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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Ressources juridiques

6 avril : formation débat Solidaires 78 en ligne, le télétravail en questions

Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est généralisé à tous les niveaux de la société, souvent dans la précipitation et l’improvisation, toujours au détriment des salarié·es.

Si le télétravail est actuellement présenté comme une « évidente » protection pour la santé des travailleuses et des travailleurs, voire des enfants, parfois même comme un confort appréciable, la réalité nous dit tout autre chose : surveillance accrue par les chef·fes, risques psychologiques, mise à mal des collectifs de travail, etc.

Cette formation a pour objectif de lever le voile sur les réalités du télétravail, d’en analyser les tenants et les aboutissants, ainsi que les limites. Dans cette optique, et en vue d’éventuelles négociations d’entreprise sur le télétravail, il s’agira aussi de proposer des pistes de réflexion pour construire, collectivement, les bases d’une résistance à ce qui pourrait vite devenir une exploitation des salarié·es.

3 intervenant·es pour dresser un portrait du télétravail et de ses implications. Puis un débat en vue de construire un cahier revendicatif par les travailleurs et travailleuses.

Participation à la réunion sur Zoom :
Inscription à solidaires78@wanadoo.fr

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité Vidéo

Éducation : Jeudi 8 avril : grève des accompagnant·es des élèves en situation de handicap

Le 8 avril, c’est la grève nationale des AESH, appelée par SUD éducation et l’intersyndicale SUD-CGT-FO-SNALC-SNCL, contre les PIAL, pour des augmentations de salaires et pour un vrai statut !

Dans les Yvelines, une conférence de presse se tiendra le mercredi 7 avril (nous contacter pour les détails : sudeducation78@ouvaton.org)

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Sud Santé sociaux à l’hôpital de Mantes-la-Jolie

SUD Santé Sociaux des Yvelines CH PLAISIR, 220, rue Mansart, 78370 PLAISIR Tel : 06 49 65 61 58 Mail : sudsantesociaux78@gmail.com Lors de notre dernière visite sur l’hôpital de Mantes, vous avez été nombreuses et nombreux à nous interpeller sur la facturation de la consultation médicale et du test PCR réalisés aux urgences.

Nous nous étions engagé·e·s à aborder ce sujet avec votre direction. C’est chose faite, et voici la réponse de la Direction : “Le test PCR est bien évidemment gratuit, et certain·e·s agent·e·s ont reçu une facture concernant la consultation. Il s’agit d’une erreur, et les personnels concernés doivent retourner leur facture au service contentieux de l’établissement.”

Voilà qui clôt le débat sur ce sujet après l’intervention de la section SUD Santé Sociaux de Poissy St Germain. Bien évidemment, comme il n’y a pas de médecins du travail la nuit, nous resterons vigilant à ce que les prochaines consultations et tests PCR ne soient pas facturés au personnel.

Si vous rencontrez d’autres soucis, que vous avez des questions sur vos droits, vos conditions de travail, n’hésitez pas à contacter soit la section SUD Santé Sociaux de Poissy St Germain au 01 39 27 54 98, par mail à syndicatsud.CHIPS@ght yvelinesnord.fr ou le syndicat départemental au 06 49 65 61 58 ou par mail à sudsantesociaux78@gmail.com. Ce n’est qu’un début, mais le plus important est que les choses avancent pour vous.

Vous êtes les principaux·les acteurs et actrices de ce que vous souhaitez. SUD Santé Sociaux n’est pas là pour décider à votre place, mais un outil à votre disposition pour mener à bien vos luttes pour l’amélioration de vos conditions de travail et faire respecter vos droits. C’est vous qui êtes sur le terrain, et qui mieux que vous pour porter votre voix auprès de votre Direction pour vous faire entendre. Soignant·e·s, techniques et administratif·ve·s formons une chaîne participant à la bonne prise en charge de nos patient·e·s. C’est donc tou·te·s ensemble que nous devons agir. Rejoignez SUD Santé Sociaux. On lâche rien.

