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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Kanaky

Communiqué de l’USTKE – Soutien aux camarades incarcérés et exilés de la CCAT

Publié le 26 juin 2024

Suite à l’arrestation des responsables de la CCAT, l’USTKE condamne fermement la volonté non affichée de l’Etat colonial de vouloir à tout prix éteindre la revendication politique des kanak de leur droit inné et actif à l’accession à la pleine souveraineté en utilisant sa justice coloniale pour condamner et exiler les leaders de la CCAT.

Àaucun moment, ces personnes ont appelé à la violence, bien au contraire, sous leur égide les nombreuses marches regroupant des milliers de personnes se sont déroulées en toute quiétude malgré les provocations et surenchères des pros colonialistes.

De nombreuses personnalités politiques, chercheurs, anthropologues, ont désavoué la méthode de passage en force de Macron avec l’appui des pros colonialistes.

Aujourd’hui, l’Etat avec la complicité des pros colonialistes porte l’entière responsabilité des évènements graves survenus et cherche à se défausser en accusant les leaders de la CCAT.

Comment peut-on croire à l’impartialité de la justice quand celle-ci s’acharne sur les leaders indépendantistes en laissant libres, les membres de la milice pro colonialiste responsables de graves exactions de nature criminelle. Comment croire à l’impartialité de celle-ci quand nos leaders sont présentés au tribunal le matin même, qu’ils quittent celui-ci manu militari comme des grands terroristes et qu’un avion spécialement affrété les attend déjà à la Tontouta.

Le résultat de cet exil politique injuste n’a que pour conséquence de raviver les tensions alors que le pays a besoin de sérénité. Il ne fait que dresser les populations les unes contre les autres.

Pour toutes ces raisons et afin que notre pays puisse retrouver le calme, PUSTKE exige le rapatriement de ces leaders sur leur terre de Kanaky car aucun dénouement possible dans la paix ne pourra se faire sans leur présence.

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Internationalisme Kanaky

Kanaky : encore la répression coloniale ! Libération des responsables indépendantistes

Ce mercredi 19 juin en Kanaky, l’arrestation et le placement en garde à vue pour 96 heures, de 11 représentant·es syndicaux et politiques de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), dont son porte-parole Christian Tein et la directrice de cabinet de Roch Wamytan (président indépendantiste du Congrès de Nouvelle-Calédonie), est une nouvelle provocation colonialiste. Iels sont accusé·es de plusieurs chefs d’inculpation très graves, relevant de la criminalité organisée. En parallèle, les locaux de l’Union Calédonienne (dont la CCAT est une émanation) ont été perquisitionnés.

Dans le contexte répressif déjà extrêmement tendu sur place, ajouté à la campagne électorale en France, la stratégie du gouvernement est claire : il s’agit de donner des gages aux forces politiques loyalistes, partisanes de la Kanaky/Nouvelle Calédonie française. Plus globalement, cela s’inscrit dans la stratégie du pouvoir en place consistant à mener une politique colonialiste, soutenue par l’extrême droite pour satisfaire cet électorat en criminalisant celles et ceux qui luttent pour la décolonisation.

Le mouvement indépendantiste a bien entendu réagi et nous partageons sa réaction indignée et révoltée : dénonciation de cette énième démonstration de ce qu’est la répression coloniale et appel à ne pas tomber dans la provocation faisant le jeu des forces réactionnaires sont les messages de nos camarades Kanak.

L’Union syndicale Solidaires :

  • affirme sa solidarité avec le peuple kanak et avec toutes les victimes (et leurs proches) de la répression exercée, sur différents plans, par l’État français,
  • demande la libération de toutes les personnes arrêtées ce 19 juin mais aussi depuis plusieurs semaines dans le cadre de la mobilisation contre la loi du dégel du corps électoral,
  • soutient, en Kanaky comme dans toutes les régions du monde, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,
  • appelle à reprendre sans délai le processus de décolonisation, entériné par les accords de Matignon en 1988 et de Nouméa en 1998,
  • poursuit, en France et notamment dans le cadre du Collectif Solidarité Kanaky*, le travail de mobilisation et d’information sur les réalités coloniales de ce pays océanien situé à plus de 16 000 kilomètres de la France.

