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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Farbnce Télécom : déclaration préalable SUD – CSE DO IDF – 13 février 2025

Déclaration préalable SUD – CSE DO IDF – 13 février 2025

Cela fait plus d’un an que SUD propose à toutes les Organisation Syndicales de travailler sur une majorité de gestion des ASC. Certes les cinq organisations syndicales représentatives de la DO IDF composent un bureau. Mais aucun syndicat n’a répondu à cette proposition. Sans aucune concertation préalable, nous nous retrouvons élu·es CSE a voter quatre budgets différents au CSE précédent de janvier 2025. Il était évident de se retrouver à nouveau aujourd’hui sur ce CSE supplémentaire, puisque nous n’avons toujours pas trouvé de budget.

Trois budgets présentés sur cette séance, SUD ne cautionnera pas la mise en place de la plateforme commerciale Edenred, le paradis consumériste, qui pratique les « ASC, Activités Surtout Commerciales ».

SUD refuse que la ligne budgétaire consacrée à l’aide et secours de salarié.es en difficultés financières soit sacrifiée. Cette aide complémentaire à celle que doit fournir l’entreprise est un acte social de solidarité.

SUD précise que même si ce n’est pas une gestion qui soit propre au CSE de la DO IDF, la restauration fait partie intégrante des ASC.

SUD et CGT mettent au vote un budget qui est plus solidaire et permettrait de proposer des prestations plus sociales et à vocation culturelle. SUD et la CGT, en refusant de sous-traiter à une plateforme commerciale, réitèrent à nouveau leur confiance à l’intégralité de l’équipe du personnel du CSE pour sa mise en œuvre.

Nous nous battrons pour la pérennité de leur emploi !

Nous découvrons un nouvel Accord GEPP (Gestion Emploi et Parcours Professionnels ou plutôt « GEns Peuvent Plus ») signé le 10 février 2025 qui pourrait se résumer à un outil patronal pour le déclin !

Les 3 syndicats représentatifs à Orange ont donc choisi de signer ce nouvel accord, qui, rappelons-le, définit pour les 3 prochaines années la politique de l’emploi dans le groupe en France.

Ont-ils VRAIMENT bien analysé ce qu’ils ont approuvé, ou se sont-ils contentés de valider ce texte parce qu’il embarque un nouveau TPS attendu par un certain nombre de salariés·es, séniors, désireux de quitter le navire avant qu’il ne sombre ?

Concernant les négociations en elles-mêmes :

Aucun des signataires de cet accord n’a eu la décence de rendre compte auparavant de contreparties quasi nulles à la vague des départs à la retraite.

Ni des conséquences de cet accord, véritable outil patronal pour favoriser la fuite des emplois, des métiers, des compétences d’Orange France vers un ailleurs. Il faudra s’attendre à des pressions managériales dans les services pour les vider.

– Certes, quand on est senior éligible, on peut partir !

– Certes ceux et celles plus jeunes et non éligible au TPS, peuvent partir en mobilité !

Mais dans les faits, quel sera le choix pour les salarié.es

Est-ce que les salarié·es auront le choix de rester chez Orange France, quand leur service sera artificiellement vidé de son activité, comme pour les boutiques aujourd’hui ? 

Pas si évident avec cet accord ? que l‘on pourrait qualifier d’accord de mobilité, si ce n’est forcée du moins « fortement conseillée »

Pourquoi SUD n’aurait jamais validé un tel accord :

Totale régression de l’embauche : Le texte prévoit le recrutement de 6 000 salarié·es entre 2025 et 2028 quand 20 000 à 25 000 emplois disparaitront sur la même période (source document bilan annuel emploi présenté en mai 2024 devant le CSEC, soit la pyramide des âges qui fait « un pic de Dante » au niveau de l’abscisse des 60 ans )   

Des alternant·es, oui, mais combien seront embauché·es ? Aucun élément de réponse dans l’accord, aucun engagement de l’entreprise sur ces 2 600 alternant·es qui viendront chaque année durant 3 ans compenser les départs de salarié·es Orange durant leur apprentissage, et puis…oust ! Comme les autres, dehors ! Le recours à l’alternance comme force au travail exclusif pour palier au manque criant de personnel est un détournement de sa fonction première : l’apprentissage.

Oui, nous tendons dangereusement vers une déflation accélérée d’Orange maison mère, une véritable hémorragie :  Si certains syndicats ont pu apprécier la portée de cette GEPP qui intègre les filiales, nous constatons que c’est surtout un outil supplémentaire pour l’entreprise pour affaiblir la maison mère. En effet, la majorité des postes « en tension ou émergents » le sont dans les filiales. Il est également à noter que ce sont essentiellement des niveaux cadres/cadres supérieurs qui figurent à la fois dans les emplois « en tension ou émergents », donc soumis à recrutement en filiale, et dans la rubrique « en décroissance », plutôt synonyme de « TOI tu dégages ! vers un ailleurs… ».

