la nécessité d’une politique d’information et de prévention sur les questions de sexualité, alors même qu’à l’âge de 12 ans, selon un récent rapport de l’ARCOM, plus de la moitié des garçons consulte régulièrement des sites pornographiques.    

Assurer une éducation à la sexualité est une des missions de l’école, inscrites dans le Code de l’Éducation (articles L 121-1 et L 312-16) et au lieu de céder à des « paniques morales » infondées et réactionnaires, notre  institution et toute la communauté éducative doit plutôt se préoccuper de l’effectivité de ces séances, qui ne sont le plus souvent pas mises en place faute de moyens et de politique volontariste.

À ces attaques contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, s’est également ajouté en cette rentrée un appel du collectif “Parents vigilants” à intégrer les listes de parents élu·es. Les militant·es d’extrême droite sont encouragé·es par ce collectif à intervenir en conseil d’école ou en conseil d’administration des établissements scolaires et auprès des autres parents d’élèves.

SUD éducation dénonce cette intrusion réactionnaire au sein de l’école, apporte son soutien aux équipes éducatives qui mettent en place ces séances avec le souci de les adapter au mieux à chaque public, et défend avec force la nécessité d’une éducation à la vie affective et sexuelle de l’école à l’université. SUD éducation dénonce également l’entrisme de l’extrême droite au sein des instances scolaires.SUD éducation a interpellé le Ministre de l’Éducation nationale afin qu’il se tienne aux côtés des personnels contre cette offensive réactionnaire.

SUD éducation revendique :

  • – l’effectivité des séances d’éducation à la sexualité prévues dans les textes officiels et la prise en compte dans ces séances d’une perspective non hétérocentrée et cisgenre, qui mette sur un pied d’égalité toutes les orientations sexuelles et toutes les identités de genre ;
  • – la réintégration du concept de genre dans les textes officiels et sa prise en compte dans des programmes élaborés par la communauté éducative ;
  • – la mise en place de dispositifs permettant aux élèves de réfléchir aux discriminations et de déconstruire les stéréotypes.
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