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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Halte à la répression contre les lycéens ! Communiqué intersyndical

Nos organisations CGT Éduc’action, FNEC-FP FO, FSU, Sud Éducation, ont été informées de l’arrestation et de la mise en garde à vue, jeudi 6 juin, de 48 élèves des lycées Hélène Boucher, Voltaire, Victor Hugo, Bergson, Ravel qui occupaient le lycée Hélène Boucher pour protester contre les massacres en cours à Gaza.

Après les arrestations de lycéens de Claude Monet à Paris 13ème, puis du lycée Maurice Genevoix à Montrouge, une fois de plus, la répression s’abat sur des jeunes qui se mobilisent pour la paix.

Ces arrestations s’inscrivent dans la continuité de la répression dirigée au cours des dernières semaines contre les étudiants mobilisés pour le cessez-le-feu à Gaza. Elles participent de l’escalade autoritaire qui a conduit le gouvernement à remettre en cause au cours des derniers mois les libertés démocratiques, parmi lesquelles les libertés de se réunir, de se rassembler, de manifester, et dans ce cadre à multiplier les procédures visant à criminaliser l’action de tous ceux, militants syndicalistes, militants politiques, citoyens, lycéens qui protestent contre les massacres et les crimes de guerre et réclament un cessez-le-feu en Palestine.

Nos organisations condamnent la répression dirigée contre les lycéens, les étudiants et leurs organisations qui se mobilisent pour la paix et leurs revendications.

Elles exigent la libération de tous les lycéens arrêtés et l’abandon des poursuites dirigées contre eux.

Elles exigent qu’aucune sanction pour ces actions ne soit prise par l’établissement et le rectorat de Paris contre les lycéens.

Elles condamnent la volonté gouvernementale d’intimider des jeunes auxquels l’École est censée apprendre notamment l’esprit critique, les libertés d’opinion et d’expression.

Elles appellent à rejoindre les rassemblements organisés devant les commissariats où sont détenus des élèves (centre, 5e, 17e, 18e, 20e), et à participer massivement au rassemblement contre la répression appelé devant le lycée Hélène Boucher, samedi 8 juin à 10H00.

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 69

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org





Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Internationalisme Palestine

Reconnaître l’État palestinien, oui, mais un État sans droits ne sert à rien

L’Union syndicale Solidaires se réjouit du débat qui s’ouvre sur la reconnaissance d’un État palestinien. C’est un pas vers la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, dans les modalités qu’il décidera le moment venu. Comme nous le disions dans notre revendicatif publié en septembre 2023, « c’est aux Palestiniens et Palestiniennes de décider si leurs exigences et revendications doivent toujours déboucher sur une revendication étatique, et quelle devrait être sa formulation.(1) » Ce constat résultait du rejet de plus en plus fort de la solution à deux Etats proposée dans le cadre du « processus d’Oslo », rejet que nous avions constaté sur place, tant la situation était dégradée du fait de l’approfondissement de la colonisation et des mesures de blocus à Gaza et ce, bien avant le 7 octobre. 

En effet, de quelle reconnaissance parle-t-on si l’État en question est fragmenté et en ruine, s’il est occupé militairement, si sa capitale Jérusalem n’est pas reconnue, si son autorité décrédibilisée est remise en question, s’il n’a de souveraineté ni sur ses frontières, ni sur sa monnaie, ni sur sa sécurité ? Un État sans droits ne sert à rien.

De plus, cette revendication ne doit pas être le prétexte pour éviter de prendre des mesures plus tangibles, et pour solder les droits imprescriptibles de tou·tes les Palestinien·nes, y compris celles et ceux qui ont été expulsé·es en 1948 et leurs descendant·es. Parmi ces droits, celui du retour dans leurs foyers, et l’égalité pleine et entière avec tou·tes les citoyen·nes de la région, leurs sont toujours refusés.

Le seul geste à même d’ouvrir un horizon politique consiste à demander à ce que l’État israélien soit traité comme n’importe quel autre État, et qu’il soit soumis à de sévères sanctions pour toutes ses infractions au droit international, au droit humanitaire et aux injonctions de la Cour internationale de justice. Il en va de la préservation de la crédibilité des instances internationales nées de la seconde guerre mondiale.

L’Union syndicale Solidaires réitère en particulier la demande de rupture de tous les accords bilatéraux entre la France et Israël, mais aussi entre l’Europe et Israël, et à l’instauration d’un embargo strict dans les deux sens sur les armes, sur tous les composants et sur toutes les recherches pouvant servir à l’armée israélienne. Nous soutenons ainsi l’appel des syndicats palestiniens repris dans la campagne Stop Arming Israel (2), qui a conduit à bannir les entreprises israéliennes du salon Eurosatory de défense.

Nous demandons aussi aux entreprises de retirer leurs investissements en Israël, et à toutes et tous de boycotter les marchandises et institutions israéliennes, ainsi que les entreprises complices comme Carrefour, Axa ou HP, afin que ces pressions conduisent Israël à respecter ses obligations, à commencer par mettre fin au génocide en cours. C’est l’esprit de la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions dans laquelle s’inscrit Solidaires (3).

