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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Retraites

1er mai aux Mureaux Tract d’appel de l’assemblée de mobilisation

Le 1er Mai, exigeons le retrait !
64 ans, c’est toujours non !
avec les 43 annuités pour un taux plein, c’est même 67 ans
pour celles et ceux qui commenceront à travailler à 24 ans
Levons-nous toutes et tous contre cette loi !
Ensemble, travailleurs et travailleuses, en emploi ou non, titulaires ou précaires,
étudiantes et étudiants, retraités et retraitées, avec ou sans papier
Contre la destruction des acquis sociaux et de nos droits
Pour la retraite à 60 ans à taux plein au minimum au SMIC,
Pour des salaires et des pensions permettant de vivre pas de survivre,
Pour des logements décents, des droits au chômage et des papiers pour toutes et tous.

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Actu Solidaires 78 antimilitarisme Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 52

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien
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Actu Solidaires 78 Éducation

Motion d’actualité SUD éducation 78 avril 2023 – Des violences sociales, y compris à l’Éducation nationale

La violence de la réforme des retraites
Depuis le 19 janvier 2022, SUD éducation 78 et son Union syndicale Solidaires 78 sont engagées dans le mouvement de lutte contre la réforme des retraites du gouvernement Macron.
La violence est contenue dans la réforme même, obligeant les travailleuses et les travailleurs à œuvrer 2 années supplémentaires, jusqu’à 64 mais surtout 67 ans, sans prendre en compte les pénibilités et les carrières hachées en particulier celles des femmes.
La violence, elle est également dans la manière dont la réforme est passée : 47.1 pour empêcher les débats, 49.3 pour éviter un vote que tou·tes savaient périlleux pour le gouvernement, mais aussi refus de recevoir les organisations syndicales unanimement unies contre ce projet.
La violence, c’est enfin celle de la police d’État, qui réprime, intimide, frappe, éborgne les manifestant·es, toujours défendue et protégée par le ministre de l’intérieur.

SUD éducation 78 dénonce la violence du gouvernement ainsi que de la police et appelle les travailleuses et les travailleurs du territoire à se réunir en assemblées générales et à poursuivre les actions de mobilisation contre la réforme des retraites et les violences gouvernementales.

Des élèves qui se font violenter dans les Yvelines !
Violences policières dans les lycées
Ces violences s’insinuent régulièrement dans les établissements scolaires. Nous n’avons pu qu’être heurté·es par l’intervention des forces de l’ordre au lycée Jules Ferry à Conflans Sainte-Honorine, alors que les lycéen·nes avaient organisé un blocus contre la réforme des retraites : gaz lacrymogène, LBD pointés à hauteur de tête, plaquage violent lors d’une interpellation. Cette fois, c’est à l’encontre de la jeunesse que la police a usé de techniques déjà jugées excessives pour des adultes par de nombreuses organisations comme la LDH, qui dénonce également ces violences.

Violences dans un contexte dégradé
Au lycée Rostand à Mantes-la-Jolie, la violence est d’un autre registre : en mars, nous dénoncions la perte de dizaines d’heures pour la rentrée 2023, suite logique de toute une série de mesures visant à baisser drastiquement les moyens des lycées anciennement classés en Éducation prioritaire. Au début du mois d’avril, plusieurs tirs de feu d’artifice et de mortiers ont eu lieu dans le lycée, donnant lieu à son évacuation, au cours de laquelle des jets de bouteilles en verre et de pétards se sont produits en direction des adultes. Les cours ont été suspendus ponctuellement.
Bien conscient·es que la réponse doit être avant tout éducative, les personnels ont demandé à la Direction académique un soutien concret, incluant des personnels qualifiés supplémentaires, le rétablissement des heures et des postes supprimés, notamment celui de CPE et d’infirmière scolaire, et une véritable politique de lutte contre les inégalités avec des moyens durables. Jusque-là, la Région a envoyé 6 membres de la BRS (brigade régionale de sécurité), sans compétences éducatives, ce qui n’a pas empêché de nouveaux tirs. Suite à une journée de travail collectif, le Directeur Académique adjoint s’est rendu au lycée et n’a rien proposé, surtout préoccupé à normaliser la situation et à dissuader les personnels d’exercer tout droit de retrait. Le 11 avril matin, le CAAEE était également présent sur place.

