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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

SUD éducation gagne un siège !

Les élections professionnelles viennent de s’achever. Les agent·es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont élu leurs représentant·es aux instances locales et nationales.

La participation est en baisse ce qui n’empêche pas SUD éducation de gagner des voix : SUD éducation devient représentatif au ministère de l’Éducation nationale et conserve son siège dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

De nouveau SUD éducation déplore les difficultés à voter dues au choix d’un scrutin électronique. Les personnels les plus précaires, les AESH, les AED, les agent·es non titulaires, les BIATSS, mais aussi les personnels les plus vulnérables, certain·es personnels en situation de handicap par exemple, ont eu plus de difficultés à voter. SUD éducation revendique le retour du vote à l’urne sur le lieu de travail afin de faciliter le vote du plus grand nombre d’agent·es.

SUD éducation remercie tou·tes les agent·es qui, par leur vote, ont permis à SUD d’obtenir un siège au ministère de l’Éducation nationale et de garder un siège au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ces résultats mettent au jour le soutien des personnels aux revendications portées par SUD éducation : un statut de la Fonction publique, davantage de moyens pour le service public d’éducation de la maternelle à l’université, une transformation sociale et écologique de l’école, la fin de l’omerta sur les violences sexuelles et sexistes à l’école et à l’université. Ces résultats témoignent également du soutien des personnels aux syndicalistes de SUD éducation visé·es par des procédures de répression anti-syndicale.

La campagne électorale a été l’occasion pour nos équipes syndicales de porter largement nos revendications pour une autre école, une autre université et pour une autre société.

Alors que nous sommes à la veille d’une bataille pour défendre nos retraites, cette progression de SUD éducation nous encourage à continuer à nous mobiliser, à rassembler nos forces pour faire opposition à ce gouvernement au service du patronat et des plus riches. Comme en 2019, SUD éducation mettra en oeuvre tous ses moyens syndicaux dans la bataille des retraites.

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Actu Solidaires 78 Automobile

Des élus supplémentaires pour SUD Renault au second tour

Au second tour, SUD améliore légèrement ses scores du 1er tour (+1,19%) et obtient 2 élus CSE titulaires et 2 élus suppléants. Merci à celles et ceux qui ont voté pour les listes SUD. Nous continuerons de défendre les droits, les emplois et les salaires de l’ensemble des salariés de l’établissement.

Élus SUD (de gauche à droite) :

  • 2ème collège :
    • Titulaires : Christian Morel et Stéphanie Boudier
    • Suppléants : Christine Seigné et Emmanuel Ringuet
  • 3ème collège :
    • Titulaire : Emmanuelle Cohen-Solal
    • Suppléante : Cécile Thomas Poignant
       

Résultat du 2ème tour des élections CSE du 5 et 6 décembre 2022

Résultats 1er collège titulaire :

  • CFDT : 54,55 % et 1 élu
  • FO : 9,09 % et 0 élu
  • SUD : 34,36 % et 0 élu

Résultats 1er collège suppléant :

  • CFDT : 54,55 % et 1 élu
  • FO : 9,09 % et 0 élu
  • SUD : 34,36 % et 0 élu

Résultats 2ème collège titulaire :

  • CFDT : 32,46 % et 3 élus
  • CGC : 20,47 % et 2 élus
  • CGT : 11,54 % et 1 élu
  • FO : 6,22 % et 0 élu
  • SM-TE : 10,55 % et 1 élu
  • SUD : 18,76 % et 2 élus

Résultats 2ème collège suppléant :

  • CFDT : 29,11 % et 3 élus
  • CGC : 19,89 % et 2 élus
  • CGT : 12,14 % et 1 élu
  • FO : 7,94 % et 0 élu
  • SM-TE : 11,31 % et 1 élu
  • SUD : 19,62 % et 2 élus

