Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin !

Le ministre Blanquer a fait de l’école inclusive la vitrine de sa politique éducative. Or sur le terrain, les personnels de l’Éducation nationale dressent un constat alarmant de la scolarisation des élèves en situation de handicap. L’école inclusive de Blanquer ne parvient pas à assurer l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap. Voici plusieurs raisons :

  1. L’administration ne parvient pas à recruter des personnels AESH en nombre suffisant pour accompagner les élèves qui ont des notifications MDPH. Pourquoi ? Parce que les conditions salariales sont trop mauvaises !
    • À cause des temps incomplets imposés, les AESH travaillent en moyenne 24h pour 750 euros !
    • Parce que l’administration s’entête à parler de « missions » d’AESH et refuse de reconnaître qu’il s’agit d’un vrai métier.
  2. Pour pallier le manque de personnels, les services départementaux mutualisent les moyens dans les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés). Avec cette mutualisation, les élèves accompagné-e-s perdent des heures d’accompagnement et les AESH prennent en charge davantage d’élèves sur des plus petites quotités horaires, en passant d’un établissement scolaire à l’autre. Dans les PIAL, seule la logique comptable prévaut : ce ne sont pas les besoins qui déterminent les moyens, mais les moyens disponibles qui déterminent la quotité d’accompagnement.
  3. La formation des personnels est toujours insuffisante et le nombre d’élèves par classe reste généralement trop élevé pour véritablement garantir un maximum de réussite aux élèves en situation de handicap.

Les AESH se sont massivement mobilisé-e-s le 8 avril pour revendiquer la reconnaissance de leur métier avec la création d’un vrai statut de la Fonction Publique avec un temps de travail à plein-temps et un salaire complet. La reconnaissance du métier d’AESH est indispensable pour assurer une véritable inclusion scolaire. 

Face au mépris du gouvernement et à la casse du service public d’éducation, soyons solidaires !

Pour gagner un véritable statut pour les AESH, il faut se mobiliser massivement, tou-te-s ensemble, AESH, enseignant-e-s, CPE, AED… l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap est l’affaire de tou-te-s.

SUD éducation revendique un statut d’Éducateur-trice Scolaire Spécialisé-e intégré dans la Fonction Publique avec un  temps plein d’accompagnement à 24h.

Contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour connaître le rendez-vous de mobilisation !

Les droits des AESH, c’est l’affaire de toutes et tous !

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin

Catégories
Actu Solidaires 78 antifascisme

Manifestation antifasciste : 8 ans après, Clément vit dans nos luttes !

L’Appel commun

8 ANS APRÈS, CLÉMENT VIT DANS NOS LUTTES !

Il y a 8 ans, Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néonazis, en plein Paris. En mai prochain, se tiendra le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation néonazie Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême droite et de ses violences dans le monde.

Car 8 ans après sa mort, les forces fascistes contre lesquelles luttait Clément ne cessent de progresser. En plus de l’essor électoral du Rassemblement national, on a pu observer non seulement la persistance des violences perpétrées par des groupes d’extrême droite, mais aussi la circulation de leurs idées, des plateaux télés jusqu’au plus haut sommet de l’État. Depuis 8 ans, on a vu la chasse aux migrant-e-s s’intensifier, le racisme institutionnel et en particulier l’islamophobie gagner en légitimité et en intensité dans toutes les sphères de la société. On a vu le complotisme se développer et les actes antisémites augmenter. On a vu les violences policières s’étendre, tandis que des politiques néolibérales frappent de plein fouet les plus démuni-e-s. Les mouvements sociaux de ces dernières années ont été largement réprimés, cette répression s’étendant à celles et ceux qui luttent contre les idées réactionnaires, qu’illles soient antifascistes, syndicalistes ou militant-e-s LGBTQIA+.

Face au tournant autoritaire de l’État et à la radicalisation d’une large partie du champ politique français, nous serons dans la rue le 5 juin, en mémoire de Clément, mais aussi pour appeler à poursuivre les combats qu’il menait.