Violences organisationnelles et institutionnelles
Les mois de mars et d’avril sont ceux des résultats des mutations inter-académiques et de vœux pour l’intra. L’occasion de rappeler le nombre collègues contraint·es de rester éloigné·es de leurs proches en raison d’un système de mutations de plus en plus verrouillé, notamment dans le 1er degré où trop de nos collègues se voient obligé·es de se mettre en disponibilité pour retrouver leurs proches ou de démissionner pour repasser le concours dans le département souhaité.

La violence organisationnelle est également visible dans le non-remplacement des enseignant·es, en particulier dans les écoles. Les conséquences sont lourdes pour les collègues qui se répartissent les élèves non pris·es en charge, mais aussi pour les jeunes qui perdent de nombreuses heures d’enseignement, du fait de la seule défaillance institutionnelle dans le système de remplacement. À l’école maternelle La Fontaine à Gargenville, par exemple, du fait du non remplacement d’une collègue, les effectifs montent jusqu’à 36 élèves par classe, générant des situations de stress permanent, de souffrance et de détresse psychologique, pour les enfants comme pour les personnels. Des alertes ont été déposées dans le registre de Santé et sécurité au travail, une pétition a été initiée par les familles pour dénoncer cette situation dangereuse pour tou-tes.
Cette politique de non remplacement peut également conduire certaines hiérarchies à refuser le départ des personnels en stages, y compris syndicaux, ce que SUD éducation 78 condamne fermement.

Violences hiérarchiques
La violence dans l’éducation se traduit enfin par les agissements autoritaires des chef·fes d’établissement.
Ainsi, en plein mouvement contre la réforme des retraites, des personnels ont eu la désagréable surprise de constater que leur hiérarchie directe avait décidé de faire appliquer l’arrêt Omont contre les grévistes, faisant ainsi preuve d’un zèle accablant financièrement les grévistes de l’établissement (aux collèges la Vaucouleurs et Sully, par exemple). Nous rappelons que chaque journée de grève équivaut au prélèvement d’un trentième du salaire, primes comprises. En février 2023, cette pratique du trentième avait été dénoncée par le Comité européen des droits sociaux comme disproportionnée et non conforme à la Charte sociale européenne. Visiblement, ces chef·fes d’établissement ne semblent pas avoir saisi le sens du mot « disproportionné » et montrent là une solidarité bien étrange envers celles et ceux qui luttent pour la défense des retraites de tou·tes, y compris la leur…

Le mois d’avril est aussi celui des entretiens professionnels, souvent source d’abus hiérarchiques. Nous rappelons aux personnels qu’il existe un cadre légal que les hiérarchies doivent respecter et qu’aucune pression, chantage ou violence ne saurait être toléré dans le cadre de la reconduction des contrats des AED, des contractuel·les ou des AESH. N’hésitez pas à contacter le syndicat pour vous informer et pour vous défendre !

Car contre les hiérarchies qui n’hésitent jamais à se soutenir, c’est collectivement et solidairement que nous serons plus fort·es !

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Retraites

SOLIDAIRES Informatique lance le concours des 100 jours de zbeul !

Nous, à SOLIDAIRES Informatique, on a voulu contribuer à apaiser la France comme nous l’a demandé le président. Avec http://100joursdezbeul.fr/, on va apaiser la France en obligeant le président et le gouvernement à ne plus pouvoir sortir sans zbeul (« désordre, boxon ») jusqu’à ce qu’il retire la loi.

La seule façon d’apaiser le France c’est de retirer la loi sur la retraite à 64 ans. Personne n’en veut.

Cliquez ici : https://100joursdezbeul.fr/regles-du-jeu

SOLIDAIRES Informatique lance les 100 jours de zbeul !

