Après la victoire d’un AESH soutenu par SUD éducation 93 au tribunal administratif de Paris, des campagnes pour demander la rétroactivité de la prime REP/REP+ pour les AESH sont lancées un peu partout. SUD éducation 78 y participe et encourage les AESH à effectuer (ou à relancer si cela a déjà été fait dans le passé) la demande de versement de l’indemnité REP/REP+ auprès du rectorat avant le 31 décembre.
Quelles conditions faut-il remplir ?
– Avoir été AESH en REP ou REP+ sur les années civiles 2020, 2021 et/ou 2022 (avant 2022, il n’y a pas de rétroactivité car il y a la prescription quadriennale qui efface les dettes de l’État. Puis en 2023, la prime était versée). – Ne pas être engagé·e au Tribunal administratif dans une procédure similaire avec un autre syndicat.
Comment faire ? 1- Les AESH doivent envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception au rectorat avant le 31 décembre. Vous pouvez nous contacter pour obtenir un modèle de courrier, un tableur permettant de calculer le montant à réclamer et un tuto en images pour vous aider dans la rédaction du courrier. Le courrier est à envoyer en recommandé avec accusé de réception A l’attention Monsieur le Recteur de l’académie de Versailles 3 boulevard de Lesseps 78017 Versailles
Après l’envoi, trois possibilités : – Accord explicite de l’administration sous deux mois – Refus écrit et donc explicite de l’administration – Absence de réponses dans les deux mois
2- Dans les deux derniers cas, il s’agit d’un refus. A la suite de ce refus, une demande de médiation préalable obligatoire devra être faite dans un délai de deux mois à partir de la date de refus.
3- Puis le recours au tribunal administratif peut être fait dans un délai de deux mois après la médiation préalable avec un délai de 2 à 3 ans.
SUD éducation 78 est là pour vous accompagner dans vos démarches :
Par mail : sudeducation78@ouvaton.org Par téléphone : 07 52 08 85 03 (bassin de Trappes – Versailles) 06 71 48 60 88 (bassin de Mantes – Thoiry) 06 01 77 93 49 (bassin des Mureaux – St Germain)
La précarité menstruelle, c’est l’accès difficile ou impossible aux protections hygiéniques en quantité suffisante pour des raisons financières. Cela a déjà concerné 30 % des femmes, 4 millions de personnes en France. A cela peuvent aussi s’ajouter des difficultés à pouvoir s’absenter du travail pour en acheter en urgence et l’accès difficile ou impossible à des toilettes pour se changer.
Dans de très nombreuses entreprises, les effets du travail sur les menstruations, la grossesse et la ménopause sont vus comme propres à la sphère privée. Donc il ne faut pas en parler, encore moins proposer des mesures qui permettent à tou.tes de se sentir mieux au travail. Les protections menstruelles sont, au mieux, disponibles dans les services médicaux (quand ils existent !), mais le plus souvent complètement à la charge des salarié.es et agent.es, et soumises à un impératif de discrétion. Cela reste un tabou dans notre société patriarcale, dont les répercussions sociale et psychologique à la charge des femmes.
Qu’est ce qu’on revendique?
Le congrès de 2024 de l’Union Syndicale Solidaires mentionne dans sa résolution 2 que les protections périodiques doivent être non toxiques, diversifiés, de qualité et accessibles gratuitement dans les toilettes sur les lieux de travail, d’étude et les lieux publics, y compris les établissements scolaires. On revendique de la même façons du papier toilette.
Les protections menstruelles, même taxées comme des produits de première nécessité, coûtent tout de même en moyenne 3750 euros durant la vie menstruelle de la personne concernéee, un budget très important pour une personne précaire (sans compter buillote, antidouleurs, …). Au même titre que le papier toilette ou le savon, nous estimons qu’elles doivent être mises à disposition des salarié.es et du public dans les lieux qui en accueillent, car la précarité menstruelle touche 30% des personnes menstrué.es. L’enjeu est de répondre à un besoin primaire, de sortir les règles du tabou où elles sont cantonnées, et d’avoir un impact direct et tangible sur des situations de précarité.
Dans certains métiers, l’accès aux toilettes est difficile ( itinérances, surveillance, absence de pauses…). Il est urgent dans ces cas d’exiger une prise en compte dans l’entreprise des parcours et temps de travail pour obtenir des pauses et l’aménagement de lieux adaptés.
