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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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International

STOP à la guerre en Ukraine ! Communiqué Solidaires

La guerre ne profite jamais qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleuses et les travailleurs, les populations, vont subir les morts, les privations de libertés, les viols et pillages, les destructions. Les conséquences militaires et économiques dépassent le territoire de l’Ukraine et vont concerner pleinement la population française.

Les impérialismes russes et occidentaux, avec l’OTAN, s’affrontent sur un nouveau terrain. Ce sont les droits des peuples et les libertés qui sont en danger. Le bruit des bottes se fait de plus en plus fort derrière les discours martiaux.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer à l’ensemble des rassemblements et mobilisations des jours à venir contre la guerre.

Nous exigeons la paix, immédiatement !2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

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2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

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Automobile

Renault et ses sous-traitants [Podcast]


Le 12 janvier 2022, les salariés de la SAM manifestaient devant le ministère de l’économie à Paris. Jérôme, délégué syndical SUD à Renault Guyancourt, était présent. Interviewé par Fréquence Paris Plurielle, il explique la politique de Renault vis-vis de ses sous-traitants.

La Société Aveyronnaise de Métallurgie, la SAM, emploie 350 personnes près de Decazeville, dans l’Aveyron. Le 26 novembre 2021, le tribunal de commerce de Toulouse ordonnait la liquidation judiciaire et la cessation d’activité immédiate de cet équipementier automobile. Un de plus dans une liste qui ne cesse de s’allonger.

« Ayant pris acte de la position de Renault », qui a refusé de soutenir l’unique projet de reprise, le tribunal « met fin (…) à la poursuite d’activité autorisée jusqu’au 10 décembre 2021, dans le cadre de la liquidation judiciaire », écrit-il dans son jugement.

Depuis des mois, les salariés de la SAM se battent pour conserver leur emploi en trouvant un repreneur, et obtenir de meilleures primes de licenciement. Le 12 janvier 2022, plus d’une centaine d’entre eux ont fait le voyage en car jusqu’à Paris pour manifester devant le ministère de l’Économie et des Finances à Bercy.

Jérôme, délégué SUD à Renault Guyancourt, était là pour les soutenir. Interviewé par Fréquence Paris Plurielle, il décrit les relations de Renault avec ses fournisseurs. Jérôme travaille à la direction de la Qualité Fournisseur et il connait bien le sujet.


A écouter en podcast


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Que faire ? Ressources juridiques Solidaires 78

Déclarez vos accidents de travail !

Que l’on soit agent de la Fonction publique ou salarié du privé, au travail, c’est toujours l’employeur qui est responsable de notre santé et de notre sécurité (et c’est la moindre des choses !).
Voici quelques éléments de droit et de procédure relatifs à l’accident de travail.

RESPONSABILITÉ DE L’EMPLOYEUR

Dans le secteur privé

Article L. 4121-1 du Code du Travail
L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels, […] ;
2° Des actions d’information et de formation ;
3° La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.

Dans la Fonction publique d’État (FPE)

Article 2-1 du décret 82-453 du 28 mai 1982
Les chefs de service sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadres des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité.

Dans la Fonction publique territoriale (FPT)

Article 2-1 du décret 85-603 du 10 juin 1985
Les autorités territoriales sont chargées de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité.

QU’EST-CE QU’UN ACCIDENT DE TRAVAIL ?

Pour les salariés

L. 411-1 du Code de la Sécurité sociale
Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.

Pour ne pas reconnaître le caractère professionnel d’un accident du travail, l’employeur ou la CPAM doivent prouver que la lésion a une origine autre que le travail ou que le salarié n’est pas sous l’autorité de l’employeur au moment de l’accident.

Pour les fonctionnaires : l’accident de service

Article 21 bis de la loi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droit et obligations des fonctionnaires
(extrait)
« Est présumé imputable au service tout accident survenu à un fonctionnaire, quelle qu’en soit la cause, dans le temps et le lieu du service, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice par le fonctionnaire de ses fonctions ou d’une activité qui en constitue le prolongement normal, en l’absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière détachant l’accident du service. »

COMMENT DÉCLARER UN ACCIDENT DE TRAVAIL / DE SERVICE ?

Dans la FP

C’est à l’agent d’envoyer à son employeur sa déclaration dans un délai de 15 jours, accompagné du certificat médical. Cependant le fonctionnaire dispose d’un délai de deux ans (à compter de la date de l’accident) pour faire établir un certificat médical faisant un lien entre sa pathologie et l’accident.

Le certificat d’arrêt de travail doit être impérativement adressé sous 48 heures, comme pour n’importe quel arrêt maladie.

C’est à l’agent d’envoyer à son employeur sa déclaration d’accident dans un délai de 15 jours accompagné du certificat médical (différent du certificat d’arrêt de travail)

Dans le secteur privé

Article L. 411-1 du Code de la Sécurité sociale
La victime d’un accident du travail doit, dans un délai déterminé, sauf le cas de force majeure, d’impossibilité absolue ou de motifs légitimes, en informer ou en faire informer l’employeur ou l’un de ses préposés.