SUD Santé Sociaux des Yvelines CH PLAISIR, 220, rue Mansart, 78370 PLAISIR Tel : 06 49 65 61 58 Mail : sudsantesociaux78@gmail.com

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Actu Solidaires 78 Automobile

Renault : Jeudi 8 avril : tous à Boulogne !


Plusieurs syndicats appellent à un rassemblement de tous les sites Renault (ingénierie et usines) le 8 avril à Boulogne-Billancourt devant le siège de Renault. Tous ensemble, disons non aux 4600 suppressions d’emplois prévues en France par la direction de Renault !

La direction de Renault est à l’offensive : cession des Fonderies De Bretagne, externalisation de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie, suppressions de poste tous azimuts… Il est urgent de bloquer ce processus. Des mobilisations ont commencé qu’il s’agit de développer et de faire converger.

Sur les sites d’Ingénierie de Renault en Ile-De-France et dans l’Eure, la mobilisation se développe contre l’externalisation de 27 salariés de la maintenance des moyens d’essais, mais aussi plus largement contre les suppressions de postes.

Le 18 mars, un débrayage d’une heure a rassemblé 150 salariés à Aubevoye (dans le 27) et 300 à Lardy (dans le 91). Le 30 mars, un deuxième débrayage d’une heure en a rassemblé 170 à Aubevoye, 330 à Lardy, 100 à Guyancourt (78) et 30 à Villiers-Saint-Frédéric (78). On est donc passé de 450 à 630, plus environ 200 salariés qui participent en connectant à distance sur l’AG des grévistes de Lardy. Le 30 mars, une cinquantaine de salariés de Lardy a poursuivi la grève toute la journée, suite à un vote proposé par la CGT et SUD en fin de débrayage.

Ces actions rassemblent bien au-delà des 27 salariés directement concernés, car beaucoup de secteurs sont aussi menacés par un plan de réduction d’effectifs et d’économie en cours à Renault (4600 suppressions d’emplois en France, dont 1500 dans l’Ingénierie et 1000 dans le les fonctions tertiaires).

D’autres actions ont lieu dans le reste du groupe Renault en France, notamment dans les fonderies. Le 23 mars, des centaines de salariés de la Fonderie De Bretagne (FDB), des sites Renault (Cléon, Le Mans, Flins, Lardy, Technocentre…), des Fonderies du Poitou et des militants locaux se sont rassemblées à Caudan pour dénoncer la cession de la fonderie par Renault.

Les salariés de la Fonderie du Poitou (groupe Liberty) à Ingrandes près de Châtellerault sous le coup d’un PSE, ou encore ceux de la SAM (groupe Jinjiang) à Viviez près de Rodez, qui ont pour essentiel client Renault, sont aussi en lutte pour garder leur emploi.

Le prochain temps fort est prévu jeudi 8 avril à Boulogne-Billancourt devant le siège social de Renault, dans le cadre d’un rassemblement de tous les sites (ingénierie + usines).

Nous n’empêcherons pas ces suppressions d’emplois en luttant site par site, alors que la direction de Renault met les salariés en concurrence (alignement sur le moins disant social pour avoir des activités dans les secteurs de la Fabrication, de l’Ingénierie et du Tertiaire).

Ce rassemblement est maintenu malgré les nouvelles restrictions annoncées mercredi dernier par le gouvernement (restrictions de circulation, fermeture des écoles…). C’est qu’il s’agit de stopper la propagation d’un autre virus, pas moins mortifère que le Covid19 : le virus des suppressions d’emplois.

Rassemblement devant le siège de Renault jeudi 8 avril 2021 à partir de 10h.