Comment porter nos revendications
les inclure dans les tracts au sujet de l’égalité femmes/hommes
une date : le 28 mai, journée mondiale de l’hygiène menstruelle , qui peut être l’occasion d’une diffusion de tracts ou d’un affichage thématique.
l’inclure dans un préavis de grève local, par exemple pour le 8 mars
l’inclure dans une éventuelle HMI concernant l’égalité femmes/hommes, en utilisant par exemple les outils de l’association Règles élémentaires
le faire inscrire dans le DUERP (par exemple sur les manques de sanitaires et/ou d’accessibilité) sur cette question et ainsi obliger l’employeur, à contrôler en Formation Spécialisée/SCCT. Voir aussi pour une prise en compte dans la BDESE.
le porter en instance : soit en demandant si possible un ajout de point en Formation spécialisée, soit en posant le sujet dans une question diverse.
l’inclure dans l’accord égalité professionnelle
dans le cadre du CSE+50, le PAPRIPAC (programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail) fixe la liste détaillée des mesures devant être prises au cours de l’année à venir y compis en matière de pénibilité, ainsi que ses conditions d’exécution et l’estimation de son coût. Donc on peut y intervenir pour y inclure les protections périodique.
. Exemples d’achat possible des protections hygiéniques un peu moins pire pour la planète et pour nos corps : cup, culottes de règles, serviettes hygiéniques lavables, serviettes hygiéniques jetable bio, tampons bio https://margueriteetcie.com https://www.jho.fr
Des prestations en espèces aux soins de santé et aux pensions, les politiques ne s’étendent pas à un nombre suffisant de femmes et de filles, ce qui les rend plus vulnérables à la pauvreté dans le monde entier, avertit un nouveau rapport d’ONU Femmes.
Analyse à lire sur le site Entre les lignes entre les mots
Depuis début septembre, la population martiniquaise se mobilise contre la vie chère.
Dès le 1er juillet, le collectif rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes avait interpellé les marques de la grande distribution en leur demandant de s’aligner sur les prix de l’Hexagone et en leur laissant jusqu’au 1er septembre pour répondre favorablement à leur demande.
La Martinique fait face depuis 2022 (étude de l’Insee) à un écart de prix de 14 % par rapport à l’Hexagone. Les produits alimentaires atteignent 40 % de plus.
Pour se faire entendre et obtenir l’égalité de traitement avec la France sur les produits alimentaires, la population martiniquaise lutte contre cette injustice en manifestant et organisant des blocages afin de pouvoir se faire entendre auprès de l’Etat. En réponse aux revendications portées par la population, le Préfet de la Martinique a annoncé des renforts supplémentaires des forces de l’ordre et a instauré mercredi dernier un couvre-feu partiel dans certaines villes ainsi que l’interdiction des rassemblements et manifestations.
Le mouvement s’étend désormais à la Guadeloupe qui subit les mêmes difficultés.
Les DROM COM souffrent depuis des années de la faiblesse des services publics comme dans les hôpitaux, l’éducation, les transports etc… sur leurs territoires. Ce n’est certainement pas de forces de répression supplémentaires dont ils et elles ont urgemment besoin !
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de la répression subie par la population et que ses revendications soient entendues.
L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien à la population de Martinique et de Guadeloupe dans le combat qu’elles mènent.
En déclarant que la réforme de l’assurance chômage serait prise par décret avant le 1er juillet, Gabriel Attal fait le choix de la violence envers les travailleur-ses les plus modestes.
Le gouvernement, consécutivement à la dissolution de l’Assemblée nationale, est supposé se limiter à la gestion des affaires courantes. Cette nouvelle attaque contre le régime de l’assurance chômage est juste une fuite en avant libérale.
Cette décision, prise contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales, constitue un passage en force inacceptable.
Son projet consiste à :
– réduire à nouveau la durée d’indemnisation du régime ordinaire qui passerait de 18 à 15 mois,
– restreindre l’accès à l’assurance chômage aux plus précaires (en passant de 6 à 8 mois la durée d’emploi sur une période référence réduite de 4 mois)
– supprimer la borne d’âge de 53 ans et la décaler à 57 pour bénéficier du régime sénior d’assurance chômage elle même réduite à 22 mois et demi alors qu’elle était de 36 au 1er janvier 2023.
