Ces derniers jours, plusieurs camarades ont été visé·es par de violentes attaques imputées à des groupes d’extrême droite :
- le piquet de grève de la plateforme courrier de Perpignan a été attaqué par les occupants de 6 voitures (jets de pierres, gaz lacrymogène…) dans la nuit du mercredi 29 mars au jeudi 30 mars,
- 4 militant·es de Solidaires identifié·es par leurs chasubles ont été aspergé·es de gaz lacrymogène et menacé·es d’une arme à feu mardi 28 mars à Lorient,
- le même jour, le cortège étudiant rejoignant la manifestation intersyndicale a été attaqué dans la quartier latin à Paris. Plusieurs camarades de notre syndicat ont été blessé·es.
Ces quelques exemples s’ajoutent à d’autres attaques en marge des cortèges ces dernières semaines dans plusieurs villes. Libération a recensé une quinzaine d’attaques de ce genre. Auxquelles nous pouvons ajouter l’attentat commis contre le maire de Saint Brévin le 22 mars dernier.
L’extrême-droite montre une nouvelle fois son vrai visage : celui d’une force auxiliaire en défense de l’ordre établi et des intérêts capitalistes, bien loin de la défense des salarié·es mobilisé·es pour la défense de leurs droits.
L’Union syndicale Solidaires, membre de Visa, réaffirme son engagement plein et entier dans la lutte contre l’extrême droite et ses idées. Avec les postiers et postières de Perpignan qui ont reconduit leur piquet de grève, elle est pleinement engagée pour obtenir le retrait de la réforme des retraites. Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux intimidations, ni aux violences. Notre détermination est intacte.
Partout et tout le temps, l’extrême droite est l’ennemie des travailleurs et des travailleuses. Face à elle, aucun arrangement ni compromis n’est possible.