La presse locale a relayé l’annonce de l’ouverture d’une école du réseau Espérance banlieues à Poissy.
Ces écoles hors contrat participent d’une offensive néo-colonialiste, soutenue par des nostalgiques de l’OAS avec l’appui de personnalités proches des courants les plus intégristes de l’église catholique (Opus Dei, Fraternité Saint Pie X, etc.).
Peuple français, tu as tout vu Oui, tout vu de tes propres yeux. Tu as vu notre sang couler Tu as vu la police Assommer les manifestants Et les jeter dans la Seine. La Seine rougissante N’a pas cessé les jours suivants De vomir à la face Du peuple de la Commune Ces corps martyrisés Qui rappelaient aux Parisiens Leurs propres révolutions Leur propre résistance. Peuple français, tu as tout vu, Oui, tout vu de tes propres yeux, Et maintenant vas-tu parler ? Et maintenant vas-tu te taire ?
Rappelons que pour l’État français, il y a eu ce jour-là officiellement trois morts. Au moment du procès Papon, Libération a publié en couverture les photocopies des non-lieux qui répondaient aux enquêtes sur les disparitions. Le préfet vichyste de Bordeaux est en effet le même qui, parisien et gaulliste, orchestrera moins de vingt ans plus tard les massacres du 17 octobre 1961. Les estimations sérieuses oscillent aujourd’hui entre cent et près de trois-cents morts -ce dernier chiffre valant sans aucun doute pour l’ensemble du mois d’octobre, et ce qu’on a appelé la “Bataille de Paris”. Au-delà d’un bilan définitif sans doute impossible à établir, ces incertitudes en disent long sur ce que valait, et vaut encore souvent, la vie d’un homme né du mauvais côté de la Méditerranée.
Nedjib Sidi Moussa, historien et sympathisant libertaire, présente sur son site internet une revue de presse régulière d’anciens (et plus actuels) journaux et revues révolutionnaires sur des sujets tels que le colonialisme, les luttes de la classe ouvrière, les luttes antiracistes et de libération nationale, la critique de l’école…, pour réactualiser et contribuer au débat sur la mémoire des luttes de notre classe.
À l’occasion du triste anniversaire du 17 octobre 1961, il publie une revue de presse de la revue “Sans Frontières” initialement parue en 1981. Elle retrace l’horreur des événements dans le détail et montre le peu de solidarité qui s’était malheureusement exprimé cette nuit-là vis à vis des algériens. À lire ici : https://sinedjib.com/index.php/2021/10/12/mais-qui-se-souvient-du-17-octobre-61/“
La criminalisation du mouvement syndical social n’est pas admissible. Contre la répression, la solidarité !
(Solidaires 73) All Colors Are Beautiful !
Convoquée ce jeudi 8 avril au matin, Bénédicte, co-secrétaire de notre union syndicale départementale, a été placée en garde à vue à son arrivée au commissariat de Chambéry, et y a été retenue toute la journée pour… une pancarte !
On lui reproche en effet d’avoir tenu une pancarte ironique lors de la manifestation contre le projet de loi sécurité globale du 28 novembre dernier.
Une pancarte considérée comme outrageante en ce qu’elle associe la photo d’un commandant de police à l’inscription écrite “All Cops Are Blue” (traduire : “Tous les Flics Sont Bleus”).
Libérée après sept heures de garde à vue, Bénédicte est convoquée devant le tribunal judiciaire de Chambéry le 1er juillet prochain.
Solidaires Savoie s’insurge contre de telles procédures, visant à mettre la pression sur notre camarade. Il semblerait que le positionnement du parquet chambérien soit la poursuite systématique de toutes les actions contestataires portées par les militant·es. Notre union syndicale lui apporte tout son soutien et sera à ses côtés avec force pour la préparation de ce procès politique !
Nous remercions encore une fois toutes les personnes et organisations amies qui se sont rassemblées en soutien devant le commissariat le jour même, à l’appel de notre union syndicale. Nos solidarités sont notre plus grande force face à la répression !
Ces intimidations ne nous feront pas taire, pas plus qu’elles ne viendront affaiblir nos luttes contre les violences policières et les dérives autoritaires de l’état !
Ils sont autoritaires. Ils sont sécuritaires. Nous sommes et nous resterons solidaires !
Plus de deux semaines de grève des salarié.e.s de Bergams , une majorité de femmes, qui produisent à Grigny (dans l’Essone) des sandwichs ou salades pour des grands groupes comme air France ou Relai.
Cette grève, c’est à cause de l’augmentation du temps travail des horaires modulés sur la journée, une baisse énorme de rémunération ( jusqu’à 300 euros par mois), une dégradation de leurs conditions de travail et de leur vie personnelle….
Les patrons ont poursuivit les grévistes en justice pour « blocage », le juge a ordonné une médiation, le blocage n’est pas levé !
Nous encourageons les structures à alimenter la caisse de soutien, relayer et populariser cette lutte et apporter tout soutien concret possible.
Militantes et militants féministes se sont retrouvé·es mardi 12 octobre à Mantes-la-Jolie pour dénoncer les violences faites aux femmes en distribuant des tracts et en affichant des banderoles.
Il s’agissait aussi de préparer localement la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre et la manif parisienne prévue le samedi 20 novembre.
Un rassemblement sur le sujet est prévu tous les 2ème mardi du mois de 18h à 18h30 devant la gare de Mantes-la-Jolie à l’appel des Fffrac.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Éducation : pénurie de personnel dans les écoles maternelles
La mobilisation et la grève des Atsem de Versailles a permis des premières avancées, mais il reste beaucoup à faire…
L’Édito Ce bulletin contient des analyses, des informations, des propositions sur la protection sociale et la précarité. Cela inclut entre autres la Sécurité sociale et ses différentes branches (retraites, maladie, accident du travail, famille…), l’assurance chômage, le RSA. Il est publié par la commission protection sociale et le groupe de travail chômage et précarité dans le but de former et d’informer les adhérent.e.s de Solidaires sur ces thématiques, ce qui est un préliminaire essentiel pour s’opposer aux démantèlement des institutions de protection sociale que nous imposent les capitalistes et les gouvernements qui les servent.
Loin d’être un document technique, ce bulletin se veut un lieu d’exposition des contre propositions de Solidaires pour une autre société alternative au capitalisme.Il est diffusé à toutes les structures (syndicats, fédérations, Solidaires locaux) et à toute personne qui le demande en écrivant à contact@solidaires.org.