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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Conditions de travail Précarité

RSA conditionnel : c’est toujours non !

Alors que près d’une allocation RSA sur 3 ne trouve pas preneur·se en France, la réforme qui durcit encore l’accès au Revenu de Solidarité Active est généralisée à tout le territoire depuis le 1er janvier dernier. Bien qu’aucun bilan qualitatif contradictoire n’ait été tiré de sa phase d’expérimentation, le directeur de France Travail se félicite d’une mesure à même selon lui de ramener vers l’emploi un public qui figure parmi les plus éloignés. Il est bien le seul. Il demeure d’ailleurs bien conscient que sans moyens supplémentaires, il a peu de chances de parvenir à « accompagner » ce nouveau public de plusieurs millions de personnes. Et dont pour beaucoup le quotidien est consacré à la survie, pas vraiment celui de trouver un emploi qui a en plus toutes les chances d’être rare, déclassé, mal payé, aux horaires impossibles…

Plus prudent, le médiateur de France Travail estime nécessaire ne pas sanctionner les allocataires ne satisfaisant pas aux 15h d’activités hebdomadaires, au moins pas avant l’été 2025. Car malgré les dénis du gouvernement, il y a bien obligation de 15h d’activités sous peine de sanctions. C’est même la raison d’être du dispositif : obliger à occuper des emplois, à commencer par ceux dont personne ne veut. Peu importe la volonté de l’allocataire qui, si il ou elle veut survivre sera tenté·e d’accepter n’importe quoi. Rappelons une nouvelle fois que ces emplois dégradés dits « en tension » sont au nombre de quelques centaines de milliers en comparaison du nombre de chômeur·ses qui est lui de plusieurs millions. Soit un rapport d’un emploi « disponible » pour 10 ! D’une manière générale, l’emploi est rare : selon l’INSEE, en 2023, seuls 158 000 emplois (1,3 million depuis 2019) ont été créés. Loin, très loin d’occuper les millions de chômeur·ses !

Après que le Secours catholique, Aequitaz et ATD Quart Monde aient dans un rapport1 au vitriol appelé solennellement à abandonner la réforme, la CNCDH a déclaré pour sa part le 19 décembre dernier que subordonner des heures d’activités, en réalité de travail, à l’obtention du RSA était contraire aux droits humains. Enfin un rapport du Ministère du Travail alertait en novembre dernier sur ses piètres résultats en termes d’emplois.

En ce début 2025, les résultats s’étalent donc sous nos yeux : ce RSA conditionné à un minimum de 15h à 20h hebdomadaires d’activités est une trappe à emploi gratuit, notamment pour des collectivités exsangues financièrement qui y voient l’occasion de sous-traiter gratuitement leurs travaux. Et au lieu d’y recourir, les allocataires se détournent de plus en plus du RSA, rebuté·es par le flicage (1,5 million de contrôles prévus en 2027 !) et les algorithmes de tri et de suivi mis en place. Et pour quel résultat en termes d’emplois ? Selon les estimations, moins d’1 allocataire du RSA sur 5 a trouvé en moyenne un emploi durable (3,6 % pour ceux considéré·es comme les plus « éloigné·es » de l’emploi), soit peu ou prou le même nombre qu’avant la réforme ! Tout ça pour ça !

Plus que jamais, l’Union syndicale Solidaires revendique la fin immédiate de ce dispositif catastrophique. Elle revendique un véritable service public de l’emploi doté des personnels en nombre suffisant et bien formés. Solidaires revendique une véritable politique de l’emploi assise sur la réduction du temps de travail à 32h sans perte de salaire, des embauches massives dans les services publics et des créations dans les secteurs écologiques et correspondant aux besoins sociaux. Elle exige l’interdiction des licenciements dans les entreprises réalisant des profits avec continuité du salaire et des droits sociaux entre deux emplois. Solidaires réclame une hausse massive des salaires et des minimas sociaux qui ne sauraient être inférieurs au SMIC.

Il est temps d’instaurer la justice sociale.

1.https://www.secours-catholique.org/sites/default/files/03-Documents/Premier%20bilan%20des%20expe%CC%81rimentations%20RSA%20-%20SCCF%20ATD%20AequitaZ%20-%2010%202024.pdf

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Éducation En grève ! Précarité

Jeudi 16 janvier – Appel à la grève : AESH, des personnels précarisés, sacrifiés et invisibilisés  !

