– Une manifestation le matin 8 h 30, Les Mureaux, face au commissariat
– et la manif parisienne des Gilets Jaunes.
Départ à 14h Boulevard Montparnasse (vers Bastille)

– Une manifestation le matin 8 h 30, Les Mureaux, face au commissariat
– et la manif parisienne des Gilets Jaunes.
Départ à 14h Boulevard Montparnasse (vers Bastille)
Après une pause estivales, nos accueils syndicaux reprennent tous les mardis, de 17 à 19 h à la librairie la Nouvelle Réserve à Limay (5, rue du Maréchal Foch).
N’hésitez pas à passer pour vous informer, vous former, échanger, s’organiser…
“Méfiez-vous des syndicalistes !”, avertissement entendu, chuchoté – le plus souvent aux oreilles des jeunes collègues – par la hiérarchie, voire par certain·es “collègues”…
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles vous donnent des informations complètes sur vos droits que l’administration se garde bien de communiquer ;
Ils organisent des heures d’info pour permettre aux équipes d’échanger à bâtons rompus ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles vous soutiennent face aux discriminations, aux inégalités, au racisme, au sexisme dans l’institution ;
Face à l’arbitraire de la hiérarchie, ils rappellent qu’il existe d’autres voies que la soumission, d’autres droits que l’obéissance ;
Elles défendent le collectif et pas le chacun·e pour soi ;
Ils perturbent les moments de communion partagés entre ceux qui ont le pouvoir et l’argent ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles luttent pour la défense et la reconnaissance des plus précaires ;
Ils prennent des coups pour défendre leurs idées et leurs collègues ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles sont des grains de sable dans la routine aliénante ;
Ils et elles rêvent et luttent d’une autre école et une autre société et luttent pour les faire advenir…
et surtout… ne les – ne nous – rejoignez pas !
Pour combattre les inégalités,
un plan d’urgence pour l’éducation !
Au cours des 2 dernières années scolaires, les élèves ont traversé d’importantes périodes d’enseignement à distance. Les inégalités scolaires se sont fortement aggravées et les classes populaires ont particulièrement souffert de la continuité pédagogique.
SUD éducation revendique depuis le printemps 2020 la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour réduire ces inégalités et pour répondre durablement à la crise sanitaire. La rentrée de septembre 2020 n’a vu aucun ajustement, en termes de moyens, pour tenir compte de la crise. Les personnels de l’Éducation nationale n’ont pas bénéficié de la politique du “quoi qu’il en coûte” qui n’a profité qu’aux patrons : alors que les entreprises captent l’essentiel des dépenses publiques liées à la crise sanitaire, les services publics, et notamment le service public d’éducation, ne voient aucune inflexion dans la politique de démantèlement des services publics en vigueur bien avant la crise. Rien n’a été mis en place pour faire face à la crise, sur le plan pédagogique comme sanitaire. Et de fait, l’année 2020-2021 a été une longue succession d’improvisations, aggravant encore davantage la situation d’inégalités scolaires, intrinsèque à l’école, mais intensifiée par le premier confinement.
La préparation de la rentrée 2021 n’a pas changé la donne : suppression de 1 800 postes dans le second degré, créations marginales dans le premier degré. Dans tous les cas, les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins. S’ajoute à cela la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat et des lycées : inégalités entre établissements du fait des choix de spécialités, désorganisation généralisée.
Dans le premier comme dans le second degré, les moyens alloués sont insuffisants pour assurer l’accompagnement des élèves à besoins particuliers : l’inclusion des élèves en situation de handicap se fait sans moyens satisfaisants, les personnels AESH attendent toujours un statut de la fonction publique et un salaire digne de ce nom, les Rased et les établissements spécialisés sont réduits à peau de chagrin. De même, les classes d’accueil pour les élèves allophones ne bénéficient pas des moyens nécessaires. Enfin, l’éducation prioritaire, censée réduire les inégalités, est en passe d’être démantelée par une nouvelle réforme inacceptable.
Pour faire face à ce constat alarmant, Sud éducation invite les personnels d’éducation et d’enseignement à se réunir en HMI et/ou AG afin de réfléchir aux manières de s’organiser et de riposter collectivement.
Le 1er juillet 2021 s’est déroulé au Technocentre la première édition des Trophées de l’innovation Renault Frères. Cinq inventions ont été mises à l’honneur. Les lauréats ont été récompensés par des primes dont les montants laissent pantois et interrogent.
