Renault a engagé des négociations pour un pôle industriel électrique dans les hauts-de-France dans une ambiance de menace éventuelle de fermetures impactant également les sous-traitants.
L’ UFSI (Union Fédérale SUD Industrie) a participé à ces négociations avec pour objectifs: la défense et le développement de l’emploi, la reconquête industrielle et le refus d’un accord de compétitivité à proprement dit. Cet accord en-gage Renault sur des créations emplois, et prévoit l’ouverture dès septembre de négociations. Nos équipes syndicales SUD seront vigilantes pour que les salariés ne soient pas perdants.
L’Union Fédérale SUD Industrie sera à leur coté pour empêcher tous reculs sociaux et rappelle à travers cet accord : Le respect de la souveraineté des équipes syndicales, la défense d’un réel projet industriel répondant aux besoins sociaux et le refus de toute concurrence entre tous les salariés
Motion CGT : Mobilisons la profession contre les idées d’extrême-droite La montée en flèche des idéologies de la droite extrême en France, via certains médias qui se font le relais d’une vague brune, nécessite une mobilisation urgente des forces démocratiques, des syndicats, des associations de défense des libertés. Il n’est pas tolérable qu’on banalise les idées d’extrême-droite, en privilégiant dans les médias les thèmes du « tous contre tous », ni qu’on privilégie les sujets sur l’insécurité, sans recul, ni débats contradictoires. Pas plus qu’on instrumentalise chaque fait-divers et que soient privilégiés les porteparoles de la haine et du complotisme, en vue de faire du buzz et de l’audimat. Comment […] afficher en ligne.
Communiqué UD CGT 47 : Stop à l’imposture sociale de l’extrême-droite ! Depuis des décennies les gouvernements successifs par leurs politiques libérales antisociales déroulent un tapis rouge à l’extrême droite et favorisent les conditions de son accès au pouvoir. Au niveau national mais également au niveau de notre département, le Lot et Garonne, d’élections en élections, les idées d’extrême droite gagnent du terrain dans les urnes. La période actuelle est très anxiogène et les annonces contradictoires du gouvernement ainsi que sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire favorisent le développement des idées conspirationnistes et des théories du complot. Le racisme, la xénophobie, le sexisme et l’homophobie progressent dans de nombreux cercles, sur […] afficher en ligne.
Communiqué VISA suite au 1er tour des élections régionales Nous n’en n’avons pas fini avec l’extrême droite, ses acolytes et ses idées. Pas une voix pour le Rassemblement National ! Les 3 et 4 juillet, à Perpignan, à l’occasion du congrès du Rassemblement National, toutes et tous ensemble manifestons pour dire non à l’extrême droite ! La catastrophe, annoncée par les sondages, l’irrésistible ascension du Rassemblement National, tremplin de l’accession, en 2022, de Marine Le Pen au pouvoir ne s’est pas concrétisée. L’abstention historique record a certainement pénalisé les représentants du parti fasciste dans une proportion plus importante que les autres candidats même si, là où le FN a réussi à mobiliser ses sympathisants, il arrive souvent […] afficher en ligne.
Mobilisation nationale contre l’extrême-droite le 3 juillet à Perpignan Les 3 et 4 Juillet 2021, à Perpignan, le congrès du Rassemblement National (RN) intronisera Le Pen comme candidate à l’élection présidentielle de 2022. Cet évènement exprimera la volonté de l’extrême droite d’accéder au pouvoir en France : Un danger qu’il n’est désormais plus possible d’écarter et qu’il y a urgence à combattre. Non, le RN n’est pas l’ami des citoyens et citoyennes ! Aujourd’hui, le RN jouer, comme à Perpignan, la carte de la “respectabilité” pour débaucher des politiciens en quête de postes. Une respectabilité qui résiste mal à la nouvelle mise en examen par la justice de Marine Le Pen et de ses […] afficher en ligne.
