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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Retraites

Bulletin international Unirs (Retraité·es Solidaires)

Publié le 9 mars 2024 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Au sommaire :

  • Retraites en Suisse : 13e mois gagné, passage à 66 ans refusé
  • Biélorussie : Un retraité condamné à cause d’une photo
  • État espagnol : réunion de femmes retraitées
  • Argentine : les retraité∙es aussi s’opposent au gouvernement Milei

Retraites en Suisse : 13e mois gagné, passage à 66 ans refusé

Les électeurs et électrices Suisses se prononçaient sur deux votations, le 3 mars. Celle pour la création d’une « 13e rente AVS » (13e mois de pension de retraite) a été validée, par 58,24 % de « oui ». Notons toutefois que si les cantons romands et tessinois ont approuvé la proposition syndicale, les cantons allemands l’ont refusée.

Alors que la rente d’un ancien conseiller fédéral se monte à environ 20 000 francs par mois, cinq ex-membres du Conseil fédéral[1] avaient jugé nécessaire de plaider pour le non et de s’exprimer publiquement contre cette initiative pour une 13e rente AVS. Lors d’une manifestation spontanée sur la Place fédérale, 500 retraité∙es ont dit leur colère et dénoncé l’insolence de ces anciens membres du Conseil fédéral. « De nombreux retraité∙es vivent avec peu d’argent », constate Rolf Zimmermann, président de la Commission des retraité∙es de l’Union syndicale suisse (USS) : « C’est pourquoi nous disons oui à la 13e rente AVS ».

La deuxième proposition soumise au vote a été rejetée, largement : 74,72 % de « non ». Les « Jeunes Libéraux Radicaux » demandaient que l’âge de la retraite soit repoussé à 66 ans. « Le relèvement de l’âge de la retraite soutenu par les associations patronales a clairement fait naufrage. Les salarié∙es exerçant des professions exigeantes sur le plan physique et ceux des branches à bas salaires auraient été particulièrement touchés par le relèvement de l’âge de la retraite. C’est pourquoi ils se sont engagés en première ligne contre ce projet de démantèlement antisocial. » Le syndicat UNIA « voit dans cette victoire un signe clair contre un nouveau démantèlement de la prévoyance vieillesse. »

Biélorussie : Un retraité condamné à cause d’une photo

Le 18 janvier 2024, le tribunal du district Leninski de Minsk a condamné le retraité Vasyl Rubtsov à deux ans et demi de « résidence surveillée » pour avoir participé à une manifestation en octobre 2020. L’homme a été retrouvé grâce à une photo trouvée par la police dans le téléphone d’une de ses connaissances. La juge Marina Klimchuk l’a déclaré coupable conformément à la partie 1 de l’art. 342 du Code pénal (participation active à des actions violant gravement l’ordre public). Rappelons que dans ce pays présidé par le dictateur Loukachenko, les syndicats indépendants ont été dissous, leurs responsables sont en prison ou en exil.

[Centre des droits humains biélorusse Viasna]

État espagnol : réunion de femmes retraitées

Les 23 et 24 février, la Commission des femmes de la Coordinadora Estatal por la Defensa del Sistema Público (COESPE) a tenu sa première réunion de femmes retraitées, avec la participation d’environ quatre-vingt-dix femmes des différentes communautés de l’État espagnol : Andalousie, Canaries, Murcie, Catalogne, Valence, Aragon, Asturies, Galice, Madrid, Castille-la-Manche, Castille-León et Estrémadure :

« L’objectif principal était d’avoir un espace d’analyse et de débat sur la situation des femmes retraitées et de rendre visible la situation précaire dans laquelle beaucoup d’entre nous se trouvent. Nous continuons à nous battre pour la disparition de l’écart entre les sexes en matière de retraites, de salaires, de conditions de travail et sociales. Nous avons commencé la réunion par un rassemblement devant le Congrès des députés, pour déposer quelques 7 500 signatures, suivie d’une conférence de presse, où nous avons rendu visible notre lutte.