A l’opposé, l’Union syndicale Solidaires revendique un nouveau statut du salarié-e qui assure la continuité du salaire et des droits sociaux attachés entre deux emplois, seul dispositif à même de lutter contre la précarité de vie que la Macronie veut imposer.
Solidaires appelle les salarié⋅es à faire front ensemble pour imposer le progrès social et s’engager dans toutes les mobilisations qui visent à imposer le progrès social.
Motivé par des raisons strictement budgétaires, le gouvernement décide de réduire une nouvelle fois les indemnités des privé·es d’emploi et de durcir les conditions d’indemnisation.
Une réforme inutile
L’Unedic, l’organisme gestionnaire de l’assurance-chômage, géré de manière paritaire par les organisations syndicales, est largement bénéficiaire : +4,4 milliards d’euros en 2023 (prévision de 5,4 mds en 2024). Il n’y a donc aucune raison valable pour durcir les conditions d’accès et réduire les durées d’indemnisations.
Mais le gouvernement a décidé de se servir dans les caisses de l’Unedic pour renflouer son propre budget.
Dans le même temps, il distribue chaque année 160 milliards d’aides publiques aux entreprises sans aucune contrepartie !
Qui va toucher des centaines de milliers de personnes
On estime que 230 000 personnes vont perdre leur indemnisation chaque mois du fait de la réforme. Dans le même temps, le gouvernement promet 90 000 créations d’emplois. Alors que toutes les enquêtes de conjoncture tablent sur une augmentation du chômage à l’horizon 2024-2025.
Et qui concerne tout le monde !
6 millions de personnes sont inscrites à France Travail, ⅔ ne touchent aucune indemnisation, 1 salarié·e sur 2 connaît au moins une période de chômage.
L’Union syndicale Solidaires appelle à s’organiser et se mobiliser pour combattre cette réforme qui s’en prend une nouvelle fois aux plus précaires, tandis que les milliards pleuvent sur les plus riches.
Les livreurs et livreuses n’ont pas eu de parole collective et n’ont pas été écouté·es par le gouvernement ou les plateformes pendant des années. Nous voulons permettre aux sans-voix de s’ex- primer : être représenté·e, c’est gagner du pouvoir pour que les conditions de travail changent. Ces élections permettent aux représentant·es des livreuses et livreurs de négocier avec les plateformes directement mais aussi d’interpeller le gouvernement.
QU’EST-CE QUI PEUT ÊTRE NÉGOCIÉ À L’ARPE ?
Les négociations peuvent porter sur les conditions de travail, de rémunération et d’exercice de l’activité professionnelle, la formation professionnelle et les garanties sociales des travailleurs et l’établissement et la rupture des relations commerciales avec les plateformes. On peut également négocier sur d’autres thèmes : le contrôle par la plateforme, la protection sociale, l’échange d’informations ou les ruptures de contrats.
En résumé : les représentant·es peuvent signaler et négocier tout ce qui touche aux conditions de travail ou aux relations avec la plateforme. Cela concerne donc les primes, les rémunérations mais aussi le fichage, les déconnexions et toutes les sanctions prises par les plateformes.
Mais il faut également lutter par la grève ou des recours juridiques pour maintenir une pression sur les plateformes et obtenir de nouveaux droits !
POURQUOI VOTER SOLIDAIRES ?
Solidaires est un syndicat interprofessionnel présent dans tous les corps de métier. Nous regroupons plus de 110 000 adhérent·es au sein de nos syndicats (SUD Rail, SUD Indus- trie, SUD Transports, SUD PTT, ASSO, SUD Amazon…)
Nous avons pour objectif de défendre avec toutes et tous les travailleurs et travailleuses, leur dignité et leurs conditions de vie. Rappelons qu’avec d’autres syndicats, nous avons fait condamner la plateforme Deliveroo par la justice qui l’a lourdement condamnée pour travail dissimulé et avoir privé ses livreurs et livreuses de la Sécurité sociale (assurance maladie, chômage, retraites…)
Ce qui veut dire que :
— nous ne nous mettrons jamais du côté des plateformes contre les livreur.ses.
— nous pouvons aussi défendre ceux et celles qui travaillent dans d’autres secteurs professionnels.
