Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Écologie Éducation Luttes féministes

Sud éducation : Campagne de syndicalisation

C’est quoi un syndicat féministe ?

  • Un syndicat qui accompagne les victimes de violences sexuelles et sexistes : c’est indispensable car trop souvent, l’employeur refuse de prendre ses responsabilités et d’appliquer la loi.
  • Un syndicat qui se mobilise contre les inégalités salariales et la précarité : les femmes occupent les postes les moins bien rémunérés (AESH, professeure des écoles…). Il faut agir sur les salaires, exiger la titularisation des personnels précaires et en finir avec les temps incomplets imposés.
  • Un syndicat qui forme les personnels : SUD éducation propose des formations pour lutter contre les stéréotypes de genre, les violences et les inégalités de genre mais aussi pour construire une pédagogie antisexiste.
  • Un syndicat qui défend le droit de disposer de son corps et de décider librement de son genre, de son prénom, de sa sexualité.

C’est quoi un syndicat de lutte ?

  • Un syndicat qui défend les personnels : les militant·es de SUD éducation sont présent·es pour vous informer sur vos droits et pour les faire respecter
  • Un syndicat pour gagner de nouveaux droits : SUD éducation mène des batailles pour le paiement de l’indemnité REP/REP+ pour les AED et les AESH, pour imposer des seuils d’effectifs réglementaires
  • Un syndicat qui agit contre les discriminations
  • Un syndicat pour transformer la société : face à la crise sociale et environnementale, il faut se mobiliser et élaborer des alternatives !
  • Un syndicat déterminé et combatif : les avancées sociales se gagnent par la construction d’un rapport de force, lui-même le résultat des luttes collectives et de l’expression de la solidarité. SUD éducation est notre outil !
  • Un syndicat qui défend le service public d’éducation : SUD éducation organise des mobilisations pour l’accès de tou·tes les élèves à l’école : les élèves allophones, les élèves en situation de handicap, les élèves en difficultés scolaires et/ou sociales….

C’est quoi un syndicat autogestionnaire ?

  • Un syndicat où tout le monde peut prendre part aux décisions : à SUD éducation, tou·tes les adhérent·es peuvent participer aux assemblées générales organisées régulièrement pour prendre les décisions concernant l’activité syndicale, les luttes à mener et les grandes orientations. La démocratie directe est la règle.
  • Un syndicat sans permanent·e : à SUD éducation, des militant·es peuvent bénéficier d’une décharge syndicale pour faire vivre le syndicat au jour le jour et mettre en œuvre les décisions collectives, mais leur temps de travail ne doit jamais être inférieur à un mi-temps.
  • Un syndicat sans chef·fe : à SUD éducation, on peut avoir des responsabilités et représenter le syndicat dans les instances ou face à l’administration mais personne ne décide à la place des autres. SUD éducation, c’est un syndicat sans hiérarchie qui défend une école sans hiérarchie.
  • Un syndicat qui pratique la rotation des mandats : des responsabilités peuvent être confiées collectivement à des militant·es (pour tenir des permanences, siéger en instance, accompagner les collègues), mais ces mandats sont limités dans le temps. À SUD, pas de déchargé·e à vie, pas de carrière de syndicaliste : juste vos collègues qui s’engagent.

C’est quoi un syndicat écologiste ?

  • Un syndicat qui lutte pour une justice sociale et climatique Pour réduire les inégalités des coûts de déplacement, SUD éducation revendique la prise en charge intégrale de l’abonnement de transports en commun et le possible cumul avec le forfait mobilité durable qui doit être doublé.
  • Un syndicat qui pense global : SUD éducation est membre du collectif «Plus Jamais ça» et du réseau syndical international de solidarité et de luttes, parce que que la réponse aux défis planétaires doit se faire de manière unitaire et internationale.
  • Un syndicat qui prépare l’avenir : parce que l’écologie ça s’apprend, SUD éducation croit au rôle déterminant de l’école. Les programmes ont un rôle à jouer pour familiariser les élèves avec les enjeux climatiques et développer les
    emplois de la reconversion écologique.
  • Un syndicat qui pense local ! Parce que les collectivités doivent agir à leur échelle et rénover les bâtiments scolaires pour réduire leur consommation, repenser l’alimentation dans les cantines et végétaliser les cours d’école.

C’est quoi un syndicat interpro ?