Lieu : Siège social de Renault sas
13 quai Le Gallo
92100 Boulogne-Billancourt

Métro : Pont de Sèvres (terminus ligne 9)
Tramway : Musée de Sèvres (T2)
Route : N118

Télécharger l’attestation de déplacement dérogatoire

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Actu Solidaires 78 Précarité TPE / TPA Vidéo

Élections TPE 2020 – portraits de salarié·e·s

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.

Suis-je concerné·e par les élections ?

Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2019, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
– Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.

Comment voter ?

Le scrutin se déroulera du 22 mars au 6 avril 2021.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Mi-mars 2021, soit environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.

La suite très bientôt !

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Actu Solidaires 78 Commerce

PROCÈS IKEA à Versailles : La parole aux victimes, 5ème jour d’audience

Le premier jour de la deuxième semaine d’audience Ikea était consacré aux plaidoiries des parties civiles : c’est plus d’une dizaine d’avocat-es qui se sont succédé à la barre, représentant aussi bien la totalité des syndicats implantés dans l’entreprise (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, SCID, SUD- Solidaires et UNSA), par l’intermédiaire de plusieurs de leurs structures locales, de branches voire nationales, que des dizaines de salarié-es et ex-salarié-es de l’entreprise, pour la plupart syndiqués mais pas exclusivement.

Pour les organisations syndicales, il s’agit de faire reconnaître l’atteinte à la profession
qu’elle représente, de rappeler que toute collecte de données doit être consentie par le salarié, proportionnelle au but recherché qui ne peut être illégal et encore moins viser à entraver la liberté syndicale et de grève. C’est aussi des histoires de vies brisées par les méthodes inquisitrices d’Ikea, qui ont engendré chez le personnel dont la vie privée a été violée dépression, cancer voire tentative de suicide, qui ont été exposées.

On sera donc guère étonné que des demandes d’indemnisation à la hauteur du préjudice subi, s’élevant parfois jusqu’à un million d’euros pour les syndicats et des centaines de milliers pour les salarié-es les plus exposés à ces pratiques détestables, ont été faites.

Face à ce naufrage juridique et moral, seul l’ancien responsable de la sécurité, cheville ouvrière du système de surveillance mis en place dans l’entreprise de 2001 à 2012 dans chacun de sa trentaine de magasins comptant plus de 10.000 salarié-es et ce dès le recrutement, reconnaît pour le moment ses torts. La société, en tant que personne morale, tout comme ses ex-dirigeant-es et les responsables des officines en charge du sale boulot continuent eux à être dans la dénégation.

Un grand absent au procès, c’est l’institution policière dont il ressort du dossier que plusieurs de ses membres ont étroitement contribué à alimenter ce système, à commencer en informations sensibles, d’où la demande des parties civiles d’un supplément d’enquête et d’élargissement des poursuites au chef de recel (il est question de pratiques qui se sont étalées sur plus de dix ans).

En demandant une condamnation exemplaire, il s’agit d’envoyer un message clair aux employeurs indélicats ou tentés par de tels procédés, qui ont encore gagné en intensité avec l’essor des réseaux sociaux contrebalancé certes par la mise en place du RGPD, là où « Big Brokea » pensait surveiller son effectif en toute impunité.

SUD COMMERCES ET SERVICES Rhône-Alpes-Auvergne /Adresse : 125 rue Garibaldi 69006 Lyon / Téléphone 06 51 25 40 77

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Actu Solidaires 78 Automobile

Sud Renault : mobilisation en hausse à l’Ingénierie/Tertiaire


La journée d’action du 30 mars contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais Renault et le démantèlement de l’Ingénierie/Tertiaire a été un succès, avec 830 salariés mobilisés. Une cinquantaine de salariés de Lardy a voté la poursuite de la grève pour au moins toute la journée.

Ce mardi 30 mars, la mobilisation a été plus forte que le 18 mars à Lardy et Aubevoye. Le Technocentre et VSF ont rejoint le mouvement en organisant également un premier débrayage.

