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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Ça craque de partout, il y a urgence !

Tract d’appel à la grève aux urgences de l’hôpital Mignot de Versailles.

Conditions de travail dégradées, perte de sens de notre métier et qualité de travail déplorable, épuisement professionnel, heures supplémentaires à gogo, vacataires et intérimaires s’enchaînent quotidiennement.

Matériels manquants et/ou obsolètes. Locaux trop petits et manque de lits d’aval. Insultes, agressions, personnes alcoolisées sont devenues le quotidien des urgences.

Après la vague COVID qui a submergé tout le monde, le monde d’avant a repris ses marques et c’est aujourd’hui à une vague de patient· e·s dont l’état s’est dégradé pendant la pandémie que doit faire face le service des urgences. Sauf qu’il manque 20 infirmier· e·s sur 65, qu’il manque des aides soignant· e·s, qu’il manque 30% de médecins dans les effectifs et que l’encadrement est aussi en sous-effectif. Impossible de continuer dans ces conditions-là. L’épuisement est général, pas une catégorie de personnel n’est épargnée. Et les arrêts pour épuisement professionnel commencent à tomber. La prise en charge des patient· es avec le minimum de sécurité n’est aujourd’hui plus assuré.

En 12H, une infirmière et/ou une aide-soignante peuvent avoir à gérer jusqu’à 48 patient· e· s, c’est-à-dire consacrer 15 minutes à chacun· e.

A l’UHCD, c’est 1 infirmier· e pour 10 patient· es qui auraient leurs places en USC, du fait de la prise en charge lourde de ces patient· es. C’est 1 infirmier· e pour prendre en charge jusqu’à 25 patient· es le matin à sa prise de service.

Cela fait des années que le malaise persiste aux urgences. Les départs se succèdent et les arrivées sont trop peu nombreuses. L’expérience des partant· es a fait place à de jeunes diplômé· es jeté·es dans le grand bain. L’accompagnement de ces jeunes professionnels ne peut se faire correctement, avec un doublage nécessitant plus de temps.

Après celui du mois de mars pour les urgences pédiatriques, un CHSCT extraordinaire c’est tenu le 29 juin pour les urgences adultes. Il a été demandé un effectif minimum par secteur afin de pouvoir assurer une prise en charge des patient· e· s avec le strict minimum de sécurité. D’autres pistes de travail sur la fluidité de la prise en charge des patient· e· s au sein de l’établissement, mais aussi à l’extérieur ont été abordées. C’est pour toutes ces raisons que les personnels des urgences adultes et pédiatriques seront en grève le lundi 5 juillet.


Section SUD Santé Sociaux du Centre Hospitalier de Versailles – Poste 8059 Mail sudsante@ch-versailles.fr – facebook SUD Santé Sociaux CH Versailles

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

8 juillet, Limay : personnel des établissements médico-sociaux en grève

Un mouvement de grève (débrayages) aura lieu :

le JEUDI 8 JUILLET devant la M. A. S. Henri Cuq (Maison d’Accueil Spécialisé) de 10 h à 12 h, 30 avenue Edouard Fosse à Limay.

 Extrait du message du Foyer d’Aide Médicalisé Jacques St-Amaux de Limay : Le médico-social a été sorti des accords Ségur.

Les personnels des établissements médico-sociaux appellent à un mouvement de grève, sous forme de débrayages dans leurs établissements (15 au total sur notre territoire) le jeudi 8 juillet. Ce mouvement sera reconductible jusqu’à obtention que l’accord s’applique à toutes les professions auprès des usagers (professionnels de santé, éducatif, technique, administratif… , tous ont pris de plein fouet la crise sanitaire).
Seules les professions paramédicales (aides médico psychologique, aides soignant(e)s), bénéficieront des 183 euros du Ségur. Les éducateurs spécialisés, les moniteurs éducateurs, les personnels techniques, les lingères, les personnels des ESAT, les personnels administratifs sont oubliés. Or, ils ont été solidaires dans le combat contre la COVID, et le sont au quotidien tout au long des années. Le Ségur ne sera appliqué qu’au 1er janvier 2022, alors qu’il est déjà effectif dans les établissements publics, les EHPAD… Plusieurs syndicats, accompagnés d’associations de parents, ont déjà manifesté ailleurs en France pour dénoncer l’exclusion de toute une partie des professionnels de santé des accords prévoyant une augmentation de 183 € net mensuel pour l’ensemble des personnels des hôpitaux et des maisons de retraite. 

