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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Éducation – Grève le 26 janvier : battons nous pour nos salaires !

Battons-nous pour nos salaires !

{{{Battons-nous pour nos salaires !}}}

Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel·les) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un·e professeur·e des écoles ou d’un·e certifié·e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !
Dans le même temps, certain·es agent·es comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.


{{Des inégalités hommes / femmes qui persistent}}

Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.

{{Pour SUD éducation, il est urgent d’obtenir satisfaction sur les revendications immédiates :

  • l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels ;
  • l’intégration des primes et indemnités au salaire ;
  • une augmentation significative des salaires, d’autant plus forte que le salaire de l’agent·e est bas, pour réduire les inégalités salariales.

SUD éducation revendique également dans le cadre du projet d’égalité salariale qu’elle porte : avec l’Union syndicale Solidaires, une augmentation du Smic à 1 700 € nets ; la titularisation sans condition de concours ni de nationalité à temps plein de tous les personnels contractuels de l’Éducation nationale.}}

{{AESH : en grève le 26 janvier !}}

Lorsqu’on parle de l’école inclusive, ou de la bienveillance on sait bien que les AESH ont un grand rôle à jouer ; elles/ils sont des actrices/acteurs indispensables pour que les élèves en situation de handicap puissent poursuivre une scolarité comme tout un chacun.
Les personnes accompagnant les élèves en situation de handicap font partie de la communauté éducative et participent très activement aux bien-être physique et moral des élèves qu’elles/ils accompagnent durant leur parcours scolaire dans le 1er et 2e degré pour la voie classique mais n’oublions pas les parcours professionnels (accom­pa­gner l’élève lors de ses premières journées de stage…).

Imaginez une journée sans AESH, pas d’enfants en situation de handicap dans les écoles… Pourquoi celles/ceux qui veillent à ce que les enfants et les personnes handicapées ne soient pas exclues du système d’enseignement général et professionnel sont si maltraité·es voire méprisé·es.

{{Les AESH, personnels les plus précaires dans l’Éducation nationale.

Nous, AESH, demandons :

  • L’abandon des PIAL qui désorganisent notre travail et ne nous permettent pas de suivre au mieux nos élèves.
  • La titularisation sans condition des AESH par la création d’un statut de fonctionnaire et d’un métier d’éducateur/trice scolaire spécialisé(e), car nous ne faisons pas qu’accom­pa­gner l’élève, nous lui apportons une aide personnalisée et adapté à son handicap.
  • Un salaire à 1 700 € net en début de carrière, afin de vivre dignement de notre travail.
  • La reconnaissance d’un temps plein à 24 heures d’accompagnement plus les heures de travail invisible préparation des adaptations, suivi, coordination, formation, réunions d’équipe, projets, etc.
  • Une réelle formation initiale et continue, afin que l’on puisse au mieux accompagner les élèves.}}

{{Prof’docs : en grève le 26 janvier !}}

Non à la discrimination
des professeur·es-documentalistes !

Encore appelé·es familièrement « dames du CDI », les professeur·es-documentalistes subissent une véritable discrimination dans l’Éducation nationale. Alors que leur mission est clairement celle d’enseigner, ces 11 800 personnes sont toujours considérées comme des sous-enseignant·es. Faut-il y voir la conséquence d’une très grande féminisation (87 %) de ce métier ?

Les inégalités de traitement sont multiples et bien documentées*. Il faut rappeler la scandaleuse absence d’agrégation en Documentation (alors que le Capes de cette même discipline existe depuis 30 ans), et des heures supplémentaires et indemnités inférieures à celles des autres enseignants. Ce qui aboutit à une rémunération inférieure pour les professeur·es-documentalistes.

Plus récemment, le ministre refuse d’octroyer aux prof’docs la « prime d’équipement infor­ma­tique » accordée à tous les autres enseignants. Les motifs invoqués (« pas devant élèves » ou « ils ont un poste informatique sur leur lieu de travail ») sont aussi stupides que malhonnêtes.

Il s’agit là d’une véritable discrimination de genre, héritée des stéréotypes d’un autre siècle, qui enfreint notre Constitution nationale. Alors que les prof’docs ont mission d’éduquer aux valeurs républicaines à leurs élèves et de lutter contre les discriminations, ils/elles subissent­ quotidiennement ces discriminations.

Avec Sud éducation, mettons fin à ces discriminations,
exigeons l’égalité de traitement de tou·tes les enseignant·es !

