Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.
Les pesticides sont une menace pour de nombreux travailleurs et travailleuses, que ce soit dans les entreprises qui les produisent, qui les transportent, dans le monde agricole, chez les fleuristes… Ils font aussi des ravages sur les habitant∙es qui vivent à proximité ou qui les consomment dans l’alimentation ou dans l’eau. Ils sont à l’origine de cancers d’origine professionnelle et environnementale. Une enquête organisée par l’association Avenir Santé Environnement a ainsi révélé en octobre dernier la présence de traces de pesticides dans les cheveux et l’urine de 72 enfants près de La Rochelle, dont 14 interdits, avec une suspicion de lien avec un cluster de cancers pédiatriques.
L’usage de pesticides fait partie des activités humaines responsables de la sixième extinction de masse. Préserver la biodiversité, et notamment les insectes pollinisateurs, est une nécessité, y compris pour notre survie alimentaire.
C’est pourquoi nous nous opposons à tous les retours en arrière sur la réglementation actuellement portés par la FNSEA et repris par des politiques toujours plus nombreux et nombreuses, qui votent la réintroduction des néonicotinoïdes et des reculs sur les normes environnementales dans la loi d’orientation agricole, au mépris des enjeux de santé publique.
Nous condamnons le double jeu de l’Union européenne, première région productrice et exportatrice de pesticides. Celle-ci exporte des molécules agrotoxiques dont elle interdit pourtant la consommation sur son territoire, pour ensuite importer les produits traités. Nous nous opposons aux accords de libre-échange qui nourrissent ce système.
Le chlordécone, pesticide non biodégradable utilisé en Guadeloupe et en Martinique pour la culture de la banane, interdit en 1990 dans l’Hexagone et seulement 3 ans plus tard dans les Antilles, menace encore plus de 90 % de la population actuelle. Cette substance très pathogène pour la santé humaine est présente dans les sols et la mer. La population y est exposée pour des siècles encore. Aucune action ni réparation de la part du gouvernement français ne sont pour autant envisagées. Ce sujet mériterait d’être débattu dans une future Commission “Vérité et Réparations”.
Nous exigeons une autre agriculture, à rebours du modèle productiviste et concurrentiel imposé aujourd’hui, qui rend très difficile le non-recours aux pesticides. C’est le même modèle qui entretient la précarité dans le monde agricole, qui menace notre environnement, notre santé, celle des agriculteurs∙trices et de leurs salarié∙es. Les coûts de la transition vers un autre modèle agricole doivent être pris en charge collectivement, au lieu d’être supportés par les travailleurs et travailleuses seulement. Les agriculteurs et agricultrices doivent être accompagné∙es. Les entreprises qui fabriquent ou manipulent des pesticides doivent se reconvertir. Une véritable rupture écologique ne peut se faire sans conquête de nouveaux droits, tels qu’un nouveau statut du salarié∙e de la transition écologique, qui assure non seulement la formation mais aussi le maintien des conquis sociaux entre deux emplois et d’un emploi à l’autre.
C’est pourquoi nous rejoignons l’appel à manifester lancé par Extinction Rébellion et Scientifiques en Rébellion le 5 avril 2025 à Paris, à 14h au Muséum national d’histoire naturelle vers le Ministère de la Santé, en lien avec la journée mondiale de la santé du 7 avril. Soyons nombreuses et nombreux pour défendre notre santé et notre environnement !
Depuis sa création le 10 juillet 2024, notre collectif n’a cessé d’organiser la mobilisation contre la fermeture programmée de l’agence postale de Gassicourt. Nous avons d’abord contacté la direction départementale de La Poste qui est restée sourde jusqu’à présent. Nous avons été reçu en audience par Monsieur le Sous-prefet ainsi que par les élus concernés (maire de Mantes-la-Jolie et député de la 8° circonscription) au cours desquelles il leur a demandé d’intervenir. Nous avons organisé plusieurs dizaines d’initiatives – présence tous les jeudis après-midi et plusieurs samedis matin de rencontres avec les usagers. Nous sommes intervenus pour rappeler nos revendications lors des conseils municipaux à Mantes-la-Jolie. L’agence qui devait fermer le 1° juillet 2024 puis le 1° janvier puis début février 2025 est toujours ouverte à ce jour, signe que la mobilisation des Gassicourtois ne laisse pas indifférents « les décideurs ». NOUS NE LÂCHERONS PAS Forts aujourd’hui de la confiance de plus de 1.500 signataires de notre pétition, nous réclamons une poste de plein exercice à savoir : – Le maintien de notre agence avec tous ses services postaux (lettres et colis) et bancaires (dont le distributeur automatique de billets – DAB) que n’assure pas le « point poste » France Services (pas de service bancaire ni d’ouverture le samedi matin). – L’ouverture de notre agence tous les jours de la semaine matin et après-midi, le samedi matin et l’arrêt des fermetures intempestives que provoquent le manque de personnels tant que La Poste refusera d’embaucher.
Nous demandons à nouveau que la direction départementale de La Poste nous accorde un rendez-vous afin que nous puissions développer les arguments mis en avant par les usagers eux-mêmes: proximité dans un quartier de plus de 10.000 habitants, respect de la confidentialité, accompagnement dans les démarches et conseils pour les personnes âgées, accès au compte bancaire pour les bénéficiaires du RSA, maintien d’un des deux seuls distributeurs automatiques dans notre quartier, les subventions d’état qui doivent servir à embaucher …
Le mépris que continue d’afficher la direction départementale de La Poste n’est pas acceptable.