Au lendemain du procès en appel des assassins de Clément Méric (25 mai – 4 juin, TGI d’Évry) :

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
SAMEDI 5 JUIN 2021
14H PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

Le Tract Solidaires

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile

Les salariés de l’Ingénierie/Tertiaire Renault en grève


Les syndicats SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE appellaient l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à faire grève contre l’externalisation de la maintenance et pour défendre leur emploi jeudi 20 mai, avec des rassemblements à 10h sur les sites de Lardy, Aubevoye, Guyancourt et VSF.

Tous les syndicats des sites Renault d’Ingénierie/Tertiaire de Guyancourt, Aubevoye, Lardy et Villiers-Saint-Frédéric appellent à une journée de mobilisation contre un projet d’externalisation, et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie et les fonctions support de Renault.

SUD demande à la direction de Renault d’abandonner son projet d’externalisation de la maintenance des moyens d’essais de l’Ingénierie et de ses 27 salariés (17 à Lardy, 6 à Aubevoye, 3 au TCR et 1 au Mans), et l’arrêt des suppressions de postes sans reclassement interne.

Avec un objectif de 2500 suppressions de postes dans l’Ingénierie/Tertiaire, toutes les directions sont touchées. De nombreux salariés dont le poste est supprimé commencent à se retrouver sans solution de mobilité ou de reclassement interne. Cette méthode de management, qui vise à pousser les salariés à un départ soi-disant « volontaire » dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective, est inadmissible.

Après les promesses d’un plan d’économie « sans souffrance sociale », la direction lance un plan de com’ sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale. Jean-Dominique Senard (Président de Renault) et Luca De Meo (Directeur Général de Renault) n’ont cessé de souligner lors de l’AG des actionnaires « la dimension profondément humaine et généreuse de Renault Group », affirmant que « chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain ». Mais sur le terrain, une vague d’externalisation, de délocalisation et de perte d’activités déferle sur des salariés en souffrance.

Alors que JD Senard déclare que « chez nous, chacun peut trouver sa place, et participer à une aventure collective », des centaines de salariés de l’Ingénierie/Tertiaire n’y ont plus leur place. Pour beaucoup, l’aventure collective menace de se finir en plan de départ ou en externalisation forcés.

Du travail, il y en a. Les enjeux des nouvelles mobilités et de la transition écologique doivent être source d’emplois, notamment dans l’Ingénierie. Au lieu de cela, ils sont le prétexte à une casse sociale.

Tous les syndicats (SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE) appellent l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à la grève jeudi 20 mai à partir de 10h, avec des rassemblements devant les sites Renault de Lardy et d’Aubevoye, et à l’intérieur du Technocentre de Guyancourt et du site de Villiers-Saint-Frédéric.

Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye mardi 18 mai 2021

Catégories
Précarité Ressources juridiques Secteur associatif TPE / TPA

Nouveau guide d’autodéfense à l’usage des salarié·es des très petites associations !

Dans le cadre de la campagne électorale TPA (Très Petites Associations) qui a eu lieu du 22 mars au 6 avril 2021, ASSO-Solidaires a produit un nouveau guide d’autodéfense à l’usage des salarié-es des TPA, et il est beau ! (Merci Anaïs Enjalbert pour la couverture !)

Vous y trouverez toutes les infos juridiques mises à jour (attention ! ces infos se périment, c’est pour cela qu’on a noté la date de rédaction sur toutes les pages)

On a voulu ce guide outillant niveau technique, avec des références au code du travail chaque fois mises en exergue, mais aussi outillant syndicalement : dans les encadrés, vous trouverez des rappels des valeurs d’ASSO-Solidaires et des combats qu’on peut et veut mener collectivement.

Vous trouverez aussi en fin de guide un petit rappel des acquis obtenus en luttant !

Ce guide peut aussi être utile pour toutes les personnes salariées dans une association qui n’est pas une TPA, parce que le code du travail est le même pour tou-tes !