Alors que l’Éducation nationale s’apprête à accueillir un ou une sixième ministre en l’espace de deux ans, de nombreux personnels attendent toujours des engagements forts pour améliorer leurs conditions d’emploi et bénéficier d’une meilleure reconnaissance professionnelle. C’est le cas des AESH.

La valse à la tête des ministères et l’absence d’engagement politique concret ont mis un coup d’arrêt à tout espoir d’amélioration significative de la situation. En réponse à l’indifférence et au mépris institutionnels, ces personnels sont de plus en plus nombreux à faire le choix de renoncer à leur métier plutôt que d’attendre en vain des mesures qui ne viendront jamais.

Nos organisations syndicales ont alerté à plusieurs reprises sur les conditions indignes dans lesquelles sont maintenus les AESH. Les temps incomplets imposés maintiennent ces agents de la Fonction publique –majoritairement des femmes – dans la précarité, souvent sous le seuil de pauvreté.

Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées au handicap de plus en plus en complexes… Et ce, sans qu’il n’ait été possible d’engager des discussions sur la base d’un bilan de ce fonctionnement.

Ces personnels restent encore soumis à des décisions arbitraires qui mettent à mal leurs droits (jours de fractionnement, indemnisation des déplacements, temps d’activités connexes, formation…), ce qui n’est plus acceptable.

A cela s’ajoute la nouvelle disposition sur l’accompagnement sur la pause méridienne, présentée par le ministère comme une solution aux temps incomplets subies par les AESH : elle a créé le désordre et s’est parfois soldée par une perte de revenus.

Il est urgent d’engager dès à présent un processus permettant de sortir les AESH de la précarité. Les ministères de l’Éducation nationale, de l’agriculture et chargé de la mer doivent enfin respecter les AESH !

C’est pourquoi nos organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, SNALC et SUD éducation ont décidé d’appeler à une journée de mobilisation et de grève le jeudi 16 janvier 2025 pour exiger :
– la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B dans la Fonction publique d’État, pour reconnaître le métier d’AESH ;
– une augmentation significative des rémunérations sur toute la carrière ;
– la reconnaissance d’un temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, sans ajouter de nouvelles missions sur le temps périscolaire ;
– l’abandon des PIAL, des PAS et de la politique de mutualisation des moyens ;
– un recrutement d’AESH à hauteur des besoins.

L’intersyndicale appelle à une large participation à cette journée de mobilisation et de grève pour obliger le ministère à prendre des mesures immédiates pour les AESH. Elle appelle les personnels à se réunir pour préparer sa réussite et à discuter des suites du mouvement.
Ensemble, toutes et tous dans la mobilisation pour gagner des avancées pour les AESH !

Paris, le 16 décembre 2024

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Éducation En grève ! Précarité

jeudi 16 janvier 2025 Appel à la grève AED : Vies scolaires à l’arrêt Communiqué SUD éducation – CGT éduc’action

Ce communiqué a été publié le 17/12/2024

Pour des augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail.

Pour la pérennisation des emplois et un vrai statut de fonctionnaire pour les personnels AED

Les Assistant.es d’Education assurent des missions essentielles pour le fonctionnement des établissements scolaires. Pourtant, ils et elles sont parmi les personnels les plus précaires et les moins reconnus au sein de l’Education Nationale.

La rémunération est insuffisante : Un salaire au niveau du SMIC sans perspective d’évolution avant 9 ans d’ancienneté, et une éventuelle augmentation liée à un entretien avec la direction de son établissement. Une possibilité des plus opaques et des plus arbitraires. Pour la rémunération des assistant.es d’Education, nous revendiquons :

Une grille de salaire commune avec AESH ;

Une augmentation de 400 euros net par mois

Le versement de la Prime REP/REP+ complète avec rétroactivité depuis 2015.

Le quotidien des assistant.es d’Education, c’est avant tout la précarité et l’inquiétude. Chaque fin de contrat peut être l’occasion d’un non-renouvellement sans réel motif, et l’accès au CDI reste soumis au bon vouloir des chef.fes d’établissement et du rectorat. Ce métier continue d’être perçu comme un « job étudiant » alors que 70% des AED ne sont ni en formation, ni en études ! Pour lutter contre la précarité, nous revendiquons :

La généralisation de contrats C.D.D d’une durée de 3 ans

La transparence sur l’accès au CDI et un véritable droit au CDI au bout des 6 ans

La gestion des personnels AED par les services académiques.

Au-delà des avancées immédiates, nous revendiquons pour ce métier un statut de fonctionnaire de catégorie B, ainsi qu’un statut d’étudiant∙es/salarié∙es avec un temps de décharge accru pour les personnes en étude ou en formation.

