Revendicatif Palestine Solidaires Adopté en Conseil National le 29 juin 2023
Catégorie : Internationalisme
Info Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes
Israël a exigé que 1,1 million de Palestiniens évacuent la moitié nord de Gaza, tout en les soumettant à des bombardements constants. Cette mesure impitoyable s’inscrit dans le cadre du plan d’Israël, qui bénéficie du soutien indéfectible et de la participation active des États-Unis et de la majorité des États européens, visant à perpétrer des massacres odieux et sans précédent contre les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza et à procéder à un nettoyage ethnique de la région. Depuis samedi, Israël a bombardé Gaza de manière aveugle et intensive et a coupé le carburant, l’électricité, l’eau, la nourriture et les fournitures médicales. Israël a tué plus de 2 700 Palestiniens, dont 614 enfants, rasant des quartiers entiers, éliminant des familles entières et blessant plus de 10 000 personnes. Certains experts en droit international ont commencé à mettre en garde contre les actes génocidaires d’Israël.
Par ailleurs, le gouvernement israélien d’extrême droite a distribué plus de 10 000 fusils à des colons extrémistes en Palestine de 1948 et en Cisjordanie occupée, afin de faciliter l’escalade des attaques et des pogroms contre les Palestiniens. Les actions, les massacres et la rhétorique d’Israël indiquent son intention de mettre en œuvre la seconde Nakba promise depuis longtemps, en expulsant autant de Palestiniens que possible et en créant un “nouveau Moyen-Orient” dans lequel les Palestiniens vivent perpétuellement soumis.
La réponse des États occidentaux a été un soutien complet et total à l’État d’Israël, sans même un clin d’œil au droit international. Cela a amplifié l’impunité d’Israël, lui donnant carte blanche pour mener sa guerre génocidaire sans limite. Au-delà du soutien diplomatique, les États occidentaux fournissent de l’armement à Israël et sanctionnent les activités des entreprises d’armement israéliennes à l’intérieur de leurs frontières.
Alors qu’Israël intensifie sa campagne militaire, les syndicats palestiniens appellent leurs homologues internationaux et toutes les personnes de conscience à mettre fin à toute forme de complicité avec les crimes d’Israël, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. C’est maintenant qu’il faut agir – des vies palestiniennes sont en jeu.
Cette situation urgente et génocidaire ne peut être évitée que par une augmentation massive de la solidarité mondiale avec le peuple de Palestine et qui peut freiner la machine de guerre israélienne. Nous avons besoin que vous agissiez immédiatement – où que vous soyez dans le monde – pour empêcher l’armement de l’État israélien et des entreprises impliquées dans l’infrastructure du blocus. Nous nous inspirons des mobilisations antérieures des syndicats en Italie, en Afrique du Sud et aux États-Unis, ainsi que des mobilisations internationales similaires contre l’invasion italienne de l’Éthiopie dans les années 1930, contre la dictature fasciste au Chili dans les années 1970 et ailleurs, où la solidarité mondiale a limité l’ampleur de la brutalité coloniale.
Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à
– Refuser de fabriquer des armes destinées à Israël.
– Refuser de transporter des armes vers Israël.
– D’adopter des motions à cet effet au sein de leur syndicat.
– De prendre des mesures contre les entreprises complices qui participent à la mise en œuvre du siège brutal et illégal d’Israël, en particulier si elles ont des contrats avec votre institution.
– Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent tout commerce militaire avec Israël et, dans le cas des États-Unis, qu’ils cessent de le financer.
Nous lançons cet appel alors que nous assistons à des tentatives d’interdiction et de réduction au silence de toutes les formes de solidarité avec le peuple palestinien.
Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement. Nous lançons cet appel car nous sommes convaincus que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte déterminée au niveau régional et mondial. C’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde.
- Fédération générale palestinienne des syndicats, Gaza.
