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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme

1 – 5 juin : 10 ans après le meurtre de Clément Méric, week-end international antifasciste

Clément Méric : 10 ans plus tard, ON N’OUBLIE PAS, ON NE PARDONNE PAS !

Le 5 juin prochain cela fera exactement 10 ans que Clément Méric, jeune militant antifa, membre de Solidaires Étudiant·es, mourrait assassiné par des skins affidés au malfaisant Serge Ayoub.

Nous avons été nombreuses et nombreux à nous dire ce jour-là que ce meurtre, éminemment politique, devait être le dernier. Nous pensions, « plus jamais ça »… Il y a un an c’est Federico Martín Aramburú qui mourrait sous les balles de l’extrême droite. En décembre des bandes de fachos tentaient d’organiser des ratonnades en marge des matches de l’équipe de foot du Maroc…

Fachos hors de nos facs ! Fachos hors de nos quartiers !

Pas de quartier pour les fachos !

Quels que soient son nom, son étiquette, son courant, sa soi-disant respectabilité ou normalisation, 10 ans plus tard l’extrême droite reste un danger mortel pour la démocratie et pour notre camp social.

À l’heure où Macron et ses gouvernements font son jeu, l’extrême droite institutionnelle attend tapie dans l’ombre. En parallèle les groupuscules ultra violents pullulent et agissent, la plupart du temps en toute impunité, voire avec la complicité du pouvoir et de la justice…

Quel que soit son vernis de respectabilité, l’extrême droite n’est pas républicaine, elle n’a pas sa place ni dans nos cités ni dans nos vies. Nous n’aurons de cesse de la dénoncer et de la combattre, comme le faisait Clément.

POUR CLÉMENT !

CONTRE L’EXTRÊME DROITE ET SES IDÉES !


WEEK-END INTERNATIONAL ANTIFASCISTE

A l’occasion des 10 ans du meurtre de notre camarade et ami Clément Méric, nous vous convions à un week-end de luttes et d’hommage du 1er au 5 juin prochain à Paris .

  • Le week-end débutera dès le jeudi 1er juin avec le lancement de l’ouvrage : « Clément Méric, une vie, des luttes » à la librairie Libertalia à 19h30 (Montreuil)
  • Le vendredi 2 juin , à partir de 18h, un premier concert aura lieu au Kilowatt (Vitry-Sur-Seine) :
    https://www.facebook.com/events/147916197863723/
  • La journée du samedi 3 juin débutera avec un forum de discussions publiques à la Bourse du travail de Paris de 10h à 17h. Le meeting sera divisé en plusieurs temps thématiques et politiques, au cours des
    camarades de France et internationaux se succéderont pour présenter leurs luttes, leurs travaux et leurs positions.
  • Dans l’après-midi un match de l’équipe féminine du MFC1871 aura lieu au stade Louis Lumière ( Paris 20)
  • La journée du samedi se clôturera avec un second concert à la Parole Errante à partir de 18h (Montreuil) :
    https://www.facebook.com/events/1183802885667182
  • Le dimanche 4 juin, une grande manifestation antifasciste aura lieu au départ de Barbes à 11h ( Paris ).
  • Et enfin lundi 5 juin, un rassemblement aura lieu rue de Caumartin à 18H30. Métro Havre-Caumartin ( Paris ) .

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Écologie Énergie

Vendredi 9 juin Ciné-débat Pandora Achères- par la LDH : De l’eau jaillit le feu

Avant d’arriver au feu, à l’image de celui qui a récemment embrasé la lutte contre les mégabassines de Sainte-Soline, partons de l’eau. Et plus précisément des décors bucoliques et paisibles du Marais poitevin, deuxième plus grande zone humide de France, point de départ de cette fable contemporaine narrée avec calme et sensibilité naturaliste par la voix du réalisateur Fabien Mazzoco. Nous nous laissons embarquer au fil de l’eau, avec la sensation de découvrir une jungle verte et sauvage. Mais c’est plus  compliqué que cela… Source de conflits autour de l’eau depuis le Moyen Âge, le Marais poitevin est devenu aujourd’hui l’épicentre d’une nouvelle guerre : celle des mégabassines.
Ce film est une tentative de donner la parole aux militant(e)s, ainsi qu’aux libellules, aux grenouilles et aux nénuphars, à tous ces habitants du marais trop souvent ignorés.