  • Un syndicat pour être Solidaires : SUD éducation est membre de l’Union syndicale Solidaires avec d’autres syndicats du privé, des transports, de l’industrie, de la culture, de la Fonction publique, des services… C’est ce qui permet d’être plus fort face au gouvernement et au patronat sur les grands sujets du monde du travail : retraites, salaires, emploi, conditions de travail.
  • Un syndicalisme « hors-les-murs » : notre syndicalisme ne s’arrête pas aux murs de nos établissements, nos écoles et nos services. Le logement, le racisme, le sexisme et les LGBTI+phobies, l’écologie : ce sont des questions qui intéressent les salarié·es et les concernent. Elles sont donc pleinement syndicales.
  • Un syndicat présent partout : chaque syndicat SUD éducation participe à une structure interprofessionnelle Solidaires départementale. C’est la garantie de solidarités concrètes à l’échelon le plus proche : le quartier, la ville, le département.
  • Un syndicat pour changer la société : car ce n’est pas seulement le travail : c’est la vie entière qu’il faut changer ! Ce sont celles et ceux qui travaillent qui font tourner la société aujourd’hui. Demain, c’est à nous qu’il appartiendra de construire un futur émancipé du capitalisme. C’est aussi pour ça que l’interpro est utile.

5 flyers de syndicalisation : qu’est-ce qu’un syndicat de féministe, de lutte, autogestionnaire, écologiste et interpro ?

Catégories
Idées, débats, cultures Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

Exposition “LISA, l’histoire dont vous êtes la migrante”

Une exposition immersive et interactive 

À la manière des “livres dont vous êtes le héros”, le/la participant·e incarne le personnage de Lisa, femme migrante au Tchad. En fonction de sa progression dans l’histoire et de ses choix, le/la visiteur·euse aura un impact sur le futur de Lisa. Si certaines des situations paraissent peu vraisemblables, chacune d’entre elles sont inspirées de faits réels, d’événements ayant eu lieu au Tchad ou dans les régions environnantes. Chaque année, des milliers de femmes sont confrontées à ces réalités. Tout au long de l’exposition, le public découvre, déconstruit et apprend.

La clôture de l’exposition “Lisa, l’histoire dont vous êtes la migrante” en collaboration avec Le Comité des Tilleuls aura lieu le jeudi 1 septembre 2022 de 20h à 21h30 sur la péniche Safari au 69 Quai Auguste Roy à Triel-Sur-Seine, 78510

L’occasion de découvrir l’exposition LISA, qui retrace le parcours d’une enfant émigrant du Tchad – parler des actions du comité des tilleuls – découvrir le nouveau projet associatif d’e-graine et ses actions au local. Si cette soirée vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire via ce formulaire ou à relayer l’information auprès des personnes de vos réseaux qui pourraient être intéressées.

Plus d’informations sur l’exposition “Migrations au féminin” https://www.e-graine.org/education-migration-au-feminin/

Catégories
Défense de nos libertés Luttes féministes

Avortement : solidarité avec les femmes des Etats-Unis et d’ailleurs

Vendredi 24 juin la Cour suprême des États-Unis remet en cause le droit fondamental des femmes à avorter et dans le même temps consacre le droit des Américains à sortir armés de leur domicile. Ceux qui se surnomment les pro-vies ne sont que les pro-morts : morts des femmes qui souhaitent avorter, et autorisation des armes partout, tout le temps!

Cette décision balaie avec violence des années de luttes et de mobilisation pour les droits des femmes. L’Union syndicale Solidaires dénonce la collusion entre les conservateurs, les extrêmes droites et les pouvoirs religieux, qui perpétuent la domination patriarcale.

Si cette décision ne rend pas les interruptions de grossesse illégales, elle renvoie les Etats-Unis à la situation en vigueur avant l’arrêt emblématique “Roe v. Wade” de 1973, quand chaque Etat était libre de les autoriser ou non.

13 Etats américains conservateurs (Arkansas, Idaho, Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord et du Sud, Oklahoma, Tennessee, Texas, Utah et Wyoming) avaient adopté des « trigger laws », des lois « automatiques » leur permettant de rendre tout avortement illégal dès la décision annoncée ou dans les 30 jours suivants. Avec comme seules exceptions prévues, un risque pour la santé de la mère et, pour une poignée, en cas de viol ou d’inceste. Le Missouri devient ainsi le premier État à interdire l’avortement.

Les avortements se feront, avec ou sans autorisation par la loi, mais les femmes, et toutes personnes souhaitant avorter, seront dans l’obligation d’y avoir recours dans des conditions sanitaires infâmes comme dans l’ancien temps.

