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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation Répression Solidarité !

Lettre de l’équipe enseignante de l’école Pasteur – Répression / Mutations forcées


Lettre à tout.es les enseignant.es qui ne sont pas d’extrême-droite.

Dans notre école REP+ de Saint-Denis, nous sommes 19 enseignant.es. L’équipe est stable, soudée, motivée, passionnée.

Tout se passait très bien. Les élèves étaient sérieux, motivés, déterminés à progresser.

Il y avait des dysfonctionnements graves de la municipalité bien sûr, comme l’absence de matériel, de financement de projet, des rats dans les classes, la suppression de 75% des postes du personnel chargé de l’entretien…

Mais, avec les élèves, avec les parents, on arrivait à dépasser ces obstacles et à permettre à tous les élèves l’émancipation par l’école.

Et puis une nouvelle directrice est arrivée. On a signalé à notre hiérarchie les mises en danger quotidiennes pour les élèves et pour nous. On a écrit plus de 120 pages d’éléments graves. On a expliqué et documenté les agressions, les humiliations, les diffamations, les accusations mensongères.

On a prévenu nos chefs : Construire ça prend du temps. Tout détruire, c’est rapide.

Ils ont décidé d’ouvrir une enquête administrative mais à charge contre nous. Ils n’ont pas souhaité entendre les éléments concernant la directrice. Des dizaines d’anciens collègues ainsi que les 2 anciennes directrices ont fait un courrier pour expliquer à quel point notre équipe stable, motivée, dynamique, pleine de projets et que cela est bénéfique pour les élèves.

Ils l’ont dit à nos chefs : Construire ça prend du temps. Tout détruire, c’est rapide.

La directrice a officialisé sa collaboration avec l’extrême-droite. Des numéros de téléphones et des prénoms d’enseignants ont été diffusés sur la fachosphère.

On a dit à nos chefs : Attention, nous sommes un peu plus en danger chaque jour. Ils ne nous ont jamais répondu.

Et puis la directrice a disparu de l’école. Et un nouveau directeur est arrivé.

Les semaines passent, nos plaies commencent à cicatriser. Il prévient les chefs que tout se passe bien, que l’école a retrouvé la sérénité et un bon fonctionnement.

Quelques mois plus tard, 6 enseignant.es apprennent leur mutation forcée. Le Directeur Académique et le Recteur ont décidé de suivre l’extrême-droite. Veulent-ils que les 300 élèves se retrouvent avec 19 profs débutants l’an prochain ?

Mardi, 300 élèves et 80 adultes étaient en pleurs. Les parents disaient « On voit bien que ce ne sont pas leurs enfants ! Ils n’oseraient pas maltraiter leurs enfants comme ça ! »

On leur avait dit pourtant à nos chefs : Construire ça prend du temps. Tout détruire, c’est rapide.

“Kit de mobilisation” pour soutenir les collègues de Pasteur

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Actu Solidaires 78 Secteur bancaire

SUD-Solidaires BPCE : Un syndicat oui… mais pour quoi faire ?

Sud-Solidaires Solidaires BPCE – Unitaires et Démocratiques dans les Caisses d’épargne, les Banques populaires, Natixis, leurs organismes communs et leurs filiales (site Internet)

Un droit conquis dont il faut user

Un syndicat est constitué de salarié·es organisé·es au sein de l’entreprise, bien décidé·es à se défendre pour ne plus subir.

SUD-Solidaires défend les intérêts matériels et moraux de l’ensemble des salarié·es, combat toutes les formes de discriminations, vous écoute et vous conseille au quotidien. 

SUD-Solidaires se distingue par ses trois valeurs fondatrices :

Solidaires, en privilégiant le lien social entre tous les salarié·es, administratifs, commerciaux…

Unitaires, en privilégiant l’unité du personnel, car seule l’unité permet de créer le rapport de force nécessaire pour faire aboutir nos revendications.

Démocratiques, en adoptant des règles de fonctionnement interne qui font des adhérent·es les véritables décideurs du syndicat et en considérant que chaque salarié·e doit être l’acteur du changement de ses conditions de vie.

Par extension, SUD-Solidaires est partie prenante des combats antifascistes, antiracistes, féministes, internationalistes,écologistes…

Pour contrer la dégradation des conditions de travail orchestré au sommet de BPCE

SUD-Solidaires préfère le rapport de force pour peser dans la négociation confrontée au “dialogue social” aseptisé, invention sémantique du patronat qui ne fait aucun cadeau.