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antifascisme Podcast

Podcast : Dix ans après Clément Méric, la menace de l’ultra-droite

Dix ans après le meurtre de Clément Méric par des skinheads en plein Paris, les groupuscules d’ultra-droite demeurent actifs dans toute la France. Quelle menace représentent-ils ? Les pouvoirs publics en prennent-ils toute la mesure ?

A écouter ici

Avec

  • Nicolas Lebourg Spécialiste des extrêmes droites, chercheur au Centre d’études politiques et sociales (CEPEL) (CNRS et Université de Montpellier)

C’était 6 avril dernier. Au téléphone, Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin nous racontait ses doutes face à sa charge d’élu après des semaines de harcèlement et de manifestations de groupuscules d’extrême droite dans sa commune. L’incendie de ses véhicules et d’une partie de son domicile, et l’absence de soutien de l’État le conduisait quelques semaines plus tard à démissionner de la mairie et quitter Saint-Brevin.

Depuis, il a reçu le soutien du président de la République, a été reçu par la Première ministre et entendu par les sénateurs, la gauche rassemblée s’est aussi rendue à saint-Brevin pour lui manifester son soutien…

Mais au-delà du sentiment d’abandon des élus locaux et de la violence qu’ils subissent, et dont nous parlions dans cette émission en avril dernier, c’est aussi la place grandissante dans l’espace public des groupuscules d’extrême droite et de leurs liens avec l’ex Front National qui a émergé dans le débat. De la renaissance du GUD aux descentes de groupuscules néofascistes dans les universités ou lors du match France-Maroc en décembre dernier, aux manifestations contre l’implantation de Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile, comme à Saint-Brevin, ou Callac dans les Côtes-d’Armor, les mobilisations et intimidations de l’extrême droite française se sont multipliées ces derniers mois. Une recrudescence inédite.

Faut-il y voir la résurgence de factions adeptes de l’agit-prop ou une véritable augmentation des troupes ? Des fils Telegram ouverts aux cortèges lestés de croix celtique et de symbole néo-nazis, comment lire cette volonté de visibilisation exacerbée dans l’espace public ?

Dix ans après le meurtre du jeune militant antifasciste Clément Méric, un an après la mort du rugbyman Federico Martin Aramburu, tué par balles pour s’être interposé dans une agression raciste, et alors qu’un weekend international antifasciste se tient en ce moment même à Paris, où en est la lutte contre l’extrême droite ?

A lire pour aller plus loin :

Les références de l’ouvrage Les nazis ont-ils survécu ? Enquête sur les internationales fascistes et les croisés de la race blanche, par Nicolas Lebourg (éditions du Seuil, 2019)

Les références de l’ouvrage Clément Méric, une vie, des luttes, publié aux éditions Libertalia

Les références de l’ouvrage Lyon et ses extrême-droites, écrit par Alain Chevarin et préfacé par Nicolas Lebourg (éditions de la Lanterne, 2020)

Mort de Clément Méric : dix ans après, l’urgence de la lutte au présent, article de Libération

Manifs d’extrême droite dans Paris : des fachos en rue libre ? Article de Libération

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antifascisme

Newsletter VISA – Vigilance initiative syndicale anifasciste

Les articles parus sur VISA en mai.