*Site internet : solidaritekanaky.fr

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Internationalisme Palestine

Mardi 11 juin, Mantes-la-Jolie, Chaîne humaine pour que cessent les massacres à Gaza

Samedi 8 Juin, plus de 210 palestiniennes et palestiniens exterminés et plus de 400 blessés par les génocidaires de Tel Aviv pour libérer 4 otages, et en tuer 3 autres.
Il y a 8 jours, plus de 40 morts brulés vifs par des bombardements et des bombes incendiaires
Les massacres à Gaza continuent. C’est tous les jours que les palestiniens sont éliminés par dizaines.

Venez dire stop au génocide le mardi 11 juin à 18h30 devant la sous-préfecture de Mantes La Jolie, rue de Lorraine

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antifascisme antiracisme Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Retraites

RN : ses promesses et mensonges, ses votes

Publié le 24 mai 2024 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

NON le Rassemblement National n’est pas une organisation politique comme une autre !

OUI le Rassemblement National – et toute l’Extrême droite – est liberticide, raciste, sexiste, réactionnaire en termes de droits de l’homme et du travail, d’écologie et de progrès social !

Les lois que votent ou que rejettent ses parlementaires le prouvent !

Le sujet est complexe, tant ce parti politique avance masqué sur de nombreux sujets (le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, notamment). Il est brûlant parce que cette organisation se présente, mais est aussi présentée comme totalement intégrée dans le paysage politique français, par un certain nombre de médias et de chroniqueurs et chroniqueuses (inconscient·e·s ?).

Voici le tract en 4 pages, sa synthèse en 2 pages, et l’analyse des votes du RN en 43 pages. Ci-dessous, le texte du tract en 2 pages.

NOS VALEURS, NOS LUTTES

LEURS PROMESSES, LEURS MENSONGES, LEURS VOTES

Le ministre de l’Économie l’a clairement annoncé : l’État Providence, c’est terminé ! Dommage qu’il n’explique pas ce qu’est l’État Providence tant critiqué par les libéraux : c’est à dire la redistribution de nos cotisations sociales et de nos impôts – le ruissellement, en quelque sorte – au profit des personnes les plus modestes ou en difficulté (chômeurs et chômeuses, précaires, retraité·e·s, handicapé·e·s), et pour le fonctionnement des institutions : Écoles, Hôpitaux, Justice, Services Publics … Ce n’est donc pas de l’argent qui vient de la générosité de quelques mécènes, mais c’est notre argent, à tous et toutes – enfin presque. Presque, en effet, puisque les cadeaux fiscaux faits aux entreprises, c’est plus de 30% de pertes pour le budget de l’État chaque année, et les cadeaux fiscaux faits aux plus riches (notamment par Macron dès son arrivée en 2017 : plafonnement de l’imposition des dividendes et suppression de l’ISF) coûtent environ 8 milliards d’euros dans le budget 2024. Alors qu’au même moment, on demande 800 millions d’économies à l’Hôpital, et 1 milliard de sacrifices aux chômeurs et chômeuses.

L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·e·s Solidaires, ce sont des syndicalistes qui, face aux multiples attaques dont les retraité·e·s sont l’objet, ont décidé de continuer la lutte syndicale afin d’améliorer les conditions de vie des retraité·e·s : montant minimum des pensions, augmentation des retraites, augmentation et élargissement des minima sociaux, développement des services d’aide à la personne, lutte contre l’explosion des restes à charge et dépassements d’honoraires dans la santé, mesures contre la fracture numérique, facilitation de la mobilité … Nous avons des revendications progressistes, et des propositions qui peuvent permettre d’y accéder : réforme des impôts, pour une fiscalité progressive, suppression des exonérations de cotisations non justifiées aux entreprises, instauration de cotisations sociales sur tous les revenus créés par le travail (salaires, dividendes, actions), lutte contre la fraude fiscale…

Ce ne sont pas les moyens qui manquent, mais la volonté politique de faire contribuer les plus aisé·e·s, et de répartir le budget autrement. Le ruissellement de Macron et de ses prédécesseurs, c’est des pauvres vers les riches : entre 2000 et 2020, les dividendes distribués aux actionnaires du CAC40 ont augmenté de 269 %. Pendant ce temps, entre 2004 et 2020, le montant moyen des pensions a augmenté de 35% ; entre 1996 et 2022, le salaire moyen dans le privé a augmenté de 14%.