Résultats détaillés du second tour

Résultats 2ème tourInscritsVotantsBlancsExprimésCFDTCFE-CGCCGTFOSMTESUD
1er collègeTitulaireVoix94231221228
%24,47%1,06%23,40%54,55%9,09%36,36%
Elus100
SuppléantVoix94231221228
%24,47%1,06%23,40%54,55%9,09%36,36%
Elus100
2ème collègeTitulaireVoix2432113829110936022712869117208
écart 1er tour-19-33-26-26+10-4
%46,79%1,19%45,60%32,46%20,47%11,54%6,22%10,55%18,76%
écart 1er tour+1,06%-1,07%-1,22%-1,65%+1,69%+1,19%
Elus321012
SuppléantVoix2432113034109631921813387124215
écart 1er tour-17-34-24-24+16-13
%46,46%1,40%45,07%29,11%19,89%12,14%7,94%11,31%19,62%
écart 1er tour+0,99%-1,20%-1,00%-1,35%+2,28%+0,54%
Elus321012

Résultats globaux 1er et 2ème tour

Élus CSE titulaires :

  • CFDT : 12 élus
  • CGC : 14 élus
  • CGT : 2 élus
  • FO : 0 élu
  • SM-TE : 3 élus
  • SUD : 3 élus
     
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Actu Solidaires 78

Victoire : Gaël Quirante, figure de la lutte à la Poste, relaxé !

6 décembre 2022

La Poste en lutte. 15 mois de grève illimitée et de mobilisation sociale pour la défense des postiers et des postières. Lundi 5 décembre 2022, première victoire : Gaël Quirante, militant SUD-PTT et figure de la lutte à la Poste, a été relaxé par la Justice. La direction de La Poste et ses avocats ont été envoyés au tapis par la présidente du tribunal. La lutte pour le maintien d’un service de qualité et la fin des méthodes de management autoritaire et maltraitant continue.

Une délégation de Sud éducation 78 et Solidaires 78 était présente devant le tribunal pour soutenir Gael et dénoncer tous les cas de répression anti-syndicale.

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Actu Solidaires 78

Résultats des élections professionnelles dans la Fonction Publique de l’État : Solidaires Fonction Publique maintient sa représentativité

Les élections professionnelles de la fonction publique se sont clôturées le 8 décembre. Les résultats de la Fonction Publique de l’État ont vu 6,4% des agent·es publics donner leur voix aux syndicats Solidaires et SUD.

Ce scrutin aura été marqué par une participation en baisse, seulement 45%. Or, les dysfonctionnements ont été nombreux pendant toute la semaine de vote : serveurs qui tombent en panne, impossibilité d’accéder aux espaces de votes ; la privatisation du processus électoral par l’emploi de prestataires privés a montré ses limites. Ces problèmes d’accès au vote auraient pu être évités si l’administration avait tenu compte des remarques des organisations syndicales.

Des structures de Solidaires Fonction Publique font de bons résultats dans les CSA ministériels. Solidaires Finances maintient sa première place à Bercy ; SUD éducation fait son entrée au Comité social d’administration du ministère de l’éducation nationale ; Solidaires Jeunesses et Sports progresse fortement avec un deuxième siège acquis en CSA ministériel.

Malgré une baisse sensible de nos scores sur l’ensemble de la fonction publique de l’État, Solidaires Fonction Publique considère qu’il est de notre responsabilité de mettre à disposition des agent·es publics un outil syndical dont ils et elles peuvent se saisir pour défendre leurs droits et leur attachement au service public. Nous préparons dès à présent les batailles qui s’annoncent notamment celle contre le projet de réforme des retraites.

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Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Loi immigration : à qui profite la peur ? Des moyens pour accueillir les migrant-es pas pour les criminaliser !

Le gouvernement vient de lancer de soi-disant consultations et des débats sur une énième loi sur l’asile et l’immigration (la 28ème depuis 1986, la seconde d’un gouvernement Macron) et à mesure que celle-ci se précise, nos craintes et notre opposition se renforcent. Le ressort unique, celui de la xénophobie, le rejet et de la peur de l’étranger, permet de faire des immigré·es des boucs émissaires faciles.

Les exilé·es fuient la guerre, la misère ou les crises écologiques, conséquences d’années de politiques néolibérales au profit des gouvernements et des entreprises capitalistes et colonialistes.