UL CGT Béziers : appel à manifester contre l’extrême-droite le 3 juillet à Perpignan SALARIES, RETRAITES, PRIVES D’EMPLOI TOUTES LES RAISONS DE NE PAS VOTER POUR L’EXTREME DROITE ET DE MANIFESTER A PERPIGNAN LE 3 JUILLET 2021 ! Plusieurs sondages montrent une forte montée de la droite et de l’extrême droite pour les élections régionales qui auront lieu à partir les 20 et 27 juin. Cette progression s’inscrit directement dans la politique gouvernementale qui a fait des questions sécuritaires et xénophobes un des enjeux centraux des élections régionales. Elle participe aussi d’une stratégie très dangereuse visant à mettre Emmanuel MACRON en face le Rassemblement National au deuxième tour de l’élection présidentielle. afficher en ligne.
Solidaires Finances Publiques : Pourquoi une lutte syndicale et spécifique contre le Fn / Rn ? Le syndicalisme est porteur de valeurs radicalement opposées aux idées du Fn / Rn. Quand nous prônons la solidarité et l’unité des salarié.es, l’extrême droite provoque leur division en opposant les Français et les étrangers (préférence nationale). Lorsque nous revendiquons un meilleur partage des richesses, notamment par une fiscalité juste et progressive, le Fn / Rn s’y oppose au nom de son Poujadisme historique. Plus globalement, le Fn / Rn se contente de désigner des boucs émissaires issus de son idéologie (les musulmans, les migrants, l’Europe, le mondialisme…) mais jamais il ne propose ni ne participe à des mobilisations revendicatives. Et quand nous, par […] afficher en ligne.
Communiqué unitaire sur les attaques de l’extrême-droite à Tarbes le 12 juin Une manifestation pour les libertés et contre les idées d’extrême droite s’est tenue hier à Tarbes, comme partout en France, à l’appel de nombreuses organisations locales syndicales, politiques et associatives. Après la dispersion de la manifestation, deux agressions de la part de militants d’extrême droite ont eu lieu, à deux endroits de la ville. La première envers un groupe de militant-es des Jeunes Révolutionnaires, qui ont été attaqués en voiture en sortant d’un parking près de la Bourse du Travail, lieu de départ de la manifestation. 4 à 5 individus ont attaqué physiquement la voiture en criant insultes sexistes et saluts nazis. […] afficher en ligne.
VISA 34 : 8 pages contre l’extrême droiteafficher en ligne.VISA 34 : faits et méfaits de l’extrême droite dans le 34 – mai 2021 1er mai Le journal du Biterrois N°14 consacre 5 pages au bicentenaire de la mort de Napoléon et fait la publicité pour la présentation à la Médiathèque de Béziers du livre de Thierry Lentz. Ce dernier, dirige la fondation Napoléon, donne des cours en histoire à l’Institut catholique de Vendée et a écrit une quarantaine de livre à sa gloire. Le journal du Biterrois n’évoque pas le rétablissement de l’esclavage (1802) qui avait été aboli par la Révolution française (1794). Il n’y a non plus aucune référence à la violence des armées napoléoniennes dans ses conquêtes territoriales. Rien non plus sur […] afficher en ligne.
Mobilisation nationale contre l’extrême-droite le 3 juillet à Perpignan ! Les 3 et 4 Juillet 2021, à Perpignan, le congrès du Rassemblement National (RN) intronisera Le Pen comme candidate à l’élection présidentielle de 2022. Cet évènement exprimera la volonté de l’extrême droite d’accéder au pouvoir en France : Un danger qu’il n’est désormais plus possible d’écarter et qu’il y a urgence à combattre. Non, le RN n’est pas l’ami des citoyens et citoyennes ! Aujourd’hui, le RN jouer, comme à Perpignan, la carte de la “respectabilité” pour débaucher des politiciens en quête de postes. Une respectabilité qui résiste mal à la nouvelle mise en examen par la justice de Marine Le Pen et de ses […] afficher en ligne.
Communiqué de la CODEX 83 : manifestations contre l’extrême droite les 12 juin et 3 juillet Le gouvernement Macron-Castex, par sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire, par ses mesures anti-sociales et de plus en plus autoritaires, alimente une colère bien légitime de larges couches populaires. A l’approche des élections départementales et régionales des 20 et 27 juin, la Codex 83 met en garde contre la tentative de récupération de cette colère par l’extrême droite. Le Rassemblement National n’apportera aucune réponse aux exigences sociales ; il aggravera les discriminations en fonction des supposées origines des citoyens ou de leur religion, il renforcera la chasse aux migrants et aux demandeurs d’asile ; il ne répondra à aucune exigence écologique portée […] afficher en ligne.