Nous avons compté au débrayage de 10h à 11h :

  • Lardy : 330 personnes (+ 40 extérieurs au site : délégations de Renault Cléon, Choisy, Le Mans, la maire de Lardy…)
  • Aubevoye : 170 (+ 30 extérieurs au site : délégations de Renault Cléon, Cergy, Choisy…)
  • Technocentre : 100
  • Villiers-Saint-Frédéric : 30
  • Connections Teams : 200
  • Total : 830 salariés de l’Ingénierie/Tertiaire (+ 70 extérieurs)
     
Salariés menacés d’externalisation : « Moi, je n’en dors plus la nuit »

Une cinquantaine de salariés de Renault Lardy a voté la poursuite de la grève au moins toute la journée.

Un prochain temps fort est prévu le 8 avril à Boulogne-Billancourt, avec un rassemblement de tous les sites Renault et Filiales devant le siège social de Renault.

La lutte continue !

Débrayage à Renault Lardy
Et plein d’autres photos en cliquant ici !
Débrayage au Technocentre
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Actu Solidaires 78 Éducation Ressources juridiques

Fermeture des écoles et établissements : SUD éducation répond à vos questions

Vous trouverez ci-dessous toutes les FàQ de SUD éducation, pour les différentes catégories de personnels, mises à jour au 01/04/2021

Le président Macron a indiqué le mercredi 31 mars que les écoles seraient fermées à compter du 6 avril, mis à part pour les enfants de soignant-e-s et les enfants en situation de handicap. Il a également indiqué que le télétravail devait être la règle pour éviter la propagation du virus. Il n’y a donc aucune raison que les enseignant-e-s se rendent sur leur lieu de travail à partir du 6 avril, mis à part pour exercer ces missions. 

1/ Je suis enseignant-e en poste ordinaire, quelle forme doit prendre le télétravail ?

À ce stade, aucun texte réglementaire n’impose le télétravail aux agent-e-s de la Fonction publique. Par conséquent, le télétravail pour les enseignant-e-s ne doit faire l’objet d’aucune prescription de la part de l’administration. Les personnels enseignants conservent l’intégralité de leur liberté pédagogique, et emploient les dispositifs qui leur apparaissent les plus adaptés au regard des objectifs pédagogiques qu’ils et elles se fixent et des solutions matérielles et logicielles à leur disposition.

La hiérarchie ne peut ainsi pas imposer l’utilisation de dispositifs type classe à distance ou visioconférence au détriment d’autres dispositifs que vous avez mis en place.

Si vous subissez des pressions de votre hiérarchie, n’hésitez pas à entrer en contact avec votre syndicat SUD éducation local.

2/ Je suis enseignant-e sur un poste spécialisé, quelles sont mes obligations ?

  • ULIS école: L’enseignement se ferait à distance selon le calendrier énoncé avec une « continuité pédagogique » assurée, notamment, via la présence des AESH, elles et eux  aussi en distanciel comme lors du premier confinement. 
  • ULIS collège: idem
  • ULIS lycée: idem
  • SEGPA: idem
  • ITEP, IME et EREA : tous les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, enfants comme adultes, en externat et internat, resteront ouverts durant ces quatre semaines et la classe serait assurée  normalement en présence des enseignant-e-s de l’Education nationale. A l’inverse, les unités d’enseignement externalisées au sein des écoles et collèges ordinaires ferment mais les associations gestionnaires , en tant qu’ autorité  fonctionnelle pourraient mettre en place une scolarité en interne au sein des établissements médico-sociaux auxquels ils sont rattachés.

3/ Que peut-on exiger de moi en situation de télétravail ?

Pour rappel le télétravail est encadré dans la Fonction Publique (Décret 2016-151 modifié par le Décret n° 2020-524) : il se fait à la demande de l’agent-e et l’administration doit fournir les équipements en respectant les normes d’équipement en vigueur, donc si nous ne sommes pas volontaires pour le télétravail, rien ne nous y oblige.