Les conditions de travail sont difficiles : l’accroissement de la charge de travail ces dernières années, dans un contexte de stagnation, voire de réduction du nombre de postes d’AED dans les établissements, pèse sur leurs conditions de travail. A ce titre, nous réclamons :

Des créations de poste d’AED

Une baisse du temps de travail avec 32h semaine pour un temps plein

Que les heures d’internat soient comptabilisées en totalité, en remplacement du forfait nuit

Pour se faire entendre et obtenir ces avancées, les personnels AED doivent se mobiliser. Construisons une première journée de grève forte dans les vies scolaires, en prenant appui sur la mobilisation des AESH, autres grandes oublié∙es de l’Education nationale

Le jeudi 16 janvier 2025, mettons nos vies scolaires à l’arrêt !

Le communiqué en pdf

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Éducation Précarité Ressources juridiques

AESH – Comment demander la rétroactivité de la prime REP/REP+ ?

Après la victoire d’un AESH soutenu par SUD éducation 93 au tribunal administratif de Paris, des campagnes pour demander la rétroactivité de la prime REP/REP+ pour les AESH sont lancées un peu partout.
SUD éducation 78 y participe et encourage les AESH à effectuer (ou à
relancer si cela a déjà été fait dans le passé) la demande de versement de
l’indemnité REP/REP+ auprès du rectorat avant le 31 décembre.

Quelles conditions faut-il remplir ?

 Avoir été AESH en REP ou REP+ sur les années civiles 2020, 2021 et/ou 2022 (avant
2022, il n’y a pas de rétroactivité car il y a la prescription quadriennale qui efface les dettes de l’État. Puis en 2023, la prime était versée).
 Ne pas être engagé·e au Tribunal administratif dans une procédure similaire avec un autre syndicat.


Comment faire ?

1- Les AESH doivent envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception au rectorat avant le 31 décembre.
Vous pouvez nous contacter pour obtenir un modèle de courrier, un tableur permettant de calculer le montant à réclamer et un tuto en images pour vous aider dans la rédaction du courrier.
Le courrier est à envoyer en recommandé avec accusé de
réception
A l’attention Monsieur le Recteur de l’académie de Versailles
3 boulevard de Lesseps
78017 Versailles

Après l’envoi, trois possibilités :
 Accord explicite de l’administration sous deux mois
 Refus écrit et donc explicite de l’administration
 Absence de réponses dans les deux mois

2- Dans les deux derniers cas, il s’agit d’un refus. A la suite de ce refus, une demande de médiation préalable obligatoire devra être faite dans un délai de deux mois à partir de la date de refus.

3- Puis le recours au tribunal administratif peut être fait dans un délai de deux mois après la médiation préalable avec un délai de 2 à 3 ans.

SUD éducation 78 est là pour vous accompagner dans vos démarches :

Par mail : sudeducation78@ouvaton.org
Par téléphone : 07 52 08 85 03 (bassin de Trappes – Versailles)
06 71 48 60 88 (bassin de Mantes – Thoiry)
06 01 77 93 49 (bassin des Mureaux – St Germain)

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Conditions de travail Luttes féministes Précarité

Fiche outils 1: La précarité menstruelle

Qu’est ce que c’est ?

La précarité menstruelle, c’est l’accès difficile ou impossible aux protections hygiéniques en quantité suffisante pour des raisons financières. Cela a déjà concerné 30 % des femmes, 4 millions de personnes en France. A cela peuvent aussi s’ajouter des difficultés à pouvoir s’absenter du travail pour en acheter en urgence et l’accès difficile ou impossible à des toilettes pour se changer.

Dans de très nombreuses entreprises, les effets du travail sur les menstruations, la grossesse et la ménopause sont vus comme propres à la sphère privée. Donc il ne faut pas en parler, encore moins proposer des mesures qui permettent à tou.tes de se sentir mieux au travail. Les protections menstruelles sont, au mieux, disponibles dans les services médicaux (quand ils existent !), mais le plus souvent complètement à la charge des salarié.es et agent.es, et soumises à un impératif de discrétion. Cela reste un tabou dans notre société patriarcale, dont les répercussions sociale et psychologique à la charge des femmes.

Qu’est ce qu’on revendique?

Le congrès de 2024 de l’Union Syndicale Solidaires mentionne dans sa résolution 2 que les protections périodiques doivent être non toxiques, diversifiés, de qualité et accessibles gratuitement dans les toilettes sur les lieux de travail, d’étude et les lieux publics, y compris les établissements scolaires. On revendique de la même façons du papier toilette.