Manifestations partout en France le 12 juin pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale. Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de […] afficher en ligne.
->Au vu de la non reconnaissance de la direction envers les manipulateurs radio du CHIMM,
->Au vu de l’absence de réponse constructive de la direction depuis 2 ans de réclamations,
->Au vu de la non application de la réglementation par la direction concernant la prime buzyn,
->Au vu de la volonté délibérée de la direction de ne rien attribuer aux manipulateurs en reconnaissance de leur implication dans l’hôpital malgré un sous effectif marqué,
->LES MANIPS DISENT STOP !!! LANCENT UNE GREVE ILLIMITEE, ET ATTENDENT UNE REMISE EN QUESTION DE LA DIRECTION
L’application du décret n°2019-1343 du 11 décembre 2019 dite, « Prime Buzyn » élargi aux manipulateurs radios.
Attribution de la prime “activité privée” en vigueur dans le service d’imagerie du Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (CHIPS).
Attribution d’une prime tutorat pour l’ensemble des manipulateurs encadrant des élèves manipulat-trices-eurs.
Embauches de manipulat-rices-eurs afin de renforcer l’équipe en sous-effectif depuis 2019.
Près 300 salarié.es de la filière automobile de nombreuses usines Renault et sous-traitants se sont rassemblé.es dès le matin devant le site de Renault Flins, à l’appel de syndicats CGT et Sud Renault de plusieurs sites, de l’UD 78 et de la fédération métallurgie CGT. Solidaires 78 était aussi sur place. La pluie battante et assez constante n’a pas entamé leur détermination : des barnums mis bout à bout formaient comme un cortège compact et déterminé. La direction de l’usine avait exceptionnellement bloqué les entrées sur le parking de l’usine… car elle sait bien que l’inquiétude des salarié.es concernant leur avenir est aussi porteuse de colère et de combativité.Mais cela n’a pas empêché les échanges entre les équipes militantes pour réfléchir à comment améliorer le rapport de force face au démantèlement de sites visés comme Flins, Choisy ou Guyancourt ainsi que des sous-traitants.
La présence d’autres usines comme PSA Poissy ou Toyota Maubeuge démontre une volonté de coordination nécessaire et à amplifier dans toute la branche automobile impactée à terme.Le combat ne fait que commencer …
Merci à tou·tes les camarades du Rail, des télécoms, de la Santé et du Social, de l’industrie automobile, de l’éducation, des médias, etc. qui ont participé à l’inauguration de l’accueil syndical mardi dernier à Limay.
Merci également à la CNT, aux militant.es d’autres organisations syndicales, collectifs et associations pour leur participation et à tou·tes les ami.es qui sont venu·es passer un beau moment avec nous. Merci également à la Librairie la Nouvelle Réserve pour son accueil.
Pour rappel, les accueils syndicaux Solidaires 78 ont lieu tous les mardis de 17 h à 19 h à la librairie la Nouvelle Réserve à Limay.
Université Populaire du Mantois Samedi 3 juillet à 15h au Collectif 12 dans le cadre de la “Fabrique du possible”
Rencontre avec William LOVELUCK autour du livre
“Ne travaillez jamais – la critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord” animé par Jean-Patrick ABELSOHN
Arthur Rimbaud écrit « jamais je ne travaillerai » dans un poème du recueil « Une saison en en enfer ».
80 ans plus tard, Guy Debord, théoricien du mouvement situationniste écrit « ne travaillez jamais » sur un mur parisien. Ce fut l’un des premiers mots d’ordre apparu à Nanterre en 1968.
William Loveluck est un des traducteurs du livre d’Alastair Hemmens “Ne travaillez jamais – La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord “.
Dans cet ouvrage l’auteur part à la recherche de celles/ceux qui se sont risqués à critiquer le travail dans sa nature même.