Le but de cette énième loi ne fait aucun doute : accueillir le moins possible, réprimer et expulser le plus grand nombre. Rien de bien nouveau : trier les sans-papiers, les considérer comme de la main d’œuvre, corvéable à merci par les patrons, avec une nouvelle carte, annuelle, des plus précaires, les cantonnant dans les métiers dits sous tension, sans possibilité de changer de secteur d’activité. De plus, une frange de population sans papiers ne serait ni régularisable ni expulsable, maintenue sous OQTF et sous IRTF pendant non plus 1 mais 3 ans. Cela les mettrait encore plus longtemps à la merci des prédateurs patronaux en mal d’exploitation. Pour les autres, celles et ceux qui sont en situation régulière, on leur demandera de prouver qu’ils et elles sont “intégré·es” avant de leur concéder une carte de séjour pérenne pour vivre et travailler sereinement et dignement : une carte pluriannuelle voire une carte de résident.

En citant Jacques Bainville, figure antisémite de l’Action Française, ou en assimilant délinquance et immigration, le ministre Darmanin ne fait que donner des gages à l’extrême droite. Le débat se tient dans un contexte nauséabond avec une extrême droite très présente dans les débats et dont les propos et les mensonges sont distillées sans complexe par des médias, et en premier lieu par ceux du milliardaire Bolloré. Cette parole décomplexée libère, depuis de trop nombreux mois, les groupuscules d’extrême droite qui attaquent dans de nombreuses villes les mobilisations unitaires et les organisations syndicales ou politiques sans aucune retenue.

Ce monde-là, nous n’en voulons pas.

Le gouvernement ne veut pas entendre nos revendications d’accueil immédiat et sans condition des exilé·es. Nos camarades sans-papiers des trois piquets de grève de DPD, Chronopost et RSI depuis un an le savent bien. Par leur combat, avec l’arme de la grève, ils démontrent comment un système capitaliste ne peut fonctionner qu’avec une main d’œuvre qu’il espérait corvéable à merci. Ils démontrent, avec ténacité et courage, leur volonté d’obtenir le droit légitime de vivre pleinement sur le territoire. Il est plus que temps d’accéder à leur demande de régularisation !

Le 6 décembre, durant le premier débat à l’Assemblée Nationale, une première riposte unitaire s’est mise en place, avec des collectifs de sans-papiers, des associations, des ONG et Solidaires en interpellant les député·es qui ont bien voulu nous rencontrer, puis avec un rassemblement massif et festif.

Cette riposte doit se poursuivre et s’étendre. C’est ce que nous construisons avec la Marche des Solidarités avec des mobilisations qui auront lieu partout sur le territoire le 18 décembre pour la journée internationale pour les droits des migrantes et des migrants. A Paris la manifestation partira à 11h de Porte de la Chapelle.

Solidaires continuera partout à dénoncer cette politique de l’immigration jetable, et appelle à construire un cadre unitaire large pour revendiquer haut et fort, toutes et tous ensemble, la liberté de circulation et d’installation avec une véritable politique d’accueil.

Pour gagner, la riposte doit s’amplifier !

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Appel à des manifestations sur tout le territoire le 18 décembre 2022 à l’occasion de la journée internationale des migrant·e·s

Solidarité, Liberté, Égalité, Papiers !
CONTRE DARMANIN ET SON MONDE

Le monde aujourd’hui incarné par Darmanin chasse, agresse, tue, expulse, discrimine, surexploite et divise sur la base de l’origine, la couleur de peau, la nationalité, la religion.
Ce monde qui brise les solidarités détruit aussi la planète, développe toutes les inégalités et s’attaque à tous nos droits. Ce monde porte la guerre et le fascisme.

Ensemble Sans-Papier, migrante, migrant, étranger, étrangère, racisé·e, musulmane, musulman, syndicaliste, féministe, écologiste, habitant·e des quartiers, organisons-nous, mobilisons-nous.
Nous disons que si nous ne ripostons pas quand l’un·e d’entre nous est discriminé·e, humilié, réprimé, exploité ce sont toutes nos luttes qui sont affaiblies. 