Au quotidien, SUD-Solidaires intervient indépendamment de la direction, sans compromission, lors de situations d’atteintes à la dignité, aux libertés individuelles et de discriminations.

Pour voir nos collègues rétablis dans leurs droits, SUD-Solidaires active l’ensemble des dispositifs légaux (inspection du travail, médecine du travail, droit d’alerte, avocat, Conseil des Prud’hommes, etc…) 

Nos revendications phares pour améliorer nos conditions de travail :

– Obtenir le partage des richesses produites par toutes et tous pour vivre dignement du fruit de notre travail et limiter les impacts de l’inflation galopante.

– Réduire le temps de travail sans perte de salaire, 32h sur 4 jours ; travailler moins pour travailler toutes et tous.

– Exiger l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

– Supprimer la mise en concurrence des salarié·es entre eux et toute forme de classement.

Les combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mène pas !

Si vous êtes convaincu par la nécessité d’un collectif fort et combatif.

Si vous en avez assez d’un syndicalisme mollasson qui accompagne la plupart des projets funestes de la direction.

N’hésitez pas à vous rapprocher de votre section locale SUD-Solidaires. 

Rejoignez-nous : https://www.sudbpce.com/adherer-sudbpce/

L’équipe SUD-Solidaires BPCE

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En grève ! La Poste Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Poste / Télécom

12 avril – Rassemblement de soutien aux sans-papiers de DPD, Chronopost et RSI

Mardi 12 avril à 11h, nous nous rassemblerons devant le ministère du Travail, 127 rue de Grenelle à Paris, en soutien aux trois grèves de sans-papiers ayant lieu au DPD du Coudray-Montceaux (91), au Chronopost d’Alfortville (94) et à l’agence RSI de Gennevilliers (92).

Une délégation sera reçue.

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antifascisme

Plus que jamais : pas une voix pour l’extrême droite !

Les résultats issus de ce premier tour confirment ce que nous redoutions : la montée de l’extrême-droite que l’Union syndicale Solidaires combat historiquement. Rappelons-le autant qu’il le faudra : l’extrême droite est fondamentalement à l’opposé de nos valeurs d‘égalité, de justices et de libertés. L’extrême-droite est l’ennemie des travailleuses et des travailleurs, particulièrement s’agissant des droits des femmes, des étranger-es, des LGBTQI+. Nous n’oublions pas que le renforcement électoral et militant de l’extrême-droite est lié aux politiques antisociales menées par les gouvernements successifs. Les gouvernements Macron au service des plus riches n’ont fait qu’augmenter le désespoir et la pauvreté. Les politiques liberticides enferment la société dans une spirale sécuritaire. Elles ont été un tremplin pour l’extrême-droite.

Nous réaffirmons que le RN n’est pas un parti comme les autres. Emprunt d’une idéologie nationaliste, sexiste, raciste, le choix de l’extrême droite est un danger grave. Il ne fera qu’empirer la crise sociale et la crise écologique, générer et attiser la haine, le racisme et la violence, désigner les étranger-es et les immigré-es comme boucs émissaires.

Il n’y a aucune réponse pour améliorer nos vies chez le RN qui travestit son programme néolibéral par un affichage social (en particulier sur les retraites) mais c’est un piège grossier et dangereux !

Oui, notre colère contre ce système d’exploitation et de domination est forte et légitime, mais jamais Marine Le Pen ne sera une solution : elle fait partie du système et du problème, elle le renforce même.

Nous vivons un moment de bascule. Notre syndicalisme, ancré dans les luttes pour la défense des droits et l’amélioration du quotidien, porte un projet de transformation sociale, écologiste, féministe, antiraciste, internationaliste et antifasciste, partagé en grande partie par d’autres. Il est primordial de renforcer les alliances et les actions unitaires et de s’adresser à l’ensemble des salarié-es et de la population. L’Union syndicale Solidaires agira dans ce sens dans les jours qui viennent et participera aux mobilisations, en particulier autour du samedi 16 avril.

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Actu Solidaires 78 Commerce Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Grande distribution Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 30


Au sommaire : Grande distribution, logement, éducation, hôpital… Trappes, Poissy, Rambouillet, Chambourcy…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

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Idées, débats, cultures Lecture

Les utopiques – N°19 – Dossier : Pouvoirs, politique, mouvement social

Pouvoirs, politique, mouvement social. L’articulation des trois termes a traversé l’histoire du mouvement ouvrier, et, en cette veille d’élections présidentielle et législatives, continue à interpeller. Dans une telle période, revenir sur cette question est un enjeu nécessaire pour « les jours d’après ». Indépendance et autonomie (les deux n’étant pas identiques) ou, a contrario, « courroie de transmission » du « Parti », recherche d’un débouché politique aux luttes, tout cela continue de polariser les débats parmi celles et ceux qui veulent changer la société.

