Librairie La Nouvelle Réserve, de 17 à 19 h, ouvert à toustes, entrée libre et gratuite

Librairie La Nouvelle Réserve, de 17 à 19 h, ouvert à toustes, entrée libre et gratuite

Partout dans le monde, au travail, à la maison, dans la rue : les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes et aux minorités de genre restent une réalité insupportable. Elles ne viennent pas de nulle part : elles découlent d’un système de domination : le patriarcat ! Violences conjugales, violences sexuelles, violences sexistes au travail, violences intra-familiales touchent en immense majorité les femmes. Ce système patriarcal qui les génère et les perpétue est la première cible de la lutte à mener. Depuis plusieurs années, Macron se contente de modifications juridiques à la marge sur ce sujet, sans donner les véritables moyens d’éradiquer ces violences. Nous pouvons, nous devons agir !








Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux.
Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.
Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.
Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.
En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co- victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.
Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.
160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes, y compris de violences conjugales.
La montée de l’extrême droite en Europe et dans le monde constitue une menace majeure pour les droits des femmes et en France, le danger de son accession au pouvoir n’est pas écarté. Ces droits sont attaqués dès que l’extrême droite est au pouvoir.
Depuis quelque temps, elle prétend lutter contre les violences faites aux femmes. Sous couvert de défendre certaines d’entre elles, ces mouvements exploitent la question des violences sexistes à des fins racistes et fémonationalistes, ne s’indignant que selon l’origine, la nationalité ou la religion réelle ou supposée des agresseurs. Dans ce climat délétère, les femmes portant le voile sont de plus en plus souvent la cible d’agressions dans la rue, dans les médias, comme dans les discours politiques.
Derrière les slogans et les postures prétendument féministes, l’extrême droite ne défend ni la liberté des femmes, ni leur émancipation, ni l’égalité, et se désintéresse profondément de la réalité et des droits des femmes qui luttent dans le monde.
Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons et les hommes continueront de perpétrer des violences
Nous appelons à participer aux mobilisations à l’occasion de la journée internationale des droits des enfants et pour le jour du souvenir trans (TDoR).
Contre les violences faites aux femmes et aux filles, les violences sexistes et sexuelles, manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !
Premières signataires au 25 Octobre 2025
Union syndicale Solidaires, ACDI Cameroun , ActionAid France, Assemblée des Femmes, Attac France, CGT confédération Générale du Travail, CNT-SO Éducation/Recherche, Coalition féministe et enfantiste pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles, Collectif National pour les Droits des femmes, Collectif des Féministes Narbonnais.es , Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), CRID, Égalités, Excision parlons-en !, FAGE, FEMEN France, Femmes Égalité , Femmes Solidaires, Femmes Solidaires 80, Fondation Copernic, Force Féministe (57), France Amérique latine FAL , FSU, Genre et altermondialisme , Iran Justice , Las Rojas Paris, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement de la Paix, Mouvement des femmes kurdes, Organisation de Solidarité Trans (OST), UNEF le syndicat étudiant, Union des femmes socialistes SKB, Union Étudiante , Visa – Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes.
En soutien
Génération-s, L’APRÈS , La France insoumise, Les Jeunes de L’APRÈS, NPA-l’Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Socialisme ou Barbarie France, Réseau coopératif Gauche Alternative, Union communiste libertaire
Une rencontre “Médias et extrême droite : construire les résistances”, qui aura lieu samedi 29 novembre à la Bourse du travail de Paris, rue du château d’eau, de 9h30 à 17h30Il s’agit d’une initiative unitaire VISA, ACRIMED, SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes.

Sont prévues 4 tables-rondes et une action de solidarité avec les journalistes de Gaza :
10h à 11h15 : Banalisation du vocabulaire et des thématiques d’extrême droite dans les médias avec Pauline Perrenot (Acrimed), Samuel Bouron (chercheur), Sébastien Fontenelle (Blast)
11h30 à 12h45 : A l’international, les journalistes face à l’extrême droite au pouvoir avec Pablo Aiquel (Fédération européenne des journalistes), Dominique Pradalié (Fédération internationale des journalistes) et des journalistes étranger-es *
12h45 : Solidarité avec les journalistes de Gaza
14h à 15h15 : comment enquêter aujourd’hui sur l’extrême droite avec Marie Allenou (Rue 89), Thomas Lemahieu (L’Humanité), la rédaction de Streetpress et le collectif Hors Cadre
15h30 à 16hh45 : les résistances syndicales et sociales face aux offensives de l’extrême droite sur les médias avec les collectifs anti Bolloré, Agnès Briançon (SNJ Le Dauphiné libéré – EBRA), Emmanuel Vire (SNJ-CGT Prisma Media), Agnès Duperrin (CFDT Bayard Presse)
Les mobilisations engagées depuis septembre ont d’ores et déjà permis de faire bouger les lignes. Alors que le débat budgétaire va entrer dans la dernière ligne droite mi-décembre, nous devons enfoncer le clou pour faire barrage au budget d’austérité et obtenir plus de justice fiscale, sociale et environnementale. Le 2 décembre, enterrons les mesures anti-sociales et gagnons l’augmentation des salaires.
Nos grèves, actions et manifestations ont permis des modifications substantielles du projet de budget Bayrou qu’avait repris à son compte Lecornu :
✖-suppression des deux jours fériés
✖gel des pensions de retraite
✖gel des minimas sociaux
✔suspension/ décalage de la réforme des retraites
Ces avancées prouvent que la mobilisation paie. Mais le compte n’y est pas ! La suspension de la réforme des retraites est un premier pas dont la suite logique doit être l’abrogation de la réforme Borne et le retour à 60 ans et à 37,5 annuités de cotisation. Pour financer nos retraites, Solidaires exige la fin des exonérations de cotisations sociales patronales, l’égalité salariale femmes/hommes…
Alors que les entreprises du CAC 40 réalisent des bénéfices records qui se chiffrent en milliards d’euros, nos salaires ne suivent pas. Pire, les plans de licenciement se multiplient dans des entreprises qui font des bénéfices dans le seul but de maximiser les dividendes versés aux actionnaires. Pour la justice sociale et fiscale nous exigeons :

Un nouveau site pour recenser les mobilisations locales à consulter ici
Ami·es ! Vous l’attendiez ?
L’AMI, l’Agenda Militant Indépendant est enfin arrivé !
Conçu par un collectif pluriel de militant·es, ce nouvel agenda participatif des luttes et des mouvements sociaux franciliens est le vôtre, le nôtre ! À nous de le faire battre au rythme du mouvement social !
Vous pouvez dès maintenant y annoncer des manifs, des rassemblements de soutien, des conf, des soirées…
Rendez vous pour une présentation, mais surtout se rencontrer et partager un moment convivial, ce vendredi 10 décembre à 19h au Lieu-Dit (6 rue Sorbier Paris 20ème). Trouvez ici l’événement Facebook à partager.
On compte sur vous pour partager et propager cette invitation !
L’équipe AMI,