Des centaines de milliers de Sans-Papiers vivent et travaillent aujourd’hui en France, cotisent, déclarent et paient des impôts sans aucun droit. Au moment où même certains patrons demandent des régularisations l’unité est plus que jamais cruciale pour gagner la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, l’égalité des droits et des revenus et des conditions de travail décents pour toutes et tous, français·e·s comme étranger·ère·s.

Si elle est brisée en un de ses points la solidarité ne peut tenir.
Acceptée pour les Sans-papiers, l’inégalité sera plus difficile à combattre sur d’autres questions. Entre unité ou racisme, entre solidarité ou nationalisme, il faut choisir. Il en va de notre avenir à tou·te·s.

Dans le monde incarné par Darmanin, l’étranger, l’étrangère, est le problème, l’ennemi.
Mais nous sommes des millions d’étrangers, d’étrangères à son monde.
Ensemble devenons le problème de Darmanin. Notre monde s’appelle Solidarité.

Nous appelons à nous mobiliser partout ensemble et à inscrire nos revendications dans toutes les luttes.

Nous appelons à une journée nationale de manifestations sur tout le territoire à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s le dimanche 18 décembre.

Contre la loi immigration de Darmanin
Contre la double peine et les centres de rétention
Contre la criminalisation de la solidarité

Pour la régularisation des Sans-Papiers
Pour la liberté de circulation
Pour l’égalité des droits

VISUELS-AFFICHES-TRACTS-ET-AUTOCOLLANTS

Tous les visuels : https://antiracisme-solidarite.org/nos-visuels/


Publication presse : https://antiracisme-solidarite.org/


Liste des 139 collectifs, syndicats, associations, réseaux, organisations, locales comme nationales qui sont les premiers signataires de l’appel :

La Marche des Solidarités et les collectifs de sans-papiers :

  • Collectif de Demandeur.se.s de Papiers 13
  • Collectif des sans-papiers de Lyon (CSP69)
  • Collectif Migrants 17
  • Collectif Migrants 83
  • Collectif Sans-Papiers 95 (CSP95)
  • Collectif Sans-Papiers de Montreuil
  • Collectif Sans-Papiers Paris 20
  • Coordination Sans-Papiers 75
  • Collectif Sans-Papiers Paris 17eme
  • Collectif Travailleurs Sans-Papiers Vitry
  • Droits devant!!
  • CISPM Mannheim
  • Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (CISPM)