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Actu Solidaires 78 Automobile Industrie

Mobilisation des Renault mardi 22 juin sur le site de Flins

Près 300 salarié.es de la filière automobile de nombreuses usines Renault et sous-traitants se sont rassemblé.es dès le matin devant le site de Renault Flins,  à l’appel de syndicats CGT et  Sud Renault de plusieurs sites, de l’UD 78 et de la fédération métallurgie CGT. Solidaires 78 était aussi sur place. La pluie battante et assez constante n’a pas entamé leur détermination : des barnums  mis bout à bout formaient comme un cortège compact et déterminé. La direction de l’usine avait exceptionnellement bloqué les entrées sur le parking de l’usine… car elle sait bien que l’inquiétude des salarié.es concernant leur avenir est aussi porteuse de colère et de combativité.Mais cela n’a pas empêché les échanges entre les équipes militantes pour réfléchir à comment améliorer le rapport de force face au démantèlement de sites visés comme Flins,  Choisy ou Guyancourt ainsi que des sous-traitants.

La présence d’autres usines comme PSA Poissy ou Toyota Maubeuge démontre une volonté de coordination nécessaire et à amplifier dans toute la branche automobile impactée à terme.Le combat ne fait que commencer …

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Actu Solidaires 78 Automobile Éducation Industrie Médias Poste / Télécom Santé-Social

Inauguration de l’accueil syndical Solidaires 78 sur le Mantois, une belle soirée…

Merci à tou·tes les camarades du Rail, des télécoms, de la Santé et du Social, de l’industrie automobile, de l’éducation, des médias, etc. qui ont participé à l’inauguration de l’accueil syndical mardi dernier à Limay.

Merci également à la CNT, aux militant.es d’autres organisations syndicales, collectifs et associations pour leur participation et à tou·tes les ami.es qui sont venu·es passer un beau moment avec nous.
Merci également à la Librairie la Nouvelle Réserve pour son accueil.

Pour rappel, les accueils syndicaux Solidaires 78 ont lieu tous les mardis de 17 h à 19 h à la librairie la Nouvelle Réserve à Limay.

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 7

Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Nettoyage

Une vingtaine d’employées de la Compagnie parisienne de nettoyage, en charge, à MAntes-la-Ville, du nettoyage des écoles, des centres aérés, des crèches, des gymnases, des locaux de la police municipale, etc. voient leur statut menacé à la suite du nouvel appel d’offres remporté Val Services, une entreprise d’insertion qui compte parmi ses administrateurs la communauté urbaine, la commune de Mantes-la-Jolie, la SA Les Résidences Yvelines Essonne présidée par le patron du Département Pierre Bédier, entre autres

Alors que la règle est que l’entreprise entrante reprend les salariés aux mêmes conditions contractuelles (annexe 7 de la convention collective nationale des entreprises de propreté), Val Services n’entend pas respecter cette disposition conventionnelle, peut-être parce que cette entreprise d’insertion relève d’une autre convention collective : elle a ainsi proposé à plusieurs d’entre elles, titulaires d’un CDI à temps complet, un CDD d’insertion de 20 h par semaine dont la durée maximale serait de 24 mois.