NOTRE BILAN À L’ARPE
Solidaires est représentatif depuis 2 ans à l’ARPE. SUD Commerce et services – Solidaires s’est battu pour la rémunération des livreurs et a ainsi fait opposition à un accord sur la rémunération. Nous défendons également la sécu rité au travail. Les accidents trop nombreux et parfois mortels sont la conséquence de la pression mise par les plateformes et de rémunérations tirées vers le bas qui poussent à prendre tous les risques.
NOS VALEURS ET REVENDICATIONS
Toutes et tous les travailleuses et travailleurs sont égaux et ont le droit de travailler : travailleurs sans-papiers, déconnectés, loueursdecomptes, vous devez pouvoir travailler si vous le souhaitez. Pour cela, Solidaires défend le retrait de la loi Asile et immigration et nous défendons la régularisation de tous les sans-papiers et a minima l’inscription des livreuses et livreurs dans la liste des métiers en tension.
L’EXPLOITATION, ÇA SUFFIT !
La nouvelle rémunération votée cet hiver est catastrophique : il faut un véritable paiement à l’heure indépendant du nombre de livraisons et une augmentation du paiement à la course supplémentaire ;
Le temps d’attente doit être payé et aucune rémunération ne doit être inférieure au SMIC ;
Une prime doit être versée pour l’entretien des vélos/véhicules et l’équipement de sécurité ;
Les livreuses et livreurs doivent tous être protégé·es : indépendants ou pas, sans ou avec papiers, il faut bénéficier des mêmes protections sociales que les autres travailleurs. Les plateformes doivent garantir les accidents du travail, arrêts maladie, chômage et la retraite pour tous les livreurs. Solidaires réclame un statut collectif ;
Les plateformes doivent être transparentes : nous exigeons que les plateformes rendent public le fonctionnement des algorithmes,
QUI PEUT VOTER ?
Les livreurs et livreuses qui peuvent voter sont celles et ceux :
qui ont réalisé 5 courses / mois pendant 3 mois au moins entre le 1er juillet et le 31 décembre 2023 (les 3 mois n’ont pas à être consécutifs) ;
qui sont indépendants et travaillent avec une plateforme de livraison ;
qui sont inscrits avec leur nom de famille, prénom, courriel et numéro de téléphone.
Le samedi 16 mars, à partir de 14 h 30 au Collectif 12, le collectif AESH 78 organise une projection du film La tête et le coeur suivi d’un débat avec le collectif et Edouard Cuel, l’un des réalisateurs.
Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, vient d’annoncer une hausse des tarifs de l’électricité de 8,6 % au 1er février (et de 9,8 % pour les contrats heures pleines-heures creuses) !
C’est donc la fin officielle du « bouclier tarifaire » institué par la loi « Pouvoir d’achat ».
Pourtant, les difficultés à boucler les fins de mois restent entières dans un contexte d’inflation galopante et face au refus du même M. Le Maire d’entendre parler d’augmentation générale de salaires ou d’indexation des rémunérations sur l’inflation comme Solidaires le réclame avec d’autres organisations syndicales.
Pourtant cette augmentation n’a rien d’une fatalité. Elle découle directement d’un choix de Bercy d’augmenter à nouveau la taxe sur la consommation d’électricité, soi-disant pour financer la transition écologique.
La ficelle est grosse quand on connaît la part relative de l’électricité dans le bilan carbone global du pays mais surtout qui sont les pollueurs ! On demande aux particuliers de se serrer la ceinture sur un bien de consommation indispensable et vital nécessaire pour s’éclairer, se chauffer, se nourrir, communiquer… Et les grosses entreprises qui polluent massivement dans leur course folle aux maxi-profits ?
Plutôt que de faire les fonds de poche aux travailleurs et aux travailleuses, faisons payer la transition écologique aux responsables du désastre actuel. Des entreprises qui contribuent activement au réchauffement climatique comme Total (19 milliards de profits en 2022) ou le constructeur automobile Stellantis (16,8 milliards de profits en 2022) doivent payer !
Pour Solidaires, il faut rétablir un opérateur public exploitant le parc français dans l’intérêt de tou-te-s. L’énergie n’est pas une marchandise, c’est un bien essentiel !
Pour un tarif réglementé basé sur les coûts de production et non pas sur le prix du marché !
Des mesures d’urgence sont nécessaires :
– hausse immédiates des salaires de 400 € mensuels
– SMIC à 1700 € net
– pas de minimas sociaux ou retraite en dessous de 1700 € par mois
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org