Cette décision est une honte absolue !

L’Union syndicale Solidaires rappelle qu’interdire l’avortement libre, gratuit et dans des conditions sécures :

  • c’est accentuer les inégalités de classes, entre les femmes qui peuvent payer pour se rendre dans un État autorisant l’avortement et celles qui ne le peuvent pas ;
  • c’est renvoyer ces dernières à la clandestinité, et à nouveau les acculer à des avortements non médicalisés, avec leurs complications, ou encore les condamner à mort !

L’Union syndicale Solidaires sera dans la rue, et partout en soutien pour défendre ce droit fondamental et ne pas voir le retour des aiguilles à tricoter que ce soit aux USA, en Pologne, en Italie, ou même en France !

Catégories
Internationalisme Luttes féministes

Avortement aux USA : Nous ne voulons pas perdre de droits, nous voulons en gagner !

Presque 50 ans après avoir promulgué une loi en vue de légaliser l’avortement (c’était en 1973), la cour suprême des États-Unis vient de déclarer que cette loi était – selon elle – inconstitutionnelle. Dans la foulée, l’État de Virginie à décrété l’interdiction d’avorter. D’autres États, notamment du SUD, devraient dans la foulée suivre le même exemple.

L’Union syndicale Solidaires Allier condamne fermement cette décision et apporte tout son soutien aux mouvements de protestations spontanés qui voient le jour à travers les États-Unis.

Solidarité avec les femmes et les hommes qui luttent pour le droit à l’avortement aux USA et partout dans le monde.

Avortement aux USA : Nous ne voulons pas perdre de droits, nous voulons en gagner !

24 juin 2022 de 18:00 à 19:30

La Cour suprême des États Unis devrait publier très rapidement maintenant sa décision annulant l’arrêt Roe vs Wade (1973) qui garantit le droit à l’avortement dans tout le pays.

Si cette décision était prise, il reviendrait alors à chacun des cinquante états de juger si l’avortement est légal sur son territoire, ou pas.
Le risque est grand alors que de nombreux états interdisent le droit à l’avortement et certains le font déjà.

A l’heure où les femmes d’Irlande, de Colombie, d’Argentine, conquièrent le droit fondamental à l’avortement, il est totalement inconcevable que ce droit régresse dans quelque partie du monde que ce soit comme par exemple pour les Ukrainiennes réfugiées en Pologne qui se voient interdire d’avorter alors que ce droit existe dans leur pays.

MOBILISATION POUR LE DROIT A L’AVORTEMENT PARTOUT DANS LE MONDE RASSEMBLEMENT VENDREDI 24 JUIN, 18 H PLACE RÉPUBLIQUE, PARIS !
Dès que nous connaîtrons la décision de la Cour Suprême, nous appelons à descendre dans la rue sur l’ensemble du territoire !!!!

Premières signatures : Ancic, Ansfo, Cadac, CGT, Cndf, Ensemble! mouvement pour une alternative de gauche ecologiste et solidaire, Femmes Égalité, Femmes Solidaires, FIDH, FSU, Las Rojas, LDH, LFI, LFID, Maison des femmes de Paris, Marche Mondiale IDF, Mémoire traumatique et victimomogie, NPA, OLF, PCF, Planning Familial , SKB, SNPES-PJJ-FSU, Solidaires, Stop Vog, TJK-F

Catégories
Luttes féministes Transport

Ils s’en tamponnent ! Pas de toilettes pour les conductrices du fret? La SNCF leur propose des culottes menstruelles

Dans un message consulté par «le Parisien» et qui a fait bondir les conductrices et la CGT, la direction propose de répondre au problème des femmes qui doivent porter tampons ou serviettes pendant une trop longue durée. La direction, elle, ne comprend pas la polémique.

Article Libération

Catégories
Défense de nos libertés Internationalisme Luttes féministes

Défendre le droit à l’avortement partout, tout le temps! Solidarité avec les états-uniennes !

Défendre le droit à l’avortement partout, tout le temps! Solidarité avec les états-uniennes !

Aux Etats-Unis, le droit à l’avortement a été reconnu en 1973 par l’arrêt historique de la Cour suprême dit « Roe versus Wade », contraignant les États à légaliser l’avortement. Mais sous la présidence Trump, les attaques pour faire annuler cette décision se sont multipliées. La nomination à la Cour suprême, par ce dernier, de 3 juges hostiles à l’avortement juste avant la fin de son mandat faisait craindre le pire.
Cette crainte pourrait devenir une réalité dans les semaines qui viennent. Les anti-avortement pourraient parvenir à faire revenir la Cour suprême des États-Unis sur sa décision emblématique de 1973.
Ce droit fédéral était déjà battu en brèche par des lois locales remettant en cause le droit à l’avortement dans certains États voire en l’interdisant.