En partant des données compilées par Attac, on assigne manuellement à chaque événement un type de personne ciblée et un type d’action. Les données finales sont accessibles dans le code source. Vérifications sont les bienvenues !

Chacune de ces actions attribue un certain nombre de points au département où elles se passent ; le type de personne ciblée permet de multiplier ces points. Là où plusieurs personnalités sont ciblées, les points sont comptés pour chacune.

Barème

(Les règles suivantes vont sans doute évoluer rapidement dans les prochains jours en fonction de vos retours. Détails dans le code source )

Types d’actions

  • Chahut (casserolade, huée…) — 1 point
  • Manifestation — 1 point
  • Action créative (poursuite en forêt, etc…) — 2 points
  • Mise en sobriété énergétique — 3 points
  • Action conduisant au départ précipité d’une personnalité – 4 points
  • Annulation d’une visite — 5 points

Personnalités

  • Secrétaire d’État — pas de changement
  • Ministre délégué·e — x2
  • Ministre — x3
  • Présidente de l’Assemblée Nationale — x4
  • Première ministre — x5
  • Président de la République — x6
zbeul
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Actu Solidaires 78 Retraites

Lundi 24 avril 20 h : justice nulle part, casseroles partout

Solidaires 78 appelle à rejoindre massivement les casserolades devant les mairies  : déjà 420 recensées.

Dans le  78 :  Lundi  soir 24 avril à 20 heures

Mantes,

les Mureaux ,

Plaisir, 

Houilles

Guyancourt

Montigny-le-Bretonneux


Fontenay-le-Fleury

20h30 – départ manif vers mairie de bois d’arcy
21h – barbecue militant devant la mairie de bois d’arcy

Trappes

La Celle St-Cloud

 Les Clayes sous bois    
 

Chaville

 liste non-exhaustive 

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Actu Solidaires 78 antimilitarisme

Mercredi 26 avril – rassemblement contre la caravane SNU à Versailles

C’est pas les retraités, qui nous coutent cher, c’est le SNU, et les militaires

Après l’annulation à Nantes et à Caen de ce barnum militariste, Solidaires 78 appelle avec d’autres organisations à un rassemblement contre la caravane du SNU (Service national universel).

Rendez-vous Place du Marché Notre-Dame à partir de 10 h 45.

Service national universel : ni option, ni généralisation, ni temps scolaires, ni temps extrascolaire ! Stop à l’embrigadement de la jeunesse !

Communiqué d’ASSO-Solidaires, Solidaires Jeunesse et Sports, Sud Santé sociaux, Sud éducation, SunDep- Solidaires et Sud Collectivités Territoriales

Alors que le président de la République devait annoncer en grande pompe mi-janvier la généralisation du Service National Universel (SNU), puis courant février, cette annonce est repoussée et en suspens. En effet, la date précise de sa généralisation de même que les contours exacts ne sont pas encore connus. Malmené par l’immense mobilisation sociale contre la réforme des retraites, le Gouvernement tremble devant une mobilisation massive de la jeunesse qui s’opposerait à la généralisation du SNU !
La Secrétaire d’Etat, chargée de la Jeunesse et du Service national universel, Sarah El Haïry, mène ainsi une “grande consultation”. Faire semblant de demander l’avis de ses concitoyen.nes et des organisations syndicales sur un dispositif dont personne ne veut, y compris les premier.es concerné.es : c’est vu et revu ! Tout parallèle avec le projet de réforme des retraites ne serait que pure coïncidence.

Une délégation de l’Union syndicale Solidaires a été reçue lundi 13 mars et a réitéré l’opposition totale de nos syndicats à ce dispositif coûteux, inutile et dangereux.