Nous avons d’abord fait le choix d’y revenir d’un point de vue historique. Des contributions (Thierry Renard d’une part ; Christian Mahieux d’autre part ; la dernière, collective, de Florent Cariou, Julien Gonthier, Bernard Guillerey et Francky Poiriez) s’intéressent ainsi à la postérité de la Charte d’Amiens, texte fondateur du syndicalisme hexagonal adopté par le congrès de la CGT en 1906 fixant pour but la « double besogne, quotidienne et d’avenir ».

Trois autres textes traitent respectivement :

– de la CGT et du Programme commun d’union de la gauche, de 1972 à 1984 (Jean-Yves Lesage) ;

– de la CFDT et des Assises du socialisme de 1974 (Théo Roumier) ;

 du mouvement syndical face à l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 (Gérard Gourguechon).

Un dernier article, rédigé par deux de leurs signataires (Pierre Contesenne et Léon Crémieux), revient sur ce qui était porté par les appels pour l’autonomie du mouvement social de la fin des années 1990.

Croisant les problématiques syndicales et féministes, Murielle Guilbert interroge l’institutionnalisation au long cours de l’égalité professionnelle femmes/hommes, et Nara Cladera l’indépendance du féminisme vis-à-vis des institutions et de l’État.

Un entretien, mené par François Marchive, avec le rédacteur en chef du journal local Le Postillon, Vincent Peyret, permet de détailler les rapports du mouvement social grenoblois à sa mairie « alternative ». Des contributions de Verveine Angeli, Pierre Zarka et, collectivement, de Philippe Angré, Anne Debrégeas et Jérôme Schmitt, s’intéressent plus généralement aux liens du mouvement social au « politique ».

Également, nous décentrons le regard sur la question en proposant des articles sur la réalité de ce que fût le syndicalisme soviétique (Pierre Znamensky), la place des mobilisations populaires dans les élections états-uniennes de 2021 (Alexandra Bradbury), l’attitude que le syndicalisme de lutte et de classe entretient dans l’État espagnol avec les « mairies rebelles » (José Villaverde Garcia) et les rapports de la Centrale unique des travailleurs du Brésil avec le gouvernement Lula de 2003 à 2011 (Étienne David-Bellemare).

En varia, nous proposons dans ce dix-neuvième numéro des contributions sur la grève des agents du nettoyage de la fac de Jussieu (Section SUD Education Sorbonne Université), le « nouveau statut du salariat » (Romain Casta), la critique de l’économie politique (Ivan Jurkovic), la crise sanitaire (Alain Véronèse) ou encore l’actualité de Pierre Bourdieu (Pierre Contesenne).

Enfin, nous rendons hommage à notre camarade Michel Desmars, décédé lors de la préparation de ce numéro.2022 3 23 Présentation du numéro 19

Documents à télécharger

2022 3 23 Présentation du numéro 19

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Culture Idées, débats, cultures

Exposition « RE-EXISTENCE » chapitre 2 à Limay

Erwan KÉRUZORÉ, « artiste ouvrier » – dans l’esprit d’un Maximilien Luce et des artistes libertaires fin du 19e et début 20e siècles – limayen, invité à présenter son travail plastique aux Réservoirs, avait réuni, sous le titre « RÉ-EXISTENCE », plusieurs exposants autour des thématiques qui lui sont chères pour manifester un art engagé qui vise à dénoncer les formes plus ou moins insidieuses des violences et aliénations induites par la société.

Erwan KÉRUZORÉ, attaché à ce projet, a imaginé un second chapitre pour les Réservoirs ; ainsi, reprenant le principe de 2019, il assure le commissariat de cette nouvelle exposition intitulée « RÉ-EXISTENCE II » qui se tiendra du 10 mars au 17 avril 2022 au Centre d’exposition les Réservoirs jusqu’au 17 avril, Limay.

Exposants : Erwan KÉRUZORÉ – Malachi FARRELL – Pierre ARDOUVIN – BRODETTE – Adel BENTOUSI – Pierre GRANDCLAUDE. Auteur : Florian GAITÉ


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