
Catégorie : Transport


Disons-le sans détour : la vaccination générale à l’échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie. C’est bien la levée des brevets et des politiques sanitaires ambitieuses en moyens humains et matériels qui vaincront cette pandémie. A l’inverse, l’usage d’un outil qui nous entraîne dans une société de surveillance, qui encourage les discours anti-scientifiques voire complotiste et ceux de l’extrême droite n’a aucun avenir. Tout comme un discours qui stigmatise les personnes craignant encore de se faire vacciner et qui vise à brader le droit du travail …
Comme l’état d’urgence sanitaire, le pass sanitaire pourrait s’inscrire dans la durée et se muer en carte d’identité biométrique. De lois sur la sécurité intérieure en renouvellement de l’état d’urgence, les prétendues mesures sécuritaires nous ont enseigné que leur détournement et leur pérennisation étaient systématiques… au détriment de nos droits et de nos libertés.
Un Pass Sanitaire Antisocial !!
La Fédération SUD-Rail se positionne contre le pass sanitaire. Il se construit contre les travailleuses et les travailleurs, surtout ceux et celles qui étaient premier-ère-s de corvées, travaillant sans aucune protection lors de la première vague et qui seront cette fois-ci les premier-ère-s sanctionné-e-s ! Ce n’est pas acceptable !
Et pendant que ces décisions heurtent et divisent la population, de graves attaques contre les droits sociaux sont annoncées. Autoritarisme et casse sociale vont de pair… Emmanuel Macron confirmant, entre-autres, sa volonté de reporter l’âge légal de départ en retraite et la fin de tous les régimes spéciaux. Alors que le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en 2020, le gouvernement ne revient aucunement sur toutes les largesses et veut faire payer la crise aux salarié-e-s.
« la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. »
Défenseure des droits
Un Pass Sanitaire Discriminatoire !!
La Défenseure des droits alerte sur les risques de discrimination qui pèsent sur les salariés : « Les mesures prévues par le projet de loi ont pour conséquence d’opérer in fine une distinction entre les travailleurs détenteurs de l’un des trois documents demandés et les autres. » Elle pointe également le fait que « les personnes en situation de pauvreté pourraient être doublement victimes ». En effet, « la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. » Quoi dire de plus ??
SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!
SUD-Rail s’oppose au contrôle des pass sanitaires et à la contrainte de la vaccination que souhaite imposer l’Etat via la direction SNCF à ses salarié-e-s. Nous appelons les cheminot-e-s à ne pas réaliser de contrôle sur les pass sanitaire et à continuer d’effectuer leurs seules missions de sécurité et de contrôle des titres de transports.
Même si la question du licenciement n’est plus sur la table après le passage du texte au sénat, si l’État et la direction de la SNCF venaient à confirmer leurs intentions de sanctionner, par une suspension ou un reclassement un-e salarié-e de la SNCF qui ne disposerait pas d’un certificat de vaccination, SUD-Rail n’hésitera pas à appeler à la grève sur l’ensemble de l’entreprise.
Les travailleur-se-s du rail ne seront pas les victimes de la politique inconséquente du président Macron et seront toujours en 1ère ligne pour lutter pour les droits et le libre arbitre des salarié-e-s !