Dans l’après-midi, nous avons eu la réunion, avec diverses interventions sur lesquelles nous avons débattu en groupe : les soins, les pensions de veuve, les pensions non contributives et les pensions minimales, les suppléments aux minimums et la façon dont toutes ces questions affectent les femmes, avec l’écart entre les sexes, présent dans notre vie personnelle et professionnelle et plus tard dans les pensions que nous recevons. Ce système capitaliste, sexiste et patriarcal utilise notre force de travail à la fois dans les champs, dans le nettoyage, à la maison, avec les soins de nos enfants et des personnes âgées avec des doubles vacations. Dans de nombreux cas, lorsqu’elles cessent de travailler ou occupent des emplois précaires, à la fin de leur vie, elles n’ont pas de pension décente ; le pourcentage le plus élevé de pensions non contributives est celui des femmes. La différence entre les pensions des femmes est de 485,49 € par mois, par rapport à celles perçues par les hommes. Ce sont ces femmes appauvries, qui toute leur vie ont pris soin des autres, qui, avec des pensions de pauvreté, n’ont pas les ressources ou les soins nécessaires. Nous voyons qu’aujourd’hui encore, elles se retrouvent à s’occuper de leurs petits-enfants en raison du manque de crèches publiques, ou à attendre des soins dignes dans des centres publics et des résidences pour personnes âgées qui sont insuffisants. C’est dans ces emplois de soins que se produit le travail féminisé, où prédominent la précarité et l’exploitation racisée. Il a également été question des pensions de veuve : pour 90 % des veuves, ce sont leur seule source de revenus, car elles ont consacré toute leur vie à s’occuper de la famille. 62 % gagnent moins de 650 €.

Nous devons continuer à débattre et à approfondir une question aussi structurelle qui nous concerne tous, tant les femmes salariées que les retraités. L’écart entre les sexes en matière de salaires et de pensions doit être comblé. Peu importe qui gouverne, les salaires et les retraites seront défendus ! »

Argentine : les retraité∙es aussi s’opposent au gouvernement Milei

L’Union syndicale Solidaires et le Réseau syndical international de solidarité et de luttes informent régulièrement sur la résistance syndicale et populaire au gouvernement d’extrême-droite argentin. Les personnes en retraite sont partie prenante de ces luttes.

Face aux tentatives du gouvernement Milei de s’en prendre aux retraité∙es, la Central de Trabajadores de la Argentina Autónoma et la Central de Trabajadoras y Trabajadores de la Argentina (CTA-T), ainsi que 30 autres organisations sociales de tout le pays, se sont rassemblées fin janvier devant le Parlement national. « Pas de remise en cause du fonds de garantie, augmentations urgentes des pensions de retraite, refus de l’ensemble des projets de lois liberticides et réactionnaires » étaient les mots d’ordre des manifestantes et manifestants.

[1] En Suisse, le Conseil fédéral est le gouvernement.

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

16 mars – 4 heures pour la Palestine Les Mureaux

4 heures pour la Palestine

Stop au Génocide – Solidarité avec le peuple palestinien

De 14h à 18h Salle Parasol – Pôle  Molière, 101 Rue Molière – Les Mureaux  

Au programme : 

Rappel historique / Raya Stephan (Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours)

Quels Enjeux, quelles perspectives ? avec Thomas Vescovi (historien, chercheur indépendant) + débat Agir localement ? / échanges entre tou.tes les participant.es en présence de représentant.es de AFPS 78 et BDS IdF

Expositions, stands, librairie  

Réservez votre samedi 16 mars après-midi !

En nous espérant nombreuses et nombreux

Liberté pour la Palestine

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Internationalisme

Pour une paix juste et durable : Solidarité avec la résistance des travailleuses et travailleurs ukrainiens !

Pour une paix juste et durable :
Solidarité avec la résistance des travailleuses et travailleurs ukrainiens !

Le 24 février 2022 Vladimir Poutine ordonnait l’invasion à grande échelle de l’Ukraine donnant un coup d’accélérateur à la destruction et au dépeçage de ce pays qu’il a entrepris depuis 2014 avec l’annexion de la Crimée et de la déstabilisation du Donbass.

Ses espoirs de remporter une victoire éclair étant brisés par la résistance du peuple ukrainien, Vladimir Poutine s’est alors engagé dans une guerre d’usure où tous les coups sont permis en violation du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Les conséquences économiques de cette guerre se font sentir partout dans le monde, alternativement menacé d’embrasement nucléaire, de catastrophe environnementale, d’inflation galopante, notamment sur les prix de l’énergie, ou de famine céréalière. La vie de centaines de millions de personnes a ainsi été bouleversée par le choix tragique de Poutine de réinviter la guerre à grande échelle sur le sol européen.