Et

  • 100 pour 1 Surgères
  • 20eme solidaire avec tou·te·s les migrant·e·s
  • ACE (Action Culture Entreprise) Rennes
  • ACOR Association Contre le Racisme
  • Act For Ref
  • Actions Refugees Paris
  • AG contre les violences d’Etat, Montpellier
  • Alternatives et Autogestion
  • AMAAR (Association Mortainaise d’Aide et d’Accueil des Réfugiés)
  • ANC (Association Nationale des Communistes)
  • APICED
  • Arts et Cultures des Deux Rives signe ACDR
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)
  • Association accueil Azun
  • Association de Solidarité et d’information pour l’Accès aux Droits des étrangers
  • Association de Soutien aux Amoureux au Ban Public de Lyon
  • Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
  • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
  • Association des Familles Victimes du Saturnisme (AFVS)
  • Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  • Association française des juristes démocrates
  • Association France Palestine Solidarité 46
  • Association France Palestine Solidarité Paris-Sud
  • Association Marocaine des Droits Humains AMDH Paris/IDF
  • Association Pour continuer de Vivre
  • Association Tous citoyens
  • Associations des Marocains en France (AMF)
  • ASTI de Petit-Quevilly
  • ATPAC Maison Solidaire
  • ATTAC France
  • ATTAC Rennes
  • Auberge des Migrants
  • AUDE Réfugiés Solidarité
  • Autremonde
  • CADTM France
  • CGT AHSFC (Besançon Doubs)
  • CGT énergie Paris
  • CIVCR Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme
  • CNT Educ 75
  • Collectif “chabatz d’entrar”
  • Collectif 100 Pour Un Toit Comminges
  • Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue
  • Collectif de défense des droits des étrangers (CDDLE)
  • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es
  • Collectif Justice & Libertés
  • Collectif Liberté Egalité Papiers à Paris 20e une carte d’habitant.e pour tou.t.es
  • Collectif Migrant.e.s Bienvenue 34
  • Collectif poitevin D’ailleurs Nous Sommes d’Ici
  • Collectif soutiens / migrants Croix-Rousse
  • Comico (collectif migrants comminges)
  • Comité Manche Droits des Femmes
  • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
  • Confluences 81
  • Coordination Pas sans Nous
  • COPAF
  • CRID
  • CSLAM (Collectif saint-lois d’aide aux Migrants)
  • Culture et Solidarité
  • D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67
  • Droits Ici Et La-bàs (DIEL)
  • ELAfF (écolo-libertaire ANTIFASCISTE & féministe)
  • Emancipation tendance intersyndicale
  • Ensemble pour un Toit 70
  • ENSEMBLE!-MAGES
  • ENSEMBLE35
  • Europe Ecologie les Verts
  • FASTI
  • Fédération Anarchiste
  • Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
  • Fédération Etorkinekin-Diakité
  • Femmes Plurielles
  • FSU
  • FUIQP
  • Gauche Eco Socialiste (GES)
  • Génération.S
  • Gilets jaunes du Jarnisy
  • Gisti
  • Groupe d’appui de la France Insoumise de Villeneuve Saint Georges
  • ICARE05 (Initiative Citoyenne pour l’Accueil de Réfugiés dans l’Embrunais)
  • Ingénieurs sans frontières
  • Insoumis Comminges-Savès (31)
  • JAMAIS SANS TOIT DE VAULX EN VELIN
  • La Cimade Figeac
  • La FI 17
  • LDH Paris 20
  • LDH70
  • Le Cercle MANOUCHIAN
  • Les Communaux
  • Les Midis du MIE
  • LIÉ·E·S
  • “Migrations, Minorités Sexuelles et de
  • Genre (2MSG)”
  • Mouvement des Progressistes
  • MRAP Vaucluse
  • Nouvelle Jungle Lille
  • NPA
  • Oury Jalloh Initiativ Berlin\Mannheim
  • Paris d’Exil
  • PEPS 81 (Pour une Ecologie Populaire et Sociale)
  • PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale
  • Réseau Education Sans Frontières (RESF)
  • Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC)
  • RESF 61
  • RESF 81
  • RESF Gard
  • Rosmerta
  • RUSF38 (Réseau Universitaire Sans Frontière de Grenoble)
  • RUSF51
  • Section Syndicale CGT Société de Restauration du Musée du Louvre
  • Solidaires étudiant-e-s
  • Solidarités Asie France (SAF)
  • SOS Refoulement
  • SUD éducation 35
  • Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (SNPES-PJJ/FSU)
  • TadamunExil 70
  • Terre d’Ancrages
  • Tous Migrants
  • UD Solidaires 35
  • UN TOIT C’EST TOUT
  • ‌Une Ecole, Un Toit, des Papiers – Pays dacquois
  • Union Communiste Libertaire
  • Union Juive Française pour la paix (UJFP)
  • Union Locale CGT PARIS 18
  • Union Populaire de Villeneuve Saint Georges
  • Union Syndicale Solidaires
  • Union Syndicale Solidaires Val-de-Marne
  • Voies Libres Drôme
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Éducation

Éducation : les (en)jeux d’une élection

Tous les 4 ans, la même échéance, celle des élections professionnelles dans l’éduc. Organisées, imposées par notre institution, selon ses règles, selon son calen­drier, auxquels nous devons nous conformer… Difficile à entendre, pour une organisation syndicale autogestionnaire !


En réalité, personne, à SUD éducation, n’est totalement persuadé du bien-fondé des élections, surtout face à un gouvernement qui cherche à nous museler et à amoindrir le poids des instances représentatives issues de ces scrutins.


