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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Rencontre/formation mardi 28/09 – À l’école, pas de chef·fes, tous et toutes collègues !

La proposition de loi Rilhac « créant la fonction de directeur ou de directrice d’école » a été adoptée en première lecture au Sénat le mardi 10 mars. Elle repassera à l’Assemblée nationale le 29 et le 30 septembre.

Aujourd’hui, le directeur ou la directrice est un·e professeur-e des écoles qui, après avoir été placé·e sur une liste d’aptitude, a obtenu un poste de direction. Selon la taille des écoles, il ou elle est plus ou moins déchargé-e de sa mission d’enseignement mais reste un-e collègue, avec des responsabilités supplémentaires mais sans aucun pouvoir hiérarchique.

Avec la proposition de loi Rilhac, tout changerait : le directeur ou la directrice bénéficierait « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » et disposerait « d’une autorité fonctionnelle ». Et la proposition de loi affirme clairement : « Le directeur participe à l’encadrement du système éducatif ».
Si la proposition de loi venait à être adoptée, le gouvernement pourrait changer en profondeur les missions et le statut des directeurs et directrices. On passerait sans transition d’un fonctionnement horizontal et collégial à un fonctionnement vertical et directif.

Fini le fonctionnement collectif du conseil des maîtres-se-s, finie l’auto-organisation des écoles.

- Que contient cette loi ?

- Comment faire pour résister ?

- Quelles autres solutions ?

Nous vous proposons une réunion publique en plein air afin de discuter, prendre ensemble les mesures qui s’imposent et mener vigoureusement le combat contre cette vision réactionnaire de l’école.

Rendez-vous Mardi 28 septembre, à partir de 17h00 à La Nouvelle Réserve, 5 rue du Maréchal Foch à Limay.
Venez nombreux !

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Solidaires 78

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Actu Solidaires 78

Le 1er octobre les bibliothécaires en grève, pour l’égalité d’accès au service public, contre le pass sanitaire

Les bibliothèques et plus généralement les services publics culturels et de loisirs sont obligés depuis juillet 2021 de contrôler l’accès des publics à leur établissements. ce contrôle est majoritairement effectué par les agent.e.s même, ce qui va à l’encontre des missions et de l’accès inconditionnel qui est le cœur de notre ADN.

Cerise sur le gâteau, à compter du 1er octobre, les enfants de 12 ans et 2 mois devront eux-elles aussi présenter un pass valide !!

C’est pourquoi, la fédération SUD CT et le syndicat SUD Culture et Médias Solidaires, appellent à une journée de mobilisation nationale le 1er octobre.

Pour cela, nous déposons un préavis de grève reconductible.

En PJ, vous trouverez et bientôt sur le site fédéral :
– le préavis reconductible pour le 1er octobre
– le communiqué inter fédéral
– le tract à destination du public

Documents à télécharger

Bibliothèque en grève le 1er octobre Préavie de grève 1er octobre CP Journée de mobilisation Bibliothèqe – SUD CT et SUD Cylture et Média Solidaires

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Actu Solidaires 78

Retraités et retraitées dans la rue le 1er octobre, et le 5 on continue !


Les retraité·es subissent des reculs, année après année :
-  gel des pensions pratiquement en continu depuis 2014, et même baisse de la pension en 2018 par l’augmentation forte de la CSG,
-  alors que les prix augmentent, particulièrement ceux de l’énergie,
-  recul des services publics de proximité dont nous avons tant besoin,
-  numérisation de nombreux services et de nombreuses administrations,
-  casse de l’hôpital public et dégradation des services de santé.

L’arrivée d’un nouveau virus, début 2020, a amplifié les discours contre les personnes âgées, accusées d’être improductives, de coûter cher en pensions, en dépenses de santé, etc.

Nous, nous défendons les droits acquis par les retraité·es qui ont cotisé toute leur vie pour vivre une retraite décente. Nous, nous constatons que le bénévolat des retraité·es compense les carences de l’État : garde des petits-enfants, action des associations et même de mairies, etc.

Le gouvernement continue sa politique de réduction des moyens de la santé, par exemple en fermant des lits dans les hôpitaux. Il prend le prétexte du virus pour imposer des « règles sanitaires » répressives, notamment l’actuel passe sanitaire qui encadre notre vie sociale et professionnelle, participe de la mise en place d’une surveillance numérique généralisée de la population, et peut conduire à l’exclusion du lieu de travail. C’est inacceptable !

Nous, nous agissons pour le renforcement des moyens attribués à la santé et à l’hôpital public, nous nous opposons aux mesures coercitives du gouvernement, nous demandons une politique de prévention qui inclut une politique environnementale et alimentaire privilégiant la santé et la vie plutôt que les profits et les dividendes. Il faut lever les brevets sur les vaccins, permettre l’accès gratuit à la vaccination pour l’ensemble de la population de la planète.