En cette période de campagne électorale, nous allons être assailli·e·s de discours, de promesses, de slogans. Nous avons tout intérêt à bien lire ce qui nous est proposé, avant de voter, et de confronter les promesses aux actes, et tout particulièrement à ce que votent les élu·e·s des formations qui se présentent aux Élections Européennes. La démagogie sans complexes est de mise, et certain·e·s de ceux et celles qui se disent « candidat·e·s du peuple », très présent·e·s dans les médias, votent régulièrement, aux Parlements Européen et Français des mesures anti-sociales qui dégradent la vie des citoyen·ne·s « du peuple », justement : refus d’augmenter les salaires et les petites retraites, attaques contre la protection sociale, rejet des mesures à prendre pour protéger la planète et réduire la pollution, désaveu du soutien à l’Ukraine et de la condamnation de la guerre…

Salaires : L’arrivée de Macron à l’Élysée n’a pas amélioré la situation des « gens qui ne sont rien », des fainéant·e·s qui n’auraient qu’à « traverser la rue » pour trouver un job. Entre 2018 et 2023, le SMIC n’a augmenté que de 209 € bruts, soit environ 34€ par an (2,90€ par mois). Mais le parti présidentiel n’est pas seul à la manoeuvre, et le RN n’est pas en reste, qui rejette l’augmentation générale des salaires, et propose, en guise d’augmentation du pouvoir d’achat de 10%, d’exonérer les salaires de cotisations sociales jusqu’à 3 fois le SMIC. Ce que les salarié·e·s auront ainsi gagné de revenus, ils et elles devront supporter des baisses de remboursement santé et l’augmentation des assurances complémentaires (mutuelles).

Retraites : la lutte, en 2023, contre la réforme des retraites et le recul de l’âge de départ à 64 ans n’a pas mobilisé, à l’Assemblée nationale, un large éventail de député·e·s – et ceux et celles-ci étaient peu nombreux et nombreuses à faire « leur travail » de représentant·e·s des citoyen·ne·s et à les défendre. Le refus de débat du gouvernement, sa surdité face à la rue et à l’opinion et le passage de la loi par décret n’ont pas mécontenté tout le monde, voire même, par exemple, et malgré sa prétendue opposition à la réforme, le RN – qui n’a fourni aucun travail parlementaire, n’a proposé que quatre amendements – anti immigré·e·s – sur le sujet – a vu satisfaire sa revendication de retraite à 60 ans … après 40 années de cotisations ; c’est à dire, plus concrètement, le passage de l’âge de départ, au mieux à 64 ans – voire beaucoup plus, lorsque l’on sait que la moyenne d’âge d’entrée dans la vie active est à 25 ans.

Protection Sociale : La Sécurité Sociale est attaquée depuis bien des années, et ses ressources ne cessent de baisser, alors que la richesse du pays augmente. Les exonérations de cotisations pour les entreprises, le chômage de masse, la précarité, le blocage des salaires et des pensions : toutes ces mesures contribuent à affaiblir les finances de la Sécu. Les seules mesures que propose le gouvernement, c’est non pas d’accroître les recettes, mais de diminuer les remboursements en augmentant les franchises sur les médicaments, les transports, les actes médicaux … Ceci en complet accord avec les élu·e·s d’extrême droite qui votent avec les macronistes, en juillet 2022, des déductions supplémentaires de cotisations sociales.

Écologie : Le changement climatique, la pollution atmosphérique et la préservation de la planète sont devenus, à juste titre, la préoccupation de citoyen·ne·s de plus en plus nombreux et nombreuses. Pourtant, à l’Assemblée Nationale, le RN, « parti du peuple » a voté contre toutes les mesures visant à réduire la pollution due au transport routier, à favoriser l’installation de panneaux voltaïques sur les parkings, à stopper l’artificialisation des terres (constructions de bâtiments),à obliger les entreprises à produire un bilan carbone, à protéger les fonds marins contre l’exploitation minière, et a proposé la suppression d’un amendement sur les vols en jet privé, 5 à 14 fois plus polluants que les vols commerciaux.

Démocratie : Répression civile en Russie et Guerre déclenchée contre l’Ukraine. Nous, syndicalistes, sommes pour le respect des droits fondamentaux des peuples et des citoyen·ne·s, de la démocratie, de la liberté d’expression, et soutenons la lutte des Ukrainien·ne·s contre la guerre d’annexion menée par la Russie. Mais la défense de la démocratie, ici ou ailleurs, n’est pas une priorité pour tout le monde, et nous n’oublions pas que systématiquement les élu·e·s RN ont voté contre toutes les mesures prises contre la Russie de Poutine, contre la condamnation de la guerre et de la répression des civil·e·s russes et ukrainien·ne·s.