La prime d’équipement de 150 euros versée en ce début d’année n’entre pas dans ce cadre. Le ministère est dans l’obligation de fournir le matériel adéquat au télétravail, et ne permet pas de l’imposer.

Les obligations réglementaires de service des personnels enseignant-e-s sont toujours applicables. Nous sommes à la disposition de l’employeur uniquement sur ces horaires et dans le cadre de notre service ; nos obligations de service sont d’assurer ce service et les missions qui y sont liées.

→ On ne doit pas attendre des collègues qu’ils/elles se connectent au delà de leurs obligations réglementaires de service, les règles du télétravail visent à faire respecter le cadre habituel du travail notamment par rapport aux horaires auxquels les agents sont joignables, sachant qu’il n’y a pas d’obligation de fournir son numéro de téléphone .

En cas d’injonctions qui outrepasseraient les droits des personnels, prenez contact avec votre SUD éducation pour une intervention syndicale.

Les personnels ne sont pas tenus à une obligation de résultat en matière de télétravail. À l’impossible, nul-le n’est tenu-e en raison des conditions de vie et sanitaires auxquelles nous faisons face, et en raison des conditions techniques. Les serveurs institutionnels saturent, les plateformes libres exhortent les institutions à créer leurs propres moyens. La saturation est par ailleurs le signe que les personnels essayent de travailler.

Contacter les élèves et leur famille, répondre aux sollicitations du public

L’employeur ne peut nullement exiger que les contacts avec les élèves et leurs responsables soient effectués avec les moyens de communication personnels des agent-e-s. Demander aux personnels d’utiliser leur téléphone personnel est ainsi proscrit.

L’administration doit mettre en œuvre les moyens de communications habituels et d’assurer leur bon fonctionnement (plateforme type ENT, redirection d’appel si nécessaire, etc.)

4/ Je dois garder l’un-e de mes enfants scolarisé-E en école élémentaire

Pour SUD éducation, il est évident que la garde d’enfants n’est par définition pas compatible avec le télétravail.  La ministre de la Fonction publique a indiqué que les agent-e-s qui peuvent exercent leur mission en télétravail doivent bénéficier d’une ASA dès lors que leur enfant est scolarisé en école élémentaire.

Si votre enfant est handicapé-e, il l’y a pas de limite d’âge.

SUD éducation vous invite à exiger d’obtenir une ASA qui garantit le maintien de la totalité de votre traitement.

Si votre hiérarchie fait des difficultés, contactez votre syndicat SUD éducation.

5/ Qu’en est-il de ma rémunération ?

Pendant la période de fermeture, les personnels de l’éducation nationale sont considéré-e-s comme étant en service, la fermeture des établissement est une mesure de réorganisation du service du fait des circonstances, de fait le traitement est maintenu en application de l’article 20 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Le régime indemnitaire est également maintenu pour les enseignant-e-s du premier degré avec l’ISAE et l’indemnité REP/REP+.

Pour les contractuel-le-s dont les contrats se terminaient au moment de la période de fermeture, SUD éducation revendique le même dispositif que lors de mars 2020 : une prorogation des contrats des remplacements de courte durée pour la durée de la période de fermeture.

6/ Est-ce que je dois répondre à mon-ma supérieur-e hiérarchique depuis mon domicile ?

Un-e agent-e n’a pas l’obligation de transmettre à l’employeur ses coordonnées personnelles (numéro de portable par exemple), donc il n’y a pas d’obligation à répondre par téléphone. Les personnels ont cependant l’obligation de consulter leur messagerie professionnelle régulièrement.

En tout état de cause, si un-e agent-e bénéficie d’un congé maladie (y compris en raison du risque lié au coronavirus, et même s’il ou elle n’en est pas atteint-e) ou d’une autorisation spéciale d’absence, il n’existe aucune obligation de communication directe et fréquente avec l’administration. 