- Syndicat général des travailleurs des services publics et du commerce
- Syndicat général des travailleurs municipaux
- Syndicat général des travailleurs des jardins d’enfants
- Syndicat général des travailleurs de la pétrochimie
- Syndicat général des travailleurs agricoles
- Union des comités de femmes palestiniennes
- Syndicat général des travailleurs des médias et de la presse écrite
- Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU)
- Syndicat général des enseignants palestiniens
- Union générale des femmes palestiniennes
- Union générale des ingénieurs palestiniens
- Association des comptables palestiniens
- Fédération des associations professionnelles, y compris
- Association dentaire palestinienne – Centre de Jérusalem
- Association des pharmaciens palestiniens – Centre de Jérusalem
- Association médicale – Centre de Jérusalem
- Association des ingénieurs – Centre de Jérusalem
- Association des ingénieurs agronomes – Centre de Jérusalem
- Syndicat des vétérinaires – Centre de Jérusalem
- Syndicat des journalistes palestiniens
- Association du barreau palestinien
- Association palestinienne des infirmières et des sages-femmes
- Syndicat des travailleurs des jardins d’enfants
- Syndicat des travailleurs des services postaux palestiniens
- Fédération des syndicats des professeurs et employés des universités palestiniennes
- Fédération générale des syndicats indépendants de Palestine (GFIU)
- La nouvelle fédération des syndicats de Palestine (New fédération)
- Union générale des écrivains palestiniens
- Syndicat des entrepreneurs palestiniens
- Fédération des syndicats de professionnels de la santé
- Syndicat palestinien des psychologues et des travailleurs sociaux
Voir sur le site du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes
Contact :
E-mail: workersinpalestine@gmail.com –
X [Twitter]: Workersinpales1
Instagram: Workers in Palestine
Solidaires condamne avec force et la plus grande détermination les crimes de guerre du Hamas en Israël contre des civil·es désarmé·es, y compris des enfants, que rien ne peut justifier.
Chaque jour des nouvelles terribles nous parviennent d’Israël et de Palestine accompagnées de récits d’horreur. Solidaires exprime ses condoléances et tout son soutien aux familles des victimes et leurs proches.
Quelles que soient les horreurs commises, elles ne peuvent être réparées par de nouvelles horreurs. Le blocus de la bande de Gaza, la privation de ses deux millions d’habitant·es des ressources vitales (notamment la nourriture et l’eau) et les bombardements ciblant civil·es, hôpitaux, écoles, centrales électriques ou immeubles de presse sont inacceptables et constituent également des crimes de guerre alors que de très nombreuses victimes sont déjà à déplorer.
Personne ne peut croire que noyer Gaza sous les bombes constitue une issue possible. Il faut des négociations de paix et, comme les militant·es du monde entier le réitèrent inlassablement, l’application du droit international bafoué depuis de trop nombreuses années : libération des territoires occupés, retour des réfugié·es, pleine égalité pour toutes et tous. Seule la voie de la justice permettra la paix.
L’Union syndicale Solidaires condamne les propos et les agressions racistes et discriminatoires contre les personnes juives et musulmanes ou assimilées comme telles.
L’Union syndicale Solidaires condamne les atteintes à la liberté de manifester et d’expression de collectifs, d’associations et d’organisations qui, comme Solidaires, dénoncent les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien.
L’Union syndicale Solidaires joint sa voix à celles et ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.
Paris, le 12 octobre 2023
Le Hamas et des mouvements de la résistance palestinienne ont lancé une opération d’envergure samedi, brisant en de nombreux points la ceinture de haute sécurité qui enferme des millions de Palestinien.nes dans la bande de Gaza, ré-enclenchant un début de guerre qui dure en réalité depuis plus de 70 ans. Des centaines de morts sont déjà à déplorer, et l’État israélien répond par des bombardements sur Gaza. Il est également possible que des forces armées de pays voisins interviennent, risquant ainsi de mettre toute la région à feu et à sang.
Pour comprendre la situation en Palestine en général et à Gaza en particulier, il faut se rappeler que la plupart des Palestinien·nes de Gaza sont les descendant·es des réfugié·es de la guerre de 1948. L’ONU leur a donné le droit de retourner chez eux, à l’intérieur des frontières actuelles de l’État d’Israël qui le leur refuse. Il faut se rappeler que depuis des dizaines d’années, Israël ne respecte pas le droit international et continue à coloniser, réprimer, ségréger et bafouer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Il faut se rappeler que les Palestinien·nes de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais sans effet, depuis 17 ans. Il faut aussi se rappeler que depuis un an, le gouvernement israélien d’extrême droite ne négocie rien avec les Palestinien·nes. Il ne fait qu’utiliser la force, aveuglément, pensant ainsi les soumettre, et détourner l’attention des affaires de corruption dans lesquelles il est impliqué.
Depuis le début de l’année, les assassinats de Palestinien•nes se sont multipliés (plus de 230, un chiffre largement supérieur à celui des 10 dernières années), de même que les expulsions relevant du nettoyage ethnique, les incarcérations, notamment sans procès, y compris d’un nombre d’enfants sans précédent, et la rétention des corps de Palestinien·nes assassiné·es. Ces pratiques étatiques s’accompagnent d’un chèque en blanc donné aux colons israéliens qui, eux aussi, attaquent des villages palestiniens de Cisjordanie mais aussi des sites religieux musulmans et chrétiens, causant des morts et des destructions, encouragés par des ministres d’extrême droite.