N’hésitez pas à le diffuser autour de vous et à nous faire parvenir vos retours, remarques, suggestions pour une prochaine réimpression !

>> contact@syndicat-asso.fr

Téléchargez le guide ici !

Catégories
Internationalisme Palestine

Solidaires avec la grève générale en Palestine

L’Union syndicale Solidaires se félicite de l’unité du mouvement ouvrier palestinien, et soutient la grève générale à laquelle il a appelé ce mardi 18 mai dans toute la Palestine historique, pour protester contre les massacres perpétrés par Israël à Gaza, la répression coloniale, l’apartheid et le nettoyage ethnique mis en œuvre contre les communautés palestiniennes.

Avec elles et eux, nous appelons au démantèlement du régime d’occupation militaire et
colonial d’Israël dans les territoires qu’il occupe depuis 1967, nous appelons à des sanctions contre cet État qui ne respecte pas le droit international, et un embargo sur tous les échanges commerciaux, militaires et de recherche. Nous appelons au désinvestissement des entreprises françaises en Israël, et au boycott des produits israéliens tant que les droits fondamentaux du peuple palestinien ne seront pas respectés.

Enfin, l’Union syndicale Solidaires appelle à participer à tous les rassemblements unitaires de solidarité avec la lutte des Palestiniennes et des Palestiniens, en particulier samedi 22 mai prochain.

Catégories
Internationalisme Palestine

Soutenons la résistance palestinienne

De multiples mobilisations pour les Palestinien-ne-s malgré l’autoritarisme du gouvernement

Piétinant un droit constitutionnel, le ministre Darmanin a annoncé, par voie de tweet jeudi, l’interdiction d’un certain nombre de manifestations préalablement autorisées pour ce week-end. Cela a été d’abord le cas pour Paris. D’autres villes ont suivi cette interdiction.

Dans de nombreuses villes, y compris celles où les manifestations étaient interdites, des cortèges pacifiques et déterminés se sont retrouvés partout sur le territoire en solidarité avec les Palestiniens et Palestiniennes.

A Paris, le gouvernement a, par l’entremise de son préfet, fait une fois de plus usage de la force en nassant, gazant, et réprimant fortement avec un dispositif policier démesuré, dans un contexte où nos libertés sont étouffées depuis plusieurs mois.

Nous soutiendrons celles et ceux qui subiront répression, arrestation ou poursuite pour avoir exprimé leurs opinions et exercé leur liberté constitutionnelle de manifester.

L’Union syndicale Solidaires dénonce ce gouvernement autoritaire qui cherche à museler toute contestation sociale, toute solidarité internationale, qui instrumentalise les colères et veut nous faire passer pour des antisémites.

Israël est un État colonial qui ne respecte pas le droit international. Nous refusons les amalgames et réaffirmons notre combat contre l’antisémitisme et tous les racismes qui n’ont jamais leur place dans nos luttes.

Solidaires soutient la lutte du peuple palestinien pour son droit à l’autodétermination. Nous continuerons à exprimer nos solidarités avec les Palestiniens et Palestiniennes dans notre syndicalisme internationaliste au quotidien et dans la rue !

Soutenons la résistance palestinienne

Ratonnades à la porte de Damas – Nettoyage ethnique à Sheikh Jarrah – agressions militaires sur l’esplanade des mosquées – bombardements à Gaza :

SOUTENONS LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE

Ces dernières semaines, en plein ramadan, Israël intensifie sa politique de colonisation violente, harcèle, et tue les Palestinien-ne-s.

- Durant près d’une semaine à la fin avril, de jeunes israéliens, israéliennes et organisations de colons d’extrême droite ont crié Mavèt la’Aravim” [Mort aux Arabes !] et “Jérusalem est à nous !”, en pleine nuit de la Porte de Damas à Sheikh Jarrah, quartiers arabes de Jérusalem, blessant des centaines de Palestinien-ne-s . Ces “ratonnades” de masse à l’israélienne font suite au retour de Kach, parti d’extrême droite, à la Knesset, interdit depuis 1994.