Pour autant, nous ne pouvons faire fi de la question des moyens syndicaux qui découlent directement de ces élections : l’accès à l’information directe concernant notre quotidien et nos conditions de travail. Des informations (DHG, créations et suppressions de postes) que nous souhaitons partager sans condition d’adhésion avec les premièr·es concerné·es afin qu’elles et ils puissent organiser la résistance et la lutte sur le terrain.


De même, les élections nous octroient la possibilité de déposer des réunions d’information syndicale au bénéfice de tou·tes, afin de libérer la parole et de prendre conscience des enjeux politiques à l’œuvre dans nos établissements, contre une institution qui cherche à fragmenter les collectifs de travail et à nous dresser les un·es contre les autres.


Enfin, c’est aussi du temps de décharge que les résultats aux élections permettent d’obtenir, du temps pour organiser des stages, des formations, mais aussi pour accompagner les collègues, adhérent·es ou non, lorsqu’elles ou ils éprouvent des difficultés, y compris face à leur hiérarchie.


Syndicat de lutte, syndicat démocratique, SUD éducation s’appuie sur l’auto-organisation des personnels. Être élu·e, c’est aussi s’attacher à « redes­cendre » des infos, souvent partagées uniquement entre « élites » pour « gérer » le bon petit personnel… Ainsi, nos élu·es participent au « grippage » des rouages de la domination, ils et elles ont besoin de notre soutien et leur nombre joue sur notre force.

Sud 78

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Finances publiques

Des mesures fiscales qui augmentent le revenu des ménages les plus aisés : le ruissellement n’est pas pour maintenant !

L’INSEE vient de publier l’édition 2022 du portrait social de la France. L’un des dossiers est consacré à l’impact des réformes socio-fiscales de 2020 et 2021 sur le revenu disponible et le niveau de vie des ménages en 2021.

Ces réformes se composent de mesures pérennes : baisse de l’impôt sur les revenus de 2020, poursuite de la suppression de la taxe d’habitation en 2020 et 2021, revalorisation du minimum vieillesse et de l’allocation supplémentaire d’invalidité, extension de la garantie jeunes en 2021, sous-indexation de certaines prestations par rapport à l’inflation en 2020 ; et de mesures exceptionnelles comme les aides ponctuelles, le chèque complémentaire de 100 euros ou encore l’indemnité inflation de 100 euros et la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite « prime Macron ».

Si les mesures sociales et fiscales augmentent de 1,1 % le niveau de vie des personnes en France métropolitaine, il est cependant constaté, sans surprises, qu’elles profitent à la moitié la plus aisée de la population.

Ce sont les mesures exceptionnelles qui touchent majoritairement les plus modestes. Les mesures pérennes comme la réforme de la taxe d’habitation, d’abord dégrevée puis supprimée en 2023, et la baisse des taux applicables aux tranches de l’impôt sur le revenu, accroissent majoritairement le pouvoir d’achat des foyers les plus imposables à l’impôt sur le revenu. Ces inégalités se traduisent par une augmentation du niveau de vie allant jusqu’à 470 euros annuels en moyenne pour les personnes dont le revenu disponible se situe entre 26 680 euros et 30 820 euros, contre 90 euros pour les personnes dont le revenu disponible est inférieur à 21 250 euros.

Concernant l’impôt sur le revenu : il existe actuellement 5 tranches dont les taux ont été revus à la baisse passant de 14 % à 11 % pour la deuxième tranche, et dont les montants des tranches ont été ajustées.

Capture décran du 2022 12 02 11 41 18

Dans son bilan fiscal et social, Solidaires Finances Publiques rapportait déjà que cet ajustement avait pour conséquences une moindre imposition liée à la baisse du taux mais une augmentation de l’imposition pour les catégories intermédiaires avec les effets de seuils.

Le rapport de l’INSEE confirme que la baisse des taux a eu très peu d’impact sur la moitié des foyers les plus modestes qui ne sont pas ou peu imposables.