Ne nous y trompons pas : les projets des capitalistes et du patronat pour les années à venir ne sont pas en faveur des plus démuni·e·s. Les annonces faites pour 2024 et 2025 par le gouvernement vont engendrer de nouveaux reculs sociaux, et ces décisions sont souvent approuvées par des parlementaires qui font surtout du bruit et des discours, mais ne s’y opposent pas concrètement, et laissent faire (49% des textes proposés par le gouvernement depuis 2022 ont été votés par le RN).

DÉFENDONS LE PROGRÈS SOCIAL ET UN MEILLEUR AVENIR POUR TOU·TE·S !

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Internationalisme Palestine

Reconnaître l’État palestinien, oui, mais un État sans droits ne sert à rien

L’Union syndicale Solidaires se réjouit du débat qui s’ouvre sur la reconnaissance d’un État palestinien. C’est un pas vers la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, dans les modalités qu’il décidera le moment venu. Comme nous le disions dans notre revendicatif publié en septembre 2023, « c’est aux Palestiniens et Palestiniennes de décider si leurs exigences et revendications doivent toujours déboucher sur une revendication étatique, et quelle devrait être sa formulation.(1) » Ce constat résultait du rejet de plus en plus fort de la solution à deux Etats proposée dans le cadre du « processus d’Oslo », rejet que nous avions constaté sur place, tant la situation était dégradée du fait de l’approfondissement de la colonisation et des mesures de blocus à Gaza et ce, bien avant le 7 octobre. 

En effet, de quelle reconnaissance parle-t-on si l’État en question est fragmenté et en ruine, s’il est occupé militairement, si sa capitale Jérusalem n’est pas reconnue, si son autorité décrédibilisée est remise en question, s’il n’a de souveraineté ni sur ses frontières, ni sur sa monnaie, ni sur sa sécurité ? Un État sans droits ne sert à rien.

De plus, cette revendication ne doit pas être le prétexte pour éviter de prendre des mesures plus tangibles, et pour solder les droits imprescriptibles de tou·tes les Palestinien·nes, y compris celles et ceux qui ont été expulsé·es en 1948 et leurs descendant·es. Parmi ces droits, celui du retour dans leurs foyers, et l’égalité pleine et entière avec tou·tes les citoyen·nes de la région, leurs sont toujours refusés.

Le seul geste à même d’ouvrir un horizon politique consiste à demander à ce que l’État israélien soit traité comme n’importe quel autre État, et qu’il soit soumis à de sévères sanctions pour toutes ses infractions au droit international, au droit humanitaire et aux injonctions de la Cour internationale de justice. Il en va de la préservation de la crédibilité des instances internationales nées de la seconde guerre mondiale.

L’Union syndicale Solidaires réitère en particulier la demande de rupture de tous les accords bilatéraux entre la France et Israël, mais aussi entre l’Europe et Israël, et à l’instauration d’un embargo strict dans les deux sens sur les armes, sur tous les composants et sur toutes les recherches pouvant servir à l’armée israélienne. Nous soutenons ainsi l’appel des syndicats palestiniens repris dans la campagne Stop Arming Israel (2), qui a conduit à bannir les entreprises israéliennes du salon Eurosatory de défense.

Nous demandons aussi aux entreprises de retirer leurs investissements en Israël, et à toutes et tous de boycotter les marchandises et institutions israéliennes, ainsi que les entreprises complices comme Carrefour, Axa ou HP, afin que ces pressions conduisent Israël à respecter ses obligations, à commencer par mettre fin au génocide en cours. C’est l’esprit de la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions dans laquelle s’inscrit Solidaires (3).

L’Union syndicale Solidaires aspire au respect du droit international, seul cadre qui permettra de discuter de l’autodétermination du peuple palestinien et, peut-être, d’un État palestinien souverain, dont nous nous réjouirons enfin.

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https://solidaires.org/sinformer-et-agir/les-journaux-et-bulletins/solidaires-et-internationalistes/n120-special-palestine/
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/non-a-la-cooperation-militaire-avec-israel/
https://www.bdsfrance.org/
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Automobile Grève Internationalisme Solidarité !

Sud Stellantis Poissy Collecte pour la caisse grève MA France

En 4 jours de collecte, organisée par Sud Stellantis Poissy, les salariés de PSA Poissy ont donné 4 700 €, un record, pour la caisse de grève des salariés en lutte de MA France, usine d’emboutissage d’Aulnay-sous-Bois.

Merci à tous !

Depuis près de 5 semaines, ces salariés se battent contre la fermeture de leur usine. Cette mobilisation est aussi la nôtre ! …

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