En Russie et au Bélarus, la répression musèle les voix de celles et ceux qui dénoncent la guerre et le totalitarisme de Poutine et de Loukachenko. Le mouvement syndical indépendant du Belarus est anéanti, ses responsables ont écopé de lourdes peines de prison, des rafles ont encore eu lieu dans les usines du pays fin 2023.

Face au drame vécu par les populations d’Ukraine, les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU ont aussitôt réagi par la mise en place d’une intersyndicale qui en juillet 2022, a convoyé jusqu’en Ukraine, deux véhicules neufs, à destination de nos camarades de la FPU et de la KVPU, qui les utilisent depuis pour distribuer l’aide humanitaire aux travailleuses et travailleurs et aux populations civiles.

L’action s’est poursuivie début 2023, par l’acheminement de plus d’une centaine de palettes d’aide humanitaire (radiateurs, générateurs, vivres, matériel de soin et d’hygiène …). Ces biens

ont été obtenus sous forme de dons, ou achetés grâce aux collectes organisées par les organisations syndicales françaises.

Le troisième convoi syndical vers l’Ukraine est en train d’acheminer le matériel électrogène qui doit permettre de mieux faire face aux destructions d’infrastructure civile.

Le soutien des syndicats français ne s’arrête pas à l’organisation d’aide humanitaire. Les organisations syndicales françaises sont solidaires avec les confédérations ukrainiennes FPU et KVPU qui s’opposent à l’adoption d’un code de travail ultralibéral et contraire aux engagements européens et internationaux du pays en matière des droits sociaux et des libertés syndicales.

L’Intersyndicale de solidarité avec l’Ukraine porte avec force depuis deux ans les exigences suivantes :

  •   La reconnaissance de la responsabilité de la Russie de Poutine dans la guerre d’agression conduite contre l’Ukraine
  •   La reconnaissance de la légitimité du peuple Ukrainien à se défendre contre cette agression
  •   La revendication d’une paix juste et durable dont le préalable doit être le retrait des troupes Russes d’Ukraine
  •   Une solidarité concrète aux travailleuses et travailleurs d’Ukraine et à leurs organisations syndicales tant dans leur lutte contre les réformes qui portent atteinte aux droits sociaux et syndicaux en Ukraine que dans leur lutte contre l’impérialisme Russe
  •   Un soutien actif aux libertés et à celles et ceux qui luttent pour la paix et leurs droits en Russie et au Belarus
    L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer aux initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024, notamment à la marche pour l’Ukraine, à Paris (départ de la place de la République à 14 heures).
    Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !
    Solidarité avec les travailleurs Ukrainiens qui résistent ! Respect des droits des travailleurs !
    Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Paix en Ukraine – Libertés en Russie et au Belarus !
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antimilitarisme Internationalisme Palestine

Non à la coopération militaire avec Israël

Le 16 octobre dernier, Workers in Palestine, une coalition de plus de 30 syndicats palestiniens, appelait à mettre fin à toute complicité militaire avec Israël, dans un appel ayant donné naissance à la coalition internationale “Stop Arming Israel”.

Alors que cet appel avait été publié sur notre site et sur celui du Réseau syndical international de solidarité et de lutte, et alors que SUD Industrie appelait déjà en novembre dernier de stopper les ventes d’armes à des pays qui commettent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité(1), aujourd’hui l’Union syndicale Solidaires joint sa voix pour appeler à un embargo total sur les armes pour et en provenance d’Israël dont le gouvernement bombarde et détruit depuis plus de 3 mois la bande de Gaza, et martyrise sa population. 

Malgré ces bombardements intenses, des violations quotidiennes du droit international, les très grandes difficultés pour la population civile de boire, de se nourrir, de se soigner, d’accéder à l’électricité ou au carburant, Israël continue de bénéficier d’un soutien indéfectible des États-Unis et de la majorité des États européens. 

De plus, l’État israélien ne fabrique ni ne possède un nombre de munitions suffisant, et ne peut mener cette guerre féroce que grâce à des livraisons massives et continues, principalement de la part des États-Unis, mais aussi d’Allemagne, de Grande Bretagne, d’Italie et, dans une moindre mesure, de France.

De 2013 à 2022, des entreprises françaises, dont Thalès et Safran, ont vendu pour plus de 200 millions d’euros d’armement à Israël. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives collabore avec Israël en matière de recherche nucléaire. Plusieurs programmes de recherche impliquent des collaborations entre laboratoires français et entreprises militaires israéliennes. Une plainte a également été déposée contre l’entreprise française Exxelia, soupçonnée d’avoir fabriqué un composant électronique d’un missile ayant tué des enfants à Gaza en 2014.