Pour Solidaires Finances Publiques, l’impôt sur le revenu est le principal impôt progressif et doit permettre, à ce titre, de corriger les inégalités de revenus, de parvenir à plus de justice fiscale et de générer des ressources budgétaires conséquentes. La réforme de l’impôt sur le revenu associée à la mise en place du prélèvement forfaitaire unique et à la multiplication des niches fiscales a entraîné une dégressivité de l’impôt pour les plus riches, ce que confirme cette nouvelle enquête de l’INSEE. Nous défendons une réelle progressivité de l’impôt sur le revenu qui passe par une augmentation du nombre de tranches pour que chacun·e puisse contribuer selon ses ressources.

Quant à la taxe d’habitation de la résidence principale, sa réforme a conduit à une dégressivité de son dégrèvement en fonction du revenu fiscal de référence des ménages et du quotient familial. Pour 80 % des foyers fiscaux elle a été supprimée en 2020 après avoir été dégrevée de 30 % en 2018 puis de 65 % en 2019. Alors que la poursuite de son dégrèvement a favorisé les ménages de niveau de vie intermédiaire en 2020, le volet 2021 n’a eu aucun effet sur les 70 % les moins aisés mais a augmenté le niveau de vie des plus aisés de 240 euros !

Notre organisation syndicale a très tôt alerté sur les conséquences néfastes de la suppression de la taxe d’habitation sur les finances des collectivités territoriales dont elle représente un tiers des budgets. Si la taxe d’habitation est bien un impôt injuste qui repose sur des bases obsolètes, sa suppression et son remplacement par le versement d’une fraction du produit de la TVA nationale sont de profonds facteurs du renforcement des inégalités territoriales. Pour une mesure qui se voulait sociale, la suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale bénéficie majoritairement aux populations les plus aisées qui n’ont pas d’abattements ou d’exonération initiales sur cet impôt.

À propos des prestations sociales, l’enquête montre que les augmentations de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, de l’allocation supplémentaire d’invalidité et de la garantie jeunes sont annulées par la sous-indexation de certaines prestations sociales par rapport à l’inflation en 2020. Au final, les mesures concernant les prestations sociales n’ont pas ou peu d’effet sur le niveau de vie des plus modestes.

Enfin, les mesures exceptionnelles conditionnées aux revenus, impactent principalement les populations les plus précaires. La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite « prime Macron » a un effet moyen sur le revenu disponible annuel par ménage concerné de 30 à 170 euros. Par ailleurs, elle est soumise à la décision de l’employeur. Son exonération sociale et fiscale génère un manque à gagner dans les caisses des cotisations sociales de 40 à 280 millions d’euros et de 30 à 180 millions d’euros pour l’impôt sur le revenu. Solidaires Finances Publiques avait déjà émis des réserves sur le coût pour la collectivité d’une telle mesure. Si les primes exceptionnelles permettent de desserrer ponctuellement les budgets des ménages les plus modestes, nous défendons des augmentations de salaires pérennes et une meilleure répartition des richesses produites.

Cette enquête confirme ce que notre organisation syndicale dénonce depuis plusieurs années. Les mesures fiscales des gouvernements Macron profitent aux plus riches. Elles sont non seulement profondément injustes, mais elles accentuent les inégalités.

Bref, le ruissellement c’est pas pour maintenant !

Il y a urgence à faire de la fiscalité un véritable instrument de répartition des richesses pour plus de justice fiscale, sociale et environnementale !

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Automobile

« On est en train de tuer Renault »

Paroles de salariés. SUD procède à une enquête pour recueillir votre avis sur le projet de réorganisation et de scission Ampere/Power. Ce projet va avoir des impacts importants sur nos conditions de travail et hypothèque l’avenir de Renault, comme le montrent les premières réponses à cette enquête.

