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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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24 octobre : tract des 9 organisations de retraité·e·s

Les prix augmentent bien plus que nos retraites et pensions

Le graphique ci-dessous montre l’évolution officielle des prix de l’indice Insee, avec une augmentation plus forte depuis deux ans et des produits de première nécessité et des dépenses incompressibles qui augmentent bien plus que l’inflation officielle : gaz 80 %, électricité 28 %, pâtes 37 %, légumes frais 33 %, beurre 30 %, fromages 25 %, viandes, poissons et œufs 16,4 %, …

Et pour les personnes en retraite, les prix augmentent bien plus, notamment pour la santé : la Sécurité sociale est de plus en plus remise en cause et remplacée par la complémentaire santé qui se voit confier les prothèses auditives et les lunettes, qui devient indispensable mais coûte de plus en plus cher et augmente avec l’âge. Une augmentation des tarifs de 10 % est déjà prévue pour 2024 !

L’enquête « Budget de famille » de l’Insee note que l’inflation frappe davantage les plus âgés, qui utilisent davantage du gaz ou du fioul, dont les prix ont bien plus augmenté que ceux de l’électricité, qui consacrent 20 % de leurs dépenses à l’alimentation à domicile (contre seulement 11 % chez les moins de 35 ans).

Les personnes en retraite souffrent davantage de la raréfaction des services publics qui leur deviennent de plus en plus indispensables.

Depuis le 1er janvier 2017, les années du Président Emmanuel Macron ont fait perdre 9,6 % et l’équivalent de 2,4 mois de pension, et même, pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018, 11,5 % et 3,6 mois de pension ! Tout cela parce qu’il refuse d’appliquer la loi (article L161-25 du code de la Sécurité sociale) qui stipule que les pensions doivent être revalorisées au niveau de l’inflation.

Le gouvernement vient d’annoncer une revalorisation des pensions de 5,2 % au 1er janvier 2024.

Une nouvelle fois le gouvernement refuse d’appliquer la loi : les pensions devraient augmenter d’au moins 5,35 %, et même plus en ajoutant l’inflation des mois de septembre et octobre 2023 lorsqu’elle sera connue.

5,2 % : le compte n’y est pas !

Augmenter les pensions est un choix politique

Le gouvernement sait trouver de l’argent pour donner aux entreprises et aux personnes les plus riches. En un an en France, le nombre de personnes détenant plus d’un million de dollars est en hausse de 25 %, tandis que la richesse des ménages a reculé de 3,8 % en termes réels. Les inégalités augmentent, c’est un choix politique : augmenter les pensions et retraites, c’est possible !

De plus en plus de personnes en difficulté

C’est alarmant.

Le baromètre annuel du Secours populaire (étude Ipsos) l’illustre : 45% sont dans l’incapacité de payer certains actes médicaux (+6 points en 1 an), 35 % des personnes n’ont pas les moyens de faire trois repas par jour, près de 20 % de la population est à découvert tous les mois.

Toutes les associations caritatives subissent la hausse du nombre de demandeurs en raison de l’inflation, non compensée. Les achats alimentaires diminuent de 11,4 %, une chute sans précédent depuis 1980.

Augmentation immédiate de 10 % des pensions !

Les 9 organisations de retraité·e·s revendiquent une augmentation immédiate de 10 % des pensions, à valoir sur un véritable rattrapage du pouvoir d’achat, la compensation des pertes subies et appellent à intensifier la signature de la pétition https://chng.it/DWNh5nnd88

Elles exigent une revalorisation des pensions et retraites sur le salaire moyen, et non sur l’inflation.

10 % immédiatement et négociation pour rattraper le pouvoir d’achat perdu !

Les retraité·e·s le diront haut et fort le 24 octobre par des rassemblements et des manifestations partout.

A Paris, le rassemblement, au plus proche de Matignon, ira porter les cartes-pétitions à Mme Borne.

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Décisions et communiqué des 9 organisations de retraité·e·s

Décisions des 9 organisations de retraité·e·s réunies mercredi 13 septembre 2023 de 10 h à 12 h 30

Les 9 organisations de retraité·e·s, réunies le 13 septembre 2023, décident :

Une journée d’action des retraité·e·s le 24 octobre, centrée plus particulièrement sur le pouvoir d’achat, dans un contexte de forte inflation pesant très lourdement sur le budget des personnes aux revenus les plus modestes (produits alimentaires, énergie, transports, santé), parmi lesquels il y a beaucoup de personnes retraitées.