Éducation

Les mobilisations contre les fermetures de classes se poursuivent dans le département face à l’il-logique comptable de l’administration…

Source : 78actu.fr

Santé – Grève illimitée à l’hôpital de Meulan

Les sept manipulateurs radio du Centre hospitalier intercommunal de Meulan-Les Mureaux (Chimm) ont installé ce jeudi 24 juin 2021 des banderoles explicites devant le hall du site Henri IV : « Arrêtez de nous manipuler », pouvait-on notamment lire.

Depuis plus d’un an et demi, ils réclament le versement de la prime de risque pour les personnels des urgences annoncée en 2019 par Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé et des solidarités. Une prime de risque de 100 euros nets mensuels à laquelle sont éligibles les salariés qui passent plus de 50 % de leur temps aux urgences.

Source : 78actu.fr
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Actu Solidaires 78 Automobile Industrie

Renault condamné pour défaut de plan de prévention

Le 24 novembre 2020, le tribunal Correctionnel de Versailles a condamné Renault et un de ses sous-traitants pour ne pas avoir assuré la sécurité d’un salarié exécutant des travaux électriques au Technocentre.

Les faits remontent au 8 septembre 2016. Deux salariés de la société Maintenance & Conseil en Eclairage (MCE) basée à Rosny-Sous-Bois (travaillant elle-même pour la société Engie/Cofely) étaient en train de remplacer des luminaires dans une galerie technique du bâtiment Diapason au Technocentre Renault à Guyancourt, lorsqu’un des deux « relampeur » [1] a soudain été électrisé. Il a aussitôt été hospitalisé pour des brûlures au deuxième degré à l’Hôpital Mignot à Versailles, qui lui ont valu 15 jours d’arrêt de travail.

Cet accident a entrainé une enquête de l’Inspection du travail. Celle-ci a révélé que le salarié nouvellement embauché n’avait bénéficié d’aucune formation aux risques électriques ou au poste d’éclairagiste, et qu’il n’avait jamais vu le livret d’accueil sécurité Renault ni été informé de la procédure à suivre en cas d’accident du travail. L’inspection du travail a aussi relevé que des mauvaises consignes avaient été données aux salariés.

L’Inspection du travail a alors adressé un procès-verbal en novembre 2017 au procureur de la République. Celui-ci a diligenté une enquête préliminaire avec audition du salarié et des responsables des sociétés Renault, Engie/Cofely et MCE.

Cette enquête a révélé des manquements suffisamment graves pour que le procureur transmette l‘affaire au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Versailles, puis à la 5eme chambre Correctionnelle avec la qualification de « blessures involontaires par personne morale avec incapacité n’excédant pas 3 mois dans le cadre du travail ».

C’est ainsi que le 25 octobre 2019, les sociétés MCE, Engie/Cofely et Renault étaient citées à comparaitre, devant le Tribunal correctionnel de Versailles. D’entrée, Renault n’a pas manqué d’invoquer l’irrecevabilité de la plainte et la relaxe pour se soustraire aux poursuites, mais cela n’a pas ému la présidente ou le premier vice-procureur qui ont ordonné la reprise des débats.

La suite de l’audience a été l’occasion pour le directeur de MCE et celui de la DISG [2] de Renault de s’expliquer sur les infractions aux règles relatives à la sécurité des salariés et aux questions du tribunal.

Et les sujets n’ont pas manqué : outillage et équipements inadaptés ou absents, intervention sur 3 réseaux électriques dont plus personne ne connait le fonctionnement ni l’identification, consignation défaillante, pas d’habilitation électrique ni de formation du salarié…

Le salarié était en période d’essai lors de l’accident. Son employeur, MCE, n’avait même pas vérifié sa qualification ni effectué le moindre bilan de compétences avant l’intervention. Pour de simples motifs économiques, MCE a expliqué qu’aucune formation n’est dispensée en période d’essai, cette nécessité règlementaire est remplacée par le seul accompagnement d’un équipier qualifié. On voit où tout cela a conduit. Et l’accident aurait pu être plus grave.