William Loveluck présentera les idées développées dans ce livre et le courant de réflexion critique sur la notion de valeur et échangera de longs moments.
Cette séquence était initialement prévue le 22 mai 2020 dans le cadre du cycle « Autour du travail » initié avant la crise sanitaire par l’Université Populaire du Mantois
Cette rencontre sera suivie d’un spectacle à 18h: « En attendant Friot » de la Compagnie En Déliaison
Sous forme d’un débat houleux et loufoque, trois personnages vont s’affronter sur des notions de valeur économique, de salaire à vie, de création monétaire, de tondeuse et d’État social…
Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Nettoyage
Une vingtaine d’employées de la Compagnie parisienne de nettoyage, en charge, à MAntes-la-Ville, du nettoyage des écoles, des centres aérés, des crèches, des gymnases, des locaux de la police municipale, etc. voient leur statut menacé à la suite du nouvel appel d’offres remporté Val Services, une entreprise d’insertion qui compte parmi ses administrateurs la communauté urbaine, la commune de Mantes-la-Jolie, la SA Les Résidences Yvelines Essonne présidée par le patron du Département Pierre Bédier, entre autres
Alors que la règle est que l’entreprise entrante reprend les salariés aux mêmes conditions contractuelles (annexe 7 de la convention collective nationale des entreprises de propreté), Val Services n’entend pas respecter cette disposition conventionnelle, peut-être parce que cette entreprise d’insertion relève d’une autre convention collective : elle a ainsi proposé à plusieurs d’entre elles, titulaires d’un CDI à temps complet, un CDD d’insertion de 20 h par semaine dont la durée maximale serait de 24 mois.
Éducation
Les mobilisations contre les fermetures de classes se poursuivent dans le département face à l’il-logique comptable de l’administration…
Source : 78actu.fr
Santé – Grève illimitée à l’hôpital de Meulan
Les sept manipulateurs radio du Centre hospitalier intercommunal de Meulan-Les Mureaux (Chimm) ont installé ce jeudi 24 juin 2021 des banderoles explicites devant le hall du site Henri IV : « Arrêtez de nous manipuler », pouvait-on notamment lire.
Depuis plus d’un an et demi, ils réclament le versement de la prime de risque pour les personnels des urgences annoncée en 2019 par Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé et des solidarités. Une prime de risque de 100 euros nets mensuels à laquelle sont éligibles les salariés qui passent plus de 50 % de leur temps aux urgences.
Le 24 novembre 2020, le tribunal Correctionnel de Versailles a condamné Renault et un de ses sous-traitants pour ne pas avoir assuré la sécurité d’un salarié exécutant des travaux électriques au Technocentre.
Les faits remontent au 8 septembre 2016. Deux salariés de la société Maintenance & Conseil en Eclairage (MCE) basée à Rosny-Sous-Bois (travaillant elle-même pour la société Engie/Cofely) étaient en train de remplacer des luminaires dans une galerie technique du bâtiment Diapason au Technocentre Renault à Guyancourt, lorsqu’un des deux « relampeur » [1] a soudain été électrisé. Il a aussitôt été hospitalisé pour des brûlures au deuxième degré à l’Hôpital Mignot à Versailles, qui lui ont valu 15 jours d’arrêt de travail.
Cet accident a entrainé une enquête de l’Inspection du travail. Celle-ci a révélé que le salarié nouvellement embauché n’avait bénéficié d’aucune formation aux risques électriques ou au poste d’éclairagiste, et qu’il n’avait jamais vu le livret d’accueil sécurité Renault ni été informé de la procédure à suivre en cas d’accident du travail. L’inspection du travail a aussi relevé que des mauvaises consignes avaient été données aux salariés.
L’Inspection du travail a alors adressé un procès-verbal en novembre 2017 au procureur de la République. Celui-ci a diligenté une enquête préliminaire avec audition du salarié et des responsables des sociétés Renault, Engie/Cofely et MCE.
Cette enquête a révélé des manquements suffisamment graves pour que le procureur transmette l‘affaire au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Versailles, puis à la 5eme chambre Correctionnelle avec la qualification de « blessures involontaires par personne morale avec incapacité n’excédant pas 3 mois dans le cadre du travail ».