7/ Qui sont les “personnels vulnérables” ?

Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020 pour 2020 a été publié, mettant à jour les critères de vulnérabilité face à l’épidémie de COVID-19. Le ministère de la Fonction Publique a publié le 10 novembre une circulaire relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables :

La vulnérabilité mentionnée au I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée répond à l’un des critères suivants :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

6° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

7° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

8° Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :

– médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;

– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

9° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

10° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

11° Etre au troisième trimestre de la grossesse.

8/ Je suis personnel vulnérable, que dois-je faire ?

Si vous répondez aux critères prévus par l’article 1 du décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, il faut :

  1. Consulter son médecin traitant, qui s’il le juge nécessaire, établira un certificat médical indiquant que vous présentez un risque particulier de développer une forme grave de la Covid-19 en raison d’une pathologie particulière.
  2. Présenter ce certificat à la hiérarchie. Votre chef-fe de service, IEN, chef-fe d’établissement doit alors, en application de la circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-19 du 31 août 2020 :
  • organiser votre poste de manière à permettre le télétravail ;
  • si ce n’est pas possible, en raison de la nature de votre mission, une autorisation spéciale d’absence doit vous être accordée.

Les autorisations d’absence peuvent être circonscrites dans le temps, mais doivent être renouvelées sans limite de temps tant que les textes réglementaires actuels sont en vigueur.

Le télétravail ou l’ASA ne doivent pas avoir d’incidence sur votre salaire (indemnités, HSA comprises).

Quels critères pour organiser le télétravail ?

La circulaire du 10 novembre prévoit ces critères :

  1. a) L’isolement du poste de travail (bureau individuel ou permettant le respect de la distanciation physique) ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition (horaires, mise en place de protections) ;
  2. b) Le respect strict, sur le lieu de travail, des gestes barrières applicables (l’hygiène des mains renforcée, le respect de la distanciation physique et le port systématique d’un masque à usage médical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide) ;
  3. c) L’application des mesures de protection susmentionnées à tout lieu fréquenté par la personne à risque à l’occasion de son activité professionnelle (restaurant administratif notamment) ;
  4. d) L’absence ou à défaut la réduction au maximum du partage du poste de travail ;
  5. e) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
  6. f) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ afin de garantir le respect de la distanciation physique, lorsque les horaires de travail habituels de l’agent ne permettent pas, compte tenu des moyens de transport qu’il utilise, le respect de cette distanciation au cours du trajet entre le domicile et le lieu de travail ;
  7. g) La mise à disposition par l’employeur, si les moyens de transport habituellement utilisés par l’agent pour se rendre sur son lieu de travail l’exposent à des risques d’infection par le virus SARS-CoV-2, de masques à usage médical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail.

Si ces critères ne peuvent être respectés, alors l’administration doit placer l’agent-e en télétravail.

Et si l’administration refuse de me placer en télétravail ?

La circulaire du 10 novembre indique :

En cas de désaccord entre l’employeur et l’agent sur les mesures de protection mises en œuvre, l’employeur doit saisir le médecin du travail, qui rendra un avis sur la compatibilité des aménagements de poste avec la vulnérabilité de l’agent. En attendant cet avis, l’agent est placé en ASA.

Pour mémoire, le médecin de prévention doit agir dans « dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des agents dont il assure la surveillance médicale. » (article 11-1 du décret 82-453).

Pour SUD éducation, cette formulation de la circulaire est insuffisante : les préconisations du médecin de prévention doivent s’imposer à l’administration. Contactez votre syndicat SUD éducation pour vous faire accompagner.

9/ Je présente les symptômes du Covid-19, que dois-je faire ?