Les protections menstruelles, même taxées comme des produits de première nécessité, coûtent tout de même en moyenne 3750 euros durant la vie menstruelle de la personne concernéee, un budget très important pour une personne précaire (sans compter buillote, antidouleurs, …). Au même titre que le papier toilette ou le savon, nous estimons qu’elles doivent être mises à disposition des salarié.es et du public dans les lieux qui en accueillent, car la précarité menstruelle touche 30% des personnes menstrué.es. L’enjeu est de répondre à un besoin primaire, de sortir les règles du tabou où elles sont cantonnées, et d’avoir un impact direct et tangible sur des situations de précarité.

Dans certains métiers, l’accès aux toilettes est difficile ( itinérances, surveillance, absence de pauses…). Il est urgent dans ces cas d’exiger une prise en compte dans l’entreprise des parcours et temps de travail pour obtenir des pauses et l’aménagement de lieux adaptés.

Comment porter nos revendications

  • les inclure dans les tracts au sujet de l’égalité femmes/hommes
  • une date : le 28 mai, journée mondiale de l’hygiène menstruelle , qui peut être l’occasion d’une diffusion de tracts ou d’un affichage thématique.
  • l’inclure dans un préavis de grève local, par exemple pour le 8 mars
  • l’inclure dans une éventuelle HMI concernant l’égalité femmes/hommes, en utilisant par exemple les outils de l’association Règles élémentaires
  • le faire inscrire dans le DUERP (par exemple sur les manques de sanitaires et/ou d’accessibilité) sur cette question et ainsi obliger l’employeur, à contrôler en Formation Spécialisée/SCCT. Voir aussi pour une prise en compte dans la BDESE.
  • le porter en instance : soit en demandant si possible un ajout de point en Formation spécialisée, soit en posant le sujet dans une question diverse.
  • l’inclure dans l’accord égalité professionnelle
  • dans le cadre du CSE+50, le PAPRIPAC (programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail) fixe la liste détaillée des mesures devant être prises au cours de l’année à venir y compis en matière de pénibilité, ainsi que ses conditions d’exécution et l’estimation de son coût. Donc on peut y intervenir pour y inclure les protections périodique.
Stop précarité menstruelle



. le tract 8 mars 2024 de Sud PTT
http://www.sudptt.org/08-mars-greve-feministe

. la pétition Sud PTT
http://www.sudptt.org/La-federation-Sud-PTT-considere-qu-il-est-grand

. Les tracts et préavis de grève de Sud culture BnF
https://sudculturebnf.wordpress.com/tag/conges-menstruels-et-hormonaux

. Le tract de Sud éducation
https://www.sudeducation.org/tracts/sante-au-travail-sud-education-revendique-un-conge-menstruel

. Le tract de Sud Rail
https://sudrail.fr/Protections-hygieniques-pour-toutes

. le site Règles élémentaires
https://www.regleselementaires.com

. les visuels Solidaires
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/mediatheque/visuels/?topicTags=6

. Exemples d’achat possible des protections hygiéniques un peu moins pire pour la planète et pour nos corps : cup, culottes de règles, serviettes hygiéniques lavables, serviettes hygiéniques jetable bio, tampons bio
https://margueriteetcie.com
https://www.jho.fr

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Internationalisme Luttes féministes Précarité

Deux milliards de femmes n’ont pas accès à la protection sociale


Des prestations en espèces aux soins de santé et aux pensions, les politiques ne s’étendent pas à un nombre suffisant de femmes et de filles, ce qui les rend plus vulnérables à la pauvreté dans le monde entier, avertit un nouveau rapport d’ONU Femmes.

Analyse à lire sur le site Entre les lignes entre les mots

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Précarité

Un combat légitime en Martinique contre la vie chère : les revendications doivent être entendues

Depuis début septembre, la population martiniquaise se mobilise contre la vie chère.

Dès le 1er juillet, le collectif rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes avait interpellé les marques de la grande distribution en leur demandant de s’aligner sur les prix de l’Hexagone et en leur laissant jusqu’au 1er septembre pour répondre favorablement à leur demande.

La Martinique fait face depuis 2022 (étude de l’Insee) à un écart de prix de 14 % par rapport à l’Hexagone. Les produits alimentaires atteignent 40 % de plus.