Jean-Dominique Senard, Luca de Meo, Clotilde Delbos et Gilles Le Borgne avaient fait le déplacement au Technocentre pour la première édition des Trophées de l’innovation Renault Frères ce 1er juillet 2021. C’est dire l’importance accordée à l’évènement par nos dirigeants. A cette occasion, cinq inventions brevetées de salariés du groupe ont été mises à l’honneur. Les lauréats ont été récompensés par des primes. Mais les montants de ces primes laissent pantois … et interrogent.
Les montants des primes (partagées entre co-inventeurs) dans les différentes catégories sont les suivants :
Oui, vous avez bien lu : un million d’euros !!
Il est utile de rappeler ici les règles en vigueur dans l’entreprise concernant l’octroi de primes aux inventeurs. Ceux-ci perçoivent des primes selon les modalités suivantes :
Où est passée l’égalité de traitement entre les salariés, garantie par le code du travail ?
Le code du travail comporte un principe fondamental : « à travail égal salaire égal ». Ce principe vaut pour toutes les formes de rémunérations, y compris les primes exceptionnelles dont la différence de montant doit être justifiée par des éléments objectifs et pertinents.
Il y a donc une règle écrite, applicable à tous, qui accorde à un salarié qui dépose seul un brevet une prime de 476 euros. Et il y a nos dirigeants qui décident seuls, lors de la cérémonie des Trophées de l’innovation, de récompenser 3 salariés par la coquette somme de un million d’euros.
La volonté affichée par Luca de Meo pendant la cérémonie de promouvoir l’innovation ne constitue pas en soi un élément objectif et pertinent de nature à justifier ces écarts de traitement abyssaux entre les salariés.
Ces pratiques visant à différencier à l’extrême les traitements des salariés sont délétères.
S’il est légitime de chercher à développer l’esprit d’innovation dans l’entreprise (et SUD tient à rappeler qu’il ne conteste en aucune façon la valeur irremplaçable de l’innovation et des brevets pour un groupe comme Renault), cela ne doit pas se faire au détriment de la cohésion d’équipe.
L’esprit d’équipe, la volonté d’un ensemble de salariés de travailler ensemble, de se serrer les coudes et de demeurer unis dans la poursuite de ses objectifs ne résisteront pas longtemps face à des pratiques managériales aussi contre-productives.
La technologie hybride E-TECH, plébiscitée par nos clients, a fait l’objet de multiples brevets. Comme rappelé dans la communication d’entreprise, « elle bénéficie de l’expérience de Renault Group en F1 et de plus de 10 ans dans le véhicule 100 % électrique ». Ce sont donc des dizaines de salariés qui ont contribué à son succès. Comment dès lors accepter que trois salariés soient récompensés par l’extravagante somme d’un million d’euros ? C’est l’ensemble de l’équipe qui doit être reconnue.
SUD dénonce cette dérive inquiétante qui consiste à récompenser de façon indécente une poignée de salariés, gageant que tous les autres se surpasseront dans le vain espoir de gagner le gros lot.
La reconnaissance des salariés ne se joue pas dans une loterie de fête foraine.
Lundi 30 août, le syndicat SUD éducation participait au rassemblement intersyndical devant le rectorat de Versailles pour exiger le réemploi et la titularisation des contractuel·les sans condition de concours ni de nationalité. Un premier rassemblement s’était tenu au même endroit le 7 juillet dernier.
D’autres actions sont en préparation, nous vous tiendrons informé·es.
Sud éducation 78
SUD éducation a pris connaissance d’une campagne d’affichage ministérielle concernant la laïcité. Cette campagne mélange les thématiques dans une confusion qui peut s’avérer dangereuse.e
En effet, aucune information n’est donnée sur les élèves, qui sont réduit-e-s sur les affiches à leur apparence et à leur prénom. Les affiches leur attribuent implicitement une identité religieuse supposée sur cette base, ce qui relève d’une logique de stéréotypes.
Les affiches présentent l’école comme permettant de réaliser un certain nombre d’activités épanouissantes et de favoriser le vivre-ensemble. En miroir, ce sont les différences entre les élèves qui sont présentées comme un frein supposé à celles-ci. Les affiches, présentant les différences entre les élèves comme des facteurs de fractures au sein de la société, renvoient en réalité davantage à la campagne gouvernementale sur le “séparatisme” qu’à la laïcité.
En mélangeant religion, couleur de peau, origine géographique supposées, et en faisant des différences les freins à l’épanouissement et au vivre-ensemble, la campagne d’affichage est sur une pente dangereuse, celle d’un dévoiement raciste et xénophobe de la laïcité, appuyé sur un imaginaire colonial. Malheureusement le ministère est coutumier du fait.