Un TPS (Temps Partiel Séniors ou très petit salaire) toujours moins disant. Terminé également la possibilité de surcote liée à la poly-pension qui figurait dans la précédente mouture. Quant à l’application de la DG51 (qui accorde jusqu’à 24 mois de salaire lors d’un départ de l’entreprise dans le cadre d’un dispositif de départ de l’entreprise), ce sera certainement au bon vouloir managérial ! Pour mémoire, il avait été « généreusement » (sic…) promis officieusement 2 mois de SGB (Salaire Global de Base) à minima lors du TPS 2022, quand pour les premières versions du TPS, les moyennes étaient aux alentours de 7 mois. Et nous ne parlerons pas ici du CFC (Congé de Fin de Carrière), l’ancêtre du TPS pour lequel une prime de 75% du SGB annuel était versée aux salarié·es en partance.

Faire partir ses salarié·es : tout est bon pour Orange pour dégraisser. Après les « respirations » déjà vues dans le TPS2022, et devant la relative défiance des salarié·es à l’égard des PDV (plan de départs volontaires) et RCC (Ruptures conventionnelles collectives), que ces dernier·es assimilent très bien à un plan anti-social chez SCE, voici le congé mobilité. Inciter son personnel à aller voir ailleurs si l’herbe y est plus verte moyennant 80% de son SGB, voilà une nouvelle variante introduite dans cette GEPP par Orange pour dégraisser ses effectifs.

Quant aux NAO 2025… Ça s’annonce mal !

Après d’aussi “bonnes négociations”

Et au regard des NAO de 2024, l’entreprise risque de proposer à nouveau des miettes… Alors en plus de « se mouiller la chemise dans les salons »… Mobilisons-nous et créons un rapport de force !

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En grève ! Télécom

Mercredi 22 mai – Grève le jour de l’AG des actionnaires d’Orange

N.A.O. ORANGE

https://sudtelecomidf.wixsite.com/sudtidf
Prochaine action intersyndicale pour les NAO Orange :
(Ci-joint le tract d’appel à la grève IDF à partir du tract NAO périmètre SUD 44/85)

Grève mercredi 22 mai, jour de l’AG des actionnaires d’Orange,

Manifestation 14h  SALLE PLEYEL 252 RUE DU FAUBOURG-SAINT-HONORE PARIS 8

Une “contre AG” est prévue également par l’intersyndicale, le matin dans une des Bourses du Travail.

Suite à la mobilisation du 26 mars

Vous trouverez ci-dessous :

  1. Le tract de l’intersyndicale appelant à signer la pétition commune.
    http://www.sudptt.info/comrd/index.php/s/eSsMOeWA7IuHUDU

Pour plus de transparence dans les débats, nous vous communiquons également la réponse faite par le Bureau Fédéral Télécom à l’intersyndicale :

Chers camarades,

Notre organisation syndicale soutient le projet d’une pétition à destination des salarié·e·s, même si nous aurions souhaité qu’elle soit plus incisive vis-à-vis des actionnaires et surtout qu’elle propose une plateforme revendicative minimum commune.

La demande de réouverture des NAO nous exclut, nous ainsi que les autres OS non représentatives, de toute discussion future dans un cadre intersyndical.

SUD s’est mobilisé dès le 26 mars, que ce soit à Paris ou en Province, et continuera à le faire dans l’intérêt des salarié·e·s.

Toutefois, au-delà de la pétition commune, nous demandons que les OSR exigent une réunion avec toutes les OS présentes dans ce mouvement face à la direction pour négocier une augmentation collective, sur la base d’une plate-forme revendicative commune a minima (pas en % car chez SUD, notre volonté a toujours été de réduire les écarts de salaires), et l’arrêt de toute réorganisation visant à supprimer des emplois, donc une remise en cause totale de la politique de la direction.

Bureau Fédéral Telecom

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Poste / Télécom Télécom Vidéo

Bientôt la sortie du film « Par la fenêtre ou par la porte » – lancement d’une campagne de financement participatif

L’équipe du film « Par la fenêtre ou par la porte »
lance une campagne de financement participatif

Ce documentaire de 90 mn raconte, pour la première fois, l’affaire France Télécom-Orange du point de vue de syndicalistes et de salarié·es de l’entreprise. Voilà plus d’un an, ils ont eu le désir de réaliser un film à partir de leur propre histoire.

Aujourd’hui, ce film est en voie d’aboutir. Il raconte des décennies de combat, d’abord contre une privatisation rampante, puis contre des dirigeants dont l’unique boussole était le cours de l’action, n’hésitant pas à pousser dehors en un temps record 22 000 personnes « par la fenêtre ou par la porte » selon les mots de Didier Lombard, l’ancien président. Un personnel en état de choc, de nombreux suicides, deux procès, avec à la clé des peines de prison pour les dirigeants, du jamais vu pour une entreprise du CAC 40. Et une jurisprudence qui, en consacrant la notion de harcèlement moral institutionnel, inaugure une nouvelle ère judiciaire.

Avec de nombreux témoignages, le film se veut la mémoire de ce drame humain ; il retrace les difficultés du syndicalisme face aux suicides, mais aussi son inventivité, et met en débat le travail lui-même – son sens, son utilité sociale – dans le contexte économique et social actuel marqué par une régression accélérée des droits des salarié·es au profit d’un pouvoir unilatéral des actionnaires.