Face à ce recul dramatique des droits des femmes, dans un pays où la mortalité maternelle est l’une des plus élevées au monde (900 décès/an) et touche près de 4 fois plus les femmes noires, l’Union Syndicale Solidaires appelle à rejoindre les mobilisations de soutien aux femmes et minorités de genre américaines qui auront lieu partout sur le territoire.

Nous dénonçons la remise en cause des droits fondamentaux des femmes et la collusion entre les conservateurs, les extrêmes droites et les pouvoirs religieux, qui perpétuent la domination patriarcale. Nous le redisons : ce projet de loi vise à contrôler le corps et les droits des femmes !

Enfin, interdire ce droit fondamental,

  • C’est accentuer les inégalités de classes, entre les femmes qui peuvent payer pour se rendre dans un État autorisant l’avortement et celles qui ne le peuvent pas ;
  • C’est renvoyer ces dernières à la clandestinité, et à nouveau les acculer à des avortements non médicalisés, avec leurs complications, ou encore les condamner à mort !

Nous appelons à la solidarité internationale !

Catégories
antifascisme Internationalisme Luttes féministes

En Afghanistan, les talibans ordonnent aux femmes de porter un voile intégral en public

Après l’interdiction faite aux Afghanes de prendre l’avion sans parent masculin et la fermeture des collèges et lycées aux filles, cette nouvelle mesure est la plus sévère restriction à la liberté des femmes depuis le retour au pouvoir des talibans.

Une attaque contre l’une d’entre nous est une attaque contre tou·tes !

Solidarité féministe internationaliste

Catégories
Actu Solidaires 78 En grève ! Luttes féministes

Grève du 8 mars : de Mantes à Paris…

La veille du 8 mars, le 7 en soirée les FFFrac étaient en  manifestation dans les rues de Mantes la Jolie  : une ambiance combative et très animée. Des arrêts symboliques permettaient des interventions  orales notamment sur le pourquoi et le comment de la grève des femmes, le bilan de Macron , les femmes ukrainiennes  face à la guerre ainsi que des chants féministes très appréciés.

Le 8 à Paris   : la déferlante féministe  fut très réussie, unitaire,  jeune, mixte et dynamique avec plusieurs arrêts symboliques

photos des défilés, dont celle du die in au Père Lachaise, un moment très poignant.

La GREVE DES FEMMES : ça vient d’où et pourquoi ?

Depuis 1968 dans certains pays, il y a eu plusieurs grèves gagnantes de femmes, spécifiquement pour demander l’égalité notamment des salaires et contre les discriminations (en Angleterre, en Islande).

Mais depuis les années 2010 la grève des femmes comme outil de lutte est devenue centrale pour la nouvelle vague du féminisme qu’on voit se développer mondialement à l’occasion du 8 mars journée internationale de lutte pour les droits : de façon très massive en Argentine où une femme meure toutes les 30 heures ou en Pologne pour le droit à l’avortement.

En France, l’appel à la grève des femmes pour le 8 mars est défendu depuis 2014 par l’Union syndicale Solidaires.

Depuis, l’appel est repris par le Collectif national pour les droits des femmes, On arrête toutes et la CGT. En 2022, beaucoup d’autres collectifs et syndicats dont la FSU rejoignent cet appel.

Le 8 mars 2017, dans pas moins de 30 pays, les féministes ont organisé une grève internationale des femmes de la production et du travail domestique.

Le 8 mars 2018 en Espagne, la gréve préparée pendant un an, par des assemblées, a réuni 6 millions de femmes.

Cette nouvelle forme de mobilisation pour unifier la lutte dans le monde entier, confère à ce « nouveau » mouvement des femmes un caractère réellement international.

Grève de la reproduction sociale : c’est quoi?

Il ne s’agit pas de n’importe quelle grève.

La grève des femmes allie grève du travail salarié et grève du travail reproductif.

Le travail reproductif, c’est l’ensemble des tâches, rémunérées ou non, ayant lieu dans la sphère privée, familiale ou non, qui permettent la reproduction des travailleurs et travailleuses ainsi que celle de la force de travail.