La plupart des salariés qui ont répondu pour l’instant à notre enquête sont opposés au démantèlement de Renault et de l’établissement en plusieurs entités (Power/Horse, Ampere sas, Ampere Software & Systèmes…), quelques-uns sont sans opinion. Voici quelques-uns des commentaires qui nous ont été adressés :

  • « Incompréhensible, mal préparé ; vente de renault à la découpe ! Quel avenir sombre ils nous préparent… »
  • « Quelle est la légitimité d’une Direction qui ne peut même pas justifier d’une ancienneté supérieure à 5 ans au sein du Groupe Renault ? C’est clairement inadmissible sans compter que ce top management risque de quitter le groupe dans moins de 3 ans pour aller remplir une autre mission pour un autre constructeur ! »
  • « La perte de la performance de Renault, plus de managers, moins d’économie d’échelle, moins de pouvoir des salariés : diviser pour régner. Dépassement rapide des entités. »
  • « Découper le groupe rend plus fragile chaque entité créée nouvellement. »
  • « On est en train de tuer Renault. »
  • « C’est la mort définitive du Renault FRANCE et de son Ingénierie après 125 ans. Les salariés vont être dans l’incapacité de travailler au quotidien avec leur collègues des autres entités (et bientôt processus-budget-ressources-statuts-outils divergents !!!). »
  • « Seulement une opération financière qui démantèle Renault. »
  • « Power rendu à l’état de sous-traitant auquel on fait appel… ou pas. »
  • « Salarié depuis 32 ans dans cette entreprise que j’aime : voila de nouvelles personnes qui viennent et qui détruisent tout au nom de la performance. On nous l’a déjà faite celle la : Et bizarrement le précèdent n’est plus considéré comme ayant fait les bons choix. Qui nous dit que pour ceux la, c’est pas la même chose…? En attendant on aura perdu notre notre âme, voire notre boulot. Eux en ont rien à faire : ils viennent tel des mercenaires, et repartent en empochant le pactole. Vraiment ras le bol de ce monde professionnel. »
     

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Histoire Le conseil lecture de la semaine Luttes féministes

Féministes ! Luttes de femmes, lutte de classes [livre]

Sortie du livre Féministes ! Luttes de femmes, lutte de classes aux Editions  Syllepse.

Une trentaine de témoignages et analyses de féministes de terrain, de groupes femmes dans les entreprises, d’universitaires, des années 1970 à nos jours ( 50 ans), mais aussi la création de la Maison des femmes à Paris, le CNDF, les combats internationaux,  la marche mondiale des femmes, les batailles pour  le droit à l’avortement, contre le viol et le racisme… un ouvrage écrit à plusieurs mains, mis en page par Suzy Rojtman. 

Une histoire passionnante et actuelle qui a emprunté plusieurs  voies.


Présentation

Le mouvement féministe contemporain en France a plus de cinquante ans, un temps d’histoire, histoire d’un enthousiasme fou de se retrouver ensemble, émaillé de victoires décisives, mais jalonné de difficultés face à un patriarcat qui se défend bec et ongles.
Dans cette histoire, on oublie souvent une des actrices essentielles : la « tendance lutte de classes » comme elle s’est définie elle-même, après Mai 68, dans les années 1970.
Restituer cette histoire occultée, c’est le but de ce livre, réalisé à partir de trois colloques organisés par le Collectif national pour les droits des femmes.
Il aborde l’histoire pionnière du MLF et de toutes ses tendances : celle des groupes femmes créés dans les entreprises et les quartiers, celle des militantes d’extrême gauche, de gauche, des syndicalistes, qui, impliquées avec conviction, ont bataillé dans leurs organisations respectives.
L’histoire des luttes ouvrières où les femmes ont dû s’affirmer (Lip, Renault, banques, Chèques postaux). L’histoire méconnue des groupes de femmes immigrées ou dans les populations colonisées. L’histoire des luttes pour la visibilisation et l’affirmation des lesbiennes.
C’est aussi celle de la conquête du droit à l’avortement et son remboursement, celle de la création de collectifs féministes : contre le viol et contre le racisme ; de l’unité avec la création de la Maison des femmes de Paris, d’Elles sont pour et du Collectif national pour les droits des femmes, des combats internationaux avec la Marche mondiale des femmes.
C’est la parole de ses actrices elles-mêmes qui donne corps et vie à cette histoire.

Ce sont les contributions de 28 autrices qui donnent corps à ce livre, illustré avec des documents d’époque.

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