Les syndicats palestiniens nous appellent à mettre fin à toute forme de complicité avec ces crimes israéliens, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. Guidés par les valeurs du mouvement syndical que nous représentons, et alors que 27 syndicats de 13 pays l’ont relayé, l’Union syndicale Solidaires se joint à cet appel :

– Nous refusons, et nous appelons les syndicats des secteurs concernés à mener des campagnes pour refuser de fabriquer ou de transporter des armes destinées à Israël.

– Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à adopter des motions à cet effet. 

– Nous appelons l’ensemble des syndicats à dénoncer les entreprises complices du génocide en cours en Palestine, et à s’intégrer dans cette campagne internationale contre la coopération militaire avec Israël. 

– Nous appelons le gouvernement français à mettre fin à toute coopération militaire avec Israël. 

– Nous appelons à dénoncer toute recherche militaire, publique ou privée, en lien avec Israël. 

Nous appelons au renforcement de la solidarité active et des mobilisations qui ont déjà permis d’interrompre des usines d’armement ou des livraisons au Canada, en Grande Bretagne, aux États-Unis, au Japon, en Italie, en Australie, en Espagne, au Danemark et aux Pays Bas. En France des actions ont eu lieu devant le salon Milipol, au port de Marseille, et devant les entreprises Thalès, Safran et Exxelia.

Il est temps de mettre un terme à la spirale de la violence, dont la condition essentielle est la fin du colonialisme et de l’apartheid auxquels les Palestiniens sont confrontés depuis des décennies. 

Nous sommes convaincus, avec les syndicats palestiniens, que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte régionale, mais que c’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde. 

(1) https://sudindustrie.org/wp-content/uploads/2023/11/Communique-secteur-armement-SUD-Industrie.pdf

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Internationalisme Palestine

Palestine : Appel à action / Produits et entreprises à boycotter

En 2005, 172 organisations de la société palestinienne lançaient un appel à une campagne de Boycott, Désinvestissement et de Sanctions contre Israël visant à contraindre cet État à respecter le droit international. L’appel fixe trois objectifs à la campagne : la fin de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, l’égalité des droits pour les Palestiniens d’Israël et l’application du droit au retour pour les réfugiés.

L’AFPS a souscrit à cet appel et s’inscrit pleinement dans cette campagne.

Ci-dessous une liste de produits, de services et d’entreprises que l’AFPS encourage à boycotter en raison de leurs liens avérés avec le régime d’apartheid israélien et les crimes qu’il commet à l’encontre du peuple palestinien. Cette liste n’est pas exhaustive car elle a été centrée sur les produits et les marques les plus connus que tout un chacun peut être amené à rencontrer lors de ses achats ou ses recherches de services.

Ces actions de boycott constituent un moyen essentiel qui nous est offert pour exprimer notre indignation et notre refus face à l’horreur du génocide en train d’être commis à Gaza et dans toute la Palestine occupée.

>> Plus d’informations sur les campagnes Boycott Désinvestissement Sanctions de l’AFPS

>> Voir l’appel à action Produits et entreprises à boycotter sur le site de l’AFPS


Liste des produits, marques et entreprises à boycotter

1) Produits israéliens (provenant, ou non, des colonies illégales)

– Dattes étiquetées Israël : la plupart des dattes proviennent du territoire palestinien de la vallée du Jourdain et sont récoltées par des ouvriers palestiniens qui ont été chassés de leurs terres et sont surexploités dans les palmeraies.
 >> Plus d’informations

– Fruits et légumes : en particulier les marques Mehadrin, Jaffa, Hadiklaim, Carmel, Jordan River. Israël triche systématiquement sur la provenance des fruits et légumes étiquetés Israël.

– Vins : la plupart des vins étiquetés Israël, vendus le plus souvent sur internet, proviennent d’entreprises vinicoles implantées dans des colonies de Cisjordanie ou du Golan syrien.
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– Cosmétiques Ahava : fabriqués à partir de boues de la mer Morte située en territoire palestinien occupé.
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– Keter : fabricant et fournisseur d’articles ménagers, d’équipements de rangement pour le jardin ou la maison. Keter possède deux usines implantées dans une colonie de Cisjordanie. Les marques Allibert et Curver rachetées par Keter sont également à boycotter.