Le ministère doit renoncer à déployer cette campagne d’affichage et s’en expliquer au plus vite, d’autant qu’elle semble s’intégrer, à en croire la conférence de presse du ministre, dans une campagne de communication plus vaste.
L’urgent pour SUD éducation, c’est surtout que l’État cesse de financer le secteur éducatif privé largement confessionnel, et que le ministre s’abstienne d’apporter son soutien public à l’enseignement privé, comme il l’a fait avec la Fondation pour l’école, organisation imprégnée de valeurs catholiques intégristes et opposées à la laïcité.
À l’opposé de ces valeurs d’intolérance, de division et de réaction, SUD éducation rappelle son attachement à une école publique laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice.
Les talibans ont à nouveau pris le contrôle de l’Afghanistan. Les images terribles de l’aéroport de Kaboul montrant la population tentant de fuir leur arrivée sont l’expression de la peur des habitant-es de ce pays. Et pour cause ; le retour de la dictature talibane et de la charia font effectivement craindre le pire pour le peuple afghan.
La terreur promise aux femmes et aux personnes LGBTQI+
Le sort particulier réservé aux femmes est particulièrement préoccupant et révoltant. Dans son combat féministe, Solidaires est aux côtés des femmes du monde entier qui vivent sous l’oppression, qu’elle soit au travail, dans les foyers, et bien sûr celle d’un régime totalitaire ultra violent. Nous nourrissons les pires craintes pour le quotidien des femmes et des jeunes filles qui vont se voir privées de l’essentiel de leurs libertés.
Il en est de même pour les personnes LGBTQI+ qui vont subir l’oppression et la violence d’un régime pour qui l’orientation sexuelle est une maladie.
L’abandon de la communauté internationale
Après avoir envahi militairement le pays sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’armée étasunienne et ses alliés ont lâchement abandonné la population à son sort, sachant pertinemment ce qui l’attendait : la terreur !!! Les impérialismes qui ont utilisé ce pays comme terre de jeu (l’union soviétique puis les états-unis) sont grandement responsables de la situation catastrophique de l’Afghanistan d’aujourd’hui.
Honte à E. Macron
Dans son allocution télévisée du 16 août, E. Macron n’a qu’une seule préoccupation : « nous devons anticiper et nous préparer contre des flux migratoires irréguliers importants ». Alors que de son côté l’Angleterre se dit prête à ouvrir ses portes aux réfugié-es afghan-es, même sans passeport, E. Macron joue une nouvelle fois la carte de la peur et de l’extrême droite. Après avoir poursuivi les expulsions d’hommes et de femmes vers l’Afghanistan, voilà maintenant qu’il a perdu absolument toute humanité préférant laisser les afghan-es aux mains de talibans.
Pour Solidaires, l’heure est à la solidarité internationale, à l’accueil de tous celles et ceux qui demanderons aide et asile et à la poursuite de la lutte contre tous les fascismes, qu’ils soient nationalistes ou religieux.
Ci-dessous le nouveau numéro du journal de la section de Versailles.Vous trouverez de quoi comprendre votre fiche de paie, ainsi que les nouvelles grilles AS-AP, ces dernières ayant été complètement retouchées depuis début juillet et celles qui avaient été publiées alors. Pour conclure, des décrets et une info sur vos droits et obligations.
Après l’expulsion du bidonville d’Issou
Aujourd’hui 25 août 2021, la préfecture des Yvelines a fait procéder par les forces de police à l’expulsion des familles Roms sans logis qui vivaient sur un terrain, dans un bois, (bidonville) à ISSOU.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne peut que s’élever et protester énergiquement contre cette expulsion. Celle-ci est à la fois inhumaine et contre productive.
Ces familles étaient progressivement arrivées sur ce terrain depuis octobre 2018, les premières suite à leur expulsion d’un autre bidonville à Triel.
Le terrain qu’elles occupaient à Issou était loin de toute agglomération et ne provoquait pas de nuisances particulières.
Sur ce terrain certaines familles avaient réussi à avoir une certaine stabilité, cela à permis notamment la scolarisation de plusieurs enfants à l’école primaire d’Issou. Cette mesure d’expulsion intervient à la fin du mois d’août, avec une telle rapidité que les familles n’ont pas eu le temps de déposer un recours contre la procédure d’expulsion, bien qu’elles aient entamé les démarches pour le faire. La plupart des familles sont réticentes à accepter les quelques nuitées d’hôtel proposées, car elles craignent d’être remises à la rue au bout de quelques jours ou semaines, comme c’est souvent arrivé dans des situations analogues lors de l’expulsion d’autres
bidonvilles.