L’envoi d’un communiqué de presse (voir en fichier joint). Le projet de FO est discuté, amendé et accepté. Il sera diffusé ces jours-ci par FO.

Une maquette de tract sera envoyée aux équipes pour rappeler les pertes de pouvoir d’achat et nos revendications sur les pensions (Solidaires rédige un projet).

Une conférence de presse le mardi 17 octobre à 11 h 30 dans les locaux de la CGT fera connaître la journée d’action et la carte pétition exigeant 10 % d’augmentation immédiate des pensions. La CGT envoie l’invitation.

Une demande de rencontre à la première ministre, madame Borne, pour le 24 octobre (FO rédige un projet).

À Paris, un rassemblement se tiendra à proximité de Matignon (la CGT s’occupe de la déclaration à la Préfecture) où une expression unique rappellera les revendications communes aux 9. La délégation des 9 organisations rendra ensuite compte de la rencontre à Matignon, aux manifestant·e·s et à la presse que la FSU invitera.

Dans tous les départements, des rassemblements seront organisés notamment devant les préfectures pour y porter nos revendications.

Pendant toute la période, la campagne de signature de la pétition sera poursuivie et amplifiée.

La prochaine réunion, mercredi 18 octobre à 14 h dans les locaux de FO, fera le point et relancera la campagne de pétition.

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Lecture Retraites

Les Utopiques N° 23 – Été 2023 : retraites : pas d’austérité pour Pépé et Mémé – En retraite, pas en retrait

Les Utopiques N° 23 – Été 2023 – Cahier de réflexions Union syndicale  Solidaires 

Le dossier de ce numéro a pour titre « En retraite, mais pas en retrait ». Il a l’ambition de traiter d’un point de vue syndical les questions liées à la retraite et plus globalement à la vieillesse. Anne Millant plante le décor : « Les vieux et les vieilles ; comment la société les perçoit, comment ils et elles se voient ». Prolongeant le propos, Gérard Gourguechon parle de « L’intergénérationnel contre l’âgisme ». Les inégalités sociales générées par le capitalisme frappent de plein fouet les personnes âgées : Patrice Perret explique «L’évolution du pouvoir d’achat des personnes retraitées»; Bernard Ennuyer traite de « Vieillesse et inégalités de vie » ; Verveine Angeli démontre les discriminations subies quand on est « Vieux, vieille et immigré·e » ; enfin, Jean Vignes interroge et propose : comment « Vieillir en société » ?

Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes concernent beaucoup d’anciennes et anciens. Trois articles y sont consacrés : « Des EHPAD hors de contrôle », par Jean-Marc Debéthune ; « Je travaille en EHPAD », par Anissa Amini ; « Crimes sexuels en EHPAD: ignorés ou impunis », par Anne Millant.

Prendre en compte les aîné·es, c’est aussi parler de santé, de soins, d’accompagnement. « La ménopause, c’est pas la mort,… c’est encore l’amour », telle est le thème d’une conférence gesticulée d’Axelle, Corinne, Hélène, Liliane, Marie-Christine, Odile et Pascale ; les propos d’une partie de l’équipe sont recueillis par Verveine Angeli. Michèle Béarez traite de « La santé des personnes retraitées », tandis que Loïc Damiani explique en quoi il s’agit « De nouveaux défis pour le service public municipal ».

Anne Millant l’affirme et le démontre : « La vieillesse [c’est aussi] de puissants tabous ». Un d’entre eux est d’ailleurs « La fin de vie », dont Gérard Gourguechon retrace l’histoire de la difficile prise en compte par la société.

Et en matière syndicale, comment ça se passe ? C’est ce que Gérard Gourguechon nous explique à travers « Les personnes retraitées dans les organisations syndicales ». Marylène Cahouet et Joël Chenet nous fournissent un éclairage sur « La construction de la section fédérale des retraité·es de la FSU ». Annie Dromernarre l’histoire d’ « Ensemble et Solidaires – UNRPA, une association qui traverse le temps », membre du Groupe des 9 organisations syndicales et associatives de retraité·es qui travaillent et agissent ensemble.