Tout le monde déteste le SNU

Si le Gouvernement panique sur la généralisation du SNU c’est qu’il sait, depuis longtemps déjà, que les organisations de jeunesse et lycéennes sont contre ce dispositif d’endoctrinement et de contrôle de la jeunesse. De fait, les jeunes refusent déjà le SNU en ne s’inscrivant pas aux différents séjours de cohésion. En effet, alors qu’une classe d’âge comporte entre 700 et 800 000 personnes, le SNU n’a jamais réussi à attirer plus de 30 000 jeunes (parfois contraint.e.s par leurs parents d’ailleurs) et cela malgré des moyens démesurés de communication !

“De l’argent, il y en a : pour mettre la jeunesse au pas” (ATTAC)

Alors que les associations et les services de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des Sports font face à un manque de financement criant de l’État, le SNU engendrerait un coût annuel exorbitant, estimé entre 2 et 5 milliards par an.
En effet, le 5ème avis du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) sur le SNU adopté le 5 décembre 2022 précise qu’ “en 2021, un peu plus de 61,6 millions € ont été mobilisés pour 14 650 jeunes.”, soit 4200€/ jeune. Le COJ craint par ailleurs des effets de concurrence budgétaire avec d’autres dispositifs et des reports de crédits au détriment du soutien au secteur associatif par exemple.

Un dispositif dangereux

L’obligation de l’organisateur d’un séjour en accueil collectif de mineurs de garantir la sécurité morale et physique des mineurs est inscrite noir sur blanc dans le code de l’action sociale et des familles. Mais quand c’est sous les drapeaux, pour les ors de la République, les jeunes peuvent bien défaillir et être mis·es en danger !
Ainsi, nous sommes en droit de nous inquiéter de la sécurité physique et psychologique des jeunes pendant le séjour de cohésion de 12 jours. Quel encadrement est-il prévu pour ces mineur·es ? Des anciens militaires représenteraient 1/3 des encadrant.es ! Quelle expérience ont-ils de la prise en charge d’un groupe de mineur-es et ce, pendant de longues journées puisque le lever a lieu à 6h30 et l’extinction des feux prévue à 22h30 ? Ainsi, des jeunes volontaires au SNU témoignent de malaises lors d’une cérémonie d’inauguration durant plusieurs heures sous de fortes chaleurs. D’autres rapportent des faits de discriminations, des vexations, punitions corporelles, et même des violences sexistes et sexuelles de la part des encadrant·es.

Qu’en est-il de la sécurité des jeunes et du respect du rythme physiologique ? Qu’en est-il de l’accueil de jeunes LGBTQIA+ et plus largement de toute personne n’entrant pas dans le cadre hétéronormatif ?
Les questions et alertes sont nombreuses. De nombreux cas sont remontés dans la presse lorsqu’ils parviennent à être divulgués et communiqués. Mais combien de faits supplémentaires ont-ils été dissimulés pour préserver la communication gouvernementale ? Combien d’agent.es d’Etat ont-iels été censuré.es dans les retours d’expérience sur le SNU (les fameux RETEX) ? Faudrait-il un drame pour que cela cesse ?

1 pas en avant, 3 pas en arrière, c’est la politique du gouvernement

Le SNU et la communication gouvernementale incarnée par Sarah El Haïry sont marqués par une logique d’endoctrinement et de martellement démagogique s’appuyant sur des concepts vidés de leur sens ou dévoyés tels que « valeurs républicaines », « laïcité ». Cette démarche est loin de répondre aux enjeux de défiance d’une partie toujours plus importante de la population envers les institutions, quand le jeu du gouvernement est de poursuivre dans le même temps la destruction des services publics (hôpitaux, écoles, universités, secteur culturel…).
Pour faire vivre les valeurs d’égalité nous avons de nombreuses propositions qui nous semblent bien plus utiles et efficientes : investissement massif dans les services publics, plan contre les violences sexistes et sexuelles, égalité salariale, arrêt des politiques racistes (loi immigration)…
Non, l’engagement ne peut pas exister sous la contrainte.
Non, le SNU n’est pas digne d’un service public émancipateur et solidaire.
Oui, l’engagement est émancipateur quand il est volontaire et s’inscrit dans des démarches d’éducation populaire et de développement de l’esprit critique. Les associations et fédérations d’éducation populaire sont largement investies sur ces champs !
Oui, la jeunesse s’engage et n’a pas attendu le SNU pour s’organiser et penser un nouveau projet social écologique et libre d’oppression !