Pour mémoire, les symptômes de la Covid listés par l’assurance-maladie sont les suivants :

  • une fièvre ou sensation de fièvre,
  • des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine,
  • le nez qui coule, un mal de gorge,
  • une fatigue importante inexpliquée,
  • une perte du goût : le goût d’un aliment ne peut être différencié de celui d’un autre (par exemple le poisson et le poulet ont le même goût),
  • une perte de l’odorat avec impossibilité de reconnaître une odeur même marquée comme celle d’une viande grillée,
  • des maux de tête,
  • des courbatures et/ou des douleurs dans les muscles,
  • une diarrhée avec au moins 3 selles molles dans la journée.

En cas de symptômes, il faut :

  1. avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier en informant que l’on ne se rendra pas sur son lieu de travail et que l’on va prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour se faire diagnostiquer ou passer directement un test. Vous pouvez vous déclarer directement sur le site de la Caisse nationale d’assurance-maladie. L’administration doit alors vous placer en autorisation spéciale d’absence.
  2. Il vous appartient de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant et de vous faire dépister au plus vite.

En cas de diagnostic positif :

  1. Il faut rester isolé-e et suivre les recommandations du médecin.
  2. La sécurité sociale prendra contact avec vous pour établir la liste des personnes avec lesquelles vous avez été en contact, et se chargera de les contacter.
  3. Transmettez l’arrêt de travail dérogatoire fourni par l’assurance-maladie à votre administration.

10/ Je suis en congé de maladie diagnostiqué-e Covid-19, quid de ma rémunération ?

Le jour de carence au titre des congés de maladie directement en lien avec la covid-19 accordés aux agent-es est suspendu jusqu’au 31 mars inclus. Un décret présenté le 8 mars aux organisations syndicales en Conseil commun de la Fonction publique dont Solidaires doit permettre la prolongation de cette dérogation jusqu’au 1er juin inclus.

Vous percevrez donc un salaire plein (ou les indemnités journalières pleines si vous n’êtes pas fonctionnaire).

SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, lutte pour la suppression définitive de la journée de carence.

11/ Qu’est-ce qu’un “cas contact” ?

Pour l’assurance-maladie, un cas contact est une personne qui, en l’absence de mesures de protections :

— a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;

— a eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;

— a prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;

— a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.

On n’est donc pas concerné-e tant que la personne avec qui vous avez été en contact n’est pas diagnostiquée positivement, même si elle est isolée à titre préventif.

Pour être considéré comme cas contact par l’administration, il faut soit :

  • avoir été contacté par l’ARS ou la CPAM (donc la personne positive doit avoir donné vos coordonnées) ;
  • que l’administration vous déclare directement.

12/ J’ai été en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19, que dois-je faire ?

Si la hiérarchie ou les autorités sanitaires vous indiquent que vous êtes cas contact, voici la marche à suivre.

Il faut avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier électronique en informant que l’on ne rendra pas sur son lieu de travail conformément aux directives des autorités sanitaires. Il ou elle doit immédiatement vous proposer le télétravail ou vous placer en ASA si celui-ci n’est pas possible, conformément aux consignes de la DGAFP. En aucun cas les personnes cas contacts ne doivent être placées en congés maladie ordinaire dans l’attente du résultat du test.

Il faut réaliser immédiatement réaliser un test antigénique pour savoir si l’on est contaminé. Dans ce cas, il faut alors avertir l’administration et les autorités de santé, afin de rechercher les cas contacts pour briser autant que faire se peut la chaîne de contamination.

Opérez une déclaration d’isolement dès que vous avez été contacté par les autorités sanitaires (ARS, CPAM) sur ameli.fr (même si vous êtes fonctionnaire) : https://declare.ameli.fr/cas-contact/conditions. Vous recevrez par mail et/ou courrier papier une attestation qui pourra vous être demandée par votre hiérarchie.

Il faut ensuite rester isolé-e au moins 7 jours. À J+7, un test négatif vous permet de retourner sur le lieu de travail. Si vous vivez avec une personne contaminée, il faut attendre un test négatif réalisé 7 jours après sa guérison.