La communauté internationale doit agir et faire pression sur l’État israélien pour qu’il change enfin de logiciel et se conforme au droit international, évacue les territoires occupés, laisse les réfugié·es retourner chez elles et eux, et mette fin à la situation d’apartheid en accordant la pleine égalité à tou·tes ses habitant·es . Sans ces mesures de bon sens, la succession de massacres continuera.
L’Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, et rappelle le droit imprescriptible qu’il a de se défendre pour se libérer du joug colonial. Elle condamne les meurtres, violences et prises d’otages à l’encontre de civils quels qu’ils soient. Elle appelle le gouvernement français à faire pression sur Israël pour éviter un massacre en représailles qui ne fera que nourrir durablement la haine contre l’occupant.
L’Union syndicale Solidaires prendra sa place dans les mobilisations unitaires pour le respect du droit international vis à vis de la Palestine, pour trouver les pistes réelles d’une paix juste et durable.
Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes : États-Unis – Les travailleurs des trois plus grands constructeurs automobiles se mettent en grève aux États-Unis
Environ 13 000 travailleurs restent les bras croisés dans un moment historique pour le syndicalisme dans le pays
17 septembre 2023
Depuis vendredi (15), la mobilisation organisée par les salariés de l’UAW (United Auto Workers), de GM, Ford et Stellantis a renforcé la récente vague de grèves, qui est déjà la plus importante depuis 50 ans.
Unis pour défendre les droits et de meilleurs salaires, c’est la première fois, en 88 ans d’histoire de l’entité qui représente les travailleurs des usines automobiles, qu’une grève frappe simultanément les trois principaux constructeurs automobiles du pays. Ensemble, ils fabriquent plus de la moitié des 15 millions de véhicules vendus chaque année.
Aujourd’hui, près de 13 000 travailleurs sont au chômage et ils devront cesser de fabriquer 24 000 voitures par semaine. Cependant, il est prévu que la mobilisation s’amplifie dans les prochains jours et touche les 150 000 travailleurs des maquiladoras, pour se transformer en grève générale dans le secteur.
Les travailleurs de l’automobile exigent une augmentation de 46% et que les augmentations correspondent à celles des dirigeants des entreprises. À ce jour, Ford et GM ont proposé une augmentation de 20 % sur la durée du contrat, et Stellantis a proposé une augmentation de 17,5 %.
Il y a également un appel au retour des plans traditionnels de pension et de soins de santé pour tous les membres de l’UAW.
La vague de grèves doit maintenir sa force et encourager de nouvelles mobilisations. En 2022 également, le nombre de travailleurs impliqués dans des grèves a augmenté de 50 % par rapport à 2021.
Avec les conséquences de la pandémie et la dégradation de la qualité de vie et des conditions de travail qui en a résulté, les inégalités se sont accrues et, avec elles, la colère des classes.
Le bénéfice obtenu dans les premiers mois de l’année par les trois grands constructeurs automobiles en grève s’est élevé à 21 milliards de dollars, ce qui met fin à toute justification du manque de ressources pour faire face aux droits réclamés.
Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes exprime son soutien aux grévistes, qui sont actuellement en négociations collectives.
Le Réseau propose partout où c’est possible organiserons réaliser des actes de soutien depuis leurs emplacements, dans une manifestation internationaliste de solidarité.
Il est nécessaire de mettre fin aux conditions salariales à la baisse, dans cette lutte pour la dignité et contre le retrait des droits et des acquis historiques.
Depuis une semaine, le syndicat unique de l’automobile UAW a lancé une grève chez les trois plus gros constructeurs automobiles des Etats Unis : Stellantis, GM et Ford.
Il y a quelques semaines, 97 % des 146 000 travailleurs avaient voté pour la grève ce qui est révélateur du mécontentement et de la volonté des travailleurs de ne plus se laisser faire et de
réagir collectivement.
Cela faisait 40 ans qu’il n’y avait eu de grèves de cette ampleur et c’est la 1 ère fois qu’elle touche les trois constructeurs simultanément.
Pour l’instant, le syndicat UAW a choisi de n’appeler à la grève que les salariés de trois usines.
Une e chaque constructeur. Cela concerne 12 700 travailleurs sur les 146 000 des 3 groupes.
Même si à Stellantis, la prime d’intéressement a été de 14 000 $, le syndicat UAW revendique des hausses de salaire pour rattraper le retard accumulé :
➢ Augmentation des salaires de 46 % sur 4 ans
➢ Allocation mensuelle pour compenser les hausses de prix
➢ Réduction du temps de travail et augmentation des jours de congés
➢ Egalité des droits pour les travailleurs intérimaires
Ces revendications sont légitimes et nécessaires !