Disons-le sans détour : la vaccination générale à l’échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie. C’est bien la levée des brevets et des politiques sanitaires ambitieuses en moyens humains et matériels qui vaincront cette pandémie.
A l’inverse, l’usage d’un outil qui nous entraîne dans une de la société de surveillance, qui encourage les discours anti-scientifiques voire complotiste et ceux de l’extrême droite n’a aucun avenir. Tout comme un discours qui stigmatise les personnes craignant encore de se faire vacciner et qui vise à
brader le droit du travail …
Comme l’état d’urgence sanitaire, le pass sanitaire pourrait s’inscrire dans la durée et se muer en carte d’identité biométrique. De lois sur la sécurité
intérieure en renouvellement de l’état d’urgence, les prétendues mesures sécuritaires nous ont enseigné que leur détournement et leur pérennisation étaient systématiques… au détriment de nos droits et de nos libertés.
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Ahmed Berrahal aurait dû recevoir une médaille pour son engagement syndical. A la place, il enchaine aujourd’hui son troisième conseil de discipline en un an et demi. Elu CGT à la RATP, il a déjà été confronté à la répression pour avoir remis en cause la conformité des masques fournis par la RATP et dénoncé la vétusté de certains autobus, explique-t-il dans une interview donnée au Courrier de l’Atlas.
Cette fois, ce machiniste receveur est accusé d’avoir harcelé moralement un de ses chefs… lui même accusé par une femme pour des faits d’agression sexuelle. Un préavis de grève a été déposé pour le 10 mai et un rassemblement de soutien à Ahmed Berrahal se tient ce lundi avant qu’il ne soit entendu en conseil de discipline.
« Une salariée m’a averti de son agression. Elle m’a transmis la main courante qu’elle avait déposée contre le chef, je l’ai transférée à ma direction pour l’alerter et on m’a répondu que je n’aurais pas dû faire ça », explique Ahmed Berrahal. Dans la main courante, la jeune femme raconte que son collègue lui a touché les seins et a tenté de l’embrasser de force. Pour le syndicaliste, la répression dont il fait l’objet en dit long à la fois à propos du sexisme qui sévit à la RATP mais aussi de la volonté de la direction de le mettre sous le tapis.
Bien entendu, ce n’est pas un cas isolé. En deux ans et demi, j’ai déjà dû traiter 7 cas d’harcèlement sexiste et ou d’agressions sexuelles. Quand j’ai intégré la RATP en 2004, il y avait très peu de femmes, surtout chez les machinistes. Aujourd’hui, elles sont beaucoup plus nombreuses à conduire des autobus, à occuper donc des postes « fragiles ». Il y a énormément de femmes, parfois des mamans qui élèvent seules leurs enfants, qui sont dans des situations précaires. Il y a sans aucun doute beaucoup plus de cas d’agression sexuelle au sein de la RATP mais la peur du licenciement les empêche de parler. Derrière le beau discours de lutte contre les agressions sexuelles que martèle la direction, il y a la réalité. C’est encore très tabou à la RATP de parler de ce sujet-là. L’omerta règne. C’est pour ça qu’il faut l’ouvrir, raconte Ahmed Berrahal.
Photo : O Phil des Contrastes
Source : Rapports de forces

Fidèle à son obsession répressive, la direction de la RATP poursuit son acharnement disciplinaire contre les élu.es en général, et contre Ahmed Berrahal en particulier…

Fabienne Lauret, militante Solidaires 78 : «La parole des femmes se libère, et des hommes enfin les défendent! Chapeau Ahmed!»
Pétition pour Ahmed Berrahal et témoignages vidéos qui montrent la situation catastrophique des femmes a la RATP et le travail quotidien effectué par Ahmed a ce sujet
https://www.facebook.com/CGT.RATP.Bus.Flandre/

La SEPUR est une entreprise nationale (sur 14 départements et une des premières en IdF) du secteur du déchet dont le siège est à Thiverval Grignon dans les Yvelines.
http://www.sepur.com/
Suite aux élections CSE, UST/SUD est la première organisation syndicale à la SEPUR.
Vous trouverez en pièce jointe le tract de remerciements aux salariés.

Le 8 mars : ce n’est pas la fête des mères !
Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, cette journée est dédiée à la lutte pour les droits des femmes. Elle trouve ses origines au début du 20eme siècle et s’ancre dans les luttes ouvrières et dans les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes.
C’est en 1910, avec la Conférence internationale des femmes socialistes qu’est votée la nécessité d’une journée de mobilisation consacrée à la lutte pour les droits des femmes.
La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de St Pétersbourg que la tradition du 8 mars se met en place. Le 8 mars 1917est d’ailleurs considéré comme le 1er jour de la Révolution russe.
Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. Utilisée dès 1975, elle ne sera officialisée en France qu’en 1982.
Par ce bref résumé historique, il est évident que ce jour s’inscrit dans une tradition de luttes et de mobilisations et qu’il est plus que déplacé de la part de notre entreprise d’offrir des fleurs, des pisse-debout ou encore des cours de maquillage par exemple. Par ce type d’actions, l’entreprise nous renvoie encore et toujours à l’image de la femme objet, à notre genre tout en niant, décrédibilisant nos combats, nos droits et nos libertés.