Eden Springs / Château d’eau : spécialiste de la fourniture d’eau en bonbonnes implanté dans une colonie du Golan. Château d’eau est la filiale d’Eden Springs pour la France.

– Sodastream : fabricant de machines à gazéifier l’eau et de sirops et concentrés. Sa présence massive dans les grandes surfaces en fait l’un des principaux représentants de l’industrie israélienne.

– Teva : cette multinationale a son siège social en Israël, où elle produit des médicaments. Elle profite du marché captif que constituent les Palestiniens sous occupation, et contribue au budget de l’État colonial.

– Netafim et Elgo : systèmes d’irrigation pour l’agriculture et le jardinage.

– Lingettes pour bébé : vendues par Carrefour sous la marque Carrefour Baby et par Leclerc sous la marque Mots d’enfants. Alors que des milliers de bébés et d’enfants ont été assassinés à Gaza, ce boycott a une très forte valeur symbolique. Il convient d’être également attentif à toutes les lingettes. Nombre de ces lingettes mentionnent en tout petit Fabriqué en Israël et sont disponibles dans d’autres enseignes.
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2) Entreprises françaises et étrangères complices

– Carrefour : la complicité du géant français de la distribution a pris, ces dernières années, diverses formes : accord avec des sociétés israéliennes actrices directes de la colonisation, vente de produits Carrefour dans les colonies, vente de produits israéliens dans ses magasins en France et, récemment, distribution de colis aux soldats de l’armée israélienne. L’AFPS, avec ses partenaires, est à l’initiative de la dénonciation de ces scandales et d’une campagne de Désinvestissement en direction du PDG de Carrefour. L’AFPS propose aussi, le Boycott, en parallèle à cette campagne.
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– Banque populaire, Caisse d’épargne, Crédit agricole, BNP Paribas, Société générale : ces banques qui ont passé des accords avec des banques israéliennes très impliquées dans la colonisation font l’objet d’une campagne de Désinvestissement conduite par l’AFPS avec ses partenaires. L’éventualité du Boycott est laissée à l’appréciation de leurs clients.
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– Axa : comme les banques ci-dessus, le géant de l’assurance Axa investit dans des banques israéliennes acteurs de la colonisation. De plus Axa investit dans l’entreprise israélienne d’armement Elbit. Axa est visée par une campagne internationale de Boycott.
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– Optical center : cette société créée par un franco-israélien qui affiche son soutien inconditionnel à la politique d’ Israël est très implantée en France. Optical center possède, entre beaucoup d’autres, un magasin dans la colonie d’Ariel et procède régulièrement à des dons de lunettes et de prothèses auditives pour les colons et en a également offert aux soldats engagés à Gaza.
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– SFR : cette société appartient à un autre franco-israélien soutien inconditionnel de la politique criminelle d’Israël qui possède aussi des chaînes d’informations comme BFM TV et I24. En Israël, il finance la construction d’un centre de “remise en forme” pour les soldats de l’armée israélienne.  
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– Yves Rocher : ce groupe français possède la société israélienne Sabon dont elle diffuse les produits. Sabon soutient directement l’armée israélienne à Gaza en offrant des colis aux soldats.
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– L’Oréal : la multinationale française est  fortement implantée en Israël depuis 30 ans, avec des installations industrielles et des investissements importants en Israël et en Cisjordanie occupée. De plus, L’Oréal réprime ses salariés lorsqu’ils s’expriment en soutien à la Palestine.
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– Hewlett Packard (HP) : la société Hewlett Packard collabore au système carcéral israélien, aux checkpoints, aux cartes biométriques, au blocus de Gaza et à la colonisation de la Palestine. En France, il est demandé à la FNAC (et à d’autres distributeurs) de ne plus vendre ces produits.
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– Dell : en 2023, Dell Technologies a remporté l’appel d’offres du ministère israélien de la défense, qui est considéré comme le plus grand appel d’offres de serveur à ce jour. Dell fournira des serveurs, des services de maintenance et du matériel connexe à l’armée israélienne, au Ministère israélien de la défense et à d’autres organes de sécurité.
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– Motorola : en 2023, Motorola Solutions est le seul fournisseur du réseau cellulaire 4G pour l’armée israélienne. Motorola Solutions est également le développeur et le fournisseur des appareils de smartphones militaires israéliens.
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– Airbnb, Booking, Expedia et Tripadvisor : ces quatre sociétés proposent des hébergements dans des colonies illégales sans en indiquer cette caractéristique.
>> Plus d’informations

Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l’AFPS sur france-palestine.org
Facebook (@AFPSOfficiel) Twitter (@AFPSOfficiel)Instagram (@afps.officiel)Youtube (@francepalestine) 

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Internationalisme Palestine

Vendredi 19 janvier : Marche aux flambeaux départementale pour la Palestine

HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !
CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT
PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN
SANCTIONS CONTRE L’ETAT D’ISRAËL !