Comme ici en France, les travailleurs de l’automobile aux USA ont payé le prix cher la crise économique et celle du COVID avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois, des salaires bloqués et des droits collectifs démolis.
D’un côté, le travail n’a jamais été aussi dur dans les usines d’automobiles et de l’autre, les actionnaires des trois plus gros constructeurs ont vu leur fortune exploser à coups de dizaines de milliards, Stellantis en tête !
Cela ne pouvait plus durer et la grève qui semble s’installer produit déjà ses effets :
Stellantis est passée de 14,5 % d’augmentation sur 4 ans avant la grève à 17,5 % et dernièrement 21,5 %. Le syndicat UAW n’a même pas voulu en discuter et menace d’étendre la grève à d’autres usines des trois groupes.
En France et en Europe, nous avons exactement les mêmes problèmes : face à l’augmentation des prix, nous perdons chaque mois de l’argent et c’est de plus en plus difficile de payer les factures alors que les profits explosent.
Aux USA, les travailleurs ont décidé d’engager le bras de fer, de se battre en déclenchant la grève ! Ils ont mille fois raison ! Face au patronat, c’est la seule solution !
Prenons exemple sur eux ! N’attendons pas la réunion sur les salaires de décembre où sans mobilisation de l’ensemble des salariés, il n’en sortira rien !
Il faut augmenter les salaires au minimum de 400 € par mois !
Nos salaires doivent suivre l’augmentation réelle des prix !
On se souvient des débats sur la Palestine interdits dans des universités françaises dans les années 2009-2016, on se souvient des manifestations interdites en 2014 et 2021, on se souvient des militant.es BDS poursuivi.es jusqu’à notre victoire devant la Cour européenne des droits humains en 2020…
Cette frénésie de censure recommence ces derniers temps, avec de simples débats, où Amnesty International vient présenter son rapport sur l’apartheid en Palestine, fruit d’années de travail de cette organisation connue pour sa rigueur, où Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, vient raconter son sort et celui de milliers d’autres Palestinien.nes poursuivi.es par l’appareil répressif israélien.
Grâce à la détermination de militant.es enthousiastes dans toute la France, ces débats finissent par se tenir, mais non sans subir des interdictions de salles municipales, parfois à la dernière minute, comme à Montpellier en mai 2022, à Aix-en-Provence et à Marseille en novembre 2022, à Lyon en février 2023, ou de nouveau à Marseille en juin 2023…
Grâce à la détermination de militant.es et de leurs avocat.es, ces débats ont également pu se tenir à la MJC de Nancy en mars 2023 ou à la Bourse du travail de Lyon en juin 2023, mais au prix d’un recours devant le Tribunal administratif qui leur a donné raison. Parler de Palestine en France relève encore de la liberté d’expression, mais il semble fou de devoir recourir à la Justice pour le réaffirmer.
Parfois, la rue est également fermée et le préfet de l’Hérault a interdit des rassemblements du collectif «Montpellier contre l’apartheid israélien», en mai et juin 2023.
La stratégie du gouvernement est vouée à l’échec. En empêchant la dénonciation publique de la situation en Palestine, il peut ralentir mais pas empêcher qu’un nombre grandissant de personnes soient outrés par l’oppression violente et raciste des Palestinien.nes, leur occupation militaire par l’armée israélienne, et l’impossibilité pour les réfugié.es de rentrer chez eux, malgré les nombreuses résolutions de l’ONU en ce sens.
C’est pourquoi, encore une fois, nous appelons à accroître la pression, à boycotter les produits israéliens, à pousser les entreprises à se désinvestir, et à appeler nos gouvernements à sanctionner Israël, tant que cet État ne respectera pas le droit international, les droits humains, et les droits imprescriptibles du peuple palestinien.
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
A qui profite le crime ? L’enseignement en lutte
« Les écoles publiques sont en train de mourir, et ce n’est pas de la faute des profs ; c’est de la faut des politiques qui n’ont aucune considération pour nous. » Cette phrase, prononcée par une professeure portugaise en février dernier, pourrait résumer l’une des problématiques majeures du monde enseignant en lutte.
Pour alimenter une réflexion de lutte face aux grandes transformations que nos systèmes éducatifs sont en train de subir, nous partons en Argentine, puis en Hongrie, où la lutte des profs fait face depuis plus de 400 jours à des attaques répétées et violentes du gouvernement.
SOURCES
Argentine : Pagina Siete, La Prensa, HoyDia
Hongrie : Nepzsava, Slate ou les articles d’Ivan Bajomi disponibles sur Open Editions
Sur la réforme des lycées pro en France : Rapports de Force ; sur le SNU : Politis et Médiapart
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org