C’est ainsi que le 25 octobre 2019, les sociétés MCE, Engie/Cofely et Renault étaient citées à comparaitre, devant le Tribunal correctionnel de Versailles. D’entrée, Renault n’a pas manqué d’invoquer l’irrecevabilité de la plainte et la relaxe pour se soustraire aux poursuites, mais cela n’a pas ému la présidente ou le premier vice-procureur qui ont ordonné la reprise des débats.
La suite de l’audience a été l’occasion pour le directeur de MCE et celui de la DISG [2] de Renault de s’expliquer sur les infractions aux règles relatives à la sécurité des salariés et aux questions du tribunal.
Et les sujets n’ont pas manqué : outillage et équipements inadaptés ou absents, intervention sur 3 réseaux électriques dont plus personne ne connait le fonctionnement ni l’identification, consignation défaillante, pas d’habilitation électrique ni de formation du salarié…
Le salarié était en période d’essai lors de l’accident. Son employeur, MCE, n’avait même pas vérifié sa qualification ni effectué le moindre bilan de compétences avant l’intervention. Pour de simples motifs économiques, MCE a expliqué qu’aucune formation n’est dispensée en période d’essai, cette nécessité règlementaire est remplacée par le seul accompagnement d’un équipier qualifié. On voit où tout cela a conduit. Et l’accident aurait pu être plus grave.
Côté Renault, le plan de prévention était succinct, imprécis sur les outils ou les activités à mener. L’analyse des risques n’avait pas été effectuée correctement.
L’ensemble de ces faits étaient largement commentés par l’inspecteur du travail ayant mené l’enquête, et présent à l’audience.
Renault et MCE ont alors tenté de reporter les responsabilités sur Engie/Cofely, grand absent de l’audience car non convoqué. Mais cette manœuvre n’a pas eu le succès escompté.
Au final, le tribunal correctionnel a déclaré la société Renault coupable d’« exécution de travaux par entreprise extérieure sans plan de prévention des risques préalables conforme » et l’a condamnée à payer 10 000 euros d’amende, ainsi que 4 000 euros au salarié et 3 000 euros au syndicat SUD Renault Guyancourt qui s’étaient constitués partie civile.
Le tribunal a aussi déclaré la société MCE coupable des faits suivants :
Exécution de travaux par entreprise sans plan de prévention des risques conforme
Exécution de travaux par entreprise extérieure sans information préalable des salaries
Emploi de travailleurs non habilites pour effectuer des opérations sur des installations électriques ou dans leur voisinage
MCE a été condamné à payer 10 000 euros d’amende, plus 1 000 euros au salarié et 1 000 euros à SUD.
On le sait : les sous-traitants et les prestataires sont les salariés qui ont le plus d’accident de travail. On en a eu encore eu la preuve en juillet 2020 avec l’électrisation importante d’un salarié de la société Bouygues Energies & Services au CTA [3], puis en aout 2020 avec la mort d’un prestataire écrasé par un transformateur à la Centrale Fluides et Énergies du Technocentre.
Pour ces deux accidents, Renault est resté droit dans ses bottes et a préféré confier les enquêtes directement aux sous-traitants.
Les salariés sous-traitants continuent de réaliser les travaux les plus dangereux et les moins encadrés en termes de sécurité. Ils travaillent souvent pour une cascade d’employeurs, ce qui dilue les responsabilités. Sachant que chaque employeur prend sa marge au passage, au détriment de la formation, de la sécurité et de la rémunération du salarié intervenant.
Les plans de prévention, les formations et les habilitations électriques sont faites pour protéger les salariés. Les condamnations du tribunal correctionnel sont là pour le rappeler : les directions de Renault et des sociétés prestataires doivent respecter les règles de sécurité. Il en va de la sécurité des salariés.
Notes
[1] La fonction de relampeur consiste dans le changement des lampes et luminaires
[2] Direction de l’Immobilier et des Services Généraux
[3] Le Centre Technique d’Aubevoye situé dans l’Eure dépend de l’établissement de Renault Guyancourt