{{{AED : en grève le 26 janvier !}}}

Depuis le début de la crise sanitaire les assis­tant·es d’éducation (AED, AP et APS) sont en première ligne dans les écoles et établissements.
Nos conditions de travail se sont considérablement dégradées avec la multiplication des tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination. Pas de limitation du brassage pour celles et ceux qui doivent gérer l’urgence et jongler avec le manque d’effectifs !
Ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant·es d’éducation : sous-payé·es, sans formation et sans perspectives.

Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef·fes d’établissements, elle est source de nombreuses injustices. Trop souvent les AED sont victimes de décisions arbitraires : non-renouvellement abusifs, périodes d’essais déguisées, contrats inférieurs à un an, chantage à l’emploi, traitement infantilisant.
La grève des assistant·es d’éducation (AED, AP, APS) du 1er décembre a été massivement suivie et soutenue par d’autres catégories de personnels. Partout sur le territoire des vies scolaires ont été totalement fermées et des dizaines de rassemblement se sont tenus devant le rectorat, DSDEN, établissements employeurs. Cette mobilisation est historique.
En amont la préparation de cette journée grève a donné naissance à plusieurs collectifs auto-organisés d’assis­tant·es d’éducation et a renforcé ceux déjà existant qui étaient à l’origine de cet appel.

SUD éducation revendique :

  • la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur·trice scolaire ;
  • l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
  • l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
  • le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef-fe-s d’établissement : pour un recrutement académique ;
  • l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heures pour formation.

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Actu Solidaires 78 Éducation Énergie Santé-Social Vidéo

Santé, éducation, énergie, grève interprofessionnelle du 4 février : pourquoi des mobilisations ?

Santé, éducation, énergie, grève interprofessionnelle du 4 février : pourquoi des mobilisations ? Entretien avec SUD Énergie, SUD Santé Sociaux, SUD Éducation et Gaëlle Martinez du secrétariat national.

Les liens :

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage Restauration

Agent·es des lycées d’Île-de-France : tou·tes en grève mercredi 27 janvier

Dans tous les lycées d’Île-de-France, tout le monde dresse le même constat : les équipes sont trop réduites, les collègues sont épuisé·es et quand quelqu’un·e part en arrêt maladie, le remplacement ne vient jamais. Si on ajoute à cela les départs à la retraite non-compensés, la charge de travail reposant sur nos épaules ne fait qu’augmenter et la fatigue s’installe lentement, mais sûrement. Avec la crise sanitaire actuelle, ça devient carrément invivable : on nous demande toujours plus de tâches avec toujours moins de personnes !

À tour de rôle, nous tirons tou·tes la sonnette d’alarme depuis quelques années déjà. Pourtant la Région s’en moque : elle envoie une personne en CDD ici ou là pour tenter de calmer les souffrances, mais c’est de nouveau la crise dès que celle-ci s’en va ! Pire, la mise en place d’agent·es chef·fes permet de créer des hiérarchies intermédiaires entre collègues et génère des tensions, là où s’il y avait suffisamment de monde, il n’y en aurait pas…

Quant à l’Éducation nationale, elle se défausse systématiquement sur la Région. Les gestionnaires zélé·es, qui changent d’établissements comme de chemise, appliquent bien souvent bêtement des consignes là où il faudrait deux fois plus de personnels… L’autoritarisme des un·es et des autres ne cesse de s’aggraver et rend encore plus difficile notre travail quotidien.

Il est temps de relever la tête et de dire non à ce manque flagrant de personnel. C’est la cause première de nos souffrances. La Région doit non seulement titulariser les contractuel·les, quelle que soit leur nationalité, mais elle doit en plus recruter massivement des titulaires !

EXIGEONS CE RECRUTEMENT MASSIF
RASSEMBLEMENT AU SIEGE DE LA REGION,
2 RUE SIMONE VEIL A SAINT-OUEN A 11H

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

16 janvier : le Mantois sous la neige, refuse la loi Sécurité globale.

Samedi matin 16 janvier 2021, la neige, le froid et les routes bloquées n’ont pas entamé la détermination de la soixantaine de personnes présentes devant la mairie de Mantes la Jolie, pour dénoncer la loi Sécurité globale du gouvernement.

De nombreux autres rassemblements et manifestations avaient lieu toute la journée dans le pays à l’appel de la large coordination nationale “StopSécuritéGlobale”. Pancartes, discussions, et prises de paroles complémentaires de certains membres organisateurs (LDH du Mantois, Solidaires 78, Attac78Nord, FSU Mantes, UL FO Mantes, PCF Mantes) ont réconforté le moral des présent.es et interpellé les passant.es.