- Depuis le 2 mai, dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, territoire occupé, 13 familles sont sur le point d’être expulsées pour que des colons israéliens puissent s’y installer, alors qu’elles y vivent depuis des générations. Les colons d’extrême droite harcèlent quotidiennement les familles palestiniennes, et les forces militaires sionistes agressent les résident-e-s palestinien-ne-s et arrêtent celles et ceux qui défendent les maisons des familles palestiniennes. C’est un véritable nettoyage ethnique qui est en cours, malgré l’ordre de l’ONU d’arrêter les expulsions. La mobilisation palestinienne paye, la Cour Suprême israélienne a reporté sa décision sur le futur des familles, mais la lutte doit continuer !

- Le 6 mai, l’armée israélienne a assassiné Saïd Youssef Odeh, un jeune footballeur Palestinien de 16 ans au cours d’un raid près de Naplouse.

- Dans cette période de grande tension, depuis le 7 mai, les militaires israéliens sèment la terreur en attaquant les Palestinien-nes priant à la Mosquée Al Aqsa, à coups de gaz lacrymogène, de grenades, et de balles en caoutchouc. A ce jour, plus de 500 Palestinien-nes ont été blessés dans cette agression féroce.

- Enfin, ces dernières 24 heures, des attaques aériennes israéliennes ont eu lieu dans la bande de Gaza. Le Ministère de la santé palestinien indique que 24 Palestinien-ne-s dont 9 enfants ont été tué-e-s, et 65 autres personnes ont été blessées. Ce déferlement de violence n’est que la partie émergée de l’iceberg de l’oppression quotidienne vécue par les Palestinien-nes depuis la Nakba. Ces nouvelles violences s’inscrivent dans un contexte de colonisation accrue et d’appropriation des terres palestiniennes quotidien depuis 1948.

Depuis 1948, les Palestiniennes et Palestiniens se battent chaque jour pour avoir le droit de rester chez eux, en paix. Aujourd’hui, la Nakba est toujours en cours. Cette politique coloniale israélienne meurtrière doit cesser !!!

L’Union Syndicale Solidaires apporte tout son soutien au peuple palestinien qui se bat quotidiennement contre la colonisation, le fascisme, le racisme, l’apartheid, les violations des droits humains et du droit international, et pour son autodétermination.

Nous demandons que cessent immédiatement ces violences, que des sanctions soient exercées sur le gouvernement israélien tant qu’il ne pourra par garantir la sécurité des Palestinien.nes, et nous revendiquons :
- L’égalité des droits pour tous et toutes les Palestiniennes,
- Le démantèlement du Mur d’apartheid, la fin de l’occupation de la Cisjordanie, du Plateau du Golan et de Jérusalem Est, ainsi que la fin du blocus de Gaza.
- Le retour des réfugié-e-s palestinien.ne-s sur leurs terres.

Solidaires appelle a participer à tous les rassemblements en France en soutien au peuple palestinien

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Dépistages et autotests dans les établissements scolaires du 78 : enfumage, mépris, exclusion

Dans le 78, l’administration de l’Éducation nationale a choisi de distribuer les autotests aux personnels, mais en triant les statuts “privilégiés” et les autres. Les précaires seront servi·es les dernièr·es.

Entre les fanfaronnades du ministre Blanquer et de ses acolytes, et les réalités du terrain, il y a souvent un monde. On a beau savoir que leurs paroles ne sont que poudre aux yeux ou succession d’inepties, on ne s’habitue toujours pas, surtout lorsqu’elles mettent en jeu la santé des élèves, de leurs proches et des personnels !

D’un côté, le ministre se pavane devant les médias en parlant de dépistages massifs dans les écoles. De l’autre côté, il y a des établissements où, faute d’une organisation sensée, ce sont quelques 40 élèves sur 500 qui sont testé·es… autant dire personne !

Mais qu’importe ! Le dépistage aura été fait dans cet établissement, on pourra ajouter une ligne au tableau départemental et se vanter qu’il n’y ait eu aucune contamination de détectée !