Cette mesure d’expulsion aggrave donc la situation de la plupart des familles, remettant en cause la scolarisation des enfants, elle contraint ces familles à rechercher un nouveau terrain ailleurs.
Pourtant, la préfecture met en place une démarche pour la résorption à moyen terme de 3 bidonvilles du département, en vertu de l’instruction gouvernementale du 25 janvier 2018, qui appelle à dépasser l’approche des évacuations pour apporter le plus en amont possible des réponses adaptées aux caractéristiques des bidonvilles et des personnes.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne comprend pas pourquoi les habitants du bidonville d’Issou n’ont pas bénéficié de cette démarche, plutôt que de subir cette expulsion brutale qui va les obliger à tout reconstruire ailleurs.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme demande que les services de l’Etat proposent aux habitants de bénéficier de cette démarche, accompagnée d’une solution transitoire d’hébergement.
Les ouvriers en grève à l’usine Tubacex dans l’État espagnol ont pris
contact avec nous pour les aider à relayer leur appel à la solidarité
internationale ce que nous faisons ici. Vous trouverez ci-joint un de
leur texte expliquant la lutte (plus de 150 jours de grève) et le numéro
de compte de leur Caisse de Solidarité. Pour des dons en liquide il est
possible d’envoyer un courrier à l’adresse du Local Camarade,
« Association Spartak » 54 boulevard Déodat de Séverac 31300 Toulouse,
en nous précisant le motif de l’envoie.
Vive la solidarité internationale des prolétaires !
LA CAISSE DE SOLIDARITÉ DE TUBACEX
UN OUTIL POUR UNE LUTTE DE PLUS DE 150 JOURS
Nous sommes tous fiers de ce que nous avons obtenu jusqu’à présent après plus de cinq mois de grève. L’unité et la détermination des salariés de Tubacex sont devenues exemplaires, telles que les mobilisations et activités menées lors des piquets de grève et les manifestations dans tout le Pays Basque. Cependant il faut être conscients que les conséquences économiques d’une grève indéfinie qui se prolonge depuis plus de 150 jours, peuvent être dévastatrices pour les salariés.
Afin de palier ce problème important il a été mis en place un système vital pour être capables, entre tous, d’aider les collègues qui se retrouvent dans une situation économique à risque : la Caisse de Solidarité de Tubacex.
Depuis le 11 février, les salariés contraints aux services minimums abusifs établis par l’entreprise, ont décidé de recueillir des contributions volontaires sur leurs salaires afin de couvrir les frais des piquets de grève et de créer un fond de solidarité. A cette initiative de nos
collègues, se sont ajoutés, dès le premier jour, la contribution de travailleurs d’autres entreprises, les dons de particuliers et d’institutions, la collecte de tombolas et tirages au sort, ainsi que les importantes contributions données par les salariés licenciés, afin que nous puissions tous continuer cette longue bataille jusqu’à la victoire. À ce jour, nous continuons de
recevoir de nombreuses collaborations au travers d’urnes installées aux entrées, ainsi que notre compte bancaire de la Caisse de Solidarité ES31 3008 0214 16 4417535921
Notre lutte est menée pour empêcher la sous-traitance, la précarisation de nos emplois, pour garantir la survie et le futur de notre entreprise et notre Vallée, et aussi pour la réadmission des 128 camarades licenciés. Malheureusement il est vrai que chaque jour qui passe, chaque journée de grève, affaibli un peu plus notre situation économique. Cependant, à ce jour, la Caisse de Solidarité dispose d’un capital suffisant pour tous les salariés qui souhaitent faire une demande de prêt pour leurs dépenses les plus urgents. Ces prêts sont garantis minimum 25% à fond perdu.
La Caisse de Solidarité vise à être un outil de cohésion, une expression de fraternité, un mécanisme qui clame qu’IL N’Y A PAS D’EXCUSES POUR NE PAS CONTINUER LA LUTTE. Il faut être bien clair que les fonds apportés à la Caisse de Résistance sont pour nous tous, mais ne sont pas à nous, sinon pour tout camarade qui pourrait en avoir besoin.
Nous, les salariés de Tubacex, souhaitons mettre en valeur cet outil de Caisse de Solidarité, qui a été mis en place de façon égale, afin de combattre l’avidité égoïste du patronat et l’avarice
impitoyable de la direction; cet outil est une nécessité pour les personnes qui en ont besoin mais aussi pour nous tous, les salariés, qui comprenons que cette lutte est une responsabilité collective pour la défense des intérêts de la classe ouvrière.
Gora langileon borraka !!