Avec l’association Vieux, inégaux, fous – Attention fragile, Dominique Le Vaguérèse-Boltanski raconte la brève mais fort intéressante histoire de « Mathusalem, le journal qui n’a pas peur des vieux ». Trait d’union avec la dimension internationale de notre syndicalisme, Patrick Le Tréhondat décrit les «Retraité·es en Ukraine : entre misère et douleur». Philémon « Macko» Dràgàn nous propose un entretien avec « Celle qui n’était pas sage », Geneviève Legay.

Pour ce numéro, nous livrons quatre articles hors dossier: « Vers une démocratie autogérée ? Dans et hors de l’entreprise », par Ophélie Gath ; « Pour une politique du travail », par l’équipe d’animation des Ateliers Démocratie et Travail ; « Six mois de manifestations et de grèves… On en cause ? », par Christian Mahieux. Enfin, poursuite des échanges avec la revue Libre pensiamento, nous reproduisons « Une bataille pour la défense du rail public gagnée », par Miguel Montenegro.

Comme d’habitude, de nombreuses illustrations accompagnent les articles. La couverture de ce numéro est de Christian Pigeon ; c’est la reprise d’un dessin de 2013, alors reproduit dans une série d’autocollants de l’Union syndicale Solidaires dans le cadre d’une lutte… pour le droit à la retraite : « Retraites : no austerity for papy and mamy », « Retraites : pas d’austérité pour pépé et mémé », « Retraites : solidaires avec pépère et mémère »

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Actu Solidaires 78 Retraites

15 juin avec SOLIDAIRES Retraité.e.s : faisons entendre notre colère pour exiger l’augmentation des pensions

15 juin avec SOLIDAIRES Retraité.e.s : faisons entendre notre colère pour exiger l’augmentation des pensions

Appel unitaire en PDF 15 JUIN SOLIDAIRES RETRAITE.Eudirs

Dossiers revendicatifs de l’UNIRS (Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·e·s Solidaires) : cliquez ici /se-syndiquer/les-syndicats/unirs-union-nationale-interprofessionnelle-des-retraite-es-solidaires/unirs

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Retraites

17 juin St Quentin en Yv : Assemblée d’étape et Barbecue

Collectif contre la retraite à 64 ans ! Saint-Quentin en Yvelines et ses environs

https://ccsqy.com/17-juin-assemblee-detape-et-barbecue/

Comment poursuivre et amplifier la mobilisation locale ?

Après pas moins de 17 rassemblements, la création de la place de la retraite à 60 ans, 3 actions #pasderetraitpasdejo et la participation à de nombreuses mobilisations syndicales, antifasciste ou écologiste depuis février dernier, le temps est venu de faire un bilan et mettre en commun des perspectives afin d’être en capacité de nous remobiliser et augmenter nos capacités d’actions pour la suite.

L’événement est ouvert à toutes les personnes qui se reconnaissent dans les combats menés via la place de la retraite à 60 ans.

Rendez-vous à l’entrée de l’île des loisirs coté vélodrome (emplacement exact à préciser).

16H Accueil

16H30 Début de l’assemblée d’étape

  • Inventaire des conquis de luttes
  • Appel / manifeste
  • Rassemblement de la place de la retraite à 60 ans, quel suite ?

19h00 Barbecue

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Sud Renault – Réforme des retraites : Macron et Borne ne sont pas tirés d’affaire

L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de mobilisation mardi 6 juin contre la réforme des retraites, à l’avant-veille de l’examen d’un projet de loi visant à l’abroger. SUD et la CGT de Renault Guyancourt/Aubevoye se joignent à cet appel à faire grève et à manifester.

Télécharger le tract du 30 mai 2023

L’âge de départ à la retraite repoussé : c’est toujours non !

Un seul argument pourrait suffire : d’après une étude basée sur les chiffres de l’INSEE, repousser l’âge de la retraite à 64 ans ferait que 6000 personnes supplémentaires tous les ans vont mourir avant d’avoir pu prendre leur retraite !
Et pour ceux qui ne décèderont pas avant, c’est nous prendre les 2 meilleures années de retraite et les remplacer souvent par les 2 pires années de boulot…
La peur d’un vote à l’Assemblée

Jeudi 8 juin, une loi sera proposée par les députés du groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) à l’Assemblée. Elle portera sur l’abrogation de la réforme des retraites Borne-Macron passée en force par le 49-3. Les Macronistes disent qu’elle ne pourra pas s’appliquer même si elle est votée. Mais ils font tout pour qu’elle ne puisse pas être examinée. Ils craignent de subir un camouflet avec un vote majoritaire contre leur réforme.