Même si le soutien du CNC lui est acquis, l’équipe du film a décidé de s’adresser au public pour financer l’achat des droits des archives et les différentes étapes à venir de la post-production. Dans cet objectif, elle remercie par avance tous ceux et celles qui lui apporteront leur soutien en relayant cet appel.

Lien vers la campagne de financement :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/par_la_fenetre_ou_par_la_porte

Contact presse : contact@parlafenetreouparlaporte.fr

− Patrick Ackermann | 0681233384

− Isabelle Bourboulon | 0614733660 2023

L’avant-première du documentaire ” Par la fenêtre ou par la porte “

lors de l’université d’été des mouvements sociaux, (23/27 août).
bande annonce du film

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Procès Lombard, le délibéré de la Cour d’Appel : une victoire au goût amer

La cour a confirmé la responsabilité personnelle des dirigeant.es de France Télécom dans le harcèlement moral institutionnel en vigueur dans l’entreprise entre 2007 et 2010. Celui-ci n’en est que conforté comme concept juridique.

Nous regrettons l’allègement des peines des condamné.es et les relaxes de deux prévenu.es, ainsi que la minoration des indemnisations des parties civiles, dont de nombreuses à 1 euro.

L’indemnisation amiable d’Orange n’est pas remise en cause, comme l’a souligné la Présidente, mais cette décision laisse un goût amer.

En effet, pas de prison ferme pour ces délinquants, mais les victimes, elles, n’auront pas eu de sursis.

Nous attendons d’analyser avec nos avocats les 341 pages du délibéré, pour envisager les suites judiciaires éventuelles.

Mais c’est sur le terrain que nous continuons chaque jour à contrer des méthodes de management dont les effets délétères restent d’actualité : 6 suicides chez Orange depuis quatre mois.


Ne manquez pas le passionnant livre sur le procès France Télécom La Rasison des plus forts où Solidaires est particulièrement engagé et de plus de lecture facile, malgré les drames vécus par les salarié.es et l’arrogance des employeurs !


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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Télécom

Du 27 septembre au 11 octobre : Faisons son procès au management qui tue (Limay)

Le verdict du procès en appel France Telecom est tombé… À cette occasion, l’Union syndicale Solidaires 78 organise une série d’événements autour de cette affaire…

Le 05/10 rencontre, projection (Les Impactés), débat, lectures et repas partagé (à la librairie La Nouvelle Réserve, Limay, de 18 h à 22 h)

Du 27/09 au 11/10 : exposition des dessins de Claire Robert sur le procès (à la librairie La Nouvelle Réserve, Limay, de 10 h à 19 h)

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Actu Solidaires 78 Poste / Télécom Télécom

10 ans après la “crise des suicides”,le procès en appel du management à France Télécom-Orange.

 Des chroniqueurs et des chroniqueuses témoignent pendant plus de six semaines des débats au sein du Palais de justice, jusqu’au 1er juillet 2022 sur https://proceslombard.fr/ 

Le procès Lombard est un moment de l’histoire sociale, SUD TELECOM IDF y participe activement.Il est essentiel que cette période noire de l’histoire des Télécoms ne disparaisse pas des mémoires. Par exemple, en 2008, nous découvrions un témoignage artistique, grâce aux travaux des équipes militantes SUD du CE de la Direction Régionale IDF Ouest (Yvelines -Val d’Oise) et du CE de la Direction Territoriale Orange IDF, le théâtre de l’opprimé, avec “Les impactés” de la Cie NAJE, ….

Il est à rappeler que c’est un représentant de SUD PTT, de l’IDF, au moment de la crise des suicides chez France Télécom qui a déposé la première plainte en 2009. Il est capital que les dirigeant-e-s des multinationales qui sévissent dans ce secteur sachent ce qu’ils et elles risquent en attentant à la santé et à la vie de leurs personnels 

Il est fondamental que cette victoire en première instance, au goût néanmoins amer pour certain-e, soit un exemple, pour qu’il y ait de vraies politiques de prévention contre le harcèlement institutionnel au sein des entreprises.

Pour ce faire, SUD TELECOM IDF réfléchit collectivement et détermine les moyens pour ancrer cette Histoire et ses enseignements dans ses pratiques syndicales (formation militante, communication en direction du personnel, rappel aux dirigant-e-s, interpellation politique…).

De même, il est primordial que le CHS-CT (supprimé par Macron) soit ré-institué comme une Institution Représentative du Personnel à part entière, seule instance ayant capacité à mettre en exergue les fautes inexcusables des employeurs et à imposer le droit d’expertise dans des situations de dangers graves. 

Le procès en appel se déroule actuellement pour 6 des 7 prévenu.es (du 11 mai au 1er juillet 2022) : Didier Lombard, Louis-Pierre Wenes, Jacques Moulin, Brigitte Dumont, Nathalie Boulanger et Jean-Patrick Chérouvrier. L’ex-DRH Olivier Barberot s’est démis de son appel. 

Les promoteurs.trices du « harcèlement de masse » sont à nouveau devant leurs juges.

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