C’est pourquoi nous appelons toutes les salariées à se mettre en grève, à dénoncer et refuser toutes les initiatives genrées de la direction lors de cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
à lire :
Notes des lutteuses, le bulletin de Sud Rail rive gauche


La SNCF avec la complicité du Ministère du travail persécute un militant syndical
Le premier geste de ce gouvernement Castex envers l’Union Syndicale Solidaires est d’autoriser en ce début juillet 2020, le licenciement abusif d’un militant de SUD Raïl !
La SNCF s’acharne sur un militant syndical qui depuis des années dénonce les atteintes à l’emploi et aux conditions de travail au sein de son entreprise dans les Yvelines, particulièrement sur les plus précaires (sous-traitants).
Suite à un entretien individuel conflictuel en mars 2019, une procédure, abusive, de licenciement est engagée contre Eric Bezou par la SNCF.
D’ailleurs, l’Inspecteur du Travail ne donne pas l’autorisation administrative de licenciement de ce représentant du personnel.
Mais dès la sortie du confinement, bien qu’hors-délais, la Direction Générale du Travail, subordonnée au Ministère du Travail de Mme Pénicaud, s’empresse de désavouer son propre Inspecteur du Travail et d’autoriser quand même le licenciement d’Eric Bezou…
L’union syndicale Solidaires Yvelines exige que s’arrête cette injustice et dénonce la volonté manifeste de la SNCF et du Ministère du Travail d’écarter un syndicaliste SUD Rail en le privant de son emploi !!!
Les dérives autoritaires de ce gouvernement pour museler les Inspecteurs du Travail et pour bâillonner les opposant·es syndicaux·ales sont inacceptables dans une Démocratie. Non à la répression anti-syndicale, et oui à la levée immédiate et définitive de toute procédure de sanction envers notre camarade Eric Bezou qui a bien trop souffert de l’injustice et de cette année d’anxiété face à la menace d’être licencié.

Plusieurs centaines de personnes étaient réunies devant la gare Saint-Lazare ce mardi 16 juin pour dénoncer la répression syndicale dont est victime notre camarade Éric Bezou, cheminot Sud Rail à Mantes-la-Jolie.
Face à une direction et un ministère qui s’acharne contre l’action syndicale, nous étions nombreux et nombreuses – syndicalistes du Rail, de l’éducation, étudiantes, de l’énergie, de la Ratp, de la Poste, etc. mais aussi Gilets jaunes, sans-papiers, associations anti-racistes et contre les violences policières… – à témoigner de notre soutien à Éric qui incarne tout ce que le vieux monde de Macron et Cie déteste le plus : la défense des plus exploité.es, la solidarité de classe, le refus de se résigner et de se mettre à genoux, l’honneur de l’engagement syndical, la dignité dans la lutte…




Sur le site 78actu un article sur le rassemblement du 26 mai à la gare de Mantes-la-Jolie en soutien à nos camarades licenciés, dont Eric Bezou de Sud Rail Mantes-la-Jolie.
Yvelines. Soutien à Éric Bezou à la gare de Mantes-la-Jolie
Mardi dernier, une manifestation avait lieu à Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour défendre Éric Bezou, syndicaliste Sud rail.
Le soleil brille sur la gare de Mantes-la-Jolie (Yvelines) en cette fin d’après-midi.
Ce mardi 26 mai, une cinquantaine de personnes est rassemblée devant le monument aux morts pour affirmer son soutien à Éric Bezou, le syndicaliste Sud rail menacé de licenciement par la direction de l’entreprise, une direction bien soutenue dans son action par le gouvernement et sa représentante, Muriel Penicaut, la ministre du travail.
Un système sonore a été installé, les témoignages se succèdent au micro. Parmi eux, il y a celui de Linda Zerhdy, une cheminote de Rambouillet, ancienne déléguée du personnel Sud rail. Elle a longtemps travaillé sur la ligne dite PRG, Rambouillet ? Montparnasse, Montparnasse Mantes-la-Jolie et Montparnasse-Dreux et est venue spécialement ce mardi soutenir Éric Bezou.