Ils invoquent l’article 40 de la Constitution qui stipule que « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ». Bizarrement, personne ne s’est préoccupé de la « charge publique » quand il s’est agi de déverser des milliards d’euros dans l’économie au moment de la crise sanitaire. Des milliards d’euros qui se sont retrouvés concentrés dans les coffres-forts des plus riches. La fortune des milliardaires français a ainsi augmenté de 220 milliards d’euros entre mars 2020 et mars 2021 d’après Oxfam !

Les fanfaronnades de Macron

Le Président Macron a fanfaronné devant les grands patrons étrangers venus au sommet « Choose France » de Versailles : il n’y aurait pas eu de grèves dans le secteur privé au sujet des retraites. Un mensonge puisqu’à plusieurs reprises sur les fortes dates de mobilisation, la production dans des usines de Renault et PSA-Stellantis par exemple a été fortement impactée par la grève.

En grève et en manif !

Les propos de Macron montrent surtout une chose : c’est la grève et son extension à tous les secteurs qui font réellement peur au patronat et au gouvernement.
Que ce soit pour les retraites, pour les salaires, pour l’emploi ou pour les conditions de travail, c’est la voie que nous devons suivre pour faire aboutir nos revendications.

C’est pourquoi la CGT et SUD appellent les salariés :

  • à poursuivre la mobilisation,
  • à se mettre en grève mardi 6 juin ?
  • à participer aux manifestations régionales organisées par les intersyndicales dans tout le pays.
Participons massivement aux manifestations du mardi 6 juin
 

A Paris : départ à 14h palce des Invalides

L’appel à la grève couvre toute la journée ou juste une partie.
Départ en car à 13h à la gare routière du TCR (en face du 7B Ruche) Le car est accessible à tous ceux qui sont contre la réforme des retraites (salariés Renault, prestataires, syndiqués ou pas…) Aller TCR/Paris et retour en fin de journée au TCR. Libre participation aux frais. Inscrivez-vous ici pour réserver votre place !

Partage de la valeur : rien pour les retraites par répartition

Alors que selon le gouvernement, il n’y aurait plus d’argent dans les caisses pour financer les retraites, celui-ci continue à assécher leurs sources de financement.
Dernier exemple en date : le projet de loi de « partage de la valeur » présenté mercredi 24 mai en Conseil des ministres. Ce projet vise à généraliser des dispositifs tels que l’intéressement, la participation ou les primes de partage de la valeur (PPV) aux entreprises de plus de 11 employés, ainsi qu’à développer l’actionnariat salarié ou les Plans d’Epargne Retraite par capitalisation (PER). Autant de dispositifs exonérés de cotisations sociales, dont les cotisations retraites.

La meilleure façon de partager les richesses tout en finançant les retraites, c’est d’augmenter les salaires et de les indexer sur l’inflation.

Une réforme qui n’est toujours pas applicable

Vingt-sept décrets d’application et quatre arrêtés doivent être publiés avant le 1er septembre 2023, date théorique d’entrée en vigueur de la loi portant sur la réforme des retraites, a annoncé le cabinet du ministre du Travail le 10 mai.

Prioritaires, les textes concernant l’âge de départ ou la revalorisation des petites pensions (le fameux relèvement à 85 % du Smic des pensions minimales) pourraient être publiés dans les prochaines semaines, tandis que les autres volets de la réforme seraient précisés par voie réglementaire d’ici la fin de l’été.

Le premier projet de décret dévoilé par le gouvernement concerne l’âge légal de départ en retraite à taux plein qui est relevé à compter du 1er septembre 2023 à raison de 3 mois par année de naissance. Il atteindra la cible de 64 ans en 2030. La durée d’assurance pour bénéficier du taux plein passe à 43 annuités ou 172 trimestres à marche accélérée avec un trimestre supplémentaire par année. Un second projet de décret concerne les carrières longues. De nombreux salariés vont devoir ainsi travailler deux ans de plus par rapport au dispositif actuel de carrière longue.

Autant de raisons pour continuer à se mobiliser et empêcher l’application de cette réforme injuste et brutale !

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