Ainsi ont été bien décortiqués les multiples articles liberticides minant encore plus les libertés individuelles et collectives, amplifiant la surveillance généralisée, vers un renforcement d’un état ultra-autoritaire muselant gravement toute contestation. Et ce, pendant que le gouvernement, profitant de la crise sanitaire, accélère la mise en cause des droits et la casse sociale généralisée  : à signaler la grande journée de manifestations samedi 23 janvier contre les licenciements et le chômage

.La  loi devant repasser en mars à l’Assemblée nationale, après le Sénat, des articles “gênants” pourraient passer dans d’autres lois : notre vigilance et notre mobilisation doivent donc s’amplifier !

Sécurité Globale c’est Non ! Sécurité Sociale c’est Oui !

Un rendez-vous national est donné pour le samedi 30  janvier avec une grande manifestation à Paris, le Mantois y sera !

Intervention Solidaires 78

Sécurité globale, retrait total !

Bonjour à toutes et tous, je m’appelle Freddy et j’interviens pour Solidaires Yvelines,

Nous rappelons cette scène, de cette arrestation collective scandaleuse qui a fait le tour de monde, ce petit reportage, peu glorieux pour les forces de l’ordre, qui a pourtant été réalisé par un agent porteur de l’autorité publique, sans doute très fier de ce coup de filet de 151 adolescent.es et enfants (certains et certaines n’avaient que 13 ans à peine), mis à genoux, certain.es face à un mur. Il va même, ce pandore, jusqu’à faire des commentaires acerbes, se sentant à son avantage de ce fait d’armes, il se met en scène sur les réseaux sociaux…Et oui, c’est arrivé sur les Yvelines, à Mantes la Jolie ce fameux jeudi 6 décembre 2018. C’était alors une vaste répression sur toute la France, particulièrement féroce, et qui visait les lycéens et lycéennes, le monde de la jeunesse qui contestait les réformes Blanquer et Vidal.

La manière dont ces élèves ont été humiliés est tout simplement révoltante…Selon les témoignages recueillis, plusieurs procédures légales n’ont pas été respectées, en particulier celles concernant la protection des mineur·es (présence d’avocats, de médecins etc…)

Mais les propos et les pratiques de ce policier étaient sans doute une synthèse de ce que veut ce gouvernement pour notre société : museler la jeunesse, lui formater l’esprit au consentement, à la docilité, quitte à remettre en place aujourd’hui un très coûteux Service National Universel, chercher à briser toute velléité émancipatrices de futurs citoyen·nes. Ce pandore disait notamment « voilà une classe qui se tient bien sage… »

Parce qu’aujourd’hui, ce qui est global est la politique de ce gouvernement qui n’a de cesse de légiférer pour créer sa propre vision de la société, celle de ceux qui veulent imposer l’arbitraire. Celle de dirigeant.es qui matent violemment la population qui ne supporte plus leur politique de régression, anti-sociale, cette population qui ose le revendiquer, ce qui est ressenti par ce pouvoir comme un crime de lèse-majesté…

Un régime au pouvoir qui pourrait facilement basculer vers l’autoritaire, l’autoritarisme, avec les mesures envisagées (projet de loi « Sécurité Globale », le Schéma national de maintien de l’ordre, le fichage et le traçage de toute la population par décrets…). Ces mesures envisagées préparent le terrain législatif pour que la société reste « bien sage ». Des lois et des projets de lois qui confirment le paradigme imaginé par Macron, basé sur la répression, la contrainte et la permanence de la contrainte.

Parce qu’il faut le rappeler cette répression existe depuis des années, souvenons-nous des manifestations contre les lois de réforme du travail, réprimées et violentées dès le gouvernement Hollande. Les militant.es de la liberté sont perpétuellement sous le joug d’armes, comme les LBD, de menaces incessantes en manifestation, des menaces de répression, de flicage, de traçage et de fichage.

Manifester son opinion deviendrait répréhensible et contester le pouvoir en place reviendrait à enfreindre ces lois liberticides.

La permanence de la surveillance accompagne déjà notre quotidien. Avec ces dernières mesures du gouvernement, tous nos faits et gestes, “nos habitudes de vie” (comme c’est écrit textuellement dans les récents décrets) pourront être récoltés, pour sans doute établir à chacun·e un profil, un pseudo niveau, un étalonnage de la dangerosité de chacun·e, pour sans doute écarter les contestataires…

La docilité deviendrait la norme, le macronisme dans toute sa dérive, « une société qui se tiendrait bien sage en sommes »

Non au projet de loi de Sécurité Globale, non à la SNMO, non au fichage et traçage de la population. Retrait total de la Sécurité Globale !