L’Union syndicale Solidaires aspire au respect du droit international, seul cadre qui permettra de discuter de l’autodétermination du peuple palestinien et, peut-être, d’un État palestinien souverain, dont nous nous réjouirons enfin.

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https://solidaires.org/sinformer-et-agir/les-journaux-et-bulletins/solidaires-et-internationalistes/n120-special-palestine/
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/non-a-la-cooperation-militaire-avec-israel/
https://www.bdsfrance.org/
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Histoire Internationalisme Palestine

Communiqué de l’AFPS / Soixante-seize ans après, la Nakba continue : ça suffit !

Soixante-seize ans après, la Nakba continue : ça suffit !

>> Lire le communiqué sur le site de l’AFPS

Soixante-seize années ont passé depuis la catastrophe – la Nakba – subie par le peuple palestinien au moment de la création de l’État israélien entre 1947 et 1949. Des années terribles où 80% de la population a été expulsée de ses terres et dépossédée de ses biens. Près de 600 villages et quartiers des villes palestiniennes ont été détruits et 31 massacres de civils ont eu lieu dont ceux de Deir Yassin et de Tantura ; 800 000 Palestiniens ont été expulsés vers la Cisjordanie, Gaza ou les pays voisins pour devenir des réfugiés pendant que des dizaines de milliers étaient déplacés à l’intérieur d’Israël perdant eux aussi leurs biens et leurs terres.

Les expulsions, le vol des terres et des biens sont devenus la règle et la loi du plus fort a imposé la colonisation de peuplement avec le soutien des instances internationales.

Depuis 76 ans, malgré une résistance acharnée et multiforme, génération après génération, le peuple palestinien subit l’oppression d’un État qui ne respecte aucune résolution des Nations-Unies, ni le droit international.

Depuis 76 ans, la Nakba a continué dans toute la Palestine par la mise en place d’un régime d’apartheid se traduisant par une multitude de lois discriminatoires « légalisant » la dépossession, par le nettoyage ethnique, une répression féroce, la négation totale des droits humains et du droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Elle s’accentue aujourd’hui avec une violence inégalée : dans une totale impunité, Israël, impose depuis sept mois une deuxième Nakba avec le génocide en cours à Gaza grâce à la complicité active de nombreux gouvernements occidentaux.

Un génocide qui a fait plus de 35 000 victimes, 10 000 disparus, 80 000 blessés, 2 millions de déplacés, et a entrainé la destruction complète de la bande de Gaza : habitations, infrastructures et tous les services publics. Cette stratégie brutale et génocidaire vise à causer des dommages irréparables afin de créer un environnement tel que les Palestiniens quittent leurs terres, reproduisant ainsi à grande échelle le nettoyage ethnique de 1948 dans le but de terminer le travail inachevé.

La Cisjordanie occupée, dont Jérusalem-Est, avait vu dès le début de l’année 2023 une accélération de la colonisation, de la répression, des destructions et du nettoyage ethnique. Depuis le 7 octobre, on y compte près de 10 000 arrestations, près de 500 assassinats. Ce sont des agressions permanentes des camps de réfugiés, une colonisation à marche forcée, et une multitude d’attaques de colons violents et armés…

En Israël même, la répression contre les Palestiniens et ceux qui les soutiennent et le nettoyage ethnique, ont également redoublé avec récemment la destruction de villages dans le désert du Naqab/Néguev. Des députés dénonçant les massacres à Gaza ont été expulsés de la Knesset.

Il est de la responsabilité des États de mettre fin à cette injustice et à ces crimes qui perdurent. Ils doivent passer aux actes. Aucune discussion, aucun raisonnement n’a de prise sur Israël. Il faut en finir avec l’impunité dont il jouit depuis 76 ans. Cela passe par des sanctions : la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, l’arrêt de toute coopération sécuritaire et militaire, un embargo diplomatique et économique.

Par ailleurs, la France et l’UE doivent soutenir pleinement les enquêtes en cours de la Cour pénale internationale ainsi que la procédure contre Israël introduite par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice afin de stopper le génocide et le nettoyage ethnique du peuple palestinien.

La France doit emboiter le pas de la Slovénie, Malte, l’Espagne et l’Irlande qui s’apprêtent à reconnaitre l’État de Palestine. Ce serait un premier pas dans la reconnaissance effective du droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

L’oppression de tout un peuple, la colonisation, l’occupation et l’apartheid ça suffit !

Le génocide doit prendre fin et place doit être faite à l’égalité des droits.

Le droit au retour des réfugiés palestiniens doit être appliqué.

Le peuple palestinien a droit à l’autodétermination et Israël n’a aucun droit à décider du contraire, pas plus qu’aucun autre État.

Le bureau national de l’AFPS
Le 15 mai 2024


Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
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Internationalisme Kanaky Palestine Vidéo

“De Gaza à Noumée : même combat !” Intervention de Solidaires 78 pour la kanaky à la marche Palestine de Mantes [vidéo]

À l’arrivée de la marche pour la Palestine du 21 mai dernier à Mantes-la-Jolie, notre camarade de Solidaires – SUD Éducation 78 et intervenu pour rappeler notre nécessaire solidarité avec la lutte du peuple palestinien comme avec celle du peuple kanak

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