12/ Je participe au dispositif d’accueil des publics prioritaires, que faire ?

Les modalités de la participation au dispositif d’accueil des publics prioritaires n’est pas encore précisé par le ministère.

Si vous participez au dispositif, vos obligations réglementaires de service normales continuent de s’appliquer : on ne peut pas exiger de vous un bouleversement de votre rythme de travail.

Vous devenez alors prioritaire pour l’accueil de vos enfants dans le primaire et le secondaire.

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Abrogation immédiate du décret chômage ! En colère le 2 avril !

Le 31 mars est donc paru le nouveau décret portant réforme de l’assurance chômage. Sans surprise il confirme l’ensemble des régressions que le gouvernement veut faire avaler aux chômeurs et aux précaires. Face au cynisme du gouvernement, le 2 avril, cessons le travail et participons massivement aux manifestations de la colère contre ce gouvernement indigne ! Abrogation du décret !

Sur Paris, rassemblement le 2 avril Place de l’Hotel de Ville, 13h.

Alors que plus d’une centaine de lieux culturels sont occupés pour revendiquer l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, le décret qui la met en oeuvre est paru le 31 mars. Sans surprise il confirme que le gouvernement compte faire des milliards d’économies sur le dos de la population la moins en capacité de se défendre !

Il contient ainsi l’ensemble des régressions que le gouvernement entend imposer à la population des travailleurs-euses la plus fragilisée par la crise sanitaire à savoir les chômeurs-euses et les précaires. Pourtant c’est elle qui devrait être la plus protégée en cette période de crise économique. Mais c’est évidemment bien plus facile de s’en prendre aux pauvres et aux précaires que de mettre à contribution le patronat et la finance ! Cela démontre, une fois de plus, toute la dangerosité de laisser l’Etat administrer l’un des pans les plus indispensables de la protection sociale !

Voici quelques-unes des potions (très) amères que le gouvernement est bien décidé à imposer coûte que coûte :
• Augmentation à terme de la durée d’affiliation sur une période plus courte pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation chômage (6 mois de travail sur 24 mois),
• Dégressivité des allocations chômage des cadres dès le 9ème voire le 7ème mois,
• Réforme du salaire journalier de référence qui, en prenant en compte les jours non-travaillés, entend faire baisser de moitié les allocations des intermittents de l’emploi….

Tout cela alors que même l’UNEDIC ne cache pas que plus d’un million de chômeur-euses actuel-les vont perdre près de 20 % du montant de leurs allocations dès juillet prochain, et que plusieurs centaines de milliers n’y accéderont plus… Et nous sommes priés d’avaler la potion au motif que la baisse ne serait pas aussi dramatique que prévue au départ « grâce » à un plancher qui éviterait de perdre trop ! Que l’allongement de la durée d’affiliation ne s’appliquera qu’en cas de retour à « meilleure fortune » (sic)….

Le cynisme et la violence du gouvernement Castex n’appellent qu’à la colère la plus noire et déterminée : ce décret, l’union syndicale Solidaires va l’attaquer devant les tribunaux comme son prédécesseur et obtenir espérons-le sa nécessaire censure.

Rejoignons les occupations ! Mobilisons-nous le vendredi 2 avril, cessons le travail et participons massivement aux manifestations de la colère contre ce gouvernement indigne !

Abrogation du décret chômage du 31 mars ! 100 % des chômeurs-euses indemnisé-es à hauteur minimale du SMIC dès 18 ans ! Année blanche sur les droits au chômage pour tous-tes les intermittent-es de l’emploi jusqu’à la reprise totale des activités ! RSA aux 18-25 ans en attendant un véritable salaire étudiant ! Réduction du temps de travail à 32 h hebdomadaires sans perte de salaire ! Arrêt des exonérations et des suppressions de cotisations sociales !

Et les vendredis suivants on continue !

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