CGT, FSU, Solidaires Paris : Contre le fascisme, riposte syndicale et populaire !
preview Le 6 mai dernier, quelques centaines de militants d’extrême droite, cagoules et drapeaux fascistes arborés fièrement, ont pu défiler en toute tranquillité dans les rues de Paris en hurlant leurs slogans xénophobes et haineux. Une manifestation qui, elle, ne s’est pas vue frappée d’interdiction quand celles-ci pleuvent sur les rassemblements syndicaux… ou sur l’usage de… afficher en ligne.
AFFICHE RENCONTRES SYNDICALES ANTIFASCISTES
preview Mise à jour de notre flyers avec les dernières informations : la présence au meeting intersyndical de Céline Verzelleti, membre du bureau confédérale la CGT, Benoit Teste, secrétaire général de la FSU, et Murielle Guilbert, co-déléguée de l’Union Syndicale Solidaires. afficher en ligne.
Tract VISA : 10 ans après la mort de Clément Méric, un antifascisme plus que vital
preview Cela fait maintenant 10 ans que notre camarade antifasciste et syndicaliste Clément Méric s’est fait assassiner par un nervis d’extrême droite. Il y a 10 ans, notre camarade rentrait dans la liste longue et encore ouverte des victimes du fascisme. Et pourtant 10 ans après, force est de constater que l’antifascisme reste toujours aussi nécessaire.… afficher en ligne.
Communiqué de Solidaires 44 : soutien à l’ASAMLA
Communiqué de soutien à l’ASAMLA Les vitres de l’ASAMLA (Association Santé Migrants Loire-Atlantique) ont été caillassées dans la nuit de jeudi à vendredi, une nuit sombre puisqu’un lieu d’hébergement a aussi été taggé d’inscriptions racistes et de suprémacistes blancs. Il s’agit d’une énième attaque contre les personnes migrantes et les associations qui les accompagnent. Nous… afficher en ligne.
Communiqué de Solidaires, en solidarité avec le Fédération nationale de la Libre Pensée
Face aux réactionnaires, solidarité avec la fédération nationale de la Libre Pensée, ses militants et militantes L’union syndicale Solidaires dénonce les attaques de l’extrême droite contre la Libre Pensée. Des groupes réactionnaires organisent des manifestations et des rassemblements agressifs et vindicatifs avril contre cette association et ses membres. Les murs de sa librairie sont régulièrement… afficher en ligne.
Nantes : Non au concert du rappeur fasciste Millesime K
Nantes, le 10 mai 2023 Contre la banalisation de la haine véhiculée par le rappeur Millésime K, opposons les valeurs d’Égalité et de Solidarité Le samedi 13 mai, un concert du rappeur Millésime K était programmé ici à Nantes. Alors qu’il intitule ses trois derniers albums « Liberté », « Égalité » et « Fraternité… afficher en ligne.
Hommages à Clément Méric
preview afficher en ligne.
L’extrême-droite n’est pas compatible avec les valeurs du service public d’éducation
preview En novembre 2022, Roger Chudeau, député RN de la deuxième circonscription du Loir-et-Cher, a été nommé président de la Mission d’information sur l’éducation prioritaire dont il est lui-même à l’initiative. Cette mission est chargée de dresser un panorama et un bilan des réseaux REP et REP+ à l’Assemblée Nationale. C’est dans ce cadre que le… afficher en ligne.
Non, les néonazis ne sont pas les bienvenus dans les Yvelines !
preview afficher en ligne.
DÉMISSION DU MAIRE DE SAINT-BRÉVIN : NE PAS LAISSER L’EXTRÊME DROITE DIFFUSER SA HAINE
preview Publié le 12/05/2023 Après Callac, Saint-Brévin. Les attaques perpétrées contre les élus de la République par l’extrême droite sont d’une gravité rarement atteinte dans une période récente : la CFDT les condamne sans réserve. Il n’y a pas de renoncement possible face à ces intimidations et ce harcèlement. D’autant moins quand ces actes trouvent un…
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Éducation

Quand le Ministre Ndiaye appelle “mixité sociale” les cadeaux à l’école privée  !

Le Ministre Pap Ndiaye avait promis de s’attaquer aux inégalités sociales grâce à un grand plan pour la mixité sociale. En effet, l’école française est pointée du doigt par les classements internationaux qui soulignent son caractère profondément inégalitaire : la France est, avec le Luxembourg et Israël, l’un des pays de l’OCDE où l’origine socio-économique des élèves est la plus déterminante dans les résultats scolaires. La publication des Indices de Positionnement Sociaux (IPS) en octobre 2022 a montré que l’enseignement privé est en partie responsable de cette ségrégation sociale : les établissement de REP+ accueillent un public homogène aux IPS bas et les établissements privés acceuillent un public homogène aux IPS élevés puisqu’ils scolarisent 40% des élèves favorisés. Les collèges publics non classés accueillent des élèves aux profils plus hétérogènes. Or plutôt que d’attribuer de vrais moyens, à hauteur des besoins, à l’éducation prioritaire, pour empêcher la fuite des meilleurs élèves vers le privé, le Ministre entend déployer une politique en faveur de l’enseignement privé. Financé à 73% par l’argent public, l’enseignement privé accueille déjà 1 élève sur 5 et consomme 10,5% du budget de l’éducation en 2022, son budget a augmenté de 3,21% en 2022, davantage que le budget du public.