Article R. 441-2 du Code de la Sécurité sociale
La déclaration à laquelle la victime d’un accident du travail tenue conformément au L. 411-1 doit être effectuée dans la journée où l’accident s’est produit ou au plus tard dans les vingt-quatre heures. Elle doit être envoyée, par tout moyen conférant date certaine à sa réception, si elle n’est pas faite à l’employeur ou à son préposé sur le lieu de l’accident.

Donc prévenir l’employeur est une obligation du salarié, dans un délai de 24h. Doivent être précisés le lieu, les circonstances et l’identité des témoins de l’accident. Il faut aussi se rendre chez un médecin afin qu’il constate l’état de santé et établisse un certificat médical initial. C’est l’étape 1.

L’étape 2 consiste ensuite à ce que l’employeur transmette à la Sécurité sociale.

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Automobile

Renault – Bureaux partagés : « dura flex, sed lex »

La direction déroule son programme re-TCR à marche forcée, malgré les alertes et les votes « contre » des élus du personnel en CSE. Ce programme prévoit le passage en bureaux partagés de tous les plateaux tertiaires de la Ruche au Technocentre.

Dura flex, sed lex : « le flex-office c’est dur, mais c’est la loi »

Information et consultation du CSE de Guyancourt sur le projet de déroulement global du Programme Re-tcr et sur le projet de référentiel d’implantation – Déclaration des élus SUD au CSE du 24 février 2022 :

Les ajustements au nouveau référentiel d’implantation présentés ce jour en CSE sont loin d’apporter les réponses satisfaisantes aux problèmes de condition de travail posés par les bureaux partagés.

Le nombre de postes de travail est insuffisant, particulièrement les jours de grande affluence au Technocentre comme le mardi.

La direction prévoit 12 000 résidents potentiels au Technocentre, avec les salariés qui reviennent du Connect et du Plessis. Les stagiaires ne sont pas compris dans cette évaluation. Ils doivent pourtant avoir un poste de travail lorsqu’ils sont présents sur site. D’autre part, le nombre de prestataires présents sur site peut aussi varier selon le nombre et les phases projets.

Sur les plateaux où des bureaux partagés sont déjà mis en place, on observe de nombreux problèmes.

Les espaces collaboratifs sont sous-occupés, tandis que les espace de concentration appelés « Library » sont surchargés.

Il n’y a pas de repère permettant d’identifier les zones affectées aux équipes. La question de l’identification des chargés d’évacuation et des secouristes reste toujours sans réponse.

Il n’est pas prévu de systématiser les écrans déportés aux postes de travail (hors concepteurs). Ce ne sont pas des « écrans de confort » comme il est écrit dans la présentation de la direction, mais des outils de travail qui permettent de combattre les Troubles MusculoSqueletiques (TMS).

Pour lutter contre le bruit, la solution ne peut pas être de distribuer des casques actifs qui sont pénibles à porter sur un temps long, et ont pour effet d’augmenter au final le niveau sonore global.

Ce référentiel n’est pas adapté aux salariés en situation de handicap, notamment pour les salariés en fauteuil roulant. La moquette rend leurs déplacements difficiles. Dans les nouveaux bureaux, toutes les tables sont des tables hautes ou des tables semi-debout dans les espaces de travail partagés (factory). Quant aux espaces dits « cabines téléphoniques », il faut d’abord enlever la chaise haute pour y rentrer, et ensuite il est impossible d’y travailler correctement.

Nous avons été choqués par la réaction du directeur du programme re-TCR lors de ce CSE disant qu’il ne fallait pas tout « niveler par le bas » en s’adaptant aux collègues qui ont un fauteuil roulant.

Par ailleurs, la certification Well prévue pour le e-TCR ne semble pas prévue pour le re-TCR. Dans la présentation d’aujourd’hui, il est également mentionné une rénovation du Labo, mais sans plus de précision.

La mode des flex-office permet aux employeurs de faire des économies au détriment des conditions de travail des salariés. Les bureaux partagés entrainent une déshumanisation au travail, la perte de liens sociaux, le risque d’isolement et sont une source supplémentaire de risques psycho-sociaux.

C’est pourquoi les élus SUD voteront contre le déroulement du Programme Re-tcr et le référentiel d’implantation [1].

Notes

[1] Tous les élus du personnel ont voté contre.

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Actu Solidaires 78 Luttes logement

[annulé] 2 avril, Versailles : manifestation contre les démolitions à l’appel du DAL 78

A une semaine du premier tour des présidentielles, et alors que le logement reste un non sujet politique, tout en étant le premier poste de dépense des ménages populaires, l’enjeu de ce rassemblement est immense. Il est plus important encore que ce que nous envisagions au début de la mobilisation contre les démolitions HLM.Le confinement a en effet aggravé la situation de nombreux locataires du 78 et les impayés et expulsions vont exploser.
Or la seule réponse de la préfecture et du Conseil départemental 78 à la crise est la démolition à venir de 4431 HLM en bon état, avec des promesses de reconstructions de plus en plus hypothétiques.
Ces démolitions représentent un drame social, un gâchis d’argent public et une catastrophe environnementale.Trois bonnes raisons de se mobiliser et de mobiliser le plus largement possible !