Côté Renault, le plan de prévention était succinct, imprécis sur les outils ou les activités à mener. L’analyse des risques n’avait pas été effectuée correctement.

L’ensemble de ces faits étaient largement commentés par l’inspecteur du travail ayant mené l’enquête, et présent à l’audience.

Renault et MCE ont alors tenté de reporter les responsabilités sur Engie/Cofely, grand absent de l’audience car non convoqué. Mais cette manœuvre n’a pas eu le succès escompté.

Au final, le tribunal correctionnel a déclaré la société Renault coupable d’« exécution de travaux par entreprise extérieure sans plan de prévention des risques préalables conforme » et l’a condamnée à payer 10 000 euros d’amende, ainsi que 4 000 euros au salarié et 3 000 euros au syndicat SUD Renault Guyancourt qui s’étaient constitués partie civile.

Le tribunal a aussi déclaré la société MCE coupable des faits suivants :

  • Exécution de travaux par entreprise sans plan de prévention des risques conforme
  • Exécution de travaux par entreprise extérieure sans information préalable des salaries
  • Emploi de travailleurs non habilites pour effectuer des opérations sur des installations électriques ou dans leur voisinage

MCE a été condamné à payer 10 000 euros d’amende, plus 1 000 euros au salarié et 1 000 euros à SUD.

On le sait : les sous-traitants et les prestataires sont les salariés qui ont le plus d’accident de travail. On en a eu encore eu la preuve en juillet 2020 avec l’électrisation importante d’un salarié de la société Bouygues Energies & Services au CTA [3], puis en aout 2020 avec la mort d’un prestataire écrasé par un transformateur à la Centrale Fluides et Énergies du Technocentre.

Pour ces deux accidents, Renault est resté droit dans ses bottes et a préféré confier les enquêtes directement aux sous-traitants.

Les salariés sous-traitants continuent de réaliser les travaux les plus dangereux et les moins encadrés en termes de sécurité. Ils travaillent souvent pour une cascade d’employeurs, ce qui dilue les responsabilités. Sachant que chaque employeur prend sa marge au passage, au détriment de la formation, de la sécurité et de la rémunération du salarié intervenant.

Les plans de prévention, les formations et les habilitations électriques sont faites pour protéger les salariés. Les condamnations du tribunal correctionnel sont là pour le rappeler : les directions de Renault et des sociétés prestataires doivent respecter les règles de sécurité. Il en va de la sécurité des salariés.

Notes

[1] La fonction de relampeur consiste dans le changement des lampes et luminaires

[2] Direction de l’Immobilier et des Services Généraux

[3] Le Centre Technique d’Aubevoye situé dans l’Eure dépend de l’établissement de Renault Guyancourt

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Actu Solidaires 78

Mardi 22 juin, 17 h – 22 h 30 : inauguration festive de l’accueil syndical Solidaires

Nous vous donnons rendez-vous mardi 22 juin, de 17 h à 22 h 30 pour l’inauguration de notre accueil syndical à Limay…

Apéro, repas partagé (chacun·e apporte à un truc à manger, échanges, présentation des activités de Solidaires 78)…

On compte sur votre présence !

Entrée libre et gratuite !

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Actu Solidaires 78 Automobile

Mardi 22 juin Rassemblement automobile devant l’usine de Flins !

Les salarié·es des sites Renault, des filiales, sous-traitants, prestataires… sont appelés à se rassembler devant le site de Flins le 22 juin :

  • Suppression de milliers d’emplois pour “restaurer” la profitabilité, comme disent nos dirigeants, ça ne peut plus durer ;
  • Salarié·es licencié·es, vendu·es, passé·es à la sous-traitance de force, ça ne peut plus durer…
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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 6

Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Éducation : mobilisations contre les fermetures de classe


Collectivités territoriales

Grève des communaux à Limay…


Transports

Grève à Verneuil-sur-Seine


Hôpital

Mobilisation à Rambouillet

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