Nous appelons les Gassicourtois à poursuivre leur mobilisation autour de notre pétition et des initiatives que nous organisons régulièrement.
Le samedi 5 avril à partir de 10h00 devant la poste de Gassicourt, nous appelons toutes celles et tous ceux qui partagent notre refus de cette fermeture à venir nous rencontrer autour d’un petit déjeuner citoyen et à participer sur la lancée à 11h00 à une réunion en public pour décider ensemble des suites que nous donnerons à notre action. Nous sommes tenaces . Nous ne lâcherons rien parce qu’il en va de l’intérêt des Gassicourtois à disposer d’un véritable service public de proximité.
Edité par l’Institut d’Histoire Sociale Mines-Energie, il retrace la vie du Syndicat du Personnel de la Production et du Transport d’Énergie de la Région Parisienne et inclue un chapitre sur l’histoire sociale d’EDF Porcheville et ses 2 centrales charbon (1954-1993) et fuel (1968 -2017).
Des moments d’histoire locale et internationale
1990, bataille d’ampleur régionale menée avec certains élus pour l’installation d’une usine de service public d’incinération des ordures ménagères sur les terrains de l’ancienne centrale charbon. 2006, retentissement international de l’affaire des Polonais payés 2 euros de l’heure et logés dans un immeuble sur de simples matelas à même le sol (un des salariés polonais viendra spécialement de Varsovie pour témoigner), avec au final une victoire en justice ordonnant l’application des salaires français.
La dénonciation du poison de l’amiante qui ravage les poumons de nombreux salariés et qui les tue comme Serge en 2005 à 53 ans.
L’éprouvant combat mené à partir de 2011, pour dénoncer des faits de harcèlement moral et sexuel de la part d’un cadre de la centrale qui sera finalement condamné en correctionnel.
Et plein d’autres récits, témoignages et portraits parfois émouvants, parfois drôles. Le 8 avril En présence de l’auteur René Gaudy, des élu-es locaux, en coopération avec la librairie La Nouvelle Réserve et la ville de Limay. Expositions, stands associatifs, échanges sur la mémoire sociale du site, mais aussi sur son avenir.
Le mardi 8 avril, SUD éducation 78 organise un stage Écologie et pédagogie à la Nouvelle Réserve à Limay.
Nous espérons être nombreuses et nombreux pour ce stage pédagogique et syndical !
Pour vos questions ou demande de précisions et pour nous informer que vous vous êtes inscritEs : sudeducation78@ouvaton.org
N’hésitez pas à diffuser l’affiche autour de vous et à la mettre dans vos établissements !
Stage Écologie et pédagogie – Face à l’urgence climatique, quelles pratiques pédagogiques, quelles interventions syndicales ?
La crise écologique s’intensifie. Les plus riches en portent essentiellement la responsabilité, et pourtant ce sont les plus pauvres qui en subissent et subiront les conséquences de plein fouet. L’urgence climatique est une réalité. Nous sommes toutes et tous concernéEs, en tant qu’habitantE, parentE, militantE, personnels de l’Éducation. En ce sens, le combat écologique fait partie intégrante de l’action syndicale.
Dans l’éducation, il nous appartient d’en faire prendre conscience aux jeunes et de les préparer aux transformations qui nous attendent. Quels leviers avons-nous pour imposer des mesures de justice sociale et environnementale ? Comment intégrer les questions écologiques dans nos enseignements ?
Au programme…
Matinée
🌍 Écologie et pédagogie ? Quelles significations, quelles réalités dans nos établissements ?
🌍 La crise environnementale : où en est-on, comment en parler dans nos établissements, avec les collègues ou les élèves, quelles revendications construire ?
🌍 Débat : que fait l’Éducation nationale des questions écologiques ?
Midi – Repas avec Mandolines, le local dans le bocal, un service de traiteur pour une cuisine vertueuse et créative, avec des produits locaux et de saison. La moitié du repas est prise en charge par le syndicat.
Après-midi
🌍 La classe dehors : utiliser l’environnement proche comme outil d’enseignement et d’émancipation.
🌍 Introduction à la pédagogie critique sous l’angle de l’écologie : en quoi la question écologique croise-t-elle la question des dominations et des oppressions ? Comment introduire des questionnements écologiques critiques dans nos cours ?
🌍 Dans nos pratiques, comment intégrer des réflexes écologiques à transmettre à nos élèves ?
Conçu par un collectif pluriel de militant·es, ce nouvel agenda participatif des luttes et des mouvements sociaux franciliens est le vôtre, le nôtre ! À nous de le faire battre au rythme du mouvement social !
Vous pouvez dès maintenant y annoncer des manifs, des rassemblements de soutien, des conf, des soirées…
Rendez vous pour une présentation, mais surtout se rencontrer et partager un moment convivial, ce vendredi 10 décembre à 19h au Lieu-Dit (6 rue Sorbier Paris 20ème). Trouvez ici l’événement Facebook à partager.
On compte sur vous pour partager et propager cette invitation !