Pour se faire entendre et obtenir l’égalité de traitement avec la France sur les produits alimentaires, la population martiniquaise lutte contre cette injustice en manifestant et organisant des blocages afin de pouvoir se faire entendre auprès de l’Etat. En réponse aux revendications portées par la population, le Préfet de la Martinique a annoncé des renforts supplémentaires des forces de l’ordre et a instauré mercredi dernier un couvre-feu partiel dans certaines villes ainsi que l’interdiction des rassemblements et manifestations.

Le mouvement s’étend désormais à la Guadeloupe qui subit les mêmes difficultés.

Les DROM COM souffrent depuis des années de la faiblesse des services publics comme dans les hôpitaux, l’éducation, les transports etc… sur leurs territoires. Ce n’est certainement pas de forces de répression supplémentaires dont ils et elles ont urgemment besoin !

L’Union syndicale Solidaires exige la fin de la répression subie par la population et que ses revendications soient entendues.

L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien à la population de Martinique et de Guadeloupe dans le combat qu’elles mènent.

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antifascisme Conditions de travail Précarité

Attal marche pied de l’extrême droite

En déclarant que la réforme de l’assurance chômage serait prise par décret avant le 1er juillet, Gabriel Attal fait le choix de la violence envers les travailleur-ses les plus modestes.

Le gouvernement, consécutivement à la dissolution de l’Assemblée nationale, est supposé se limiter à la gestion des affaires courantes. Cette nouvelle attaque contre le régime de l’assurance chômage est juste une fuite en avant libérale.

Cette décision, prise contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales, constitue un passage en force inacceptable.

Son projet consiste à :

– réduire à nouveau la durée d’indemnisation du régime ordinaire qui passerait de 18 à 15 mois,

– restreindre l’accès à l’assurance chômage aux plus précaires (en passant de 6 à 8 mois la durée d’emploi sur une période référence réduite de 4 mois)

– supprimer la borne d’âge de 53 ans et la décaler à 57 pour bénéficier du régime sénior d’assurance chômage elle même réduite à 22 mois et demi alors qu’elle était de 36 au 1er janvier 2023.

A l’opposé, l’Union syndicale Solidaires revendique un nouveau statut du salarié-e qui assure la continuité du salaire et des droits sociaux attachés entre deux emplois, seul dispositif à même de lutter contre la précarité de vie que la Macronie veut imposer.

Solidaires appelle les salarié⋅es à faire front ensemble pour imposer le progrès social et s’engager dans toutes les mobilisations qui visent à imposer le progrès social.

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Conditions de travail Licenciements Précarité

Réforme de l’Assurance-chômage : le gouvernement fait les poches des plus précaires

Encore une réforme de l’Assurance-chômage !

Motivé par des raisons strictement budgétaires, le gouvernement décide de réduire une nouvelle fois les indemnités des privé·es d’emploi et de durcir les conditions d’indemnisation.

Une réforme inutile

L’Unedic, l’organisme gestionnaire de l’assurance-chômage, géré de manière paritaire par les organisations syndicales, est largement bénéficiaire : +4,4 milliards d’euros en 2023 (prévision de 5,4 mds en 2024). Il n’y a donc aucune raison valable pour durcir les conditions d’accès et réduire les durées d’indemnisations.

Mais le gouvernement a décidé de se servir dans les caisses de l’Unedic pour renflouer son propre budget.

Dans le même temps, il distribue chaque année 160 milliards d’aides publiques aux entreprises sans aucune contrepartie !

Qui va toucher des centaines de milliers de personnes

On estime que 230 000 personnes vont perdre leur indemnisation chaque mois du fait de la réforme. Dans le même temps, le gouvernement promet 90 000 créations d’emplois. Alors que toutes les enquêtes de conjoncture tablent sur une augmentation du chômage à l’horizon 2024-2025.

Et qui concerne tout le monde !

6 millions de personnes sont inscrites à France Travail, ⅔ ne touchent aucune indemnisation, 1 salarié·e sur 2 connaît au moins une période de chômage. infographie chômage

L’Union syndicale Solidaires appelle à s’organiser et se mobiliser pour combattre cette réforme qui s’en prend une nouvelle fois aux plus précaires, tandis que les milliards pleuvent sur les plus riches.

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Actu Solidaires 78 Commerce Conditions de travail Précarité

Livreurs indépendants, votons pour faire entendre nos voix du 22 au 30 mai 2024 !

POURQUOI AVOIR DES REPRÉSENTANT·ES ?