                                                                                                                          ” s’unir pour ne plus subir! “

DAL 78– informations et accès aux droits au logement -7 rue Maximilien Robespierre 78370 Plaisir09.70.99.23.64

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Luttes féministes

8 mars grève féministe ! Déferlante pour l’égalité !

Appel unitaire

Ensemble, en grève féministe le 8 mars !

La prise de conscience et les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes partout dans le monde. Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

→ Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

Avec la crise sanitaire, les femmes sont toujours en première ligne, mal payées, majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Nous sommes touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi. Notre travail est déconsidéré et invisibilisé. Aides à domicile, assistantes d’élèves en situation de handicap (AESH), enseignantes, soignantes, travailleuses sociales…Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses ! Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, peu reconnues socialement et peu susceptibles d’évoluer dans leurs emplois. Nous voulons qu’elles soient régularisées !

→ Nous voulons vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !

#Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstetricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).

Les femmes handicapées sont pénalisées par le manque de soins et freinées dans leur choix d’autodétermination de leur sexualité ou dans la possibilité de mettre au monde des enfants. Elles subissent d’autant plus les violences sexistes et sexuelles qu’elles soient d’ordre privé, institutionnel, médical ou économique (le versement de l’allocation d’adulte handicapé.e dépend des revenus du conjoint).

Nous dénonçons l’élection à la présidence du parlement européen d’une parlementaire anti-avortement et nous exigeons que le droit à l’IVG entre dans la charte des droits fondamentaux. En France, l’allongement du délai pour avorter doit enfin être voté, plus question d’être obligée de partir à l’étranger !

L’éducation non sexiste, la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, contre le cyberharcèlement doivent enfin être effectives ! L’orientation ne doit plus être genrée, personne ne doit contrôler nos corps et la façon dont nous nous habillons !

→ Nous voulons avoir du temps pour nous, nous en avons assez d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !

Nous refusons d’être les variables d’ajustement, celles qui sacrifient leur travail, qui enchaînent les doubles journées avec le ménage, les courses, la cuisine, etc. pour pallier les déficits de services publics et prendre soin des enfants ou des personnes dépendantes. Comble du mépris : notre travail est si dévalorisé que deux ans après le début de la crise sanitaire, le pouvoir fait toujours comme si on pouvait télétravailler tout en gardant les enfants ! Nous voulons une réduction du temps de travail pour toutes et tous, allongement du congé maternité et du congé paternité et d’accueil de l’enfant, nous voulons une meilleure rémunération du congé parental pour qu’il soit plus partagé, nous voulons un vrai service public de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance !

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour
 :

  • Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par nos sœurs d’Afghanistan, violemment réprimées par les talibans et abandonnées par les pays occidentaux
  • Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, sachant que pour les seules violences conjugales, le Conseil Economique Social et Environnemental estime à 1 milliard l’investissement nécessaire. Afin de prévenir toutes les formes de violence, il est indispensable d’accompagner et protéger les victimes, de former toutes les personnes qui travaillent à leurs côtés, de sanctionner les agresseurs, de faire appliquer les lois existantes et de compléter la législation.
  • Exiger l’égalité salariale et professionnelle et dénoncer le fait que les femmes sont toujours payées un quart en moins. En France, c’est comme si nous arrêtions d’être payées chaque jour à partir de 15h40
  • Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés, la fin de la précarité et des temps partiels et l’application de la loi qui – depuis 50 ans ! – prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale
  • Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes
  • Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans les services publics, notamment dans les secteurs du soin, du lien et de l’éducation pour socialiser les tâches domestiques !
  • Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou.te.s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel
  • Exiger l’allongement des délais pour l’IVG et l’accès sur l’ensemble du territoire à des centres IVG

Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le féminisme washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTophobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes.

Alors que la « grande cause » d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes. Le 8 mars, on s’arrête tout.e.s. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge !

Action Aid Peuples Solidaires Association Nationale des Etudes Féministes (ANEF), APEL-Égalité, ATTAC, Chiennes de garde, CGT, CNDF, Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV), collectif Tenon, Collectif bas les masques, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir – FDFA, Fffrac, FIDL, Fondation Copernic, FSU, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes de Paris, Mémoire Traumatique et Victimologie, Mouvement Femen, Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F), Nous Toutes, Osez le féminisme, Rajire, Réseau Féministe « Ruptures », Solidaires, Stop Violences Obstetricales et Gynécologiques, SKB, UNEF….

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8 mars grève féministe ! Déferlante pour l’égalité !


La grève féministe c’est quoi ?

La grève féministe, c’est à la fois la grève du travail, mais aussi la grève des taches domestiques, de l’éducation, de la charge mentale, des études…

La grève féministe c’est tout ça !

Sans les femmes tout s’arrête ! Alors toutes en grève le 8 mars !

Voir aussi https://vimeo.com/511268275

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