L’éducation prioritaire, oubliée dans les annonces !

Les annonces sont très décevantes. Alors que les personnels dénoncent le manque criant de moyens en éducation prioritaire et revendique le retour des lycées dans le classement, le Ministre se contente d’énoncer l’objectif de réduction des différences de recrutement social entre établissements publics de 20% d’ici la fin du quinquennat. Pour cela, il prévoit l’implantation de filières dites d’excellence (classes bilangues, sections internationales, classes à horaires aménagées) dans les établissements d’éducation prioritaire. Néanmoins, le Ministre ne dit rien du financement de ses filières : depuis la réforme du collège, les établissements prennent sur leur marge pour financer les options ou les dispositifs bilangues au détriment de l’enseignement en effectifs réduits. Le Ministre choisit de favoriser les dispositifs à destination des meilleurs élèves pour empêcher l’évitement scolaire mais il n’envisage pas de mesures d’amélioration des conditions d’étude pour tou·tes en éducation prioritaire en baissant le nombre d’élèves par classe par exemple.

Le Ministre entend ensuite créer une nouvelle instance de dialogue et de pilotage de la mixité sociale et scolaire qui réunira l’administration et les collectivités territoriales. On peine à comprendre en quoi cette nouvelle instance aura des compétences différentes des instances existantes tel que les Comités Départementaux de l’Éducation nationale qui examinent entre autres la sectorisation. Le Ministre s’appuie sur l’exemple de la refonte de la sectorisation de la Haute-Garonne en 2019 pour promouvoir sa politique de sectorisation à travers la création de binômes de collège peu éloignés géographiquement mais socialement éloignés pour permettre une affectation sur l’un ou l’autre des collèges. Or SUD éducation a fait un bilan négatif de l’expérimentation de la Haute-Garonne qui a eu pour effet le déplacement des élèves des quartiers populaires, la fermeture de collèges REP et l’ouverture de collèges non classés, aux moyens insuffisants.

Une mixité sociale au service de l’enseignement privé !

La suite des annonces concerne l’enseignement privé et la signature d’un protocole avec le Secrétariat général de l’enseignement catholique qui vise à augmenter le nombre d’élèves issus de milieux défavorisés dans le privé. Pour atteindre cet objectif l’enseignement catholique a pris l’engagement d’augmenter de 50% d’ici 5 ans le nombre d’établissements proposant des tarifs adaptés aux revenus des familles défavorisées pour multiplier par deux le nombre d’élèves boursiers. Ainsi le Ministre Pap Ndiaye organise la fuite des meilleurs élèves de l’éducation prioritaire vers le privé.

Pour atteindre son objectif de démantèlement de l’école publique, le Ministre a annoncé six mesures : la publicité par l’Éducation nationale des tarifs du privé, l’augmentation de la part d’élèves à besoins particuliers dans le privé, l’implantation du privé dans les quartiers socialement mixtes, une communication renforcée entre les académies et le privé et enfin un encouragement des collectivités territoriales à attribuer les mêmes aides sociales (cantine, transports…) aux élèves du privé qu’à ceux du public et à financer les travaux de rénovation énergétique des bâtiments scolaires du privé.

Ces annonces sont particulièrement inquiétantes dans le contexte de sous-financement de l’école publique. Dans la continuité de Blanquer et de sa loi pour “l’école de la confiance” qui avait permis un transfert d’argent public vers le privé avec la scolarisation obligatoire dès 3 ans, Ndiaye met en oeuvre une politique éducative au profit de l’enseignement privé.

L’Éducation nationale organise et finance la ségrégation scolaire en maintenant un dualisme scolaire. Lorsqu’un collège favorisé est situé près d’un établissement défavorisé, dans 85% des cas c’est un établissement privé. Ainsi la présence de l’établissement privé nuit à la mixité sociale.

SUD éducation réaffirme son opposition ferme et entière au financement de l’enseignement privé par l’argent public.

Pour venir à bout de l’évitement scolaire, SUD éducation revendique :

 des moyens aux écoles et collèges de l’éducation prioritaire et réintroduire les lycées dans l’éducation prioritaire,
 la nationalisation des établissements privés.

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