Concernant les autotests, le ministre se rengorge en affirmant qu’ils sont distribués aux personnels, et dans le même temps, on apprend que dans certains collèges des Yvelines, les AED (assistant·es d’éducation), AESH (accompagnant·es d’élèves en situation de handicap), personnels administratifs ne sont pas prévu·es dans la distribution (plus tard, leur dit-on). On apprend aussi que dans des lycées, les AESH doivent aller chercher leurs tests à l’autre bout du département (quand, comment, peu importe là aussi).

De nouveau, suintent le mépris et la volonté de diviser, fondés sur une lamentable vision hiérarchique et segmentée de l’organisation des personnels. Il y aurait ainsi les nobles professeur·es d’un côté, et le petit personnel de l’autre, que l’on pourrait dédaigner et écarter.

Non contente de laisser sciemment les AED et les AESH dans la précarité, l’institution les piétine davantage encore en les faisant passer après dans les mesures sanitaires.

Sud éducation 78 déplore cette nouvelle maltraitance des personnels et exige que tou·tes soient traité·es à égalité et puissent disposer, si elles et ils le souhaitent, des autotests promis par le gouvernement.

Voilà quelques déplorables échos de la gestion sanitaire dans le département.

N’hésitez pas à nous faire remonter la situation de votre établissement !

Contact
Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap : grève le 3 juin

Le 8 avril, nous avons été des milliers à nous mobiliser partout sur le territoire pour dire non aux PIAL et revendiquer un vrai statut et un vrai salaire. Une nouvelle journée de grève est appelée par l’intersyndicale le jeudi 3 juin. Toutes les raisons de la colère sont là !

Contre les PIAL et la mutualisation

Depuis la rentrée 2019, les Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé sont généralisés. Derrière cette réorganisation de notre travail présentée par le ministère de l’éducation nationale comme un atout, les PIAL sont un outil du développement de la mutualisation des moyens. Nos conditions de travail s’en trouvent dégradées car nous accompagnons de plus en plus d’élèves sur un territoire géographique étendu, tandis que les conditions d’accompagnement des élèves se sont elles aussi fortement détériorées car ils et elles bénéficient de moins en moins d’heures d’aide humaine. Le ministère compense les difficultés de recrutement sur notre dos, nous réduisant ainsi à une variable d’ajustement des politiques de l’école inclusive.
Pour un vrai statut et un vrai salaire

Les CDD de trois ans n’ont rien changé aux difficultés que nous rencontrons : c’est une institutionnalisation de la précarité de notre statut. Les revalorisations salariales prévues ne sont pas une victoire : nos salaires augmentent de seulement quelques euros sur l’ensemble de notre carrière. Le passage à 41 semaines annuelles ne permet pas de compenser le temps de travail invisible et la formation est quant à elle toujours largement insuffisante à notre pratique professionnelle.
Les moyens ne sont pas non plus mis pour, dans le contexte actuel, nous protéger face à l’épidémie de Covid19.

Assez de mépris ! Notre rôle et nos pratiques pédagogiques et éducatives, en tant que professionnels de l’inclusion et de l’adaptation scolaire doivent être reconnus. Jeudi 3 juin, soyons massivement en grève et en manifestation. SUD éducation Paris appelle l’ensemble des personnels à se joindre à l’appel à la grève pour soutenir les revendications des AESH.

Fiche pratique sur le droit de grève des AESH

Le droit de grève est un droit fondamental et constitutionnel incontestable. Les personnels accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap ont donc le droit de se mettre en grève, comme tous les personnels de l’Éducation nationale, qu’ils-elles soient fonctionnaires ou non-titulaires.

Fiche pratique AESH et droit de grève
Cliquez sur l’image pour télécharger le pdf

Affiche


AESH 3 juin 2021 Affiche


AESH 3 juin 2021 – Tract de SUD éducation Paris
Cliquez sur l’image pour télécharger le pdf

RSS
Follow by Email