Le 1er octobre, 9 organisations de retraité·es CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, Ensemble & solidaires, LSR appellent les personnes en retraite à manifester partout pour exiger :
-  un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis 2014,
-  une indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen,
-  une politique sanitaire et de santé totalement différente, qui améliore les ressources de la sécurité sociale pour l’intérêt collectif, et non pour les profits des laboratoires pharmaceutiques et de nombreux professionnels libéraux,
-  une politique de l’aide à l’autonomie effective avec la création d’EHPAD publics et la mise en place d’un grand service public de l’aide à l’autonomie, en établissement comme à domicile, avec une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale des dépenses supplémentaires liées à la perte d’autonomie.

Le 5 octobre, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires et 4 organisations de jeunes (FIDL, MNL, UNEF, UNL) appellent à une journée de grève et de manifestation. L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·es Solidaires (UNIRS) appelle les personnes retraitées à être au milieu des « actifs » ce 5 octobre pour un autre partage des richesses créées par le travail : il faut réduire la part allant aux profits et à la rémunération des actionnaires, et augmenter la part allant à la rémunération de celles et ceux qui produisent ces richesses, celles et ceux qui travaillent.

Le 1er octobre, partout dans la rue
A Paris, rassemblement à 14 h devant le ministère des Finances, à Bercy.

Le 5 octobre, partout on continue
A Paris, manifestation à 14 h, Place de la République.

Documents à télécharger

Retraités et retraitées dans la rue le 1er octobre, et le 5 on continue !

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Licenciements Précarité

SUD Culture Solidaires : contre l’autoritarisme et la casse libérale : propageons les luttes !


Le gouvernement vient de réenclencher sa réforme libérale de l’assurance chômage, qui va réduire les droits de très nombreux/ses chômeurs/ses . Au printemps dernier, pourtant, les précaires et les intermittent-es, refusant la destruction de notre système de protection sociale, s’étaient fortement mobilisé-es contre celle-ci, en occupant plus d’une centaine de lieux culturels. Le gouvernement persiste donc dans des choix économiques et sociaux clairement au service du capitalisme.

Services publics et sécurité sociale :  zones à défendre

La crise sociale et sanitaire a rappelé l’importance des services publics mis à mal par les gouvernements successifs, en particulier dans la santé, où l’hôpital public a subi des fermetures et des restructurations sans fin, ainsi que des suppressions de postes. Mais les baisses de moyens et les suppressions de postes ont visé les services publics dans leur ensemble, en particulier à la Culture. Dans le même temps, Emmanuel Macron s’acharne à détricoter l’assurance chômage, ce bien collectif qui permet aux salarié-es de continuer à survivre en l’absence d’emploi. Alors que le Conseil d’État a suspendu la réforme en juin dernier, le gouvernement publie un nouveau projet de décret qui n’est que le copier-coller de la réforme initiale durcissant considérablement les règles de calcul d’indemnisation. Ce nouveau décret doit entrer en vigueur le 1er octobre. 

Crise sanitaire et sociale du coronavirus : incurie et autoritarisme

Pour se dépêtrer d’une crise sanitaire sans fin, Emmanuel Macron a choisi pour unique mesure – la plus autoritaire – la généralisation du passe sanitaire. Pourtant une vraie politique de santé publique dotée de moyens, allant vers les plus précaires, les plus isolé-es socialement et géographiquement aurait permis non seulement de lutter efficacement contre la pandémie, mais aussi de prendre en charge l’ensemble des problématiques de santé tout en renforçant la cohésion sociale.  Mais il a préféré choisir une politique de la contrainte et du contrôle pour faire oublier l’incurie de son gouvernement depuis le début de la crise épidémique. Cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique sécuritaire menée par le gouvernement, telle que la rêvait une droite la plus extrême. Le passe sanitaire accroît encore la surveillance numérique généralisée, restreint l’accès aux services publics et à la culture et  délègue une politique de contrôle aux employeurs. A la faveur de l’été, le gouvernement a en outre présenté une nouvelle loi sécuritaire fourre-tout (amendes forfaitaires pour vol à l’étalage, fichage des mineurs étrangers, caméras en garde à vue, évolution de la CNIL) qui autorisera, entre autres, les drones policiers, dans la suite de la Loi Sécurité Globale. Le Passe sanitaire et les drones sont les outils d’un même projet idéologique « technopolicier ». Bienvenue dans le monde macronien de demain : libéralisme économique et autoritarisme social.

Mesures de prévention et missions d’accueil : surveiller et punir

Les travailleurs et travailleuses au contact du public ou en première ligne, attendront encore longtemps des mesures protectrices auxquelles l’employeur est pourtant tenu, mesures que nous réclamons depuis le début de la pandémie : masques FFP2, retour des jauges et ventilation adéquate. De plus, le gouvernement a décidé de renvoyer travailler sur site une partie des personnes vulnérables.