Marche aux flambeaux départementale

Vendredi prochain 19 janvier

Départ de la mairie de Limay à 18h30

pour la mairie de Mantes la Jolie

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Internationalisme Kanaky

Bulletin Solidarité Kanaky n° 18 – Janvier 2024


Au sommaire :

  • Le 17ème congrès de l’USTKE
  • FLNKS : « non à la remilitarisation de notre pays ! »
  • PALIKA : congrès du FLNKS, stratégie minière
  • Union calédonienne : à propos du corps électoral 
  • Les dépendantistes chassent le drapeau Kanak
  • Livre : 40 ans d’émancipation … pour mieux recoloniser ?

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Internationalisme

Noël sous les bombes au Rojava

L’armée turque a lancé le 25 décembre, jour de Noël célébré par les chrétien·nes qui vivent encore au nord de la Syrie, de nouvelles attaques aériennes. Celles-ci ont eu lieu trois mois après sa dernière agression contre les zones sous contrôle de l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie. A l’heure actuelle, on compte une dizaine de civil·es tué·es et plus de 21 infrastructures ont été touchées, majoritairement civiles : des fabriques de matériaux de construction, de plastique, des puits de pétrole, un hôpital pour les malades du cancer, un moulin, des silos de grain… Les seules infrastructures sécuritaires touchées ont été les checkpoints qui assurent la sécurité des villes contre les attaques des cellules dormantes de Daech. La stratégie de la Turquie est de l’ordre du nettoyage ethnique : affamer la population civile, lui couper l’électricité, l’approvisionnement en pétrole, afin de pousser à l’exil les habitant·es et tenter de les désolidariser de l’Administration autonome.

Le moment de ces attaques n’est pas dû au hasard. Le 23 décembre, dans les montagnes au nord de l’Irak, le PKK a mené une attaque victorieuse contre les troupes d’occupation turques. La Turquie se sert de ce prétexte pour punir la population civile du Rojava, qui pourtant n’a rien à voir là-dedans. Autre fait qui laisse songeur : les bombardements ont lieu alors que la Turquie vient de donner son accord à l’entrée de la Suède dans l’OTAN, alors qu’elle y faisait veto depuis des mois. Enfin, l’Administration autonome démocratique du Rojava a présenté mi-décembre son nouveau contrat social. Résultat d’un processus de consultation auprès de toutes les composantes de la société, il représente une étape importante dans la construction du projet de société de la région, fondé sur la démocratie directe, l’égalité femme-homme et un développement écologique.

A Gaza, Israël, allié des USA et des puissances occidentales, bombarde et tue les Palestinien·nes. Au Rojava c’est la Turquie, deuxième armée de l’OTAN et autre puissance coloniale qui s’acharne sur les Kurdes. Turquie comme Israël ont en commun d’agir avec l’assentiment des USA et de la plupart des pays occidentaux, et ont des relations commerciales, notamment en termes d’équipements militaires. Le soutien d’Erdogan à la Palestine n’est qu’une façade qui ne trompe plus personne. Les peuples palestiniens et kurdes partagent la douleur de subir un colonialisme hérité de la période du démantèlement de l’empire ottoman, à un moment où les puissances coloniales occidentales ont cherché à s’accaparer les ressources naturelles et les positions stratégiques au Moyen-Orient en divisant les peuples.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien à la lutte des peuples au nord de la Syrie. Les raids aériens turcs doivent être empêchés par la mise en place d’une no-fly zone. La France, qui vient de vendre 355 Airbus à la Turquie, doit cesser de soutenir politiquement et économiquement le régime criminel d’Erdogan. Plus généralement, l’Union syndicale Solidaires soutient le droit des peuples à l’auto-détermination contre le colonialisme occidental et ses bras armés au Moyen-Orient, l’OTAN et l’armée israélienne.

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