C’est l’ensemble du travail domestique (tâches ménagères, éducation des enfants, préparation des repas, des habits, entretien de la maison…), du travail de soin psychologique (travail émotionnel, charge mentale), et de la reproduction sexuelle.

Pour le 8 mars, il ne s’agit donc pas uniquement de se mettre en grève sur notre lieu de travail, mais aussi de cesser d’effectuer l’ensemble des tâches qui sont attendues socialement des femmes, qui constituent la fameuse double journée de travail.

La grève des femmes permet de visibiliser le travail reproductif comme un véritable travail.

Souvent invisible, gratuit, il passe inaperçu.

Pourtant, il est central dans le système capitaliste. Sans lui, il n’y a plus de travailleurs ni travailleuses, ni de profit pour les entreprises.

À l’heure actuelle, ce travail domestique à la maison est accompli en partie par des femmes immigrées-parfois maltraitées et sous-payées-, car il a été partiellement externalisé, notamment dans les foyers des classes dominantes et aisées.

Défendre la grève du travail reproductif, c’est donc aussi faire le lien entre lutte des classes, féminisme et antiracisme, qui sont intrinsèquement liés.

Récemment, nombre de luttes victorieuses ont lieu dans les secteurs du travail reproductif salarié, notamment le nettoyage : grève d’ONET, grève des Holiday Inn, des Hôtel Ibis etc…

En faisant la grève du travail productif et reproductif, non seulement nous bloquons la production et la reproduction, mais nous dégageons également du temps pour nous organiser solidairement, pour débattre librement, nous former pour mieux résister.

Trop souvent les femmes ne peuvent pas se mettre en grève et ou en lutte car pèsent sur elles la charge de la famille !

Cette grève est à la fois une grève sociale mais aussi politique : elle est contre le système économique et patriarcal dont l’oppression des femmes est une des pierres angulaires.

En défendant une grève totale, on libère un espace pour la lutte des femmes.

Alors, toutes en grève pour le 8 mars !

Catégories
Luttes féministes

Manif à Mantes-la-Jolie le 7 mars et Ensemble pour une grève féministe le 8 mars 2022

À l’appel des Fffrac, manif locale le lundi 7 mars : rassemblement 18 h à la gare – prises de parole – puis 18 h 30 défilé dans la ville.

Le système économique, exploiteur et patriarcal crée, maintient et aggrave les inégalités vécues par les femmes.


ASSEZ DE BLA BLA, DES ACTES


Ce 8 mars, nous sommes à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement Macron nous a menti avec ses promesses vitrines, le constat est accablant, un quinquennat raté contre les violences faites aux femmes : 113 féminicides en 2021, signalement des violences conjugales en hausse, précarisation économique aggravée….

Certain.e.s candidat.e.s affichent sans complexe leurs idées misogynes, LGBTphobes, voire fascisantes et prônent des
conceptions rétrogrades concernant les droits des femmes et des
minorités.
Battons-nous pour nos droits ! Toutes en grève le 8 mars


QU’EST-CE QUE LA GRÈVE DES FEMMES ?


La grève des femmes est une grève totale. Une grève du travail
productif, du travail reproductif, de la consommation et des
études. Une grève au travail, à la maison, à l’école, partout. Nous
représentons 52% de la population française. Pourtant, notre
travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de
26% à celui des hommes. Le partage des tâches domestiques et
familiales ne progresse que très peu. Les femmes, piliers du
confinement, tiennent à bout de bras la vie de tous les jours,
subissent des violences sexistes et sexuelles partout dans le
monde.


On arrête toutes de briquer,
On arrête toutes de travailler,
On arrête toutes de consommer,
On arrête toutes de cuisiner…

JOURNÉE INTERNATIONALE de LUTTE
POUR LES DROITS DES FEMMES


Ensemble pour une grève féministe le 8 mars 2022


POURQUOI ?
– Pour une réelle égalité salariale et professionnelle


– Pour des moyens pour lutter contre les violences sexistes,
sexuelles et gynécologiques


– Pour une revalorisation des métiers féminisés


– Pour un rééquilibrage des pensions


– Pour une éducation féministe et égalitaire à l’école


– Pour un allongement des délais pour l’IVG et un véritable
accès aux centres d’interruption de grossesse


– Pour une gratuité de la contraception pour toutes


– Pour un accueil, un traitement à égalité, une reconnaissance
de toutes les femmes migrantes et/ou rendues invisibles

Manifestation à Paris le 8 mars – Départ à 14h Gare du Nord

fffrac@protonmail.com/ Facebook FFFRAC

RSS
Follow by Email