Battre en retraite

Ladite consultation entre la Secrétaire d’Etat, Sarah El Haïry, et la délégation de l’Union syndicale Solidaires, de ce lundi 13 mars, a été l’occasion de rappeler le positionnement de Solidaires contre le SNU, ainsi que le besoin pressant pour le gouvernement de savoir écouter un pays qui se soulève et de battre en retraite !

Le Service National Universel Quésako ?

Présenté par le gouvernement comme un « projet d’émancipation de la jeunesse », le SNU s’adresse à tous les jeunes de 15 à 17 ans. Actuellement proposé sur la base du volontariat, il a vocation à devenir obligatoire. Il s’articule en trois étapes tournées autour de « l’engagement » :
1) un séjour de cohésion de deux semaines
2) une mission d’intérêt général de 84 heures
3) la possibilité d’un engagement volontaire d’au moins 3 mois
Le séjour de cohésion est très marqué militairement, il se déroule en uniforme, les journées sont rythmées (6h30 à 22h30) par des temps très patriotiques (Marseillaise, levée des couleurs).

A ce jour deux hypothèses restent sur la table concernant la généralisation du SNU et le séjour, qui cristallise les oppositions :
1) Déploiement du SNU sur le temps scolaire : séjour de cohésion de deux semaines obligatoire.
Problème : les professeur.es notamment dénoncent depuis des années la dégradation de leurs conditions de travail, et le fait qu’il est de plus en plus difficile pour elles et eux de terminer le programme avec leurs élèves. De plus, ce financement aurait pu bénéficier aux classes découvertes, à l’augmentation des salaires, à la baisse des effectifs dans les classes…
2) Déploiement du SNU sur le temps extrascolaire : séjour de cohésion de deux semaines non obligatoire Problème : les acteurs de la filière animation alertent depuis 2 ans sur le fait qu’il est très difficile de recruter des animateur.ices pour les temps péri et extrascolaires, et ce, en grande partie dû aux contrats précaires (CDD, CEE par exemples) et aux salaires de misère proposés. Selon les structures employeuses (associations, collectivités), il n’est pas possible d’augmenter les salaires sans hausse de financement de l’Etat. Le budget du SNU pourrait donc être utilisé pour une filière en grande difficulté. De plus, l’organisation des séjours en temps extrascolaire entraînerait une concurrence directe avec l’organisation des accueils collectifs de mineurs afin de trouver des lieux vacants, en nombre insuffisant.

L’Union syndicale Solidaires, membre du collectif « Non au SNU » propose une troisième hypothèse : arrêt du dispositif et redéploiement du budget SNU afin de financer d’autres dispositifs existants (« Classes Découvertes », « Vacances apprenantes »…), d’améliorer les salaires et les conditions de travail des salarié.es de l’animation et des fonctionnaires travaillant à l’émancipation des jeunes, et de reconnaître le travail indispensable des associations d’éducation populaire.

Nous sommes déterminé.e.s à combattre le SNU, ce projet scélérat d’endoctrinement et de militarisation de la jeunesse, avec tou.te.s ceux et celles qui le veulent, dont les organisations de jeunesse et principalement les organisations lycéennes.

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Accidents du travail Actu Solidaires 78

Vendredi 28 avril : rassemblement à Poissy, 19 h contre l’hécatombe invisible

28 avril : journée internationale de la sécurité et de la santé au travail

L’Union locale CGT Poissy et l’Union syndicale Solidaires 78 appellent à rassemblement à Poissy contre « l’Hécatombe invisible » des accidents du travail

L’Union syndicale Solidaires 78 et l’Union locale CGT Poissy appellent à un rassemblement ce vendredi 28 avril à partir de 19 h, à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob-Courant, devant la plaque commémorant le décès de 4 égoutiers de la ville survenu en juin 2006 dans l’exercice de leur métier. (voir ci-dessous).