Lu le 16 janvier 2021 à Mantes la Jolie, mairie

Intervention Attac 78 Nord

L’article 23 prévoit d’exclure du bénéfice des crédits de réduction de peine les auteurs de certaines infractions commises au préjudice d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire. Ces infractions correspondent aux atteintes à la vie, à l’intégrité physique et à des menaces et actes d’intimidation. 

Commentaire dans le rapport du Défenseur des Droits

L’article 23 (non encore contesté) de la proposition de loi reviendrait donc à transposer des règles applicables en matière de terrorisme à des actes et comportements de gravités très inégales. 

L’adoption de l’article 23 de la proposition de loi ferait obstacle à l’exercice du pouvoir d’individualisation des peines par le juge, s’accorderait mal avec l’objectif assigné par la loi aux réductions de peine et pourrait porter atteinte aux principes d’égalité devant la loi, de nécessité des peines, de proportionnalité et d’individualisation des peines.

Cette loi a dès le départ provoqué des nombreuses contestations partout dans le pays et depuis cela s’amplifie, que ce soit certains des articles ou tout l’esprit liberticide de la loi. Ici dans le Mantois,on a pu voir juste après le vote à l’assemblée nationale, samedi 28 novembre, les permanences des 2 députés de la 8è et 9e circonscription ayant voté le projet de loi, décorées de façon éphémère par de nombreuses pancartes refusant cette loi. Le côté bon enfant et humoristique de cette action contestatrice, a été apprécié par les passants ici même devant la mairie Mantes la Jolie.

Mais cela n’a pas eu le même effet à Maule où le député s’est senti tellement mis en cause, qu’il a tweeté 2 heures après, son intention de porter plainte contre les vilains trublions, accusés d’avoir porté atteinte à son intégrité d’élu. Rien que ça … Oserions nous dire que le ridicule ne tue plus et que la justice a bien d’autres dossiers largement plus sérieux à régler ? …

Nous avons une toute autre conception de la démocratie et de la liberté d’expression lesquelles sont tous les jours de plus en plus bafouées et rendues à une caricature. La situation sanitaire a vraiment trop bon dos pour faire passer l’infamie qu’est cette loi liberticide, comme d’ailleurs beaucoup d’autres décisions antisociales.

Que ce soit avec les violences policières dans les manifestations, la répression antisyndicale galopante, la surveillance généralisée, nous n’en pouvons vraiment plus de cette volonté de mise au pas de la moindre contestation dans ce pays. Nous avons jusqu’en mars pour empêcher que cette loi scélérate passe et nous pourrisse encore plus la vie.

La mobilisation doit impérativement s’amplifier, partout, ensemble, nous pouvons gagner !

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Actu Solidaires 78 Éducation

Sud éducation – LBD : “La Base Décide”, le podcast…

Le 1er podcast de SUD éducation est en ligne : 


Au sommaire de cette première émission : 

La première émission intitulée L.B.D, La Base Décide, c’est l’actualité dans l’éducation du mois de janvier en 40 minutes ! Au programme : les annonces quant aux classes de maternelle, tout savoir sur les salaires, le devoir de réserve et bien sûr la grève exemplaire des AED ! 

Séquence 1 – Les annonces quant aux programmes de maternelle – du début à 3’

Séquence 2 – Sacrés salaires ! qu’est-ce que le salaire? – de 3’ à 7’

Séquence 3 – En direct du local syndical – Mieux comprendre les inégalités salariales pour mieux les combattre – de 7’ à 17’ 

Séquence 4 – Vie Scolaire en grève ! les raisons de la colère – de 17’ à 35’30

Séquence 5 – Question de droit : le devoir de réserve, histoire d’un mythe – de 35’30 à la fin 

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Actu Solidaires 78 Éducation

Éducation : dans le 78, avant la grève du 26, AG départementale mercredi 20 janvier

L’ensemble des organisations syndicales appellent à la grève mardi 26 janvier.
Afin de préparer au mieux cette journée de mobilisation, une AG virtuelle ouverte à tous et toutes est organisée mercredi 20 janvier à 14H.
Construisons collectivement la lutte !
Le lien Jitsi pour rejoindre l’AG : https://meet.jit.si/AGeduc78/greve26janvier

Appel unitaire départemental :

Le 26 janvier, mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes : exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Éducation !

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail.

Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires.

Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer.

Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents. Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de l’Éducation Nationale.

Les organisations syndicales FNEC FP FO, FSU, Sud éducation, CGT éducation (liste non exhaustive) des Yvelines appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.

Elles appellent les personnels à manifester le 26 janvier à Paris à 13 heures place Edmond Rostand (Luxembourg) pour se rendre au ministère de l’Éducation nationale.