Les livreurs et livreuses n’ont pas eu de parole collective et n’ont pas été écouté·es par le gouvernement ou les plateformes pendant des années. Nous voulons permettre aux sans-voix de s’ex- primer : être représenté·e, c’est gagner du pouvoir pour que les conditions de travail changent. Ces élections permettent aux représentant·es des livreuses et livreurs de négocier avec les plateformes directement mais aussi d’interpeller le gouvernement.

QU’EST-CE QUI PEUT ÊTRE NÉGOCIÉ À L’ARPE ?

Les négociations peuvent porter sur les conditions de travail, de rémunération et d’exercice de l’activité professionnelle, la formation professionnelle et les garanties sociales des travailleurs et l’établissement et la rupture des relations commerciales avec les plateformes. On peut également négocier sur d’autres thèmes : le contrôle par la plateforme, la protection sociale, l’échange d’informations ou les ruptures de contrats.

En résumé : les représentant·es peuvent signaler et négocier tout ce qui touche aux conditions de travail ou aux relations avec la plateforme. Cela concerne donc les primes, les rémunérations mais aussi le fichage, les déconnexions et toutes les sanctions prises par les plateformes.

Mais il faut également lutter par la grève ou des recours juridiques pour maintenir une pression sur les plateformes et obtenir de nouveaux droits !

POURQUOI VOTER SOLIDAIRES ?

Solidaires est un syndicat interprofessionnel présent dans tous les corps de métier. Nous regroupons plus de 110 000 adhérent·es au sein de nos syndicats (SUD Rail, SUD Indus- trie, SUD Transports, SUD PTT, ASSO, SUD Amazon…)

Nous avons pour objectif de défendre avec toutes et tous les travailleurs et travailleuses, leur dignité et leurs conditions de vie. Rappelons qu’avec d’autres syndicats, nous avons fait condamner la plateforme Deliveroo par la justice qui l’a lourdement condamnée pour travail dissimulé et avoir privé ses livreurs et livreuses de la Sécurité sociale (assurance maladie, chômage, retraites…)

Ce qui veut dire que :

— nous ne nous mettrons jamais du côté des plateformes contre les livreur.ses.

— nous pouvons aussi défendre ceux et celles qui travaillent dans d’autres secteurs professionnels.

NOTRE BILAN À L’ARPE

Solidaires est représentatif depuis 2 ans à l’ARPE. SUD Commerce et services – Solidaires s’est battu pour la rémunération des livreurs et a ainsi fait opposition à un accord sur la rémunération. Nous défendons également la sécu rité au travail. Les accidents trop nombreux et parfois mortels sont la conséquence de la pression mise par les plateformes et de rémunérations tirées vers le bas qui poussent à prendre tous les risques.

NOS VALEURS ET REVENDICATIONS

Toutes et tous les travailleuses et travailleurs sont égaux et ont le droit de travailler : travailleurs sans-papiers, déconnectés, loueursdecomptes, vous devez pouvoir travailler si vous le souhaitez. Pour cela, Solidaires défend le retrait de la loi Asile et immigration et nous défendons la régularisation de tous les sans-papiers et a minima l’inscription des livreuses et livreurs dans la liste des métiers en tension.

L’EXPLOITATION, ÇA SUFFIT !

  • La nouvelle rémunération votée cet hiver est catastrophique : il faut un véritable paiement à l’heure indépendant du nombre de livraisons et une augmentation du paiement à la course supplémentaire ;
  • Le temps d’attente doit être payé et aucune rémunération ne doit être inférieure au SMIC ;
  • Une prime doit être versée pour l’entretien des vélos/véhicules et l’équipement de sécurité ;
  • Les livreuses et livreurs doivent tous être protégé·es : indépendants ou pas, sans ou avec papiers, il faut bénéficier des mêmes protections sociales que les autres travailleurs. Les plateformes doivent garantir les accidents du travail, arrêts maladie, chômage et la retraite pour tous les livreurs. Solidaires réclame un statut collectif ;
  • Les plateformes doivent être transparentes : nous exigeons que les plateformes rendent public le fonctionnement des algorithmes,

QUI PEUT VOTER ?

Les livreurs et livreuses qui peuvent voter sont celles et ceux :

  • qui ont réalisé 5 courses / mois pendant 3 mois au moins entre le 1er juillet et le 31 décembre 2023 (les 3 mois n’ont pas à être consécutifs) ;
  • qui sont indépendants et travaillent avec une plateforme de livraison ;
  • qui sont inscrits avec leur nom de famille, prénom, courriel et numéro de téléphone.

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