Halte à l’Hécatombe invisible !

Cet appel s’inscrit dans le cadre de la campagne « Nous ne voulons plus subir ! – Halte aux travaillicides », à l’initiative de syndicats et d’associations, militant pour les droits des travailleur·euses à ne pas être mis·es en danger dans et par le travail. Elle se déroule le 28 avril, date retenue par l’OIT (Organisation internationale du travail) pour rappeler au monde l’enjeu de la santé et la sécurité au travail et l’importance de la prévention des risques professionnels.
En France, plus de 1 000 accidents mortels du travail et de trajet sont recensés chaque année pour les seul·es salarié·es du privé dépendant du régime général de la Sécurité sociale, sans compter les accidents du travail non recensés des fonctionnaires, des indépendant·es et auto-entrepreneur·euses, des travailleur·euses détaché·es, des livreur·euses, chauffeur·es et travailleur·euses des plate-formes (Uber, Deliveroo, et autres)…

Nous ne voulons plus subir ! Halte aux travaillicides

C’est une hécatombe qui, année après année, décime le monde du travail. Les féministes ont forgé le terme de « féminicide » pour dénaturaliser les soi-disant crimes passionnels. Les personnes mortes au travail, elles non plus, ne sont pas victimes de la malchance mais d’un système d’exploitation. Halte aux travaillicides ! Ces morts au travail ne sont que la partie émergée de l’iceberg des atteintes à la santé. Les organisations du travail pathogène concernent tous les travailleurs !

Il n’y a aucune fatalité à cette hécatombe. Les soi-disant accidents résultent de pratiques patronales et gouvernementales, sur fond de destruction du droit fondamental de travailleurs à travailler en sécurité (voir la succession des lois « travail » jusqu’aux ordonnances Macron en 2017) :
– sous-traitance en cascade, intérim abusif, travail détaché, intensification du travail, réorganisation permanente, qui désagrègent les collectifs et rendent impossible une réelle prévention,
– suppression des CHSCT, l’instance de représentation des salariés destinée à protéger leur santé au travail, affaiblissement des pouvoirs de l’Inspection du travail transformée en agence de « conseil » aux entreprises, classement sans suite par la justice de la majorité des infractions patronales signalées par l’Inspection du travail,
– camouflage et sous-déclaration des accidents du travail annulant la réparation et réduisant la prévention en entreprise,
– maintien d’une partie de la population salarié•e en situation de non-droit par la législation
xénophobe sur les étrangers, la fragilisant face aux abus patronaux.

Pourquoi un rassemblement à Poissy ?

Le 12 juin 2006, Didier Burel (47 ans), son fils Tony (28 ans), Hubert Fur (44 ans), et Michel Pinto (22 ans), quatre agents de la société EAV, chargée de l’entretien du réseau d’assainissement de la ville de Poissy (Yvelines), trouvaient accidentellement la mort au cours d’une opération d’entretien des égouts. Une plaque à leur mémoire a été apposée à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob-Courant à Poissy. 

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/poissy-78300/nouveau-proces-trois-ans-apres-la-mort-des-egoutiers-02-06-2009-534298.php

Le tract d’appel

Ci-joint la revue de presse de la campagne

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Actu Solidaires 78

RDV Assemblée de mobilisation des Mureaux

En pièces jointes le tract de l’Assemblée de mobilisation des Mureaux et villes alentour tracté ce matin à la zone des Garennes aux Mureaux :

– recto : tract de l’Assemblée de mobilisation

– verso : communiqué national pour le 1er mai

Prochains rendez-vous locaux :

Samedi prochain 22 avril Manifestation, départ à 11h au Marché de Bécheville

Lundi prochain 24 avril  Assemblée de mobilisation à 18h30

Samedi prochain 29 avril Manifestation, départ à 11h au Marché de Bécheville 

Lundi 1er mai Rassemblement à 10h au rond-point des Bougimonts

Lundi 1er mai Départ collectif en train pour la manifestation à Paris (14h République)

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