Pour préparer la grève, elles appellent à une assemblée générale départementale mercredi 20 janvier à 14h en visio-conférence : https://meet.jit.si/AGeduc78/greve26janvier

Elles engagent les personnels à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, etc.

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Sud Santé Sociaux. LEURS BOURSES OU NOS VIES ! 21 janvier : mobilisation des personnels soignants

Avant, pendant ou après la crise COVID, leur logique reste et restera la même : destruction de notre modèle de solidarité collective dans les secteurs de la santé, du social, du médico-social et de l’animation au profit d’une concurrence libre et non faussée mortifère, d’un libéralisme assassin, d’un capitalisme criminel.

Sauver nos vies ou sauver leurs profits, ils ont choisi !

Avant, pendant ou après la crise COVID, la dégradation de nos conditions de travail, des conditions d’accueil et de prise en charge des populations se poursuivent et se poursuivront.

La rentabilité et le profit restent la seule priorité de leurs soi-disant réformes, la seule obsession des technocrates qui nous dirigent.

« Quoi qu’il en coûte ! »
« Quoi qu’il NOUS en coûte ! »


Car c’est bien NOUS, les premier•es de corvée, oublié•es, exclu•es, sacrifié•es qui
allons faire les frais des choix politiques et économiques des « premiers de cordée ».
C’est à notre système de santé, à notre modèle de protection sociale, à notre Sécurité Sociale qu’ils vont présenter leurs factures.

C’est à notre système de santé, à notre modèle de protection sociale, à notre sécurité sociale qu’ils vont tenter de porter les derniers coups/coûts.

C’est notre système de santé, notre modèle de protection sociale, notre sécurité sociale, qu’ils rendent marchand pour mieux le vendre aux assureurs privés et aux fonds de pensions !

Plus que jamais, déterminée à ne rien lâcher, la Fédération SUD Santé Sociaux appelle à résister et combattre :

  • Pour l’ouverture de lits dans la santé et de places dans le social et le médico-social.
  • Pour des embauches massives et des contrats pérennes :
    • 100 000 pour la santé
    • 100 000 pour le social et le médicosocial
    • 200 000 dans les EHPAD
  • Pour une augmentation conséquente des rémunérations de 400 € net/mois pour toutes et tous dans le privé comme dans le public.
  • Pour l’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des populations
  • Pour l’amélioration de nos conditions de travail et retrouver du sens à nos missions
  • Pour l’arrêt de la répression aveugle des contestataires et des lanceurs d’alerte, seule réponse d’un État policier aux abois.
  • Contre l’individualisation de nos carrières, la course à la rentabilité.
    Pour une société plus juste, plus égalitaire, plus solidaire !

Le 21 Janvier 2021, partout en France mobilisons-nous massivement et crions que d’autres choix sont possibles, que nos vies valent plus que leurs profits !

C’est un appel unitaire, un préavis de grève a été posé par notre fédération.

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Actu Solidaires 78

4 février : toutes et tous en grève interprofessionnelle !

De la mobilisation du 16 janvier contre la loi sécurité globale aux mobilisations sectorielles des 21 (Santé), 26 (Éducation), 28 (énergie) en passant par la manifestation nationale contre les licenciements du 23 janvier, tous les chemins mènent au 4 février, journée de grève interprofessionnelle ! Nous ne laisserons pas le gouvernement et les patrons nous écraser !

Pour le détail, cf. le tract de Solidaires : https://solidaires.org/Tous-les-chemins-de-lutte-menent-au-4-fevrier

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

#StopLoiSécuritéGlobale Rassemblement à Mantes-la-Jolie samedi 16 janvier – 10 h 30

Dans le cadre de la coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale,

la Ligue des Droits de l’Homme du Mantois et le syndicat Solidaires 78 appellent à un large rassemblement samedi 16 janvier à 10h30 devant la mairie de Mantes la Jolie.

Nous demandons le retrait de la proposition dans la loi Sécurité Globale de l’article 21 et 22 sur l’usage des caméras-piéton et des drones par les forces de l’ordre et de l’article 24 pénalisant la diffusion supposée malveillante d’images des policiers, l’abrogation du « nouveau schéma national du maintien de l’ordre » (SNMO), qui limite la couverture médiatique des manifestations et maintient de dangereuses pratiques, ainsi que des décrets publiés le 4 décembre sur le fichage des opinions.

Nous invitons toutes les organisations et toutes les personnes hostiles à la surveillance généralisée et à la dérive autoritaire et liberticide du gouvernement à se joindre à ce rassemblement et à relayer cet appel.

Cette action se poursuivra par un grand rassemblement national samedi 30 janvier à Paris

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