A partir du  30 septembre, les jeunes de plus de 12 ans devront aussi présenter leur passe sanitaire pour accéder notamment aux lieux culturels, bibliothèques comprises. A l’heure où 2021 a été décrétée année de la Lecture, les ces restrictions d’accès rendent caduques toute réelle politique culturelle en faveur du livre et de la lecture. La mise en œuvre de ce passe sanitaire porte atteinte aux missions des personnels d’accueil auxquelles ils/elles sont attaché-e-s. : Accueillir le public, quel qu’il soit et non le contrôler, et le trier en fonction de son statut sanitaire ! 

Réprimer encore…

La logique punitive de la politique gouvernementale vise aussi plus spécifiquement les sans-papiers enfermés en Centre de rétention en vue de leur expulsion. Depuis plus d’un an, plusieurs étrangers détenus en CRA ont été envoyés en prison pour avoir refusé un test PCR. Cette pratique administrative avait été jugée illégale et dénoncée par la Contrôleuse des lieux de privations de liberté. Le gouvernement a choisi d’entériner dans la loi de “gestion de crise sanitaire” du 9 août, la pénalisation du “refus de test PCR”. Une mesure qui n’a rien à voir avec la santé publique mais bien avec le “tout répressif ” du gouvernement.

En grève le 1er octobre contre l’extension du passe sanitaire aux jeunes et contre la mise en œuvre de la réforme de l’Assurance Chômage

En grève le 5 octobre pour nos droits sociaux, les services publics ainsi que la justice sociale et écologique

C’est à nous de défendre nos droits collectifs ! Ne les laissons pas faire !

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Actu Solidaires 78 Automobile

2000 nouvelles suppressions d’emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire Renault


Renault veut encore supprimer 2000 emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire en France. Les nouvelles technologies et mobilités exigeraient au contraire de renforcer la R&D, et pas de faire de l’« Ingénierie-washing » en parlant de développements « made in France » tout en délocalisant et en externalisant.

Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye du 17 septembre 2021

2000 nouvelles suppressions d’emplois annoncées dans l’Ingénierie/Tertiaire Renault :
Les salariés devront défendre leurs emplois et leurs conditions de travail

La direction de Renault vient d’annoncer son intention de supprimer 2000 emplois supplémentaires dans l’Ingénierie/Tertiaire en France. Dans les 3 prochaines années, ce seraient 1 300 suppressions d’emplois dans l’Ingénierie produit, 300 dans l’Ingénierie process et 400 dans les fonctions supports (tertiaire). Durant la même période, Renault procéderait à 400 recrutements dans ces secteurs. On est loin du compte.

Le précédent plan dit de « transformation des compétences », signé par la CFE/CGC, la CFDT et FO, avait déjà comme objectif de supprimer 2500 emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire. La direction y a pris gout et en redemande. Le triumvirat Senard/De Meo/Le Borgne à la tête de Renault et de son Ingénierie est bien dans les pas de leurs prédécesseurs Ghosn/Bolloré/Gascon.

Le plan « Renaulution » n’est en rien une rupture avec les précédents plans stratégiques de Renault, mais une accélération du dépeçage de son ingénierie et de ses fonctions supports, sur fond d’attaques contre les conditions de travail et de rémunérations des salariés : intensification et complexification du travail, flexibilité, bureaux partagés, individualisation de la politique de rémunération menant à une hausse des inégalités salariales…

Tout en continuant d’externaliser et de délocaliser de nombreuses activités, la direction de Renault ose parler de « développement des projets véhicules « made in France » » . En fait, de plus en plus de développements sont « not made by Renault in France », mais plutôt « made in Romania », « made in India » ou « made by out-sourcing ».

Les départs du dernier plan n’ont de volontaires que le nom pour une partie des salariés qui voient leur activité supprimée et qui sont fortement incités à adhérer à un dispositif de « Rupture Conventionnelle Collective ». Quant aux mesures d’âges (des Dispenses d’Activité pour ceux qui sont à moins de 3 ans de leur âge de départ en retraite à taux plein), beaucoup de salariés les sollicitent tant la politique menée depuis des années par les directions successives de Renault ont des effets dévastateurs et démotivants.

Pour SUD, ces suppressions d’emplois sont inacceptables. Il faut que cette hémorragie d’emplois et de compétences s’arrête. Les enjeux des nouvelles technologies et mobilités demandent au contraire de renforcer la Recherche et Développement (R&D).

Les syndicats qui ont déjà signé les précédents accords de compétitivité et de réduction d’effectifs (parfois en se disant par la suite « trahis » par la direction) doivent cesser d’y apporter leur caution et d’accompagner la politique délétère de la direction de Renault.

SUD en appelle aux salariés qui, en se mobilisant massivement, auraient la force de contraindre la direction à renoncer à ces nouvelles suppressions d’emplois. L’avenir est à la lutte.

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